Pendant mon périple en Nouvelle Zélande, j’ai rencontré quelques pvtistes. Deux d’entre eux, Valentin et Amandine, ont bien voulu partager avec moi leur expérience de recherche de travail, leurs voyages et leurs découvertes. J’ai rencontré Valentin pendant dans un camping du D.O.C. dans le parc d’Abel Tasman, et Amandine dans un camping proche de Wanaka, où elle travaillait. Ils ont tous les deux des expériences et des points de vue différents et intéressants.

Témoignage de Valentin, pvtiste voyageur

Quel était ton projet en partant en Nouvelle Zélande ?

Je viens de la région Rhône-Alpes et j’adore les montagnes, me retrouver seul et être tranquille dans des paysages grandioses. Je voulais un PVT Canada, mais comme beaucoup, je l’ai manqué. J’ai donc opté pour la Nouvelle Zélande, et je ne suis absolument pas déçu ! Mon projet a été de travailler pour mettre des sous de côté, puis de voyager dans tout le pays.

Comment s’est passée ta recherche d’emploi ?

J’ai atterri à Queenstown. J’ai d’abord cherché du travail ici, mais je me suis heurté à beaucoup de concurrence. En plus, mon anglais n’était vraiment pas bon. Donc comme je n’ai rien trouvé, je me suis finalement dirigé vers les montagnes alentours. J’ai trouvé très facilement un emploi dans une ferme laitière, dans un petit village de 200 habitants. En juillet-aout, c’est la période des veaux, les fermes embauchent beaucoup, souvent pour 3 ou 4 mois, et en général ils aiment bien les pvtistes. C’était un véritable emploi, j’étais nourri, logé et salarié, et même très bien payé !

Je n’ai d’ailleurs pas fait de WWOOFing. J’ai l’impression que trop de fermes exploitent les pvtistes sur ce point, car ils ont besoin d’employés et en profitent pour avoir de la main d’œuvre gratuite.

Je suis resté là 5 mois jusque début décembre. Je travaillais beaucoup, de 6 h du matin jusque tard dans l’après-midi, mais j’aimais beaucoup ce que je faisais, je touchais à beaucoup de choses dans la ferme. J’y ai rencontré des Sri Lankais, des Indiens et des Kiwis. Et mon anglais s’est amélioré de lui-même.

Est-ce que certaines choses de France te manquent ?

Ma famille et mes amis m’ont manqué les 15 premiers jours, mais plus vraiment après. J’ai passé Noël à la ferme. Il y avait des plats simples mais super bons et j’ai adoré découvrir les traditions locales. Par contre quelque chose qui me manque :  le fromage et le pain. Je suis habitué à mes fromages de Rhône-Alpes. Ils font du fromage ici qui a du bon potentiel, mais il est beaucoup trop crémeux et manque de gout, même leur bleu, je le trouve fade. En rando, ils mangent tous leurs « instant noodle », moi je trouve ça immangeable. Le vin est aussi beaucoup trop taxé donc ça limite la consommation et c’est bien dommage.

Quels sont tes projets pour la suite de ton PVT ?

Je veux voyager et découvrir toute la Nouvelle Zélande. Il me reste 2 mois avant mon billet retour depuis Auckland. Pour le moment, ce que je préfère c’est le sud de l’Île du Sud, les montagnes néo-zélandaises. J’ai testé des Great Walks, le Routeburn et Kepler Track, c’est magnifique.

Que penses tu faire après ton PVT ?

Je vais rentrer en France. J’ai quelques problème familiaux actuellement. Et mon ancien patron aimerait me reprendre. Plus tard j’aimerais quand même essayer d’avoir un PVT Canada. Un jour, j’espère !

As-tu des conseils à donner à des futurs pvtistes ?

Oui, surtout un : de foncer et de ne pas être timide. De façon générale que ce soit pour la recherche d’emploi ou n’importe quoi d’autre, tentez votre chance, vous n’avez rien à perdre !

Témoignage d’Amandine, employée dans un camping proche de Wanaka

Pourquoi es-tu partie en Nouvelle Zélande ?

