Laura : un PVT Nouvelle-Zélande entre road trips et woofing

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Bonjour, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Laura Jaubertie, j’ai 24 ans et j’ai effectué mes études principalement à Lyon et à Montréal. Je suis passionnée de voyages depuis mon enfance. J’ai d’abord exploré le monde en famille, en échange étudiant à travers mes études, puis en sac à dos. En décembre 2023, j’ai décidé de franchir une nouvelle étape en partant en PVT en Nouvelle-Zélande avec mon copain.

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Qu’est-ce qui t’a poussée à choisir la Nouvelle-Zélande pour ton PVT ?
J’ai découvert le PVT lorsque ma sœur est partie au Mexique, et c’est à ce moment-là que l’idée a commencé à germer dans mon esprit. En me renseignant sur les différentes destinations possibles, mon choix s’est rapidement réduit à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande. Ces deux pays offraient un visa facile à obtenir, de nombreuses opportunités de travail et un bon niveau de salaire, ce qui était idéal pour travailler tout en continuant de voyager, ce qui était mon but.
J’ai finalement opté pour la Nouvelle-Zélande, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est un pays bien plus petit que l’Australie, et pour un premier grand voyage, je trouvais ça plus accessible et moins intimidant. Ensuite, je voulais absolument vivre une expérience en van, et la Nouvelle-Zélande est l’endroit idéal pour ce mode de vie, avec ses paysages incroyables et son infrastructure parfaitement adaptée aux voyageurs itinérants. Enfin, depuis longtemps, la Nouvelle-Zélande était un pays qui me fascinait. J’avais toujours rêvé de découvrir ses paysages spectaculaires, alors, quand l’opportunité de partir en PVT s’est présentée, ça a été une évidence pour moi.
Un autre élément important pour moi était de faire du woofing, afin de découvrir le mode de vie local tout en voyageant différemment. La Nouvelle-Zélande étant réputée pour ses nombreuses fermes, je savais que ce serait l’endroit parfait pour tenter cette expérience et m’immerger encore plus dans la culture du pays.
En parallèle, je suivais deux filles sur les réseaux sociaux, une en Australie et une en Nouvelle-Zélande et après un an de préparation et à suivre leur aventure. Celle de Nouvelle-Zélande me donnait beaucoup plus envie.
Un autre facteur a été l’afflux important de Français en Australie. Mon objectif étant aussi de progresser en anglais, je voulais m’immerger dans un environnement où j’aurais plus d’occasions d’échanger avec des anglophones, ce qui s’est révélé être un excellent choix en Nouvelle-Zélande.
Aujourd’hui, je suis convaincue d’avoir pris la meilleure décision : ce pays s’est révélé être une destination parfaite pour une première expérience de PVT, et je ne pourrais pas être plus heureuse ! J’ai clairement vécu la plus belle expérience de ma vie.
J’ai finalement opté pour la Nouvelle-Zélande, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est un pays bien plus petit que l’Australie, et pour un premier grand voyage, je trouvais ça plus accessible et moins intimidant. Ensuite, je voulais absolument vivre une expérience en van, et la Nouvelle-Zélande est l’endroit idéal pour ce mode de vie, avec ses paysages incroyables et son infrastructure parfaitement adaptée aux voyageurs itinérants. Enfin, depuis longtemps, la Nouvelle-Zélande était un pays qui me fascinait. J’avais toujours rêvé de découvrir ses paysages spectaculaires, alors, quand l’opportunité de partir en PVT s’est présentée, ça a été une évidence pour moi.
Un autre élément important pour moi était de faire du woofing, afin de découvrir le mode de vie local tout en voyageant différemment. La Nouvelle-Zélande étant réputée pour ses nombreuses fermes, je savais que ce serait l’endroit parfait pour tenter cette expérience et m’immerger encore plus dans la culture du pays.
