Vivre à Melbourne pendant son PVT/WHV (quartiers, logement, emploi…)

Sur pvtistes.net, nous vous donnons des informations sur le Visa Vacances-Travail en Australie, de la demande de visa au retour, en passant par le logement, l’emploi, l’achat d’un véhicule ou encore les activités à ne pas manquer en Australie. Mais nous vous proposons aussi des « focus » sur les plus grandes villes du pays : Sydney, Perth, Cairns, Brisbane, Adelaide, Alice Springs, Darwin et… dans ce dossier, Melbourne !

Ce dossier a pour objectif de vous présenter la ville de Melbourne, ses quartiers, son ambiance, ses transports, ses activités, ses logements et ses opportunités professionnelles. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, parlons un peu Histoire…

Batman est le premier explorateur à poser le pied à Melbourne. Rien à voir avec le super-héros, il s’agit ici de John Batman, un fermier, explorateur et homme d’affaires australien, qui était à la recherche de nouvelles terres à exploiter.
Pour cela, il a quitté la Tasmanie en mai 1835 pour naviguer vers le continent. Batman rencontre alors 8 chefs aborigènes avec lesquels il négocie, en juin de la même année, l’achat de milliers d’hectares, incluant Melbourne et Geelong.
Fin août 1835, le gouverneur de Nouvelle-Galles-du-Sud, Sir Bourke, déclare que les traités signés sont nuls et non avenus, les Aborigènes n’étant ni plus ni moins des intrus sur le Territoire de la Couronne d’Angleterre. De fait, ils ne sont pas, selon Bourke, aptes à vendre quoi que ce soit.

C’est donc après la rupture des contrats initiaux et aux dépens des Aborigènes que Melbourne a été fondée et s’est développée. L’essor de la ville se fait grâce à la Ruée vers l’or, au début des années 1850. En effet, les alentours de Melbourne regorgent de pépites et la ville devient rapidement une place centrale, où viennent s’installer de nombreux Européens et Asiatiques, augmentant considérablement la population de la ville.
Melbourne devient une ville bouillonnante et moderne, des buildings sont construits pour loger les nouveaux arrivants. Le développement de la ville est impressionnant et rapide.
Malheureusement, la ville est rattrapée par la crise économique et financière qui frappe le pays en 1881. Les bases de Melbourne sont cependant posées : multiculturelle et active, voilà deux qualificatifs qui caractérisent toujours la ville à notre époque.

La légende veut que vous soyez soit “pro Melbourne”, soit “pro Sydney” (voir l’infographie Sydney VS Melbourne). Vous en jugerez par vous-même, mais une chose est sûre, Melbourne est régulièrement dans le top 3 des villes les plus agréables à vivre au monde. Et ce n’est pas sans raison ! Avec son cadre de vie et son dynamisme, cette ville a de quoi offrir à tous !

La capitale de l’État du Victoria est la 2e plus grande ville d’Australie, après Sydney. Multiculturelle, Melbourne l’est certainement, avec ses plus de 4 millions de “Melbournians”.
L’immigration date, comme nous l’avons vu préalablement, de la Ruée vers l’or mais est aussi plus contemporaine. On note notamment une forte population chinoise, juive, italienne, anglaise, avec pour chacune un quartier privilégié et des restaurants qui donnent une saveur mondiale à la ville. Nul doute que vous trouverez votre spécialité culinaire préférée à Melbourne.

La météo

On ne va pas se mentir, Melbourne n’est pas connue pour son ensoleillement constant, mais plutôt pour la possibilité de vivre 4 saisons en un jour. Vous partez le matin dans un froid glacial, puis le vent se lève, la pluie arrive, pour disparaître après quelques heures en laissant place à un doux soleil qui fera grimper le thermomètre jusqu’aux dernières heures du jour.
En général, Melbourne offre quand même un climat tempéré, avec des étés très agréables (de décembre à février), des hivers doux mais pluvieux (de juin à août) et des printemps doux (de septembre à novembre). Les précipitations annuelles tournent autour de 470 / 500 mm.
À noter que 2015 a été la 5e année la plus chaude enregistrée depuis 1910, d’après le rapport du bureau de météorologie australien et les précipitations ont été en baisse de 5 % cette année-là par rapport à la moyenne annuelle.