Quelles sont les 9 Great Walks (grandes randonnées) que vous pourriez faire lors de votre séjour en Nouvelle-Zélande, comment y aller, quoi emporter...
1Généralités sur les Great Walks (prix, "huts", difficulté et équipement)

Les Great Walks, ce sont les grandes randonnées les plus célèbres de Nouvelle-Zélande. Il y en a dix à travers le pays (3 sur l’Île-du-Nord et 7 sur l’Île-du-Sud). Elles traversent les paysages variés et spectaculaires des parcs nationaux néo-zélandais : forêts primaires, lacs, vallées, montagnes, côtes… De quoi satisfaire tous les pvtistes et vous permettre d’explorer la diversité naturelle néo-zélandaise !

Les 10 Great Walks de Nouvelle-Zélande

  • Lake Waikaremoana (Île-du-Nord)
  • Tongariro Northern Circuit (Île-du-Nord)
  • Whanganui Journey (Île-du-Nord)
  • Abel Tasman Coast Track (Île-du-Sud)
  • Heaphy Track (Île-du-Sud)
  • Kepler Track (Île-du-Sud)
  • Milford Track (Île-du-Sud)
  • Routeburn Track (Île-du-Sud)
  • Rakiura Track (Île-du-Sud)
  • Paparoa Track and Pike29 Memorial Track (Île-du-Sud)

Le prix des Great Walks

Randonner sur les Great Walks a un coût. La Nouvelle-Zélande laisse l’accès libre aux sentiers, ne demande pas de permis d’accès aux parcs nationaux et les parkings sont, en général, gratuits, mais les frais suivants sont à prévoir :

  • L’hébergement.
  • Le transport pour retourner au point de départ (lorsqu’il ne s’agit pas de randonnées qui font une boucle).
  • Et bien sûr, l’équipement et la nourriture.

Tous les prix indiqués dans ce dossier sont en dollars néo-zélandais.

Le système d’hébergement

Plusieurs solutions s’offrent à vous ! La plus courante est d’utiliser les refuges ou les campings mis à disposition par le DOC (Department of Conservation). Il existe également des hébergements privés, souvent plus coûteux mais aussi plus confortables avec, par exemple, des douches, un service de demi-pension ou encore de transfert de sac. Ils sont le plus souvent inclus dans les randonnées guidées.

  • Les refuges (huts) des Great Walks sont les mieux équipés de Nouvelle-Zélande tout en restant spartiates. Pensez à apporter votre sac de couchage, vos ustensiles de cuisine et votre lumière (bougies, lampe frontale). Prévoyez également un réchaud si les huts où vous prévoyez de dormir n’ont pas de tables de cuisson ! Les Great Walks huts disposent de matelas, d’une réserve d’eau, de toilettes et de “chauffage” (le plus souvent, une cheminée avec du bois sec à disposition). Certains sont équipés de panneaux solaires et de tables de cuisson et un gardien peut être présent. Le prix varie de 15 $ à 110 $ par personne et par nuit en fonction de la Great Walk et de la saison. À noter que les Néo-Zélandais paient moins cher que les voyageurs internationaux. En savoir plus sur les prix.

  • Les campings (campsites) permettent d’économiser 25 à 75 % du prix des refuges. Leurs prix, sur les Great Walks, varient de 5 $ à 32 $ suivant la Great Walk et la saison. Vous avez accès aux équipements des refuges ou disposez d’un abri séparé pour cuisiner. Attention, il n’y a pas de camping possible sur le Milford Track et sur le Paparoa Track.

Les huts et campsites des Great Walks doivent être réservés à l’avance, voire plusieurs mois à l’avance pour les plus populaires. La réservation peut être faite en ligne via le site du DOC (sans frais) ou dans les bureaux du DOC (prévoyez alors 2 $ de frais de réservation par nuit et par personne). Hors saison, de mai à octobre, certaines Great Walks en altitude sont moins accessibles à cause de la neige et réservées aux randonneurs expérimentés. La réservation en ligne n’est alors plus possible et un système de tickets à acheter dans les bureaux du DOC est mis en place. Vous pouvez retrouver la liste des prix complète ici.

