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Anne s’est envolée pour le Canada en 2012 et est désormais citoyenne canadienne. Entre-temps, elle a passé 8 mois en PVT Nouvelle-Zélande. Volontariats, rencontres, road trip… Elle nous raconte !

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Bonjour Anne ! Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Anne, j’ai 32 ans, je suis née et j’ai grandi en Normandie. J’ai eu un parcours assez « classique » au niveau scolaire, lycée scientifique, DUT Mesures Physiques, École d’Ingénieur en Énergétique. J’ai toujours eu du mal à choisir une filière à chaque fois que je devais me spécialiser parce que j’adorais les sciences, les langues et l’histoire. Mais bon, sauf si tu as l’intention de suivre les traces d’Indiana Jones, il n’y a pas beaucoup de débouchés. J’ai poursuivi mes études en essayant d’y inclure le plus d’expériences à l’étranger possibles. J’ai étudié la mécanique des fluides pendant un été en Angleterre, j’ai passé 6 mois en Erasmus à Valence en Espagne et fait un stage en électricité en Suisse. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai cherché un emploi en ingénierie en France. Après plusieurs entretiens pour des bureaux d’études et des entreprises spécialisées en énergie, j’ai très vite compris que je ne trouverai pas ce qui me conviendrait. J’avais envie de nouveaux défis, de parler une autre langue, de découvrir un nouveau pays, de partir à l’aventure. Je me suis renseignée sur la possibilité de travailler à l’étranger, ce qui m’a fait découvrir le Volontariat International en Entreprise. Je suis allée au forum VIE-VIA qui se tenait à Paris en Novembre 2011, et déposé quelques CV. Quelques semaines plus tard, j’avais mon VIE en poche, prête à partir pour un VIE de 18 mois à Montréal au Canada en tant que chargée de projet pour une grande entreprise de gestion d’énergie.
Anne Canada Nouvelle Zelande PVT
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Tu es Française mais tu vis au Canada depuis 8 ans. Peux-tu nous raconter ton parcours d’immigration ?
J’ai donc atterri à Montréal avec mon VIE en poche en Février 2012, en plein hiver… Absolument pas équipée pour affronter les -21 degrés, ça donne le ton assez rapidement !
J’ai travaillé pendant 6 ans dans la même entreprise, j’étais en charge des études et du développement des projets de gestion d’énergie. Niveau permis, j’ai enchaîné VIE, prolongation de VIE, Résidence Permanente et finalement Citoyenneté, le tout en 7 ans. Le plus difficile, disons le plus long, c’est la Résidence Permanente. Après 6 ans, j’avais fait le tour de ce que je pouvais faire dans mon entreprise et j’avais envie de bouger. Je suis partie travailler en efficacité énergétique des bâtiments pour le département immobilier d’une grande banque canadienne en tant que consultante, j’y suis restée un peu plus d’un an.
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Qu’est-ce qui a fait que tu as eu envie de rester vivre au Canada ?
J’ai vécu quasiment tout ma vie d’adulte au Canada, au Québec, à Montréal. Je suis arrivée fraîchement diplômée, vécu en colocation, je partais en camping et faire du canot dans les parcs nationaux le week-end, ça donne envie de rester ! Le fait d’être « expatriée » change beaucoup les liens d’amitié que tu crées avec les personnes. La plupart du temps, tu rencontres des gens, qui comme toi, ont eu des envies de voyages, d’explorations et d’aventures, mais aussi des personnes qui sont loin de leur famille, et qui essaient comme toi de créer un cocon de gens proches. C’est comme ça que tu crées des amitiés très fortes. Au niveau professionnel, j’ai adoré le côté plus « ouvert « des Québécois. On est beaucoup plus jugés sur ce que l’on sait faire plutôt que sur nos diplômes ou formations. C’est comme ça que tu peux te retrouver catapultée au milieu d’une réunion avec des ingénieurs de la construction qui ont 30 ans d’expérience. Après, tout n’est pas parfait non plus, c’est comme partout, il faut faire ses preuves… Mais j’ai cette impression qu’au Canada, les possibilités de changement d’emploi et de carrières sont plus simples qu’en France, le rapport à la hiérarchie semble aussi beaucoup moins rigide qu’en France.Quels conseils donnerais-tu à un Français qui aimerait s’installer au Canada ?De foncer déjà, je sais que ça a l’air facile à dire, mais c’est le premier point. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ait regretté d’être venu à Montréal. Ensuite, je dirais avoir une idée assez claire du type de visa/permis envisagé, de se renseigner sur les modalités, PVT, JP, RP, avant de partir… La plupart des formations étrangères et donc européennes ne sont pas reconnues au Canada. Beaucoup de personnes pensent retrouver un niveau professionnel équivalent en arrivant. Cela peut arriver, il faut généralement passer par des équivalences qui ne sont pas simples à réaliser. Il vaut mieux s’y préparer avant de prendre une douche froide sur place. De plus, même si le Québec est francophone, la culture ne l’est pas. On est en Amérique du Nord, j’enfonce des portes ouvertes, mais tout fonctionne différemment au Québec : les relations professionnelles, le rapport au travail, le système de santé, le système scolaire, etc.En 2019, tu es partie en PVT en Nouvelle-Zélande.
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Pourquoi cette destination ?
Mes 30 ans ont été une grosse étape, j’avais l’impression de tourner en rond professionnellement et j’avais besoin de faire une pause, et mes 31 ans arrivant à la vitesse de la lumière, le choix des PVT était plus limité.
De tous les choix possibles, c’était la Nouvelle-Zélande qui m’attirait le plus. Le fait d’être à l’autre bout du monde, j’avais envie d’aventures et de road-trip, de nature, de randonnées, de sac à dos et surtout de parler anglais. La destination s’est imposée d’elle-même ! Je ne me suis pas posé la question très longtemps.
Anne Canada Nouvelle Zelande PVT
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Te souviens-tu de tes premiers jours en PVT Nouvelle-Zélande ?
Je suis arrivée à Auckland le 23 Octobre 2019, j’avais réservé mon auberge de jeunesse pour quelques jours avec dans l’idée de trouver une voiture et de filer vers mon premier WWOOFing. Je n’ai pas gardé un souvenir impérissable d’Auckland parce que je ne voulais pas être en ville. J’avais envie de partir sur les routes, voir les paysages… J’y suis restée plus par obligation que par intérêt, le temps de demander mon numéro IRD (qui te permet de travailler et de recevoir ton salaire), ouvrir un compte en banque et une ligne de téléphone. Toutes ces démarches sont assez simples, l’ouverture du compte en banque peut prendre plusieurs semaines pour les moins chanceux.
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Tu as acheté une voiture pour partir en road trip. Des conseils pour réussir cet achat ?
L’achat de la voiture était la première grosse étape du voyage pour moi. Déjà, parce que je ne conduisais pas ou très très très peu et que je n’y connaissais absolument rien. Ça partait bien ! Le premier choix c’était van ou voiture. Le van donne le petit côté idyllique du road-trip en NZ et clairement ça l’est ! Voyageant toute seule, et n’ayant qu’une petite expérience de la conduite, je me voyais mal avec un gros van en train de changer une roue sur le bas-côté en pleine route de montagne. Il faut aussi penser à la consommation d’essence, un van ça consomme, et pas à peu près. Tout est une question de préférence. Ensuite, peu importe le choix, il faut le faire revoir un « mechanic » avant de l’acheter. La plupart du temps, ça coûte 80 $, mais ça les vaut ! Je ne l’ai pas fait et j’ai eu la bonne surprise de devoir remplacer mes freins 2 semaines après l’achat ! Supriiiise ! Il faut également penser à la revente. Évitez de prendre des poubelles ou des vans trop fancy, vous risqueriez de galérer à la revente.
Il y a plusieurs moyens pour chercher des véhicules, les « car fair » sur Auckland, et dans d’autres villes, sorte de rassemblements hebdomadaires de revendeurs de van et voitures. Beaucoup de backpackers revendent leurs véhicules là-bas. Et finalement les sites internet (notamment Facebook, beaucoup, BEAUCOUP, de groupes de backpackers sont exclusivement dédiés à la revente de vans et des voitures en NZ), c’est comme cela que j’ai trouvé la mienne, ma « MARTINE », une Honda Odyssey 2003 aménagée, self-contained. C’est vraiment à ce moment que j’ai senti que mon voyage commençait, au volant de MA voiture, ma toute première voiture, sur les routes d’Auckland vers ma première expérience de WWOOFing.
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Tu es donc partie sur la route, quel a été ton parcours ?