En parallèle, je suivais deux filles sur les réseaux sociaux, une en Australie et une en Nouvelle-Zélande et après un an de préparation et à suivre leur aventure. Celle de Nouvelle-Zélande me donnait beaucoup plus envie.
Un autre facteur a été l’afflux important de Français en Australie. Mon objectif étant aussi de progresser en anglais, je voulais m’immerger dans un environnement où j’aurais plus d’occasions d’échanger avec des anglophones, ce qui s’est révélé être un excellent choix en Nouvelle-Zélande.
Aujourd’hui, je suis convaincue d’avoir pris la meilleure décision : ce pays s’est révélé être une destination parfaite pour une première expérience de PVT, et je ne pourrais pas être plus heureuse ! J’ai clairement vécu la plus belle expérience de ma vie.

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Comment s’est passée ton arrivée en Nouvelle-Zélande ?
Avant mon arrivée en Nouvelle-Zélande, je m’étais bien préparée, ce qui m’a permis de gérer rapidement toutes les démarches administratives. Avec mon copain, nous avons atterri à Auckland et réservé seulement deux nuits en auberge de jeunesse. Comme j’avais déjà fait des recherches en amont sur l’ouverture d’un compte en banque, l’obtention d’un numéro de téléphone et de mon IRD, j’ai pu tout régler en une seule journée. D’ailleurs, j’ai été agréablement surprise par l’accueil des Néo-Zélandais : tout le monde était très aidant, que ce soit dans les banques ou pour les démarches officielles, ce qui a rendu le processus encore plus fluide et agréable. Je peux dire que mes premières impressions étaient plus que bonnes et pourtant je ne suis pas une fan des grandes villes normalement.
Cela dit, les débuts n’ont pas toujours été simples. Mon anglais était correct, mais loin d’être parfait, et mon copain, lui, le parlait moins bien que moi. Ça pouvait parfois poser problème, notamment pour comprendre certaines explications ou gérer des démarches administratives. Heureusement, les Néo-Zélandais sont très compréhensifs et s’adaptent facilement : ils prennent le temps de parler plus lentement et de nous aider, ce qui nous a vraiment rassurés.
Après ces deux jours à découvrir Auckland, un autre défi a été la recherche d’un van. En plein été, les prix étaient très élevés et la demande énorme, ce qui ajoutait une certaine pression. Nous avions peur de ne pas en trouver un dans notre budget et de devoir prolonger notre séjour en auberge, ce qui aurait été un gros coup financier. C’est pour cette raison que nous avons réservé un woofing à l’avance (on a envoyé des messages environ un mois avant notre arrivée), dans une ferme de macadamia près d’Auckland. L’objectif était d’avoir un hébergement gratuit tout en prenant le temps de chercher un van sans stress. Pendant deux semaines, nous avons travaillé quatre heures par jour en échange du gîte et du couvert, et chaque après-midi, je faisais mes recherches pour trouver notre véhicule. Finalement, cette organisation a payé : on a réussi à en dénicher un à un prix raisonnable juste avant la fin de notre woofing.
En termes de choc culturel, il y a aussi eu quelques différences qui m’ont frappée. Par exemple, le mode de vie en Nouvelle-Zélande est beaucoup plus décontracté qu’en France. Les gens sont très ouverts, détendus et prennent le temps de discuter, même dans des situations où en France on serait plus pressés. C’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié, mais ça a aussi été un petit choc au début, car je n’étais pas habituée à ce rythme plus lent et à cette manière de vivre sans stress.
Un autre aspect qui m’a frappée, c’est la propreté. Même dans les grandes villes comme Auckland, tout est impeccablement propre. Il y a une véritable conscience collective autour du respect de l’environnement et de l’espace public, et ça se ressent dans les rues, les parcs et même les plages. En arrivant, j’ai trouvé que c’était un énorme contraste avec ce que l’on peut parfois voir dans d’autres grandes villes à travers le monde.