Que faire en cas de changement de dernière minute ?
Si l’annulation vient du DOC (fermeture du refuge, du sentier, conditions météorologiques dangereuses, etc.), vous serez remboursé. Si vous souhaitez annuler votre réservation pour une raison personnelle, vous pouvez être en partie remboursé jusqu’à 3 jours avant le début de votre randonnée. Reportez-vous aux termes et conditions pour plus de détails.

Le camping sauvage est autorisé sur plusieurs Great Walks mais des conditions s’appliquent. Vous êtes invité à contacter un centre du DOC afin de vous renseigner sur les règles en vigueur sur la randonnée que vous voulez faire.

Camper ou dormir dans les abris d’urgence (shelters) n’est pas autorisé. Si un ranger vous surprend à le faire et qu’il ne s’agit pas d’une urgence, l’amende s’élève à 200 $.

Difficulté et équipement

Les Great Walks sont de longues randonnées, allant de 2 à 6 jours, de 32 à 145 km, mais réputées accessibles. Les sentiers sont bien entretenus et balisés. Néanmoins, il faut toujours suivre les conseils du DOC :

  • être en bonne condition physique ;
  • partir bien équipé ;
  • informer des proches ou le personnel du DOC de votre départ ;
  • ne pas surestimer ses capacités.

Certains sentiers de difficulté moyenne en été deviennent très difficiles en hiver.

Voici une liste très sommaire du matériel nécessaire :

  • Sac à dos avec housse imperméable (rain cover) et/ou sacs étanches à l’intérieur (l’option économique est le sac poubelle dans le sac avec vos affaires à l’intérieur). En cas de violentes pluies, la housse est souvent insuffisante et vos affaires risquent d’être intégralement trempées. Les sacs poubelles sont donc une bonne option.
  • Des vêtements adaptés à toutes les conditions : chaud et froid, sec et humide, vent, neige… tout est possible, le temps étant changeant en Nouvelle-Zélande !
  • Sac de couchage, que vous dormiez en camping ou en hut.
  • Petit réchaud à gaz (sauf si vous optez pour des huts qui disposent de tables de cuisson) ou essence et ustensiles de cuisine associés.
  • Nourriture pour toute la durée de la randonnée + 1 jour par sécurité.
  • Eau et système de purification (ébullition pendant 3 minutes, filtres, pastilles de purification, etc.).
  • Trousse de premiers secours et kit de survie de base (couverture de survie, sifflet, papier, stylo, nourriture très énergétique comme des barres de céréales).
  • Protection solaire (crème solaire, chapeau, lunettes de soleil).
  • Lampe et piles de rechange (ou dynamo), bougies, allumettes étanches.
  • Sac poubelle (tous les déchets sont à ramener avec vous : on le laisse rien sur place).
  • Produits de toilette et serviette.
  • Carte (au moins un plan basique du parcours, à disposition dans les bureaux du DOC) et boussole.
  • Une batterie externe (pour votre téléphone).
  • Effets personnels (appareil photo, carnet, livre…).
  • Papier toilette (il y en a le plus souvent en été, mais pas toujours hors saison).
  • Tongs ou ou chaussures de type Crocs pour vous débarrasser de vos chaussures de randonnée en fin de journée.

Si vous n’êtes pas entièrement équipé, il est possible d’acheter ou de louer du matériel sur place. Les villes situées à proximité de parcs nationaux comme Queenstown, Te Anau, Taupo, Motueka disposent de magasins adaptés. Vous trouverez, dans notre Guide des pvtistes en Nouvelle-Zélande, des informations sur les différents magasins qui vous permettent de vous équiper en Nouvelle-Zélande (pour randonner, mais aussi pour aménager votre van, etc.).

