Localisation
Nantes, France
Profession
pvtistes
Bonjour Maëlys, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Maëlys, j’ai 30 ans et je viens de Loire-Atlantique.

J’ai fait des études de droit entrecoupées de séjours au pair (Allemagne, Autriche, Italie et Grèce). Finalement, après mes études, j’ai décidé de partir un an en Service Volontaire Européen en Slovaquie et c’est là que j’ai rencontré mon copain.

Rapidement, je me suis rendu compte que j’étais plus intéressée par les langues, l’enseignement et la petite enfance. J’ai donc fait un stage pour un festival de cinéma en Allemagne et travaillé dans une école en Allemagne puis en France avant de partir en PVT en Nouvelle-Zélande en août 2022. PVT nomade Nouvelle-Zélande
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Tu es partie seule ou accompagnée ? Comment l’as-tu vécu ?
Je suis partie en PVT avec mon copain, Thibault. Nous sommes en couple depuis octobre 2017. Nous avions déjà vécu à l’étranger ensemble et séparément.

Le PVT en Nouvelle-Zélande était un de mes projets à la base. J’avais déjà prévu d’y aller lorsque nous nous sommes rencontrés. Avec le temps, c’est devenu un projet commun et ça a mis un peu plus de temps à se concrétiser car nous avions tous les deux d’autres projets perso également.

C’est forcément plus rassurant de partir à deux et c’est génial d’avoir quelqu’un avec qui partager l’expérience. Ça nous rapproche énormément et crée beaucoup de complicité.

Le revers de la médaille, c’est qu’à deux, on a souvent tendance à s’isoler des autres et parfois ça pèse aussi d’être constamment l’un avec l’autre. Dès que possible, nous essayons d’avoir des moments pour soi.

Avant de prendre notre vol pour rentrer en France, Thibault a décidé de retourner travailler plusieurs semaines dans son ancien job à Auckland. Il est donc remonté une semaine avant moi. J’ai ainsi eu l’occasion de découvrir Palmerston North, New Plymouth et Tauranga seule. Lorsqu’on voyage à deux, on peut se permettre une chambre privée à moindre coût donc on se logeait soit dans des motels, soit dans des chambres dans des auberges de jeunesse ou encore on prenait un emplacement pour notre tente. Lors de mon road trip solo, j’ai dormi en dortoir et fait beaucoup plus facilement des rencontres. On aborde plus facilement les gens seul et on recherche plus le contact quand on voyage seul.

Partir à deux ou plusieurs, ça ne veut pas dire qu’il faut toujours être ensemble. C’est bien de vivre des choses chacun de son côté. Ainsi les retrouvailles et les moments de partage sont encore plus précieux.
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Tu es en PVT Nouvelle-Zélande, pourquoi cette destination ?
La Nouvelle-Zélande est depuis longtemps un pays qui me fascine pour plusieurs raisons. Premièrement, de par sa situation géographique. En effet, j’aimais l’idée de vivre sur une île isolée à l’autre bout du monde. Ensuite, ses paysages me faisaient rêver. Ici, on trouve de tout : des volcans, de magnifiques plages, des montagnes, des lacs, des cascades … Puis, j’avais envie d’améliorer mon anglais. Jusqu’à maintenant, j’étais plutôt tournée vers des pays germanophones et même si j’avais de bonnes connaissances en anglais, je pratiquais peu la langue. Enfin, contrairement au Canada et à l’Australie, le pays est à taille humaine. Je voulais le découvrir en prenant mon temps et ne pas devoir parcourir de trop grandes distances. Un an, c’est pas si long en fin de compte et il y a tant à voir ! PVT nomade Nouvelle-Zélande
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Tu souhaitais tout d’abord partir voyager, tu as finalement fait le choix de commencer ton PVT en étant sédentaire. Pourquoi cette décision ?
Notre départ en Nouvelle-Zélande aurait dû se faire en mai 2020, mais les frontières ont fermé et nos plans ont donc changé. En attendant de savoir quand et si nous pourrions partir, j’ai postulé pour un poste d’assistante linguistique en Alsace où j’ai travaillé pendant un an. Je n’ai pas renouvelé mon contrat, pensant partir fin 2021 en PVT. Début 2022, nous n’avions toujours aucune nouvelle concernant nos visas et j’ai alors pris la décision de travailler 3 mois sur des bateaux de croisière. Ce travail m’a également permis de mettre de l’argent de côté et d’être plus sereine à mon arrivée en NZ.

