2La réglementation en vigueur, salaires et contrats de travail

Bonne nouvelle pour ceux qui envisagent de travailler au Chili : le salaire minimum (« el salario minimo ») a été réévalué, passant de 288 000 $CLP au 1er septembre 2018 à 301 000 $CLP au 1er mars 2019, ce qui correspond à un salaire mensuel de 400 euros environ. Evidemment, cela parait peu, d’autant plus quand l’on sait que les semaines de travail au Chili sont de 45 heures, réparties en 5 ou 6 jours. Ceci représente bien évidemment le minimum salarial, et les écarts sont importants selon les postes : à titre d’information, un technicien touche entre 500 000 et 700 000 pesos alors que le salaire d’un ingénieur varie entre 1 et 1,5 million de pesos. Au niveau des vacances, comptez sur deux semaines de congés payés et autant de jours fériés.

Il existe deux grandes catégories de contrats :

  • les contrats de travail« classiques » (« contratos de trabajo »), comprenant le « contrato a plazo fijo » (notre CDD) qui ne peut pas durer plus de douze mois, le « contrato indefinido » (le CDI) et le « contrato por obra o faena terminada » qui, d’après France Diplomatie, correspond à « un contrat établi pour un travail de courte durée ou temporaire. Le contrat prend fin une fois le travail ou le service effectué » (on pourrait le rapprocher de nos missions interim). Dans les deux premiers cas, vous serez rémunéré chaque mois par chèque ou par virement, tandis que dans le dernier cas vous serez rémunéré directement à la fin du contrat.
  • le contrat à honoraires (« contrato a honorarios ») pour lequel vous devez émettre une facture (« una boleta ») à votre client. Ce type de contrat concerne souvent les travailleurs indépendants, on pourrait d’ailleurs le comparer au statut d’auto-entrepreneur. Pour pouvoir émettre une boleta, il faut tout d’abord s’inscrire au SII, afin d’obtenir un RUT et un mot de passe pour pouvoir se connecter sur leur site et émettre des boletas directement sur internet. À ce sujet, le témoignage de Valentin sur son travail de guide à Valparaiso est à lire. Il serait aussi courant pour certaines entreprises de fonctionner par un « contrato a honorarios » le premier mois, en quelque sorte comme une période d’essai, avant de passer à un contrat plus classique.

Dans le cas d’un contrat classique, l’impôt sur le revenu est prélevé directement à la source, comme c’est désormais le cas en France. Le taux d’imposition connaît une forte variabilité, oscillant entre 0 % et 40 %, selon le montant de votre salaire. Enfin, malgré le prélèvement à la source, vous devez déclarer vos revenus tous les ans avant le 30 avril.
Dans le second cas, si vous travaillez à la boleta, le site du Service des Impôts chiliens stipule ceci : « Les pourcentages que l’employeur doit conserver auprès d’un étranger sous contrat d’honoraires, avec résidence provisoire et autorisation de travailler au Chili sont les suivants :
Dans les six premiers mois, seront conservés 20 % de votre revenu, conformément aux dispositions des articles 60 et 74, n° 4, de la loi relative à l’impôt sur le revenu. À compter du septième mois, 10 % du revenu doit être retenu, comme indiqué à l’article 74, n° 2 de la loi relative à l’impôt sur le revenu. »
Ces pourcentages évolueront dans le futur, puisqu’un tableau prévisionnel des taxes des dix prochaines années est d’ores et déjà établi.
Toutefois, il est parfois possible de récupérer de l’argent sur les 10 % versés au SII (calcul en fonction des revenus déclarés) : pour récupérer cela, vous devez compléter le Formulaire n°22 lors de votre déclaration de revenus : FAQ du SII.

Pour plus de précisions ou pour les cas particuliers (emploi salarié cumulé à une activité indépendante par exemple), nous vous invitons à vous adresser directement au Servicio de Impuestos Internos.

À noter : toute forme d’emploi (hormis le bénévolat) doit être soumise à un contrat ! C’est lui qui vous protège en cas de litige ou d’accident. Sur celui-ci doivent apparaître : « le lieu et la date de signature du contrat ; le nom, la nationalité et l’adresse de l’employeur ; l’état civil, la profession et le pays d’origine de l’employé ; la nature, les horaires et lieux de travail, la rémunération ; l’obligation pour l’employeur de payer les cotisations retraite et assurance maladie dont le calcul est basé sur la rémunération ; la durée du contrat de travail et la date de début de l’activité professionnelle » (source : France Diplomatie).

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Floriane

Passionnée de voyages, j'ai commencé mon "expatriation" par un semestre d'échange au Québec, dans la région du Lac St Jean, puis enchainé sur un PVT d'un an en Nouvelle-Zélande, avant de rentrer en France pour faire un Master de recherche en sociologie où j'ai travaillé sur... le PVT! Depuis, je suis repartie en PVT au Chili pendant 8 mois et demi (2017/2018) et je prépare actuellement mon départ pour un PVT en Australie !

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(3) Commentaires

Guylhène I |

Bonjour,

Je sais que ce n’est pas possible dans la situation actuelle, mais dans l’avenir j’aimerais travailler à Santiago avec mon visa PVT. Pour les personnes qui l’ont déjà fait, pouvez vous me raconter votre expérience, quels sont les secteurs qui recrutent? Je vous remercie.

Anonyme I |

c’est pas possible de ddemander la résidence permanente juste apres le PVT parce qu’il faut avoir cotisé 12 mois. Du coup c’est une prórroga de residencia temporaria qu’il faut demander et a l’echánce de celle ci alors il est possible de demander la résidence définitive (qui prend 1 a 2 ans a obtenir…)

Miliame I |

Je veux partir à l’étranger à chili mais je sais pas comment ace que il y un quelqu’un qui peut m’aider