- Chapitre 1 : Mobilité francophone, exemption d'EIMT et conditions d'accès
- Chapitre 2 : Déposer une demande de permis de travail sous Mobilité francophone
- Chapitre 3 : L'outil Venir au Canada pour une demande de permis de travail sous Mobilité francophone
- Chapitre 4 : La cléGC et votre compte sur le site de l'immigration canadienne
- Chapitre 5 : Ouvrir et compléter le formulaire IMM1295 (Mobilité francophone)
- Chapitre 6 : Ouvrir et compléter le formulaire IMM5710 (Mobilité francophone)
- Chapitre 7 : Les documents nécessaires pour la demande de permis de travail Mobilité francophone
- Chapitre 8 : Trouver un travail depuis la France ou la Belgique, c'est possible ! (Mobilité francophone)
- Chapitre 9 : Précisions sur les professions réglementées (soumises à des ordres professionnels) au Canada
Mobilité francophone, exemption d'EIMT et conditions d'accès
Le 15 juin 2023, le gouvernement du Canada a annoncé un assouplissement des critères de participation à Mobilité francophone, afin de favoriser encore plus l’immigration francophone au Canada pendant 2 ans. À cette date, Mobilité francophone a été ouvert aux travailleurs étrangers francophones quelle que soit leur catégorie d’emploi (auparavant, il fallait que l’emploi soit qualifié !), à l’exception des emplois en agriculture primaire.
Pour rappel, le programme Mobilité francophone est ouvert à tous les francophones, quels que soient leur nationalité et leur âge !
Qu’est-ce que Mobilité francophone ?
Quand on souhaite partir travailler temporairement au Canada, il est presque toujours nécessaire d’obtenir un permis de travail.
Dans la plupart des cas (il existe des exceptions comme les permis Expérience International Canada), l’obtention d’un permis de travail est conditionnée par l’obtention, au préalable, d’une Étude d’Impact sur le Marché du Travail (EIMT) favorable.
Mobilité francophone permet aux francophones qui disposent d’une offre d’emploi en dehors du Québec, de bénéficier d’une exemption d’EIMT. C’est le gros atout de ce programme !
Des frais de 230 $CA (des frais de conformité de l’employeur) restent tout de même à sa charge.
Le permis de travail émis dans le cadre de Mobilité francophone coûte 240 $CA au demandeur du permis :
- 155 $CA de frais de participation.
- 85 $ de frais de collecte des données biométriques
Qu’est-ce que l’EIMT ?
L’Étude d’Impact sur le Marché du Travail (ou Labour Market Impact Assessment – LMIA – en anglais) est un avis donné par le ministère Emploi et Développement Social Canada (EDSC), qui vise à vérifier que le travailleur étranger qui demande un permis de travail ne prend pas la place d’un citoyen canadien ou d’un résident permanent au Canada en recherche d’emploi.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter notre article L’Etude d’Impact sur le Marché du Travail (EIMT) au Canada.
Quels sont les critères pour demander un permis sous Mobilité francophone ?
- Vous devez être francophone (on y revient plus bas).
- Vous devez disposer d’une proposition d’emploi pour un poste en dehors du Québec. Les personnes qui souhaitent partir travailler au Québec ne peuvent pas bénéficier de ce programme. A priori, les emplois à temps partiel sont éligibles à Mobilité francophone, en revanche, comme le permis de travail que vous allez obtenir est un permis fermé, vous ne pourrez pas travailler pour un autre employeur le reste de la semaine.
- Vous devez trouver un emploi au Canada, quel qu’il soit, à l’exception des emplois en agriculture primaire. Vous devez obtenir une promesse d’embauche d’un employeur (appelée « offre d’emploi » au Canada).
Que signifie être francophone ?
Dès juin 2023, le niveau de français requis dans le cadre de Mobilité francophone a été revu à la baisse. Vous devez avoir au moins une « maîtrise modérée du français, pour la compréhension et l’expression orales » (= niveau 5 des exigences linguistiques). Pour prouver votre niveau de français, vous devez fournir :
- Les résultats d’un Test d’évaluation de français ou au Test de connaissance du français (on en parle plus bas dans ce dossier) OU
- Un diplôme ou grade d’un collège ou d’une université francophone OU
- Un document qui confirme des études dans un établissement francophone.
Notez qu’aux yeux de l’immigration canadienne, seuls deux tests d’évaluation du français sont acceptés :
- Le Test d’évaluation du français (TEF)
- Le Test de connaissance du français (TCF)[/postit]
Quels types d’emploi sont éligibles à Mobilité francophone ?
Auparavant, certaines catégories d’emploi spécifiques étaient éligibles à Mobilité francophone, ce n’est désormais plus le cas. Seuls les métiers liés à l’agriculture primaire sont exclus de ce programme.
