La Nouvelle-Zélande est la destination PVT aux 1001 horizons. Les forêts, les montagnes, les plages ne sont que quelques exemples de la diversité des paysages néo-zélandais. Et pour explorer ces merveilles, rien de mieux que la randonnée, l’activité préférée des Kiwis. Que vous soyez randonneurs aguerris ou, au contraire, complètement débutant, vous ne manquerez pas d’options. Toutefois, l’expérience de randonnée en Nouvelle-Zélande peut se montrer bien différente qu’ailleurs. Voici donc un dossier pour vous expliquer les règles de rando du pays.

1À savoir sur la randonnée en Nouvelle-Zélande

Avant toute chose, il est important de rappeler quelques informations de base sur la randonnée en Nouvelle-Zélande. Certaines informations seront sans doute similaires à d’autres pays, tandis que d’autres seront bien spécifiques à la Nouvelle-Zélande.


Dossier publié initialement en août 2013, dernière mise à jour en avril 2024.

Le site de référence : Department of Conservation

Le Department of Conservation (DOC) est une agence gouvernementale chargée de la protection du patrimoine historique et naturel de la Nouvelle-Zélande. Parmi ses missions, le DoC aménage le territoire afin de permettre à toute personne de profiter de la beauté de la nature néo-zélandaise dans le respect et en toute sécurité. Qu’il s’agisse d’une marche de 30 minutes ou d’un trek de 8 jours, toutes les randonnées du pays sont ainsi répertoriées sur le site du Department of Conservation.

Les parcs nationaux sont gratuits

En Nouvelle-Zélande, les parcs nationaux sont gratuits. Vous ne devrez donc rien payer pour simplement vous balader dans les parcs. Attention, cela ne veut pas dire que tout sera gratuit. En effet, vous devrez, pour la plupart des cas, payer pour votre logement, votre transport (si besoin), certains parkings (c’est plutôt rare), et certaines marches qui traversent des propriétés privées.

Réserver son logement

Il existe différents types de “logement” en randonnée en Nouvelle-Zélande allant de votre tente personnelle aux refuges (hut) en tout genre (nous y reviendrons). Quoi qu’il en soit, dans de nombreux cas, il vous faudra réserver votre logement (ou emplacement), surtout pendant la haute saison (d’octobre à mai). Certains logements peuvent se réserver le jour même (beaucoup de places ou peu populaires). D’autres, en revanche, sont sold-out quelques minutes après l’ouverture des réservations de la saison.

Les réservations se font sur le site du DOC.

La difficulté des randonnées

Vous le verrez dans la suite de ce dossier, le DOC répartit ses randonnées sous 6 catégories de difficultés différentes. Toutefois, par expérience, ces catégories reflètent la difficulté du terrain et non la difficulté ressentie de la randonnée. Par exemple, un terrain balisé avec peu de dénivelé sera sans doute évalué comme plus difficile de par la présence de balises (et non d’un sentier bien formé), tandis qu’un sentier bien net mais qui grimpe encore et encore pourrait se trouver dans la catégorie “facile”. D’ailleurs, le DOC a récemment ajouté l’information “level of fitness” (niveau de condition physique) sur certaines de ces randonnées les plus populaires. Pensez donc à consulter d’autres sources, à en parler autour de vous ou à lire les revues sur Google ou All Trails. De cette façon, vous aurez une idée plus globale de la randonnée qui vous attend !

Ne rien laisser derrière soi

Nous y reviendrons mais vous devez amener avec vous tout ce que vous avez apporté. Et j’insiste sur le tout !

Votre trognon de pomme ? Vous le gardez pour vous ! Oui, même ça.

J’ai déjà vu de nombreux randonneurs, expérimentés ou non, laisser leurs déchets biodégradables sur le sentier. En Nouvelle-Zélande, on ne jette absolument rien ! Ces déchets, d’une part, n’ont rien à faire dans les différents environnements dans lesquels vous randonnez. D’autre part, ils attirent certains animaux (comme les opossums ou les hermines) nuisibles aux espèces endémiques à la Nouvelle-Zélande.