Pour en savoir plus sur les équipements, nous vous recommandons notre dossier Mode d’emploi sur la randonnée en Nouvelle-Zélande.

Dernier point, souscrire une assurance pour votre PVT (environ 400 € l’année) est obligatoire mais surtout indispensable, surtout si vous pensez faire des activités sportives telles que la randonnée. Il est important que vous soyez couvert pendant tout votre séjour, pour un petit souci de santé comme une hospitalisation ou un rapatriement.

Dossier publié initialement en juillet 2013, dernière mise à jour en juillet 2022.

Chapitre suivant
Johanna

À Mendoza (Argentine) en 2011, en Nouvelle-Zélande en 2012-13, installée à Montréal (Canada) depuis 2014. Journaliste.

Ajouter à mes favoris
5
1 avis

Connectez-vous pour pouvoir voter.

(39) Commentaires

Perrine I |

Ce dossier est juste génial. Merci !
J’ai fait la Whanganui river y a 10 jours et je confirme de depuis Whakahoro, là où l’on a commencé, le parcours est accessible à tous en canoé ou en kayak. Ce fut un petit défi pour moi qui suit marcheuse et non pagayeuse à la base. Ca vaut vraiment le coup surtout en été.

anne-sophie I |

Très beau dossier, j’ai eu la chance de faire au complet le Tongariro et le Kepler, deux defis que j’ai été fiere de relever et dont je ne me serais pas cru capable, une seule journee sur l’Abel Tasman qui est super et de nombreuses rando dont une très dure de 8 heures dans le Milford Sound (Gertrude Trak), ce pays regorge de trésors, d’aventures et de defis a relever et nous émerveille sans cesse!

Cyril I |

C’est un dossier les plus Top que j’ai lu ! Merci

Benjamin I |

Tout simplement génial ! Merci pour ce dossier 🙂

Jeny I |

Il existe une Hut (1ticket) / Camping (Gratuit) au bord du lac Manapouri, 2/3 kms après Maturau Hut.

Marie I |

Salut Jeny et merci pour le plan.
Par contre, pitite question. Qu’entends-tu par après ? Quand tu fais la rando dans le sens horaire ou dans le sens anti-horaire ?

Jeny I |

Sens anti-horaire. Notez par ailleurs, qu’entre Iris Burnt Hut et les carparks, c’est long… Beaucoup de forêt. Il y en a beaucoup qui font l’A/R à la journée jusqu’au sommet du mont Luxmore. Si ça vous tente de faire le Kepler ainsi, je vous conseille cependant de passer la nuit en refuge de faire les « Saddle » (crêtes) et de revenir. Certes, c’est deux fois le même chemin, mais il est difficile de s’en lasser tellement c’est magnifique là haut ! Surtout qu’en on a la chance d’être au dessus des nuages et de les voir partir pour laisser place à la vue sur les Fjords et lacs… J’en rêve encore !!

Marie I |

Merci pour les infos.
Je vais ajouter l’info. Moi aussi j’ai juste faire le Kepler jusqu’à la Luxmore Hut et on est allé le lendemain un peu au delà du refuge de forest burn Saddle avant de revenir passer la nuit à la Luxmore Hut et redescendre le matin.
On avait fait ça fin mai en suivant les conseils d’un employé du DOC qui nous avait expliqué qu’en effet, il y avait beaucoup de forêt à partir de la Iris Burn Hut et qu’il faisait assez frais en journée de ce côté.

anais I |

Merci pour ce dossier. Très pratique pour preparer mon voyage.

Elodie I |

Super dossier! Ca donne encore plus envie de demander un PVT pour la Nouvelle-Zélande au lieu d’y passer juste en coup de vent après l’Australie :p

Johanna I |

Bien sûr, la Nouvelle-Zélande mérite plus qu’un coup de vent ! 😉

Natacha I |

Superbe ce dossier ! Merci beaucoup 🙂