Cela dit, les débuts n’ont pas toujours été simples. Mon anglais était correct, mais loin d’être parfait, et mon copain, lui, le parlait moins bien que moi. Ça pouvait parfois poser problème, notamment pour comprendre certaines explications ou gérer des démarches administratives. Heureusement, les Néo-Zélandais sont très compréhensifs et s’adaptent facilement : ils prennent le temps de parler plus lentement et de nous aider, ce qui nous a vraiment rassurés.
Après ces deux jours à découvrir Auckland, un autre défi a été la recherche d’un van. En plein été, les prix étaient très élevés et la demande énorme, ce qui ajoutait une certaine pression. Nous avions peur de ne pas en trouver un dans notre budget et de devoir prolonger notre séjour en auberge, ce qui aurait été un gros coup financier. C’est pour cette raison que nous avons réservé un woofing à l’avance (on a envoyé des messages environ un mois avant notre arrivée), dans une ferme de macadamia près d’Auckland. L’objectif était d’avoir un hébergement gratuit tout en prenant le temps de chercher un van sans stress. Pendant deux semaines, nous avons travaillé quatre heures par jour en échange du gîte et du couvert, et chaque après-midi, je faisais mes recherches pour trouver notre véhicule. Finalement, cette organisation a payé : on a réussi à en dénicher un à un prix raisonnable juste avant la fin de notre woofing.
En termes de choc culturel, il y a aussi eu quelques différences qui m’ont frappée. Par exemple, le mode de vie en Nouvelle-Zélande est beaucoup plus décontracté qu’en France. Les gens sont très ouverts, détendus et prennent le temps de discuter, même dans des situations où en France on serait plus pressés. C’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié, mais ça a aussi été un petit choc au début, car je n’étais pas habituée à ce rythme plus lent et à cette manière de vivre sans stress.
Un autre aspect qui m’a frappée, c’est la propreté. Même dans les grandes villes comme Auckland, tout est impeccablement propre. Il y a une véritable conscience collective autour du respect de l’environnement et de l’espace public, et ça se ressent dans les rues, les parcs et même les plages. En arrivant, j’ai trouvé que c’était un énorme contraste avec ce que l’on peut parfois voir dans d’autres grandes villes à travers le monde.
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Qu’as-tu fait jusqu’à présent ?
J’ai terminé mon PVT en Nouvelle-Zélande en octobre 2024, après avoir commencé en décembre 2023. Dès mon arrivée, avec mon copain, la première priorité était de trouver un van, car c’était la base de notre aventure. Une fois trouvé, la mécanique était nickel, mais l’intérieur était un vrai chantier, ce qui expliquait son prix bas, notamment en plein été. Du coup, on a passé deux semaines à le retaper sur différents free camps : à créer un lit, des rangements, une petite cuisine, rendre le tout habitable. Après ces deux semaines de bricolage, on a enfin pu commencer notre road trip.
Une fois le van prêt, nous avons entamé notre road trip pendant l’été, qui était le moment parfait pour découvrir la Nouvelle-Zélande en van. Nous avons parcouru l’ouest de l’île du Nord, l’est et le sud de l’île du Sud, en faisant des randonnées dans des parcs nationaux incroyables, en découvrant des plages sauvages et en surfant sur les côtes tous les jours (car oui on avait acheté des planches de surf posées sur notre van). Ce road trip a été une expérience magique où nous avons vécu au rythme de notre van. C’était 3 mois à vivre à fond, à se réveiller chaque matin dans des endroits de rêve. On vivait en maillot de bain pour partir surfer et rencontrer du monde. Ça a été une belle opportunité d’échanger et d’améliorer mon anglais car la vie en van c’est aussi être posé le soir sur des free camps avec plein d’autres personnes vivant en van. De plus, le gros point positif de la Nouvelle-Zélande c’est qu’à chaque endroit il y avait tellement peu de monde qu’on se croyait seul à visiter des lieux magiques.