En ce qui concerne le PVT, notre idée de départ, c’était – comme beaucoup – d’acheter un van et de faire des petits jobs comme du fruit picking ou de bosser comme serveurs. Finalement, quand le gouvernement kiwi nous a donné l’autorisation de venir, je me suis rendu compte de deux choses. D’une part, je n’avais pas envie de constamment être sur la route. Travailler sur un bateau de croisière m’a fait réaliser que de vivre dans son moyen de transport et de bouger sans arrêt ne me convenait pas sur du long terme. D’autre part, j’ai énormément apprécié travailler avec mes élèves à l’école et j’avais envie de poursuivre dans cette voie professionnelle.

C’est pourquoi, j’ai contacté des écoles et cherché des possibilités de travailler dans des classes bilingues franco-anglaises en Nouvelle-Zélande. Sur nos 12 mois en Nouvelle-Zélande, nous avons donc passé 6 mois à Auckland.
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Qu’est-ce que tu y as fait depuis ton arrivée ?
Nous sommes arrivés mi-août 2022 à Auckland et j’ai été stagiaire dans une école située dans le North Shore jusqu’à la fin de l’année scolaire (mi-décembre). J’ai préparé diverses activités pour les classes des Juniors (5 à 8 ans) et des Seniors (8 à 12 ans) et aidé en classe. Le stage n’est malheureusement pas rémunéré, mais l’école m’a laissé organiser des activités extra-scolaires payantes (théâtre, cours de langue) et j’ai eu plusieurs opportunités de baby-sitting. J’ai apprécié l’autonomie accordée par les maîtresses. Plus que des collègues, elles sont devenues des amies. C’était très intéressant de découvrir le fonctionnement d’une école en Nouvelle-Zélande, notamment deux classes bilingues. J’ai ensuite eu la possibilité de revenir un mois à l’école à la fin de notre séjour. L’association qui s’occupe des classes bilingues en Nouvelle-Zélande s’appelle FRENZ.

Le week-end, nous explorions Auckland et nous avons également passé une journée sur l’île de Rangitoto pour fêter Noël. De même, nous avons profité des vacances scolaires d’octobre pour partir visiter le Nord de l’île du Nord – autour de Kerikeri et Paihia – et également faire un long week-end sur l’île de Waiheke.

Entre janvier et mars, nous avons voyagé entre Auckland et Wellington en bus et parfois en stop. Nous faisions soit du camping, soit du HelpX. Sur l’île du Nord, nous nous sommes arrêtés 5 fois entre une semaine et 10 jours pour faire du HelpX. Après avoir passé plusieurs mois majoritairement entourés de francophones, c’était important pour nous de rencontrer des locaux et des anglophones.

Nous avons fait plusieurs randonnées, mais nous n’avons malheureusement pas pu faire le Tongariro Northern Circuit car nous devions le faire au moment où le cyclone a frappé. En revanche, nous avons pu faire le Whanganui River Journey (la descente du fleuve Whanganui en canoë – sur trois jours).

Le 1er mars 2023, nous avons pris le ferry pour rejoindre l’île du Sud. Nous avons fait tout le tour en stop en alternant camping et HelpX (7 sur l’île du Sud). Au total, nous avons parcouru 2 500 km à l’aide de 40 voitures.

