5Vivre à Whitehorse pendant son PVT : les premiers pas

Whitehorse, une ville hors du commun

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Whitehorse est un endroit atypique du fait de plusieurs éléments :

  • sa relative jeunesse (consacrée comme ville en 1950 et intronisée capitale en 1951) ;
  • sa population plutôt réduite (un peu plus de 25 000 personnes) ;
  • sa situation géographique ainsi que son emplacement géographique, qui en fait un camp de base agréable pour rayonner autour du territoire ou aller se balader en Alaska.

Mettons cependant une petite chose au point avant de commencer les infos pratiques : Whitehorse n’est définitivement pas ce qu’on appelle une ville de charme et n’a pas d’attraits touristiques particuliers, en dehors de trois musées, d’une rampe à saumons et d’un (beau) bateau. On y réside plutôt pour le Yukon que pour la ville en elle-même. Ne vous attendez donc pas à trouver une perle architecturale perdue au milieu des forêts boréales…
La vie y est cependant agréable, la communauté est active, de nombreux festivals s’y déroulent tout au long de l’année et beaucoup de défis sportifs sont organisés. Pour n’en citer qu’un : la Yukon Quest en février – une course internationale de traîneaux à chiens entre Whitehorse et Fairbanks. La proximité avec la nature permet également de s’échapper de la ville en très peu de temps, pour pratiquer tout genre d’activités de plein air.

Trouver un logement temporaire pour l’arrivée

Pour vous loger les premiers temps, rien de mieux que les auberges de jeunesse. Il y en a une à Whitehorse-même : BeezKneez Backpacker. Le prix en dortoirs commence à 35 $CA. Pour une chambre individuelle, il faudra débourser au minimum 85 $CA. Deux cabines privées sont aussi disponibles à la réservation. En période estivale, il serait utopique de penser trouver un lit sans réserver… ça peut arriver, mais c’est assez rare. Si vous êtes véhiculé, vous pouvez tenter l’auberge des sources d’eau chaude de Whitehorse, à 30 kilomètres du centre-ville. Les prix sont similaires en dortoirs et le cadre est beaucoup plus sauvage. Et si votre voiture est aménagée en van, alors vous pouvez dormir presque où vous voulez à proximité du centre-ville (mais légalement, vous devez être hors des limites de la ville).
Il y a aussi de nombreux hôtels/motels au centre-ville ou bien le camping Hi Country RV Park à 5 kilomètres du centre-ville de Whitehorse (le Robert Service Campground est actuellement fermé pour rénovation – 2022). Vous pouvez aussi envisager de passer par AirBNB ou encore faire du Couchsurfing.

Les démarches administratives à réaliser en arrivant à Whitehorse

Demander un numéro d’assuré social

Pour faire votre demande de NAS (Numéro d’Assuré Social)/SIN (Social Insurance Number), élément essentiel pour pouvoir travailler au Canada, une seule adresse à Whitehorse : le Elijah Smith Building sur Main Street.

Elijash Smith Building
300 Main Street
Whitehorse, YT, Canada
(867) 667-7664

Les bureaux de Service Canada sont ouverts du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h. Ils sont fermés les jours fériés. Vous pouvez être servis en français si tel est votre bon désir. Pour en savoir plus le NAS : Obtenir son NAS / SIN.

Choisir une banque

En ce qui concerne vos finances, la ville est bien pourvue puisque plusieurs succursales de grandes banques canadiennes sont présentes :

  • Scotiabank
  • CIBC
  • RBC
  • TD Canada Trust
  • BMO (Bank of Montreal)
  • First Nations Bank of Canada
  • Banque nationale (seulement un ATM)

Les services offerts par chacune d’entre elles sont globalement les mêmes. Les offres de bienvenue pour les nouveaux arrivants varient cependant. À vous de démarcher celles qui vous intéressent pour connaître les conditions. Plusieurs institutions ont également du personnel francophone ou bilingue, ce qui peut être un must pour des questions financières délicates (ou tout simplement pour mieux appréhender le système bancaire canadien).

Obtenir une carte d’assurance-santé

Si vous résidez un an au Yukon (et si votre permis de travail est valable encore pour au moins un an), vous pouvez obtenir la couverture santé du territoire. Après une carence de trois mois, vous aurez les mêmes droits que n’importe quel Yukonnais, c’est-à-dire la prise en charge de toute consultation médicale (même l’hôpital) et des examens prescrits par un médecin, ce qui vous permettra d’éviter une avance de frais (quand on sait que pour voir un médecin à Whitehorse, c’est minimum 200 $, ça peut aider). Seulement certains médicaments sont couverts par contre ; pour les autres, vous devrez débourser le montant de votre traitement. Attention, cela ne vous dispense cependant pas de votre assurance PVT qui, en plus d’être obligatoire, vous couvre pour le rapatriement et la responsabilité civile, deux points sur lesquels on ne peut pas faire l’impasse.

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