Après ces trois mois de voyage, nous avons décidé de nous poser un peu à Queenstown pour travailler. Initialement, nous avions trouvé un emploi en housekeeping pour un mois, mais finalement, nous avons décidé de prolonger notre séjour et d’y rester trois mois. Nous avons eu la chance de faire partie d’une équipe géniale, dans un environnement de travail super agréable. En plus, nous avons trouvé un logement assez incroyable : une penthouse pour seulement 25 dollars par semaine, ce qui était une super aubaine. Nous étions aussi très bien payés, ce qui nous a permis de bien économiser.
En parallèle de notre travail, nous avons fait du volontariat chaque semaine dans un Op Shop pour les animaux. Cela a été une expérience formidable, non seulement parce que nous avons rencontré des personnes incroyables, mais aussi parce que nous avons pu nous investir dans une cause qui nous tenait à cœur. Ce volontariat nous a aussi permis de nous intégrer davantage dans la communauté locale et d’enrichir notre expérience en Nouvelle-Zélande. Grâce à ce travail, nous avons pu économiser 10 000 euros chacun avant de repartir en road trip en hiver dans l’île du Sud. Nous avons bien préparé le van pour l’hiver, car les températures descendent parfois à -10°C, ce qui n’est pas à prendre à la légère. Nous avons eu quelques nuits froides, mais c’était aussi une partie de l’aventure. L’hiver a été l’occasion de découvrir la beauté de la Nouvelle-Zélande sous la neige et d’effectuer des randonnées incroyables, comme Brewster Glacier où on a eu accès à pied ou encore le Tongariro Alpine Crossing, un des treks les plus célèbres du pays.
Afin de mieux gérer le froid et de compléter notre budget, nous avons décidé de faire du woofing. En tout, nous avons réalisé cinq woofings pendant l’hiver, ce qui nous a permis de vivre dans des fermes, des ranchs et des petites familles. Nous avons appris des tonnes de choses comme apprendre à pêcher, à faire du kayak, à nous occuper des chevaux et même à déplacer 10 000 moutons sur la route à 6 h du matin. On a vécu la naissance des agneaux, on nous a offert des balades à cheval… Ce fut des expériences vraiment uniques, qui nous ont permis de découvrir un autre aspect de la Nouvelle-Zélande et de vivre pleinement la culture locale, dans des endroits reculés. Mais on a également rencontré des personnes incroyables, au-delà de ce que les familles nous permettaient de faire et d’apprendre, elles nous ont également accueilli les bras ouverts, et nous ont raconté leur histoire.
Alors oui on a travaillé 4 h par jour, parfois cela consiste à brosser les chevaux et balader les chiens, d’autres fois peindre, construire.. mais qu’est-ce qu’on a appris ! J’ai eu la chance d’aussi leur apporter ma touche. Je les ai aidé en prenant des photos, faisant le site internet de leur ferme.. mais quels moments magiques.. Des expériences qu’on n’aurait jamais vécues sans le woofing, et ça a vraiment ajouté de la richesse à notre voyage.
Parallèlement, nous continuions le roadtrip, avons fait les plus belles randonnées dans la neige et découvert des paysages que peu de gens ont l’occasion de voir. Ces moments resteront gravés dans ma mémoire, car c’était une combinaison parfaite entre le road trip et le woofing, un équilibre parfait entre travail, découverte et aventure. C’était juste magique.
Après ça, on a bossé trois semaines dans la récolte des kiwis. Encore une fois, on a eu de la chance avec une super équipe et un manager au top. Le travail était étonnamment sympa à faire, et l’ambiance était géniale. De plus, nous avions un free camp juste à côté du lieu de travail, ce qui nous a permis de continuer à économiser tout en explorant les environs.
À la fin de notre séjour, nous avons exploré notre dernier endroit, le Northland, où nous avons eu l’occasion de faire du surf durant plus d’une semaine même en hiver avant de vendre notre van à l’une de mes abonnées. Cela a été un moment à la fois émouvant et symbolique, car notre aventure arrivait à sa fin. Je peux dire que j’en ai versé des larmes, car ce van était ma maison.