Le but de cette année, c’était vraiment de voir le plus de choses possibles, de profiter à fond, de rencontrer des gens. Avant de partir, je m’étais renseignée sur le WWOOFing (WorldWide Opportunities On Organic Farms). Le principe est super simple, tu travailles entre 4 et 6 heures chez quelqu’un, généralement des exploitations agricoles et en contrepartie, tu es logée et nourrie. Pour moi, cela correspondait exactement à la manière dont j’envisageais mon voyage. J’ai travaillé dans plus de 12 fermes entre l’île du Nord et l’île du Sud, chez des fermiers, des herboristes, dans des élevages de brebis, de chèvres, de moutons. Ce qu’il y a de vraiment exceptionnel dans cette façon de voyager, c’est que tu partages le quotidien des gens qui t’hébergent, ils t’apprennent leur métier, enfin les bases hein ! J’ai rencontré des gens incroyables avec des parcours tous différents. J’ai alterné des parties de road-trip pur avec du volontariat pendant 8 mois et je trouve que c’est une manière de voyager absolument géniale, à tous les niveaux. Aujourd’hui, si tu me demandes de te faire un cache-théière en laine, peser un troupeau d’agneaux surexcités ou débiter des arbres à la hache tout en faisant du fromage de chèvre et en sauvant les baleines, je sais faire !
Anne Canada Nouvelle Zelande PVT
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As-tu travaillé pendant ton PVT en Nouvelle-Zélande, en-dehors du volontariat ?
Non, je n’ai pas travaillé pendant mon PVT. J’ai voulu me trouver une place dans un équipage sur les bateaux de tourisme qui font des croisières autour de la Nouvelle-Zélande, mais les places sont limitées. J’avais mis de côté pendant quelques années et le volontariat permet également de limiter les dépenses ! Beaucoup de personnes que j’ai rencontrées en Nouvelle-Zélande ont travaillé à un moment ou l’autre de leur voyage. C’est assez facile de trouver, notamment dans la cueillette de fruits.
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Et as-tu rencontré des difficultés ?
Si on parle de la période d’octobre à mars, je n’ai pas vraiment rencontré de grosses difficultés. Quelques soucis mécaniques sur la voiture, un changement de freins et la Martine qui consomme autant d’huile qu’une friteuse industrielle mais sinon rien de trop grave. Niveau WWOOFing, une seule expérience que j’ai très fortement écourtée car cela ne passait pas bien du tout avec la personne chez qui j’étais, mais dans ces cas-là, il ne faut pas hésiter à partir. Ah si ! Les sandflies !!! C’est comme les moustiques, en plus petit et mesquin et tu te gratteras au sang ! Tu es prévenu. Après mars, on va dire que le Covid-19 a largement compliqué les choses, surtout en road-trip. J’ai eu l’énorme chance de pouvoir rester pendant les 7 semaines de confinement chez mes hôtes en WWOOFing dans le sud de l’île du Sud. Certains backpackers ont dû se payer des hôtels, se confiner dans leurs vans ou même d’abandonner leur voyage.
J’ai pris la décision de rentrer en juin, le temps de vendre la voiture, ce qui n’a pas été particulièrement facile, et de me trouver un billet d’avion. Les gens que j’ai rencontrés en NZ sont d’une gentillesse et d’une hospitalité exceptionnelle. Je m’en suis surtout rendue compte lors du confinement. Nous étions 3 bénévoles chez un couple de restaurateurs quand l’annonce du confinement est tombée. Même si nos hôtes ont dû cesser leurs activités, ils n’ont pas hésité à nous garder chez eux tout le temps du confinement alors que pour être honnête, à part nos connaissances (loin d’être exceptionnelles) en jardinage, nous n’avons pas pu les aider à grand-chose…
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Quels sont tes meilleurs souvenirs de ce PVT Nouvelle-Zélande ?
En premier lieu, je dirais les randonnées et les parties de road-trip qui était vraiment à couper le souffle. La Nouvelle-Zélande est vraiment un pays magnifique à explorer. Depuis la veille où tu prépares ton sac, le lever à l’aube, le départ à la fraîche, l’ascension dans un paysage de fou, l’arrivée au sommet, parfois au lever du soleil… Je pense que ce sont mes meilleurs souvenirs. J’ai fait la plupart de mes randos avec des amis rencontrés en Nouvelle-Zélande mais aussi en solo, et les deux sont des expériences à faire. Petit coup de cœur pour le Tongariro Crossing en solo. Ensuite, ce sont les gens que j’ai rencontrés. Sur quasi toutes mes expériences de volontariat, j’ai rencontré des gens au top, des femmes et des hommes avec une force de caractère de dingue. En ayant grandi à la campagne, je savais que le travail en agriculture demande énormément de temps, de détermination et clairement de passion. Et c’est vraiment ça qui rend l’expérience de WWOOFing unique : la passion des gens qui se lèvent à 6 h du mat’ (et du coup toi aussi) pour aller traire leurs chèvres qu’ils connaissent toutes par leur prénom, des gens qui ne prennent pas de vacances, qui préfèrent produire de petites quantités artisanalement sur les marchés plutôt que d’avoir un travail en ville ou ils pourraient gagner trois fois plus. Et puis, il y a les apéros sur la plage au coucher du soleil avec les autres bénévoles, le ciel étoilé de la Nouvelle-Zélande, les discussions sur la chasse à l’opossum, la lutte avec les quinze moustiques dans la voiture à 3 h du matin, le bouc qui a décidé de te charger parce que ta tête ne lui revient pas, l’odeur de la chèvre qui ne partira JAMAIS, mais jamais, de ta voiture…