Notez que vous pouvez bénéficier d’un traitement accéléré de votre demande : les autorités pourraient vous délivrer un permis de travail en seulement 2 semaines, si vous disposez un emploi de catégorie 0 ou 1. Pour en savoir plus, consultez notre article Travail au Canada : comprendre les niveaux FEER 0, 1, 2, 3, 4 et 5 ?
Toutefois, ce traitement accéléré n’est possible que si vous présentez une demande à l’extérieur du Canada (cela ne fonctionne pas pour les demandes faites à l’intérieur du Canada).
(1433)Commentaires
Faut-il se désinscrire du bassin de candidats au PVT si l'on reçoit une offre dans le cadre de la Mobilité francophone ?
Merci pour votre retour.
Désolée si mon message s'affiche dans une autre discussion, je n'arrive pas à créer un nouveau post :/
Merci par avance pour votre aide! Bonnes fêtes de fin d'année.
-->> Programme de mobilité internationale : Intérêts canadiens ? Avantage important ? Candidats au programme concernant les entrepreneurs et les travailleurs autonomes désirant exploiter une entreprise commerciale [R205a) ? C11]
Mais oui merci de nous tenir au courant de tes avancées quand tu en sauras plus. Je te souhaite également de bonnes fêtes de fin d'année.
J'ai obtenu cette info d'une avocate en droit de l'immigration. Je travaille actuellement en freelance et suis sur le point de faire une demande de permis dans le cadre du programme de mobilité francophone. J'ai pour le moment un contrat de 35h/sem sur un an avec une entreprise canadienne, il me suffit de leur demander de renouveler mon contrat sur une durée plus longue. Aussi lorsqu'on lit le guide d'utilisation du Portail des employeurs, notamment les détails sur le poste, il est même possible de déclarer que le mode de rémunération n'est pas un salaire horaire ou encore de renseigner le champ Autre mode de rémunération (cf partie formulaire détails sur l'emploi). Attention toutefois, si le but de ce permis est de gagner du temps (et des points!) pour obtenir une résidence permanente, il faudra s'assurer de pouvoir justifier d'un an de travail à minimum 30h/sem sur le sol Canadien. Mais ça c'est un autre débat.
En tout cas je reposterai des infos sur l'avancée de mon dossier et si ça pose un quelconque problème.
Joyeux Noël ! :-)
Peux tu nous dire si cette information émane des autorités canadiennes? ( ou du mois comment l'as tu découverte? ) Le problème ce n'est pas tant la manière dont tu es payé mais ton statut au sein de l'entreprise. D'une part lorsque tu es travailleur autonome, tu n'es pas un employé de l'entreprise mais juste un sous-traitant donc c'est plutôt dans catégorie des gens d'affaires. D'autre part, le but de ce permis est d'avoir une offre d'emploi durable dans une entreprise afin de s'y installer à l'avenir et profiter de notre valeur ajoutée en tant que français. Enfin, l'offre d'emploi et ses conditions sont réglementés et assez strictes notamment fait que ça doive être à temps plein et être régi par les conditions légales d'un employé (ce qui n'est pas le cas d'un travailleur autonome). Je ne maîtrise pas du tout le statut de travailleur autonome mais lorsqu'on te facture c'est certainement forfaitaire non?
Étant donné que tu va devoir déclarer ton statut aux impôts, il est important de s'interroger sur cette nouvelle information.
Si l'information est bonne, merci de nous en avoir fait part.
Oui c'est bien ça, je clôturerai mon statut d'indépendant.
Par contre, on est bien d'accord que tu ne comptes pas être travailleur autonome si obtention du permis Mobilité Francophone ?
Un grand merci à TTorSightView alias Joe pour sa réponse et à toute l'équipe pour ce dossier.
Étant dans une (voire plusieurs) situations particulières, je me permets ce post pour être sûr de faire bonne route.
Je suis actuellement :
- à mon compte depuis presque 3 ans,
- "résident" au Canada en tant que touriste depuis presque 3 mois (avec une adresse physique à mon nom),
- enfin, mes dernières expériences professionnelles durant ces 3 dernières années se résument à mon statut d'auto-entrepreneur+de l'interim (en même temps).
Aussi, et si j'interprète l'ensemble de votre dossier, je dois déclarer :
- être résident canadien (j'avais eu ce débat dans un autre post au sujet du PVT et nous avions conclu cela)
- avoir pour justificatif de mon emploi courant des documents administratifs sur ma société,
- et en référence personnelle (emploi précédent), je peux demander une lettre de mon agence d'interim (même si j'ai cumulé mon statut indépendant + des missions d'interim ?),
Merci encore pour vos éclaircissements.
Mine de rien ça laisse pas mal de choses à dire sur ce permis mais j'estime que chaque argumentaire est propre à chacun car ça dépend de tes envies et la manière dont tu envisages la suite de ton expatriation.
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