Et pour boucler la boucle, on est retournés à notre premier woofing des macadamia, là où tout avait commencé, histoire de finir en beauté.
Quand je repense à cette aventure, c’est une émotion folle qui m’envahit. C’était la plus belle expérience de ma vie, vraiment. Je n’arrive même pas à décrire à quel point ça a été magique, chaque moment, chaque rencontre. En repensant à tout ça, j’en ai les larmes aux yeux, tellement ça a été intense et incroyable. C’était un voyage qui m’a transformée, qui m’a appris tellement de choses, non seulement sur la Nouvelle-Zélande, mais aussi sur moi-même. Une expérience que je n’oublierai jamais et qui restera gravée dans mon cœur.

Une fois le van prêt, nous avons entamé notre road trip pendant l’été, qui était le moment parfait pour découvrir la Nouvelle-Zélande en van. Nous avons parcouru l’ouest de l’île du Nord, l’est et le sud de l’île du Sud, en faisant des randonnées dans des parcs nationaux incroyables, en découvrant des plages sauvages et en surfant sur les côtes tous les jours (car oui on avait acheté des planches de surf posées sur notre van). Ce road trip a été une expérience magique où nous avons vécu au rythme de notre van. C’était 3 mois à vivre à fond, à se réveiller chaque matin dans des endroits de rêve. On vivait en maillot de bain pour partir surfer et rencontrer du monde. Ça a été une belle opportunité d’échanger et d’améliorer mon anglais car la vie en van c’est aussi être posé le soir sur des free camps avec plein d’autres personnes vivant en van. De plus, le gros point positif de la Nouvelle-Zélande c’est qu’à chaque endroit il y avait tellement peu de monde qu’on se croyait seul à visiter des lieux magiques.
Après ces trois mois de voyage, nous avons décidé de nous poser un peu à Queenstown pour travailler. Initialement, nous avions trouvé un emploi en housekeeping pour un mois, mais finalement, nous avons décidé de prolonger notre séjour et d’y rester trois mois. Nous avons eu la chance de faire partie d’une équipe géniale, dans un environnement de travail super agréable. En plus, nous avons trouvé un logement assez incroyable : une penthouse pour seulement 25 dollars par semaine, ce qui était une super aubaine. Nous étions aussi très bien payés, ce qui nous a permis de bien économiser.
En parallèle de notre travail, nous avons fait du volontariat chaque semaine dans un Op Shop pour les animaux. Cela a été une expérience formidable, non seulement parce que nous avons rencontré des personnes incroyables, mais aussi parce que nous avons pu nous investir dans une cause qui nous tenait à cœur. Ce volontariat nous a aussi permis de nous intégrer davantage dans la communauté locale et d’enrichir notre expérience en Nouvelle-Zélande. Grâce à ce travail, nous avons pu économiser 10 000 euros chacun avant de repartir en road trip en hiver dans l’île du Sud. Nous avons bien préparé le van pour l’hiver, car les températures descendent parfois à -10°C, ce qui n’est pas à prendre à la légère. Nous avons eu quelques nuits froides, mais c’était aussi une partie de l’aventure. L’hiver a été l’occasion de découvrir la beauté de la Nouvelle-Zélande sous la neige et d’effectuer des randonnées incroyables, comme Brewster Glacier où on a eu accès à pied ou encore le Tongariro Alpine Crossing, un des treks les plus célèbres du pays.
Afin de mieux gérer le froid et de compléter notre budget, nous avons décidé de faire du woofing. En tout, nous avons réalisé cinq woofings pendant l’hiver, ce qui nous a permis de vivre dans des fermes, des ranchs et des petites familles. Nous avons appris des tonnes de choses comme apprendre à pêcher, à faire du kayak, à nous occuper des chevaux et même à déplacer 10 000 moutons sur la route à 6 h du matin. On a vécu la naissance des agneaux, on nous a offert des balades à cheval… Ce fut des expériences vraiment uniques, qui nous ont permis de découvrir un autre aspect de la Nouvelle-Zélande et de vivre pleinement la culture locale, dans des endroits reculés. Mais on a également rencontré des personnes incroyables, au-delà de ce que les familles nous permettaient de faire et d’apprendre, elles nous ont également accueilli les bras ouverts, et nous ont raconté leur histoire.
