Le WHV en Australie, victime de son succès ?

Chaque année, toujours plus de Français partent pour l’Australie dans le cadre du PVT. En 2022, ils étaient plus de 24 000. La destination attire également toujours plus de Britanniques, de Sud-Coréens ou encore d’Allemands.

Je suis moi-même allée en Australie en PVT en 2007 et à cette période, les choses étaient plus simples : une personne pleine de bonne volonté, sans forcément d’expérience professionnelle et sans forcément un super niveau d’anglais, pouvait assez facilement trouver du travail, grâce au bouche à oreille et grâce à son dynamisme et sa motivation. Aujourd’hui, c’est plus difficile, que l’on soit qualifié ou non.

Voici quelques informations que vous n’avez pas forcément à l’esprit et qui sont pourtant primordiales si vous prévoyez de vous envoler bientôt en Australie et quelques conseils pour faire de votre année l’une des plus belles de votre vie.

Bien se préparer

Aujourd’hui, les conseils pour mener à bien son année en Australie sont clairs.

Ne pas partir avec trop peu d’argent

La vie en Australie est assez chère (plus ou moins selon l’endroit où vous vous trouvez). Pour partir en WHV, le gouvernement australien recommande d’avoir 5 000 $AU, soit environ 3 000 euros (à la date d’aujourd’hui) sur son compte au moment d’arriver en Australie. Plus vous partirez avec de l’argent, plus vous pourrez vous permettre de patienter avant une embauche ou plus vous pourrez profiter du pays en y voyageant. Aujourd’hui, partir en Australie avec 1 000 ou 2 000 euros, c’est beaucoup plus risqué qu’avant.

L’exemple est un peu extrême, mais nous avons interviewé il y a quelques temps un pvtiste parti avec 750 euros. Il a dû rentrer après deux semaines seulement.

L’avantage du PVT australien, c’est qu’il peut être demandé à tout moment de l’année. Le délai de traitement est très rapide (souvent quelques heures, voire quelques jours), vous n’avez donc pas besoin de faire votre demande de visa trop à l’avance et dans la mesure où vous avez 12 mois pour partir après l’obtention de votre visa (une fois arrivé en Australie, vous avez 12 mois pour en profiter), n’hésitez pas à repousser votre voyage pour vous donner le temps de mettre plus d’économies de côté.

Ne vous imaginez pas tout obtenir en quelques jours seulement

Les reportages télé ont tendance à suivre des voyageurs au profil très particulier ou au parcours très atypique. On est nombreux à avoir vu ce reportage suivant un Français devenu prof de roller en Australie ou ce reportage où un Français disait avoir donné sa carte de visite à un Australien sur la plage pour lui proposer de faire des photos et ayant ensuite obtenu un boulot de photographe de soirée, avec toute la réussite qui va avec.

Ces expériences existent et on vous souhaite qu’elles vous arrivent, mais pour une personne avec une expérience aussi originale, rêvée, inattendue, combien y a-t-il de voyageurs « lambda » qui vivent une année plus ordinaire en terme d’emploi mais tout aussi riche (voire plus !), à parcourir le pays et à travailler ici et là ? Ces pvtistes lambda, ils n’intéressent pas vraiment les journalistes car leur vie et surtout leur recherche d’emploi ressemble grosso modo à leur recherche d’emploi en France ou en Belgique. Pourtant, les retours d’expérience représentatifs d’une grande partie des jeunes en WHV, ce sont eux qui les font ! C’est pour cette raison que nous vous invitons régulièrement à venir parler, tout au long de votre année australienne, de l’emploi, du logement, du voyage ou d’autres aspects de votre expérience, sur notre forum Australie.

Ne faites pas trop de projets

On le fait tous, on se dit que l’idéal serait de rester ici pendant X temps pour ensuite partir là, bosser dans ceci avant de repartir là… Au final, rares sont ceux qui vivent l’année qu’ils avaient envisagée. Ne passez donc pas trop de temps à penser à ça, les choses se feront par elles-mêmes au gré des rencontres, des opportunités, etc.

Si vous ne parlez pas bien anglais, attendez-vous à quelques difficultés

Ce sera sans doute le cas, autant pour vous lier d’amitié avec des non-francophones (un pvtiste en parle ici : Un début de WHV en Australie avec un niveau d’anglais moyen) que pour chercher un emploi.