En ce qui concerne les HelpX, nous n’avons eu aucun mal à trouver des familles pour nous accueillir un peu partout dans le pays et une fois que nous avons eu des appréciations, les demandes des hôtes ont afflué ainsi que les réponses positives à nos demandes. Nous avons majoritairement fait des travaux de jardinage, de nettoyage en extérieur, de peinture et un peu de construction. Le HelpX est non seulement un moyen de rester plus longtemps sur place et d’économiser, mais il offre surtout la possibilité de faire des rencontres et de partager des tranches de vie avec des personnes de tout horizon. De plus, nous nous sommes souvent retrouvés dans des endroits où nous ne serions pas forcément allés par nous-mêmes. Grâce aux locaux, on reçoit également de super conseils de visites et de randonnées et on en apprend plus sur la culture et l’histoire locale. Ce type de volontariat est basé en grande partie sur la confiance et la réciprocité, mais il ne faut pas se sentir obligé de rester si on ne s’y sent pas bien ou respecté. PVT nomade Nouvelle-Zélande
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As-tu eu un logement sur place ?
Lors de mon stage, nous avons été logés dans deux familles d’accueil. Nous étions nourris et logés et en échange, nous préparions quelques fois le dîner pour toute la famille et je m’occupais des enfants avant l’école et jusqu’au retour des parents (un peu comme une semi-au pair).

Lors de notre second séjour à Auckland, nous avons trouvé un house-sitting. Une famille de l’école partait un mois en vacances et ils cherchaient quelqu’un pour garder leur maison et s’occuper de leur chien et de leurs poules pendant leur absence.

J’ai trouvé ces options de logement grâce à ma coordinatrice de stage.
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As-tu pu voyager facilement sur place ?
Nous avons fait le choix de ne pas acheter, ni louer de véhicule sur place. Lorsque nous vivions à Auckland, nos familles d’accueil nous ont prêté un véhicule donc nous n’avions pas de raison d’avoir le nôtre. De plus, l’achat du véhicule, les frais d’essence et l’assurance (même si elle n’est pas obligatoire, c’est toujours préférable) auraient mis à mal notre budget. Une autre raison qui ne nous a pas encouragé à acheter un van finalement, c’est l’espace réduit. La météo est souvent capricieuse ici et on ne se voyait pas enfermés tous les deux pendant de longues périodes.

Ensuite, on a rapidement décidé qu’on allait voyager lentement et en sac à dos.
On a donc investi dans du matériel de camping sur place pour limiter les frais de logement et on n’a pas regretté d’avoir investi dans une tente solide car elle a bravé toutes les intempéries. On a principalement dormi dans des campings ou sur des aires de campement du DOC (Department of Conservation). Certes, l’espace en tente est limité, mais nous y étions très peu finalement – excepté pour dormir. Dans les campings, il y avait toujours des espaces communs pour se poser. De plus, nous étions souvent en balade. Personnellement, j’ai adoré la vie en tente et avoir “toute ma vie” sur mon dos. On prend conscience de ce qui est essentiel finalement. En revanche, ça oblige à faire les courses très régulièrement !

On a pris le bus et fait un peu de stop pour se déplacer sur l’île du Nord tandis qu’on a opté pour un tour de l’île du Sud 100% en stop. On a toujours pu se rendre là où on voulait et seulement deux fois, nous ne sommes pas arrivés à destination dans la journée. Il faut être patients, mais c’est tout à fait faisable. Les gens sont bienveillants et on a eu énormément d’échanges passionnants sur la route que ce soit avec des locaux ou d’autres voyageurs, touristes, pvtistes. Je conseille de toujours prévoir un casse-croûte, de l’eau et sa crème solaire … L’attente peut être longue !