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(13) Commentaires

julien I |

Merci pour cet article fourni en détail !! De quoi bien se préparer pour nos randos et ainsi en profiter un maximum!

looussy I |

J’aimerai faire des randos mais je pars seule en Nouvelle Zélande et je ne suis pas très expérimentée. Alors je me demandais ce qu’il en était des randonnées organisées en groupe?

Johanna I |

J’ai déjà croisé des groupes, donc je suppose que des agences proposent des forfaits de randonnée (comme elles le font pour le kayak). Tu peux demander conseil au bureau du DOC ou dans les offices de tourisme (i-Site).

Julia I |

bonjour,
Je pars faire le Te Araroa, pensez vous que je devrais acheter le backcountry hut pass ou il y a suffisamment de campsite?

Marie I |

Si j’étais toi, j’achèterais le backcountry hut pass. Tu n’auras peut-être pas envie de camper tous les soirs non plus et un petit arrêt dans une hutte de temps à autre doit être quand même fort agréable.
Les backcountry hut pass me semble véritablement adapté pour les fans de rando (et ça semble le cas si tu t’engages sur le Te Araroa).

Julia I |

Merci Marie, je vais le prendre au cas où 😉

Johanna I |

Sache néanmoins que un grand nombre de huts que tu croiseras sur ton chemin sont hors des grands sentiers de randonnée sont des Basic Huts et sont donc gratuites. 😉

CHARLY I |

Super article !! Merci infiniment

Guillaume I |

Salut à tous, Pouvez-vous apporter des précisions sur cette phrase :

« Sur les terres publiques, le bivouac est autorisé à plus de 500 mètres de toute installation du DOC : hut, camping, sentier ou même panneau interdisant le camping. »

D’après ce que je comprends le Bivouac sauvage serait donc autorisé seulement au delà de 500 mètres de distance des installations du DOC ?

Merci pour les précisions.

Johanna I |

En effet, si tu es sur un sentier, tu dois t’éloigner au minimum de 500 mètres (et vérifier que tu es bien à plus de 500 mètres de tout autre sentier) pour bivouaquer. Il y a de nombreuses exceptions avec des parcs ou réserves où on ne peut pas bivouaquer du tout, bien se renseigner.
Clairement, il s’agit de décourager tout bivouac, le bivouac étant clairement réservé aux randonneurs expérimentés qui décident d’aller là où il n’y a pas de sentiers. Mais, même où il n’y a pas de sentier, on trouve des huts, utilisées par les chasseurs notamment, qui sont souvent gratuites ou à 5 $.

Personnellement, je n’ai jamais rencontré quiconque souhaitant bivouaquer, tout le monde semble utiliser les installations du DOC qui sont d’ailleurs excellentes.
Je trouve la pratique de la randonnée en NZ un peu différente de ce qu’on connaît en France : peu ou pas de bivouac, refuges accessibles à tous, loin d’un certain élitisme que l’on trouve sur quelques sentiers français avec uniquement des gîtes ou des refuges en demi-pension hors de prix et, surtout, des informations géniales et complètes grâce au DOC.

Jeny I |

Le DOC met des campings à disposition des randonneurs (ex: Abel Tasman et Kepler Track).

D’après ce que je sais par rapport à mon voyage en NZ en stop et camping, il n’est de manière générale pas autorisé de camper si tu n’es pas « self-suffisant ». C’est à dire si tu n’as pas de toilettes ! Un camping-car peu passer la nuit n’importe où, mais toi avec ta petite tente tu n’as pas le droit.

Au DOC j’ai vu la « poo box » ! Peut-être que les rangers ne peuvent rien te dire si tu leur montres 🙂

Baptiste I |

Merci pour cet article ! Il va bien m’être utile le mois prochain !

Cédric I |

Merci pour cette article … ces paysages font rever ! je veux allez visiter pour ma lune de miel !