- Rentrer en France : préparez le retour mental et administratif et anticipez logement et organisation.
- Continuer à voyager : pour les Pvtistes qui veulent continuer, seuls 5 pays permettent un visa à distance (Australie, Canada, Colombie, Hong Kong, Nouvelle‑Zélande) ; sinon, il faut rentrer en France.
- Rester au Japon avec un autre visa :le PVT ne se prolonge pas ; il faut quitter le territoire et déposer une nouvelle demande, parfois depuis l’étranger.
- Les visas fréquents : visa étudiant de langue, visa de travail, visa d’entrepreneur, visa activités culturelles, visa digital nomad.
Ça y est, votre année au Japon a filé à toute vitesse, et maintenant que votre PVT touche à sa fin, vous devez faire un choix : rentrer ou tenter de rester au Japon.
Quitter le Japon
À LIRE
Quitter le Japon après un PVT : les démarches à faire
Rentrer en France
Une grande partie des pvtistes rentrent dans leur pays d’origine à la fin de leur expérience, même si cela n’exclut pas de repartir plus tard. Ce retour demande une certaine préparation, à la fois mentale et administrative. Certaines démarches peuvent être anticipées avant le départ, comme la prise de rendez-vous, la recherche d’un logement ou l’organisation du retour auprès de ses proches, tandis que d’autres devront être effectuées une fois rentré.
Pour vous préparer et anticiper votre retour en France, consultez notre dossier dédié : Le retour en France après un PVT, un stage, des études à l’étranger.
Également, au moment de chercher un emploi, la question de savoir comment justifier son parcours va se poser. Vous pouvez également consulter notre article De retour en France, comment valoriser son PVT ?
La gestion psychologique du retour
Vivre un PVT est une expérience incroyable, qui n’est pas anodine pour notre mental. Gérer les émotions liées au retour n’est pas toujours simple : on est partagé entre la tristesse de quitter un endroit où l’on a vécu, la joie de retrouver ses proches et ses petites habitudes qui nous manquent, mais aussi l’angoisse de rentrer et de devoir se réadapter à une vie qu’on ne connaît plus.
On pense souvent que le plus difficile est de partir à l’étranger et de se lancer dans l’aventure du PVT, et on néglige l’impact que peut avoir un retour.
Pour vous préparer à tout cela, nous vous recommandons de consulter les différents témoignages sur le sujet. Cela vous permettra peut-être de mieux comprendre ce que vous ressentez, et surtout de constater que c’est tout à fait normal, et que beaucoup de pvtistes vivent la même chose.
Écoutez l’épisode de notre podcast Changer d’horizon : Retour en France après un PVT : Les conseils d’Enola.
Continuer à voyager
Il est aussi possible que ce PVT vous ait donné envie de poursuivre vos aventures : faire un autre PVT, voyager dans le reste de l’Asie ou ailleurs, le choix est vaste.
Cependant, si vous ne souhaitez pas rentrer dans votre pays d’origine, vous ne pourrez pas faire un PVT dans tous les pays accessibles aux Français. Seuls 5 pays du programme permettent de faire une demande de visa à distance :
Pour les autres destinations, vous devrez retourner en France pour déposer votre demande de visa avant de pouvoir partir en PVT.
À LIRE
Enchaîner deux PVT sans rentrer chez soi : comment s’organiser ?
Si ce projet vous intéresse, voici des témoignages à lire :
- Julien, 5 PVT à son actif !
- Céline : deux PVT en Asie, direction le Japon et la Corée du Sud !
Rester au Japon avec un autre visa
Pour commencer, il est important de savoir que vous ne pouvez pas prolonger votre PVT et que vous ne pouvez pas rester sur le territoire à la fin de celui-ci. Pour pouvoir rester vivre au Japon légalement, vous devez demander un autre visa.
Attention, dans la plupart des cas, vous devez quitter le territoire pour faire cette nouvelle demande de visa. Vous ne pouvez pas changer votre statut directement sur place. Il n’est pas forcément nécessaire de retourner en France, vous pouvez parfois faire la demande auprès des autorités consulaires japonaises d’un autre pays (en Corée, par exemple).
Tout cela est à vérifier auprès de l’immigration japonaise avant de faire votre nouvelle demande de permis.
Le Japon est loin d’être une terre d’asile : l’immigration y est réduite au minimum. Si vous souhaitez rester au Japon, il vous faudra de la chance, de la persévérance, de l’argent… voire tout cela à la fois !
Les différents visas possibles
Il existe plusieurs visas longue durée permettant de rester au Japon. Voici les plus fréquemment rencontrés :
- Visa étudiant de langue : permet de rester jusqu’à deux ans au Japon pour suivre des cours intensifs de japonais dans une école de langue (ou plus longtemps si vous poursuivez à l’université). Les écoles peuvent être coûteuses, avec des frais d’inscription parfois élevés, mais ce visa inclut une autorisation de travail jusqu’à 28 heures par semaine, ce qui peut aider à financer vos dépenses quotidiennes.
- Visa de travail : nécessite de trouver une entreprise japonaise prête à vous embaucher et à sponsoriser votre visa. Même avec une offre d’emploi, l’obtention du visa n’est pas automatique : l’employeur doit justifier votre embauche auprès des services d’immigration.
- Visa d’entrepreneur : permet de créer et gérer une entreprise au Japon, mais il faut disposer d’un capital important à investir.
- Visa activités culturelles : permet d’étudier, d’apprendre ou de faire des recherches sur un art ou un savoir-faire japonais, mais sans percevoir de rémunération.
- Visa digital nomad : permet aux travailleurs à distance étrangers de vivre au Japon tout en travaillant pour une entreprise ou des clients basés à l’étranger. Attention : il faut justifier de revenus annuels élevés, d’environ 50 000 à 60 000 € par an.
- Visa époux/épouse de Japonais(e) : accessible si vous êtes marié(e) à un citoyen japonais. Ce visa ne donne pas automatiquement le droit de travailler ; il faut demander une autorisation spéciale pour pouvoir exercer une activité rémunérée.
- Visa époux/épouse de résident permanent : accessible si vous êtes marié(e) à une personne détenant le statut de résident permanent au Japon. Ce visa ne permet pas automatiquement de travailler ; il faut faire une demande d’autorisation spéciale pour exercer une activité rémunérée.
- Visa de dépendant : concerne les conjoints d’étrangers titulaires d’un visa de travail au Japon. Ce visa n’autorise pas automatiquement à travailler ; il faut obtenir une autorisation spécifique pour exercer une activité rémunérée.
Pour connaître les conditions dans le détail ainsi que tous les autres visas possibles, consultez notre dossier sur tous les visas qui permettent de se rendre au Japon (VIE/VIA, programme JET, MEXT, Villa Kujoyama, programme AFS…).
(1) Commentaire
Super article
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