Entre deux HelpX, nous avons souvent fait des courtes pauses de quelques jours pour visiter un lieu sur le chemin et prendre du temps pour nous. Sinon, le seul moment où nous avons voyagé plusieurs semaines d’affilée en sac à dos et en tente, c’est lorsque nous avons descendu la côte Ouest de l’île du Sud pendant trois semaines en avril. PVT nomade Nouvelle-Zélande
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Quelles sont pour toi les plus grandes différences entre la Nouvelle-Zélande et la France ?
En travaillant à l’école, j’ai constaté beaucoup de différences au niveau scolaire :
  • L’école commence à partir du jour de tes 5 ans, il y a donc des nouveaux élèves qui arrivent en cours d’année.
  • Les cours débutent à 9 h et se terminent à 15 h. Dans mon école, nous avions une première pause goûter / Morning Tea de 11 h à 11 h 30 et une pause déjeuner de 13 h à 14 h. À savoir qu’il n’y a pas de cantine en Nouvelle-Zélande et que les parents (ou les au pairs) doivent donc préparer une lunch box (un panier repas). Les enfants mangent ensuite par terre dans la cour de l’école.
  • À l’école, les enfants sont sensibilisés au risque de s’exposer au soleil et quand les beaux jours arrivent, ils ont l’obligation de porter chapeau ou casquette et mettre de la crème solaire (disponible dans les classes) en sortant. Ils ont également des exercices pour savoir comment réagir face aux séismes (comme nous avons les alertes incendies / terrorisme / nuage toxique en France).
  • Dans le programme scolaire, il y a une grande part dédiée à l’enseignement du maori.
  • Les élèves (de primaire) n’ont jamais de devoirs et très peu de contrôles.
De manière générale, j’ai trouvé la population adorable et serviable. Tout le monde remercie le conducteur de bus et on vient facilement te demander si tu as besoin d’aide. J’ai été surprise la première fois lorsqu’on a mis mes courses dans mes sacs. Les kiwis sont globalement très relax. On ne se prend pas la tête côté apparences, chacun s’habille comme il l’entend. Les gens te font confiance plus facilement : on nous a souvent prêté une voiture lors de nos HelpX, par exemple.

Le gouvernement kiwi a une politique assez stricte concernant l’alcool. Il y a beaucoup de zones en ville où il est interdit de boire (alcohol ban). De même, dans les supermarchés, si tu souhaites acheter de l’alcool, l’hôtesse de caisse fera systématiquement appel à son manager pour vérifier ta pièce d’identité si tu as l’air d’avoir moins de 25 ans. Je me suis systématiquement fait contrôler. ça m’a forcément un peu agacé (même si c’est censé me flatter !), mais en réalité c’est une très bonne mesure de prévention.

Au départ de nombreux sentiers de rando, il y a de quoi se nettoyer les chaussures pour préserver la flore et notamment les Kauris. De même, il y a une grande campagne pour éradiquer les nuisibles comme les opossums alors il y a des pièges installés par le DOC (Department of Conservation) partout. PVT nomade Nouvelle-Zélande
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Comment tes proches ont réagi à ton départ ?
Ma famille savait que j’avais ce rêve depuis longtemps et ils ont l’habitude de me voir partir. Je pense qu’ils étaient quand même rassurés que nous partions à deux.

En général, mes parents – et parfois mes sœurs ou des amis – viennent me rendre visite à l’étranger, mais cette fois, c’était quand même loin pour eux. Je pense qu’ils sont toujours heureux tant que je le suis. Du côté de mes amis, ils sont un peu éparpillés en Europe donc on a l’habitude de ne pas se voir très fréquemment. Avec les moyens de communication actuels, c’est très facile de rester en contact – même si le décalage horaire est quand même un peu problématique.

Je trouve que ce n’est pas toujours facile de gérer la distance. Je ne parle pas seulement au niveau géographique. On a beau envoyer des photos et raconter ce qu’on vit, ce n’est pas toujours facile d’expliquer son quotidien et de partager son expérience sur place. Le manque se fait aussi ressentir. Au milieu du séjour, ma petite sœur a accouché et ça a été difficile de ne pas voir mon filleul grandir.