Pourquoi ne pas envisager un séjour au pair pour vous familiariser avec l’anglais dès le début de votre séjour ? (Plus d’infos : Partir au pair à l’étranger) Pourquoi ne pas faire, en début de WHV, du WWOOFing ou du HelpX, par exemple ? Il s’agit de travailler quelques heures par jours dans une ferme biologique, un Bed&Breakfast, sur un bateau ou autre, sans être rémunéré mais en étant logé, nourri, voire blanchi et surtout… en étant en contact permanent avec des Australiens avec qui vous pourrez vous améliorer à vitesse grand V. (Plus d’infos : Faire du volontariat (WWOOFing, Workaway et HelpX) pendant son PVT).

En améliorant votre anglais dès le début, vous ne pourrez que rendre votre année plus épanouissante, sans oublier qu’à votre retour en France/Belgique, vous pourrez mettre en avant vos nouvelles compétences linguistiques ou envisager de voyager ou de travailler dans d’autres pays anglophones.

Soyez responsables !

Avant de partir, soyez conscients de choses sur lesquelles vous ne devez pas être négligents :

  • Prenez une assurance PVT avant votre départ. Elle est obligatoire pour l’Australie et heureusement, vu le coût de la santé en Australie et d’un éventuel rapatriement. Vous pouvez la prendre pour la durée de votre voyage ou mois par mois.
  • Si vous achetez ou louer une voiture ou un van une fois sur place, assurez-vous également ! Faites attention lorsque vous faites ce genre d’achat, pour éviter toute déconvenue. Notre dossier Acheter une voiture ou un van en Australie vous donnera quelques clés.
  • Le voyage donne des ailes, c’est bien connu, on a envie de repousser ces limites ! Mais comme l’un n’empêche pas l’autre, faites en sorte de rester respectueux tout au long de votre séjour en Australie : évitez les beuveries qui finissent mal et les vols à répétition qui finissent par coller à la peau des Français suite à des faits divers impliquant beaucoup de nos compatriotes. Que ce soit pour des raisons d’argent ou pour toute autre raison, rien n’excuse certains comportements. Amusez-vous mais ne dépassez pas les bornes !

La recherche d’emploi

La recherche d’emploi va être différente d’une personne à une autre et d’un endroit à un autre et ce, pour plusieurs raisons. Mais une chose est sûre : la recherche d’un emploi en Australie requiert le même engagement de votre part qu’une recherche d’emploi en France ou en Belgique. Levez-vous tôt, habillez-vous correctement et prenez tous vos entretiens au sérieux. Plus d’infos dans notre dossier Trouver du travail en Australie.

Certains domaines sont en manque de main d’œuvre en Australie

Nous vous invitons à consulter la Skilled Occupations List (SOL) proposée par le gouvernement australien dans laquelle on retrouve notamment des emplois dans le domaine de la construction, dans le domaine médical (bien vous renseigner en amont – par exemple auprès de la Chambre du commerce locale, des consulats de France/Belgique locaux, voire de l’ordre correspondant à votre domaine – si vos diplômes sont reconnus ou si vous devez obtenir des équivalences), des serruriers, des tailleurs de pierre, des menuisiers, des plombiers, des électriciens, des comptables…

Si vous travaillez dans l’un de ces domaines, cela ne veut pas dire que vous trouverez forcément un emploi immédiatement après votre arrivée. Votre expérience, vos recommandations (ayez des lettres de recommandation en anglais, ou, à défaut, des adresses e-mail d’anciens employeurs d’accord pour vous recommander) et bien sûr, votre niveau d’anglais. Dans certains domaines, un anglais moyen n’est pas du tout gênant (et puis ça peut s’apprendre sur le tas, avec ses nouveaux collègues). Pour d’autres domaines, c’est tout de suite plus compliqué.

Le WHV : 6 mois maximum pour un même employeur

L’une des restrictions du PVT en Australie consiste à vous limiter à 6 mois de travail pour un même employeur au cours de votre année. Cela rend compliqué, pour un employeur, une embauche à long terme.