Alors oui on a travaillé 4 h par jour, parfois cela consiste à brosser les chevaux et balader les chiens, d’autres fois peindre, construire.. mais qu’est-ce qu’on a appris ! J’ai eu la chance d’aussi leur apporter ma touche. Je les ai aidé en prenant des photos, faisant le site internet de leur ferme.. mais quels moments magiques.. Des expériences qu’on n’aurait jamais vécues sans le woofing, et ça a vraiment ajouté de la richesse à notre voyage.

Parallèlement, nous continuions le roadtrip, avons fait les plus belles randonnées dans la neige et découvert des paysages que peu de gens ont l’occasion de voir. Ces moments resteront gravés dans ma mémoire, car c’était une combinaison parfaite entre le road trip et le woofing, un équilibre parfait entre travail, découverte et aventure. C’était juste magique.
Après ça, on a bossé trois semaines dans la récolte des kiwis. Encore une fois, on a eu de la chance avec une super équipe et un manager au top. Le travail était étonnamment sympa à faire, et l’ambiance était géniale. De plus, nous avions un free camp juste à côté du lieu de travail, ce qui nous a permis de continuer à économiser tout en explorant les environs.
À la fin de notre séjour, nous avons exploré notre dernier endroit, le Northland, où nous avons eu l’occasion de faire du surf durant plus d’une semaine même en hiver avant de vendre notre van à l’une de mes abonnées. Cela a été un moment à la fois émouvant et symbolique, car notre aventure arrivait à sa fin. Je peux dire que j’en ai versé des larmes, car ce van était ma maison.
Et pour boucler la boucle, on est retournés à notre premier woofing des macadamia, là où tout avait commencé, histoire de finir en beauté.
Quand je repense à cette aventure, c’est une émotion folle qui m’envahit. C’était la plus belle expérience de ma vie, vraiment. Je n’arrive même pas à décrire à quel point ça a été magique, chaque moment, chaque rencontre. En repensant à tout ça, j’en ai les larmes aux yeux, tellement ça a été intense et incroyable. C’était un voyage qui m’a transformée, qui m’a appris tellement de choses, non seulement sur la Nouvelle-Zélande, mais aussi sur moi-même. Une expérience que je n’oublierai jamais et qui restera gravée dans mon cœur.

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Quelles sont les différences culturelles que tu as observé entre la Nouvelle-Zélande et ton pays d’origine ?
Les différences culturelles entre la Nouvelle-Zélande et la France sont vraiment frappantes. Déjà, il y a cette ambiance beaucoup plus terre à terre en Nouvelle-Zélande. Les gens vivent vraiment en harmonie avec la nature, et c’est incroyable de voir à quel point ils respectent leur environnement, que ce soit dans les fermes, les ranchs ou dans les produits locaux. Chaque randonnée, chaque maison sont pensées pour aussi faire attention à leur environnement. Les Maoris ont une place centrale dans la culture néo-zélandaise et leur influence est partout, que ce soit dans la langue, les traditions ou même dans la manière dont les gens respectent la terre et leurs ancêtres. C’est un aspect culturel qui m’a beaucoup marquée.
Dans les villes, j’ai aussi remarqué une grande différence : il y a beaucoup moins de grands bâtiments que ce à quoi on est habitué en France, et c’est quelque chose que j’ai trouvé hyper agréable. Les villes sont plutôt composées de maisons et de petites structures, avec un côté plus aéré et moins bétonné. Cela rend l’atmosphère plus relaxante et beaucoup moins oppressante que dans certaines grandes villes françaises.