Je n’ai aucun regret à réaliser mes rêves, même si ça demande de faire des sacrifices parfois. Je sais aussi que je profite beaucoup plus des moments où je suis avec eux.
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Quel est ton meilleur souvenir en Nouvelle-Zélande ?
Pour Noël, notre deuxième famille d’accueil à Auckland nous a laissé la maison pendant leurs vacances. On a déjà fêté plusieurs Noël à deux à l’étranger, mais cette fois, du fait que ce soit en plein été, nous n’étions pas du tout dans la même ambiance festive. On a donc décidé de marquer le coup autrement en allant randonner sur l’île de Rangitoto, tout proche d’Auckland. Nous avions déjà essayé de nous y rendre quelques mois auparavant, mais une fois arrivés aux abords de l’île, nous n’avons pas pu accoster car la mer était trop agitée. Cette deuxième tentative fut un succès. On était peu nombreux sur l’île ce jour-là et on en a bien profité. On s’est fait un petit repas en rentrant et on a passé une soirée tranquille en amoureux. C’était une très belle journée.

Avec l’école, j’ai eu la chance d’assister à un festival de kapa haka (chants et danses maoris) et c’était impressionnant de voir les performances des élèves, notamment lorsqu’ils réalisaient leur haka. J’ai eu des frissons en les regardant !

On a profité d’être à Auckland pendant la Coupe du Monde féminine de Rugby pour assister aux matchs d’ouverture et à la finale à Eden Park, quelle ambiance !!!

Nous avons marché entre Picton et Havelock (Queen Charlotte Drive) et c’est clairement une de nos plus belles journées. Il a fait un temps magnifique. Nous étions soit en hauteur et avions une vue magnifique sur le Marlborough Sound, soit nous étions au bord de l’eau et pouvions tremper les pieds !

Nous avons fait un HelpX à Mapua, près de Nelson et nos hôtes nous ont gentiment prêté leurs e-bikes pour nos balades. J’ai particulièrement apprécié le tour en vélo de Rabbit Island en solo après une matinée à travailler dans le jardin. Lors d’une journée de congés, nous avons également roulé jusqu’à la plage de Kaiteriteri en suivant la Great Taste Trail. Quel bonheur de se baigner en fin de journée !

La France ne nous a pas trop manqué cette année. En revanche, on ne peut pas en dire autant des boulangeries françaises ! Alors quel plaisir de tomber sur des baguettes “à la française” à Richmond ou des viennoiseries pur beurre à Taupo.

Lors d’un autre HelpX à Manapouri, nous en avons profité pour faire la croisière du Doubtful Sound. On a d’abord pris le bateau sur le lac, puis un bus et enfin nous sommes montés à bord du bateau pour une visite de 3h dans le sound au gré des envies du capitaine ! Il avait beaucoup plu les jours précédents, mais nous avons eu beau temps. Résultat : il y avait énormément de cascades ! Nous n’avons pas vu de dauphins, mais une colonie de phoques. Au milieu du sound, ils ont coupé les moteurs et nous avons fait une minute de silence, c’était magique !

Alors que nous étions dans un énième HelpX, notre hôte devait se rendre à Auckland et nous a proposé de garder sa maison et sa galerie d’art. Le matin de son départ, nous l’avons conduite à l’aéroport de Queenstown à l’aube et nous avons filé vers Glenorchy. On a eu un magnifique lever de soleil et nous avons pu admirer le reflet des montagnes dans l’eau. Il n’y avait quasi personne, sauf quelques promeneurs matinaux avec leurs chiens. C’était tellement beau et paisible. Ça valait le coup de se lever aux aurores et d’avoir un peu froid !

L’animal emblématique du pays c’est le kiwi, mais pour nous ce sont plutôt les phoques ! On a vu des colonies à plusieurs endroits de l’île du Sud. Un des endroits qui nous a marqué, c’est sur la péninsule de Kaikoura. On a pu les observer de très près et en grand nombre ! PVT nomade Nouvelle-Zélande
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Le moins bon ?
Quand nous sommes arrivés en Nouvelle-Zélande en août 2022, nous devions encore nous tester pour la Covid-19. Nos tests ont été négatifs au jour 1, puis mon copain a été testé positif au jour 3. Nous avons donc été en quarantaine une semaine et notamment le jour de mon anniversaire ! Après Thibault, c’est le père de notre famille d’accueil qui a été positif, puis les enfants chacun leur tour … Bref, un début un peu catastrophique et on était bien contents d’être chez eux et pas en auberge par exemple.

