7 conseils pour activer son PVT Canada

Activer son PVT Canada est une étape souvent stressante sur laquelle vous vous posez pas mal de questions. Qu’est-ce qu’il ne faut absolument pas oublier ? Comment ça se déroule, concrètement ? À quoi ressemble le permis de travail ?

Nous vous avons listé ici quelques conseils pour éviter les erreurs et recevoir son permis de travail sans encombre.

1. Réunir tous les documents nécessaires

La première chose est de rassembler tous les documents nécessaires à la validation du PVT :

• La lettre d’introduction : vérifiez bien sa date de validité.
• L’AVE (Autorisation de Voyage Électronique) est obligatoire pour se rendre au Canada par voie aérienne. Celle-ci se trouve sur votre lettre d’introduction. Vous n’avez donc pas besoin d’en faire la demande, sauf si vous avez changé de passeport entre la demande de PVT et votre arrivée sur place (l’AVE étant liée au passeport). En savoir plus sur l’AVE.
• Le passeport : il doit être valide pendant toute la durée de votre séjour. Votre permis de travail ne pourra pas aller au-delà de la date d’expiration de votre passeport. Dans le cas où votre passeport expire pendant votre PVT, vous pourrez le renouveler une fois sur place et faire une demande de prolongation de permis de travail. Toutefois, quand c’est possible, le mieux reste de renouveler son passeport dans son pays d’origine et de s’éviter ces démarches supplémentaires. En savoir plus.
• L’assurance : il est obligatoire de souscrire à une assurance pour toute la durée du PVT. Il vous sera demandé lors de l’arrivée sur le territoire la preuve que vous êtes couvert 1 an pour les Belges, 2 ans pour les Français. La durée du contrat d’assurance = la durée du permis de travail. Si vous faites le choix de prendre une assurance PVT pour 6 mois, vous obtiendrez un permis de travail de 6 mois, sans modification possible. À l’inverse, si vous prenez 2 ans d’assurance et que vous faites le choix de rentrer définitivement au bout de 6 mois, Globe PVT vous remboursera les mois restants (si plus de 2 mois d’écart entre la date de retour définitif et la date de fin de contrat). Ne prenez donc pas de risques ! 😉
• La preuve de fonds : vous devez pouvoir prouver que vous avez l’équivalent de 2 500 $ (minimum), une attestation de la banque ou une capture d’écran (de moins de 7 jours) de votre application bancaire suffisent. Prévoyez plutôt 2 500 $ + le prix d’un billet retour (somme payée pour votre aller) si vous partez avec un aller simple.
• Les autres documents : il y a peu de chances qu’on vous les demande mais, dans le doute, ayez avec vous tous les documents que vous avez dû fournir au cours de votre demande (certificat de police, résultats de la visite médicale…).

En savoir plus sur Partir au Canada : la checklist des départs en 2023-2024.

2. Vérifier la date d’expiration de la visite médicale

La visite médicale est demandée et est nécessaire seulement dans certaines situations : si on souhaite travailler avec des enfants, si on a une double nationalité, si on déclare des problèmes de santé… Si on ne vous l’a pas demandée, pas d’inquiétude, c’est que vous n’en avez pas besoin !

Les résultats de cet examen sont valides 12 mois. Vérifiez bien que vous n’avez pas dépassé la date d’expiration au moment de votre passage à l’immigration.

Par exemple, si vous avez effectué votre visite médicale le 1er février 2023 et reçu votre lettre d’introduction le 1er avril 2023, vous n’aurez rien de particulier à faire si vous vous rendez au Canada avant le 1er février 2024. En revanche, après le 1er février 2024, votre visite médicale n’est plus valide, vous devrez donc en refaire une avant d’arriver au Canada.

On peut lire sur le site du gouvernement canadien :

« Les résultats de votre examen médical sont valides pendant 12 mois seulement. Si vous êtes étudiant ou travailleur, votre lettre d’introduction indique la date d’expiration de vos résultats (si vous avez reçu la lettre après le 30 novembre 2021).

Si vous n’entrez pas au Canada à titre de visiteur, d’étudiant ou de travailleur dans ce délai, vous devrez peut-être vous soumettre à un autre examen médical. » Source.

3. Ne pas choisir un vol en dernière minute

Nous vous conseillons de ne pas choisir un vol qui atterrit le jour ou la veille de l’expiration de votre lettre d’introduction. En effet, prévoyez une marge d’erreur, on ne sait jamais ce qui peut arriver : une grève, un problème de santé, une pandémie mondiale…

Il serait dommage de passer à côté de votre permis de travail pour une question de quelques jours !

4. Prévoir suffisamment de temps d’escale

L’activation du permis de travail se fait lors de la première entrée sur le territoire canadien. Si vous avez un vol Paris – Calgary, avec une escale à Montréal, vous devrez activer votre permis de travail à Montréal.

Nous vous conseillons donc de prévoir suffisamment de temps entre vos deux vols, notamment si vous arrivez lors de vacances scolaires ou le week-end.

5. Cocher la case “Travail / emploi (rémunéré ou non rémunéré)”

Lorsque vous arrivez au Canada, vous devez remplir un questionnaire sur une borne numérique. Il est à remplir par l’ensemble des passagers, qu’ils viennent en vacances, travailler ou même s’ils sont Canadiens.

Une des questions posées est “Quel est le but de votre voyage au Canada ?”, vous devez cocher la case “Travail / emploi (rémunéré ou non rémunéré)”. Même si vous souhaitez seulement voyager, vous venez pour valider un permis de travail, vous devez donc cocher cette case.

6. Ne pas partir de l’aéroport sans passer par la case immigration

Après le passage à la borne numérique, vous devez vous rendre dans une salle dédiée à l’immigration, dans laquelle vous allez rencontrer un agent d’immigration qui vous délivrera votre permis de travail.

Vous devriez normalement y être redirigé mais il est possible que personne ne vous montre le chemin. Ne vous inquiétez pas, elle est bien indiquée. Dans le doute, signalez à un agent votre besoin de valider votre permis de travail et de vous rendre à un bureau d’immigration.

Surtout, ne récupérez pas vos bagages avant de recevoir ce fameux sésame !

7. Bien relire son permis de travail avant de quitter l’aéroport

C’est bon, vous avez enfin votre permis de travail entre les mains ! Il est normal de vouloir aller vite récupérer vos affaires et découvrir la ville mais nous vous conseillons vivement de bien relire votre permis de travail avant de quitter le bureau d’immigration.

Les points à vérifier :

• Vos informations personnelles : date de naissance, orthographe de votre prénom, nom… En cas d’erreur, demandez à rééditer le permis de travail.
• La date d’expiration : si vous avez fourni tous les documents nécessaires (notamment passeport et contrat d’assurance valides toute la durée du PVT), il n’y a pas de raison que votre permis de travail ne dure pas 1 an pour les Belges, 2 ans pour les Français. En cas d’erreur, demandez à rééditer le permis de travail.
• Les restrictions : si vous avez passé une visite médicale pour travailler dans la santé par exemple, vérifiez bien que la mention d’interdiction a été retirée. En cas d’erreur, demandez à rééditer le permis de travail.

Et rassurez-vous : des dizaines de pvtistes débarquent chaque jour au Canada pour activer leur permis de travail, et tout se déroule parfaitement bien. Si vous êtes bien préparé, ce ne sera qu’une formalité !

Bon PVT !