11Le sport


Le sport est très populaire au Mexique, même si les Mexicains préfèrent le regarder qu’en faire (à peine 42 % de la population pratique une activité sportive régulière). Ils adorent supporter leur équipe ou athlète favori et faire des paris.
En 1968, le Mexique a été le premier pays d’Amérique latine à organiser et accueillir les Jeux olympiques.

Le foot

Le fútbol est sans doute le sport le plus populaire et donc le plus diffusé. Les Mexicains sont particulièrement passionnés et en ville, pendant les soirs de match, il n’est pas rare de les entendre rugir de joie ou de déception à chaque fois qu’il se passe une action importante. Les clubs les plus réputés sont l’América et les Chivas de Guadalajara.
Le football a été importé d’Angleterre au 19e siècle, mais il est amusant de savoir que certaines civilisations préhispaniques pratiquaient un jeu rituel semblable : el juego de pelota (“jeu de balle”). Deux équipes s’affrontaient et devaient réussir à faire passer une balle ronde dans un anneau en pierre particulièrement haut. La difficulté : les joueurs ne pouvaient toucher la balle qu’avec les coudes, les hanches et les genoux.

La lucha libre

C’est la version mexicaine du catch et de la lutte libre, où les personnes s’affrontent dans des enchaînements acrobatiques impressionnants. À mi-chemin entre le sport et le théâtre, l’improvisation et la chorégraphie, c’est un spectacle très apprécié. Les lutteurs sont masqués et développent tout un personnage à travers leur costume et leur attitude. Des personnages mythiques de la culture populaire ont émergé des arènes où se produit la lucha libre. Même si vous n’aimez pas ce sport, c’est à voir au moins une fois pour comprendre la passion des Mexicains pour cette activité et vivre un moment riche en animation et en émotion !

La boxe

Autre sport très populaire, la boxe est cette fois-ci un vrai combat. De nombreux boxeurs mexicains se sont élevés au rang de champions et ont marqué la discipline au niveau international, tel que le plus connu : Julio César Chavez.

La charreria

C’est LE sport national, né pendant l’époque coloniale et si typique du Mexique qu’il est inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO depuis 2016. Il tire ses origines du travail des cow-boys et consiste en différentes épreuves de dextérité où le charro (“cavalier”), vêtu d’un costume traditionnel, doit contrôler un animal (cheval ou taureau) ou bien l’attraper avec un lasso.

En raison des frais élevés (soins du cheval qui est monté et achat des vêtements et accessoires), seule une petite partie de la population pratique cette activité. Cependant, les démonstrations et concours publics rencontrent toujours un vif succès. Les variantes telles que le rodéo sont très communes dans les fêtes des villes et villages.
Les plus grandes compétitions de charreria ont lieu à Guadalajara.

Tauromachie et corrida

L’héritage espagnol s’illustre à travers cette pratique importée par les colons et encore très présente au Mexique. La tauromachie est une économie très rentable qui génère des centaines de millions d’euros par an. Si les milieux conservateurs essaient de la préserver, de plus en plus de voix s’élèvent pour demander son abolition au nom des droits des animaux.

Avec l’influence des États-Unis, le baseball et le foot américain rencontrent également un succès grandissant.

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claire

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