Vous avez la possibilité d’obtenir un second Working Holiday Visa (voire un troisième) à condition de travailler au moins 88 jours dans certains domaines et dans certaines régions et dans ce cas, vous pouvez tout à fait travailler pour un employeur les 6 derniers mois de votre première année et les 6 premiers mois de votre seconde année. Si un délai de traitement ne vous permet pas d’obtenir votre 2nd WHV avant la fin de validité de votre premier visa, il existe un « bridging visa » qui vous autorise à travailler pendant que votre demande de visa est traitée. Plus d’informations sur l’obtention d’un 2nd WHV : Tutoriel de demande de 2nd WHV en Australie.

Ceci étant dit, un an ça reste court et si vous voulez ensuite continuer à travailler pour cet employeur, il va falloir entreprendre des démarches parfois longues et assez coûteuses (Temporary work wisa – subclass 457) et que le gouvernement australien souhaite limiter au strict nécessaire.

Il n’y a pas deux scénarios qui se ressemblent. Pour certains, ça ne marche pas, ou pas tout de suite, pour d’autres ça marche moyennement, quand pour d’autres, tout se passe comme ils le rêvaient. Le tout, c’est de ne pas trop faire de plans sur la comète et de partir bien préparé.

Les petits boulots

On entend souvent des gens dire « je vais partir en Australie, bosser deux semaines comme serveur/serveuse et après je chercherai mieux ou je partirai en voyage ». Attention, il est fort possible que vous ne trouviez pas d’emploi avant 2, 3 semaines, voire plus. Votre anglais et votre expérience vont être un atout ou un défaut, selon votre cas et il faut savoir que de nombreux anglophones sont présents en Australie et recherchent le même type de boulots que vous.

Même pour les petits boulots, il n’est pas forcément évident de trouver rapidement. Encore une fois, notre objectif n’est pas de vous décourager à partir, mais simplement de vous enlever certains a priori que vous pourriez avoir. C’est pour cette raison qu’on insiste sur le fait de partir avec assez d’argent quitte à repousser son voyage de deux mois pour partir avec plus.

Pour le fruit picking, la situation est également plus compliquée que par le passé. Il faut bien se renseigner sur les périodes de cueillette et éviter les zones trop surchargées car on peut être en concurrence avec pas mal d’autres pickers, notamment asiatiques (connus, par les employeurs australiens, pour leur qualité de travailleurs). Plus d’informations sur les boulots concernés : Le fruit picking en Australie.

Les grandes villes

Dans les grandes villes, il y a beaucoup de petits boulots, beaucoup de voyageurs cherchant des petits boulots mais aussi beaucoup de voyageurs qui repartent rapidement. Le turn over est très élevé et c’est pour cette raison que vous avez votre chance d’obtenir un petit boulot en cherchant activement sur plusieurs semaines.

Evitez au maximum, pour les petits boulots, de rester chez vous et d’envoyer des dizaines de CV par e-mail, 1. car beaucoup d’embauches se font en direct. Si une personne se présente directement dans un café, un bar, un magasin, un restaurant en disant « j’ai vu votre annonce en ligne, je suis intéressé », elle aura plus de chances que la personne qui a « seulement » envoyé son CV. 2, car beaucoup d’offres ne sont pas en ligne.

On verra souvent dans des vitrines qu’un serveur ou qu’un vendeur est recherché. Rester derrière son écran peut faire passer à côté de toutes ces offres.

Cependant, il arrive que des pvtistes passent plusieurs journées à donner des tonnes de CV partout en centre-ville. En faisant ça, vous pouvez être sûr d’avoir déposé des CV aux mêmes endroits qu’une quinzaine voire une trentaine d’autres personnes dans la matinée.

Si c’est votre cas, vous pouvez également vous poser ces quelques questions : êtes-vous sûr que votre CV est aux normes du pays ? Que votre anglais y est correct ? Que votre présentation (orale) est efficace au moment de postuler ? Que votre CV est assez spécifique par rapport au job auquel vous postulez ? Pour retrouver quelques liens utiles pour mettre votre CV à l’australienne, consultez notre article Faites votre CV par vous-même.