Nous avons eu beaucoup de journées pluvieuses tout au long de notre PVT (la Nouvelle-Zélande est un pays très vert et on comprend vite pourquoi !). Or, quand tu vis en tente et que tu voyages en stop, c’est très contraignant. On a donc appris à vivre avec et comme on dit “il n’y a pas de mauvaise météo, que de mauvais vêtements” alors vive les vestes de pluie !

Sur nos 12 HelpX, on a eu une expérience vraiment pas ouf. Notre hôte s’attendait à ce qu’on travaille 6 h par jour (on lui en a parlé le deuxième jour – c’est 4 h normalement) et nous n’avions aucun échange avec eux (ils dinaient devant la TV). Nous avions vraiment l’impression d’être des employés pour elle alors que l’objectif, c’est certes d’aider, mais aussi de partager.

Enfin et de manière générale, les logements sont très mal isolés donc mieux vaut avoir des vêtements chauds !
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As-tu des conseils pour les futurs expatriés ou ceux qui hésitent à se lancer ?
Je pense que c’est vraiment important de venir avec des économies (et pas seulement le minimum requis pour le visa) pour se laisser le temps à l’arrivée. Si on part en couple ou entre amis, c’est également important – avant le départ – de parler argent. Ce sera une préoccupation quotidienne et c’est bien de se mettre d’accord dès le début du voyage sur la façon dont on consomme (transport, logement, nourriture) et également de s’assurer que tout le monde a à peu près les mêmes économies au départ.

Je trouve que commencer son séjour chez des locaux (par exemple en HelpX, dans une famille au pair, en couchsurfing …), c’est un bon moyen d’être directement immergé dans son nouveau pays d’accueil. Nous logions certes chez des francophones au début, mais comme ils étaient installés depuis de très nombreuses années en Nouvelle-Zélande, on a appris plein de choses sur la vie locale et ça nous a été bien utile par la suite.

Je recommande de prendre le strict minimum dans ses bagages. On trouve de tout ici et pour tous les budgets (du Kmart, The Warehouse jusqu’à Kathmandu et MacPac). De plus, il y a beaucoup de magasins de seconde main. Sur place, c’est plus simple d’acheter ce qui manque en fonction soit de la météo, soit de tes plans. En revanche, si tu as trop d’affaires qui ne servent pas, tu seras bien embêté pour t’en défaire. PVT nomade Nouvelle-Zélande
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Et pour finir, quels sont tes projets futurs ?
C’était important pour moi d’avoir un projet dès mon retour. Nous n’avons pas de chez-nous en France alors sans projet, retour chez les parents pour une durée indéfinie. J’ai hâte de revoir mes proches, mais j’ai aussi besoin de mon indépendance et avec Thibault, nous avons envie d’avoir un endroit à nous.

J’ai trouvé un poste dans une école en Moselle pour la rentrée 2023-2024 (en partie grâce aux lettres de recommandations des maîtresses de mon école à Auckland). Le retour sera donc un peu express ! On envisage de se poser un an, voire deux, en France avant de repartir. Thibault aimerait tenter le PVT au Japon et de mon côté, l’Australie me fait de l’œil.

N’hésitez pas si vous avez des questions sur le stage à l’école, HelpX et le stop en Nouvelle-Zélande.
Marie

En PVT au Canada de novembre 2021 à 2023, je répondrai à vos questions avec plaisir. Après un road trip en Amérique latine (Colombie, Bolivie, Pérou, Guatemala), je suis rentrée en France en juin 2024.

On a Working Holiday Visa in Canada from November 2021 to 2023, I will gladly answer your questions. After a road trip in Latin America (Colombia, Bolivia, Peru, Guatemala), I returned to France in June 2024.

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