Anne Canada Nouvelle Zelande PVT
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Quels conseils donnerais-tu à un pvtiste qui envisage de partir en Nouvelle-Zélande ?
D’y aller !! Bon après, je me doute qu’actuellement c’est plutôt compromis à cause de la pandémie mais la Nouvelle-Zélande est vraiment un pays incroyable. Pour les amateurs de road-trip, de nature, de plein-air… C’est juste magique ! La seule chose que je conseillerais sur place serait d’acheter une voiture ou un van, cela change réellement l’expérience. La NZ n’est pas hyper bien desservie niveau transports et beaucoup de gens en achètent en cours de route quand ils s’en rendent compte. Après c’est sûr que c’est un budget, mais sérieusement, je trouve que cela en vaut la peine. Ah oui, il faut faire du volontariat, pour rencontrer des locaux, les gens qui vont partager leur quotidien. Pour moi c’est un indispensable en Nouvelle-Zélande.
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Quelles sont les plus grandes différences, selon toi, entre le Canada et la Nouvelle-Zélande ?
J’ai vécu des expériences très très différentes au Canada et en Nouvelle-Zélande, dans le sens où j’ai assez peu bougé au Canada, et j’ai majoritairement passé mon temps à travailler au Québec, à Montréal, pendant les 8 dernières années. J’ai voyagé un peu au Québec, visité Toronto et Vancouver mais ça s’arrête là. Donc je vais tourner la question dans l’autre sens et parler des similarités entre les deux pays ! Le premier point commun, ce sont les espaces de nature à explorer, que ce soit au Canada ou en Nouvelle-Zélande, les amoureux du plein air ont largement de quoi se faire plaisir… Je rêve de partie en rando dans l’Ouest du Canada ! Ensuite, je dirais la diversité des gens. La Nouvelle-Zélande est un pays d’immigration, comme le Canada. J’y ai rencontré beaucoup de personnes venant d’horizons complément différents ! Et les Tim Tams… Ça c’est le truc qui m’a fait prendre 18 kilos pendant le confinement… En gros, ce sont des biscuits au chocolat, fourrés au chocolat, recouverts de chocolat. Voilà, voilà…
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La France te manque-t-elle parfois ?
La France ne me manque pas vraiment. Je suis toujours contente de rentrer, mais je le suis aussi de « rentrer » à Montréal. Ma famille me manque, c’est certain, et les amis aussi. Il y a des moments où j’aimerais rentrer pour un week-end avec ma mère, mon frère et mes sœurs, pour être avec mes neveux et nièces, pour les anniversaires des membres de ma famille ou juste pour passer du temps avec eux, mais bon… Je sais que je ne peux pas tout avoir. Mais j’ai la grande chance d’avoir des petits neveux qui maîtrisent l’art du Skype comme personne !
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Et pour finir, quels sont tes projets désormais ?
Je retourne à l’école… à 32 ans ! Je reprends les études cette année en ostéopathie, pour 6 ans… Je retourne vers ce que m’a toujours attirée et que je n’ai jamais osé faire. Je pense que cette année en Nouvelle-Zélande m’aura permis de remettre mes priorités aux bons endroits, et ça fait du bien. Et j’ai toujours en tête la partie de mon voyage en Asie que je n’ai pas pu faire à la suite de mon voyage. À voir !

Merci à Anne pour ces réponses ! Vous pouvez retrouver plus de détails sur ses aventures canadiennes et néo-zélandaises sur son blog.

Annelise

Après un an passé à découvrir l'Australie en PVT, puis un an à Toronto et 6 mois dans l'ouest canadien (toujours en PVT), je suis ensuite partie en vadrouille un peu partout autour du globe.

I spent one year exploring Australia on a working holiday, followed by another year in Toronto and 6 months in Western Canada. After that, I travelled around the globe.

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(1) Commentaire

Natacha I |

Super intéressant ! Mais la question qui me brûle les lèvres est : pourquoi ta voiture sentait la chèvre ??

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