Pour les jobs en restauration : ne jamais déposer un CV pendant le coup de feu, d’une part parce que toute l’équipe sera occupée, mais également parce que ça pourrait démontrer en quelque sorte que vous ne connaissez pas bien ce type de travail.

N’hésitez pas à sortir du centre-ville et à explorer quelques quartiers plus éloignés où la concurrence sera sans doute moins grande. Notez que les grandes villes sont plus chères en terme de logement et de nourriture notamment. N’hésitez pas à envisager d’aller dans de plus petites villes.

Le réseautage

Dans les pays anglo-saxons, le réseautage est une réalité : il est souvent précieux pour trouver un emploi (même si beaucoup de gens trouvent du travail par eux-mêmes).

Il est important, surtout dans une grande ville, de rencontrer des locaux qui pourront peut-être nous donner un coup de pouce, ou simplement nous faire passer de bons moments pendant cette année, car oui, l’un des objectifs de cette année, c’est de vivre sa vie pleinement, d’aller à la rencontre des gens et de vivre de belles choses. Il ne faut pas que la recherche d’emploi vous angoisse avant de partir. En partant avec assez d’argent, vous pourrez envisager votre recherche plus sereinement.

Quelques conseils

  • Optez pour une adresse e-mail « .com » ou « .au » quand vous postulez par e-mail.
  • Scannez vos lettres de recommandations éventuelles, vos diplômes ou autres documents qui pourraient être pertinents pendant votre année et envoyez-les-vous par e-mail. Ainsi, vous pourrez y avoir accès tout au long de l’année.
  • Vous pouvez consulter notre dossier Trouver du travail en Australie et notre forum L’emploi en Australie pour des infos générales.

Les arnaques

L’un de nos dossiers y est consacré : Eviter les arnaques en PVT. Nous vous invitons à lire la partie consacrée à la recherche d’emploi. Attention également à certaines « working hostels », ces auberges de jeunesse qui vous mettent en relation avec des fermiers locaux. Vous payez vos semaines de logement à l’auberge, et elles vous envoient travailler. Le concept paraît simple et efficace et s’il y a encore quelques années, tout marchait plutôt bien, aujourd’hui, certaines auberges (pas toutes !) vous promettent du travail alors que finalement, vous vous retrouvez à payer votre loyer plusieurs semaines sans travailler une seule journée.

On entend souvent parler de Bundaberg ou de Mildura entre autres, mais certaines personnes (facteur chance, bon timing…) arrivent à tirer leur épingle du jeu et à y travailler beaucoup. Gardez contact avec les personnes rencontrées ici et là et n’hésitez pas à vous prévenir si l’un de vous a un bon plan.

Dans tous les cas, ne payez pas d’agences qui vous proposeraient de vous garder une place pour un emploi ou qui vous proposeraient de vous placer sur une liste d’attente. Soit l’emploi est disponible, soit il ne l’est pas !

Pour conclure, je dirais que ce n’est pas parce que pendant votre année, vous aurez des moments de blues, des périodes de doute, de difficultés à trouver un emploi ou à rencontrer des gens sympa, que vous ne rentrerez pas en vous disant que cette année était magique. On a tous des moments où ça ne va pas : les gens, le lieu, le boulot, le moral, mais au final, ce n’est pas ce qu’on retient. Une fois rentré en France/Belgique, tout le positif vient écraser le négatif, notamment parce que ce négatif nous pousse souvent à aller de l’avant et parfois, à nous dépasser ! Pour qu’il y ait du positif, partez bien préparé administrativement (notre dossier Préparer son départ en PVT peut vous être utile) et psychologiquement et partez avec des économies !

Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(33)Commentaires

Nicolas I |
Le voici le fameux reportage de Capital !!! : https://www.youtube.com/watch?v=WAXD9ot4Sh4

Enfin le plus connu, il date de 2009 je crois donc en 6 ans de temps, ça change vite..
Julie I |
Message de Laura26
Je commence ma seconde année en Australie, et je n’aurais pas mieux écrit cet article ! très bien résumé
Comment se passe ce début de 2nde année ?
Laura I |
Je commence ma seconde année en Australie, et je n’aurais pas mieux écrit cet article ! très bien résumé
Perrine I |
Merci Julie pour cet article qui permet de remettre les pieds sur terre après le « vendage de rêve » des médias (merci les chargés de relations presses de OZ – NZ – Canada au passage ahahah)

