Pour la majorité des permis de travail proposées par le Canada, vous devez au préalable trouver un employeur canadien prêt à vous embaucher (et à faire des démarches plus ou moins compliquées et chères selon les cas), à moins que vous ayez la chance d’être tiré au sort dans le cadre du Programme Vacances-Travail (PVT).

Vous êtes nombreux, chaque année, à vouloir partir travailler au Canada mais « seulement 3 ou 6 mois ». Cette durée assez courte peut être contraignante :

  • Pour le PVT ou le permis Jeunes professionnels, c’est en quelque sorte du gâchis, car ces permis ont une durée de 2 ans maximum et ne peuvent s’obtenir qu’une fois dans la vie. Donc les utiliser pour 3 ou 6 mois, c’est dommage (bien que ce soit autorisé de le faire :-)).
  • Pour d’autres permis de travail pour lesquels les employeurs ont de lourdes démarches à faire, votre temps de disponibilité peut les décourager à se lancer.

Avec Mobilité francophone, c’est plus simple !

Mobilité francophone, ça concerne qui ?

Tous les francophones, quels que soient leur âge et leur nationalité, qui trouvent un emploi au Canada en dehors du Québec.

Cet emploi peut être tout en anglais, tout en français, ou bilingue, peu importe !

Pour en savoir plus sur la notion de « francophone ».

Mobilité francophone avant et après juin 2023

Avant le 15 juin 2023 (et normalement à partir du 15 juin 2025), pour pouvoir partir travailler au Canada sous Mobilité francophone, il fallait obligatoirement trouver un emploi qualifié, c’est-à-dire, appartenant aux catégories d’emploi FEER 0, 1, 2 ou 3 de la classification nationale des professions au Canada. Pas idéal si on travaille dans un domaine non qualifié (FEER 4 ou 5) ou si on cherche à décrocher un petit boulot, qui sera certainement non qualifié lui aussi.

Du 15 juin 2023 au 14 juin 2025, pour pouvoir partir travailler au Canada sous Mobilité francophone, vous devez disposer d’un emploi… quelle que soit sa catégorie (sauf les emplois en agriculture primaire).

Ce qui veut dire que si vous voulez aller travailler au Canada pendant 2 ou 3 mois (pour la saison d’été ; à l’automne, une période très touristique notamment au Québec quand les feuilles des arbres rougissent, ou encore pour la saison d’hiver, en station de ski) pour faire par exemple de la vente, de la restauration, de la location de canoë ou de vélo de montagne ou de l’hôtellerie, entre autres, vous pourrez envisager de le faire avec Mobilité francophone.

Bon à savoir avant de postuler auprès d’employeurs canadiens

Vos candidatures

Chercher un travail au Canada à distance, ce n’est pas l’exercice le plus facile mais ce n’est pas impossible, à condition de chercher dans les domaines et les régions susceptibles de recruter, notamment les jobs saisonniers (tourisme, restauration, ski…) et hors des grandes villes.

Sur votre CV, n’indiquez pas d’adresse postale, envisagez d’avoir un numéro de téléphone canadien via une application telle que Fongo, que vous pourrez mettre sur votre CV.
Si vous décrochez un entretien et que l’employeur vous interroge sur votre droit à travailler au Canada, vous pourrez à ce moment-là lui présenter le programme Mobilité francophone, pour lequel il n’aura qu’à payer 230 $ et n’aura pas à prouver qu’il a au préalable essayé de recruter un Canadien ou un résident permanent du Canada (cette démarche, demandé pour beaucoup de permis de travail s’appelle une EIMT ; LMIA en anglais).

Si un employeur veut être sûr d’avoir une équipe complète pour sa saison, il n’aura pas de mal à débourser 230 $ pour vous permettre d’obtenir un permis de travail !

N’attendez pas la dernière minute pour faire votre demande de permis de travail car les délais de traitement annoncés sont parfois de plusieurs mois. En juin 2024, il est indiqué 10 semaines maximum de traitement, soit 2 mois 1/2 (cela peut parfois aller plus vite ou un peu moins vite selon les périodes de l’année).

Vous serez lié à votre employeur

Avec Mobilité francophone, vous serez au Canada en permis de travail fermé : vous ne pourrez donc travailler que pour l’employeur qui aura fait les démarches avec vous.

Et si finalement vous voulez rester plus longtemps ?

Si votre employeur veut vous garder ou si vous trouvez un nouvel employeur, vous pourrez refaire la même procédure pour obtenir un nouveau permis de travail sous Mobilité francophone (on peut en effet en bénéficier plusieurs fois).

Vous pouvez aussi être inscrit dans le bassin du PVT Canada pendant votre séjour au Canada sous Mobilité francophone, c’est tout à fait autorisé. Si vous êtes tiré·e au sort pour le PVT et que votre demande est approuvée, il vous suffira de quitter le Canada (pour des vacances ou un tour du poteau) et d’y revenir pour valider votre nouveau permis de travail.

Pour en savoir sur Mobilité francophone.

Et si c’est le Québec qui nous intéresse ?

Au Québec, Mobilité francophone n’existe pas. Vous allez certainement devoir passer par un permis de travail classique qui risque de requérir une EIMT.

Vous pouvez aussi regarder le replay de notre live qui présente les principaux permis de travail au Canada qui sont exemptés d’EIMT. Renseignez-vous, votre domaine professionnel est peut-être concerné :

Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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