4Respect de l’environnement et d’autrui


La nature et la diversité des paysages contribuent à la popularité des randonnées de Nouvelle-Zélande. Pour maintenir et protéger cet environnement, il convient de respecter un certain nombre de règles essentielles. Les Néo-Zélandais sont assez à cheval sur ces pratiques.

“Take only pictures”

En randonnée, il peut être tentant de rapporter avec soi un souvenir, une plante, une feuille, un coquillage que l’on trouve beau, esthétique. Laissez le où il est. En emportant un souvenir, vous prenez avec vous toutes sortes de pollens qui poussent dans une région précise et qui n’ont pas leur place ailleurs. Les seuls souvenirs que vous pouvez emporter avec vous sont donc des photos.

“Leave only footprints”

Le gouvernement a fait le choix de placer un nombre très restreint de poubelles sur ses sentiers de randonnée. Le but affiché est d’encourager les gens à garder leurs déchets tout au long de leur marche. Les déchets (notamment alimentaires) attirent les animaux nuisibles comme les rats ou les souris par exemple et vous n’avez pas envie de les voir courir joyeusement sur votre chemin ou dans un dortoir d’une hut. Prévoyez donc en conséquence des sacs plastiques pour rapporter avec vous tous vos déchets avec vous pour les jeter au retour de votre randonnée. Le gras de jambon, les queues de tomate ou un bout de pain feront la joie des nuisibles, mais participent aux problèmes de biodiversité de la Nouvelle-Zélande.

Vous êtes fumeur ? Arrêtez de fumer ou gardez vos mégots de cigarettes comme l’ensemble de vos déchets !

Utiliser des produits biodégradables

Si vous devez vous laver dans une rivière, ou utiliser une eau qui repartira directement dans la vallée, prenez soin d’utiliser des produits biodégradables qui polluent un tout petit peu moins les rivières et les cours d’eau. La nature néo-zélandaise est exceptionnelle, avec une faune et une flore assez rares. Il est important de les préserver en faisant le moins de dommage possible.

Dans l’absolu, les produits, mêmes biodégradables, restent nocifs pour la nature fragile de la Nouvelle-Zélande. Dans la mesure du possible, essayez de rester au plus loin des cours d’eau. Les huts et les campings disposent souvent d’accès à l’eau. Faites votre toilette avec un gant de toilette, votre vaisselle dans la hut (ou attendez de tomber sur une hut) et restez au maximum à l’écart de l’eau.

La didymo

La didymo est une algue marron qui pollue de nombreux cours d’eau en Nouvelle-Zélande. Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour essayer d’en limiter sa diffusion et tout le monde a un rôle à jouer, y compris les randonneurs. Pour ces raisons, vous devez à votre échelle éviter sa profusion. Comment ? En prenant soin de laver vos chaussures après chaque randonnée et de faire attention à bien les sécher. Plus d’informations à ce sujet sur cette page.

Le respect des autres

En randonnée, on est vite amené à rencontrer d’autres randonneurs, et à partager un lieu de vie pendant un ou plusieurs jours. Pour ces raisons, il convient de respecter les autres, notamment dans les huts et les campings. En soirée, évitez de faire trop de bruit qui peut nuire à la tranquillité des autres voyageurs. Même si l’alcool est toléré sur certaines randonnées, les huts ne sont pas non plus des boîtes de nuit et il convient de baisser le volume sonore assez tôt dans la soirée. En outre, randonner avec une gueule de bois reste très difficile voire dangereux si le terrain est accidenté.

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(13) Commentaires

julien I |

Merci pour cet article fourni en détail !! De quoi bien se préparer pour nos randos et ainsi en profiter un maximum!

looussy I |

J’aimerai faire des randos mais je pars seule en Nouvelle Zélande et je ne suis pas très expérimentée. Alors je me demandais ce qu’il en était des randonnées organisées en groupe?

Johanna I |

J’ai déjà croisé des groupes, donc je suppose que des agences proposent des forfaits de randonnée (comme elles le font pour le kayak). Tu peux demander conseil au bureau du DOC ou dans les offices de tourisme (i-Site).

Julia I |

bonjour,
Je pars faire le Te Araroa, pensez vous que je devrais acheter le backcountry hut pass ou il y a suffisamment de campsite?

Marie I |

Si j’étais toi, j’achèterais le backcountry hut pass. Tu n’auras peut-être pas envie de camper tous les soirs non plus et un petit arrêt dans une hutte de temps à autre doit être quand même fort agréable.
Les backcountry hut pass me semble véritablement adapté pour les fans de rando (et ça semble le cas si tu t’engages sur le Te Araroa).

Julia I |

Merci Marie, je vais le prendre au cas où 😉

Johanna I |

Sache néanmoins que un grand nombre de huts que tu croiseras sur ton chemin sont hors des grands sentiers de randonnée sont des Basic Huts et sont donc gratuites. 😉

CHARLY I |

Super article !! Merci infiniment

Guillaume I |

Salut à tous, Pouvez-vous apporter des précisions sur cette phrase :

« Sur les terres publiques, le bivouac est autorisé à plus de 500 mètres de toute installation du DOC : hut, camping, sentier ou même panneau interdisant le camping. »

D’après ce que je comprends le Bivouac sauvage serait donc autorisé seulement au delà de 500 mètres de distance des installations du DOC ?

Merci pour les précisions.

Johanna I |

En effet, si tu es sur un sentier, tu dois t’éloigner au minimum de 500 mètres (et vérifier que tu es bien à plus de 500 mètres de tout autre sentier) pour bivouaquer. Il y a de nombreuses exceptions avec des parcs ou réserves où on ne peut pas bivouaquer du tout, bien se renseigner.
Clairement, il s’agit de décourager tout bivouac, le bivouac étant clairement réservé aux randonneurs expérimentés qui décident d’aller là où il n’y a pas de sentiers. Mais, même où il n’y a pas de sentier, on trouve des huts, utilisées par les chasseurs notamment, qui sont souvent gratuites ou à 5 $.

Personnellement, je n’ai jamais rencontré quiconque souhaitant bivouaquer, tout le monde semble utiliser les installations du DOC qui sont d’ailleurs excellentes.
Je trouve la pratique de la randonnée en NZ un peu différente de ce qu’on connaît en France : peu ou pas de bivouac, refuges accessibles à tous, loin d’un certain élitisme que l’on trouve sur quelques sentiers français avec uniquement des gîtes ou des refuges en demi-pension hors de prix et, surtout, des informations géniales et complètes grâce au DOC.

Jeny I |

Le DOC met des campings à disposition des randonneurs (ex: Abel Tasman et Kepler Track).

D’après ce que je sais par rapport à mon voyage en NZ en stop et camping, il n’est de manière générale pas autorisé de camper si tu n’es pas « self-suffisant ». C’est à dire si tu n’as pas de toilettes ! Un camping-car peu passer la nuit n’importe où, mais toi avec ta petite tente tu n’as pas le droit.

Au DOC j’ai vu la « poo box » ! Peut-être que les rangers ne peuvent rien te dire si tu leur montres 🙂

Baptiste I |

Merci pour cet article ! Il va bien m’être utile le mois prochain !

Cédric I |

Merci pour cette article … ces paysages font rever ! je veux allez visiter pour ma lune de miel !