Je suis arrivée en Nouvelle-Zélande il y a 4 mois exactement aujourd’hui. J’adore ! Je m’amuse, je découvre, je travaille aussi depuis 2 mois. Niveau job j’ai quelque chose de sympa parce que je parle anglais couramment, que j’ai un peu d’expérience pro, et parce que mes références françaises sur mon CV ont répondu en anglais lorsqu’elles ont été contactées via mail.
J’ai connu quelques galères en France auparavant ni veau emploi, et j’avais véritablement appris à démarcher et réseauter. J’étais donc blindée … Mais je ne le savais pas avant d’arriver ! Je l’ai constaté sur place en commençant tranquillement mes recherches d’emploi. J’ai vu du monde en difficulté (ou ayant connu des difficultés), beaucoup plus que ce que je n’aurais imaginé … Car ils ne savaient pas vraiment comment s’y prendre après 10-15 jours de recherche d’emploi puisqu’ils ne comprenaient pas pourquoi ils n’avaient toujours rien … Et croyaient que c’était l’eldorado avant d’arriver ! Gloups ! C’étaient des témoignages venant de français en OZ ou NZ majoritairement (puisqu’on passe vite d’un pays à un autre de ce côté-là du globe ^^).

Après 1/3 d’utilisation du PVT (bah oui 4 mois / 1 an ) je dirai que la partie la plus chouette reste tout de même le V pour Vacances (voyages, road trip, découvertes) et les rencontres pour moi.

Et pour ceux qui partent dans l’espoir de trouver un chouette travail je leur dirais : si vous ne trouvez rien qui serait dans vos plans, voyagez ! Vous en reviendrez tellement riches personnellement. Tant pis pour votre CV, une ligne « voyage au bout du monde » ne vous dévalorisera jamais : vous pourrez toujours dire que ça vous a rendu plus ouvert, plus mature, que ça vous a donné le goût du risque, de la prise d’initiatives, ou que vous avez pris du recul et la réflexion nécessaire pour votre vie professionnelle, et blablabla (au pire souvenez-vous de Romain Duris qui jouait du pipeau dans les poupées russes hahaha). Un entretien d’embauche en France (en comparaison avec les anglo-saxons) ce n’est que du bluff de toute façon (je dis ça uniquement pour essayer de rassurer les carriéristes )

En revanche pour ceux qui partent avec peu d’argent j’ai du mal à comprendre … Sérieux les cocos on est au bout du monde quoi :

1/ Faut PROFIIIITEEEER !!!!!!!!
2/ Si y a besoin de rapatriement rapide, d’avancer des frais médicaux ou une arnaque sur un véhicule/autre, comment faites-vous ????
Pliz I |
Excellent article. Merci Julie !
blondietrotte I |
Tellement vrai cet article, ce n’est pas un mal d’informer les futurs « backpackers » sur cette réalité , mais attention ne partez pas défaitistes … juste ne pas s’attendre à trouver du travail en claquant des doigts, la détermination et la chance sont des facteurs déterminants.

Et dés que vous trouvez du boulot, gardez le pour économiser un max.
Pour ce qui est de la mauvaise réputation des français , pour ma part tous les australiens ou étrangers que j’ai rencontré ont plutôt une bonne image des français, bosseurs, enthousiastes…après il ne tient qu’à nous, français, de rehausser le niveau!
Anonyme I |
Pour ceux qui sont intéressés, voici un lien vers le vidéo dans Youtube :

Matt I |
Merci pour cet article qui apporte pas mal de réponses sur la situation en Australie.

Préparez votre voyage un conseil et partez avec du cash car ça douille sans taff…
nico66 I |
C’est dommage pour tout ceux qui souhaitent partir en Australie, dont l’image est ternie avant même d’arriver dans le pays. J’espère que les principaux concernés vont changer d’attitude car leurs comportements est d’une part, inexcusable, mais aussi négatifs pour les futurs PVTISTE en Australie. Merci en tout cas pour pour l’article très complet comme souvent.
Julie I |
Profite bien Nicolas, et oui il reste beaucoup de magie en Australie, notamment en terme de paysages et de rencontres