J’avais ce projet en tête depuis plusieurs années. Le pays m’attirait pour sa belle nature. Je trouvais la taille du pays accessible pour le découvrir en une année, et aussi un PVT dans un pays anglophone est un bon moyen pour améliorer son anglais. Je me suis décidée quand j’ai eu 30 ans, c’était maintenant ou jamais !

Quel a été ton parcours jusque là ?

Je suis arrivée à Wellington cet hiver. J’ai cherché du WWOOFing et j’ai vite trouvé quelque chose dans une ferme au nord de Wellington. Je m’occupais des bœufs et des moutons. Je suis resté là juste 3 semaines pour enchainer d’autres WWOOFings et découvrir d’autres régions, mais j’ai eu un très bon contact avec les gens de cette première ferme. Ils ont déménagé à Wanaka après ça, et vu que je travaille à côté maintenant, j’ai passé Noël avec eux !

Le Noël Kiwi s’est composé, pour moi, d’une dinde et d’un Pavlova en dessert, cette pâtisserie aux fruits locale tellement bonne (retrouvez la recette de cette pâtisserie dans notre article On a testé le Christmas Pavlova).

Leur « sapin de noel » était en fait un cherry blossom. C’était une belle expérience de découvrir Noël ici en tout cas. Pour en revenir à mes expériences, mon autre coup de cœur de wwoofing a été dans un verger à côté de Blenheim sur l’Île du Sud. Il était tenu par un couple de sexagénaires adorables, et leur vin était très bon. Les différentes nationalités que j’ai rencontrées en wwoofing sont surtout des Allemands, des Américains et des Français. J’ai clairement amélioré mon anglais !

Je ne peux dire que du bon sur mes expériences de wwoofing. Je n’ai eu qu’une seule déception dans une ferme où je ne faisais que le ménage, il n’y avait pas d’échange et j’avais clairement l’impression de me faire exploiter. Maintenant, j’ai trouvé un emploi dans un camping à Lake Hawea. Je fais le ménage des cuisines, des salles de bain et des cottages. On est quelques employés et l’ambiance est très bonne ! Je reste ici jusque fin janvier, puis j’ai trouvé un autre emploi dans une auberge de jeunesse à Wanaka après ça.

Est ce que certaines choses de France te manquent ?

Oui, je peux résumer ça en 3 mots : famille, amis et camembert.
Mais je suis agréablement surprise par la nourriture en général. Je m’attendais à mal manger, mais les familles cuisinent vraiment bien et les plats dans les fermes sont tous très bons.

As-tu des projets pour la suite de ton PVT ?

J’aimerais rester ici, travailler quelques jours par semaine et visiter la région. Il faut aussi que j’aille visiter l’île du Nord que je n’ai pas beaucoup explorée. J’ai jusque juin pour finir mon PVT.

Et après ton PVT ?

J’aimerais rentrer en France mais mes expériences ici m’ont donné envie de changer de domaine d’activité. Je suis éducatrice spécialisée de formation, mais j’aimerais garder quelque chose en rapport avec l’accueil, le contact humain et l’anglais. Par exemple, travailler avec des demandeurs d’asile, ou plus simplement dans l’hôtellerie.

Que pourrais-tu dire à des futurs pvtistes ?

Mon meilleur choix a été de me laisser guider au jour le jour. Donc je conseille de ne pas faire de plan, tout se fait facilement suivant nos envies !

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(3) Commentaires

katia I |

Haaaaaaaaaaaa j’ai le même 😀 trop belle comme peluche elle sera aussi mon compagnon de route pour mon aventure Canadienne

Anonyme I |

Merci pour ce retour, pour info pour les déplacements comment tu faisais?

Hélène I |

Je me suis décrochée la mâchoire avec la 1ère photo!!!
Ah la la…Oscar, je croyais pas un jour être jalouse d’un petit caribou, mais là, comment veux-tu?
Et sinon, merci aux interviewés pour ce retour sur leur expérience!! 😉