Un autre point que j’ai trouvé marquant, c’est la propreté, même dans les grandes villes. Les Kiwis ont vraiment cette culture du respect de l’espace public, et ça m’a impressionnée. Comparé à certaines villes françaises, où ça peut être un peu plus sale ou négligé, là-bas, tout est soigné, ce qui ajoute à la sensation de bien-être. Avec toutes les randonnées que j’ai faites en presque un an de voyage, j’ai dû trouver deux papiers par terre.
En termes de relations sociales, les Néo-Zélandais sont beaucoup plus informels et décontractés. Tu rencontres des gens qui, dès le départ, te parlent comme si tu étais un ami de longue date. C’est un peu plus relaxant que la façon dont on interagit en France, surtout dans un cadre professionnel, mes entretiens pour le travail ont toujours été très chill. La simplicité et la convivialité sont des valeurs très présentes.
Enfin, ce qui m’a frappée, c’est leur approche du travail et du temps libre. Les Néo-Zélandais ont cette mentalité « travail et plaisir » où beaucoup de gens trouvent du temps pour leurs passions, leur famille ou leurs loisirs. C’est assez différent de la France, où le travail prend souvent une place énorme, et où l’équilibre vie professionnelle/vie privée n’est pas toujours aussi évident. Dans l’ensemble, ce contraste m’a vraiment appris à lâcher prise, à profiter davantage de l’instant présent et à apprécier la simplicité. La Nouvelle-Zélande m’a montré une façon différente de vivre, plus connectée à la nature, à la communauté, et à ce qui est vraiment important.
Dans les villes, j’ai aussi remarqué une grande différence : il y a beaucoup moins de grands bâtiments que ce à quoi on est habitué en France, et c’est quelque chose que j’ai trouvé hyper agréable. Les villes sont plutôt composées de maisons et de petites structures, avec un côté plus aéré et moins bétonné. Cela rend l’atmosphère plus relaxante et beaucoup moins oppressante que dans certaines grandes villes françaises.
Un autre point que j’ai trouvé marquant, c’est la propreté, même dans les grandes villes. Les Kiwis ont vraiment cette culture du respect de l’espace public, et ça m’a impressionnée. Comparé à certaines villes françaises, où ça peut être un peu plus sale ou négligé, là-bas, tout est soigné, ce qui ajoute à la sensation de bien-être. Avec toutes les randonnées que j’ai faites en presque un an de voyage, j’ai dû trouver deux papiers par terre.
En termes de relations sociales, les Néo-Zélandais sont beaucoup plus informels et décontractés. Tu rencontres des gens qui, dès le départ, te parlent comme si tu étais un ami de longue date. C’est un peu plus relaxant que la façon dont on interagit en France, surtout dans un cadre professionnel, mes entretiens pour le travail ont toujours été très chill. La simplicité et la convivialité sont des valeurs très présentes.
Enfin, ce qui m’a frappée, c’est leur approche du travail et du temps libre. Les Néo-Zélandais ont cette mentalité « travail et plaisir » où beaucoup de gens trouvent du temps pour leurs passions, leur famille ou leurs loisirs. C’est assez différent de la France, où le travail prend souvent une place énorme, et où l’équilibre vie professionnelle/vie privée n’est pas toujours aussi évident. Dans l’ensemble, ce contraste m’a vraiment appris à lâcher prise, à profiter davantage de l’instant présent et à apprécier la simplicité. La Nouvelle-Zélande m’a montré une façon différente de vivre, plus connectée à la nature, à la communauté, et à ce qui est vraiment important.
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Comment gères-tu la distance avec tes proches ?
La distance avec mes proches ne m’a jamais vraiment posé de problème, car j’ai toujours voyagé. J’ai passé un an à Montréal pendant mes études, et ma sœur a aussi beaucoup voyagé, donc ma famille est habituée à ce genre de séparation. De plus, grâce aux réseaux sociaux, c’est devenu super facile de rester en contact. Je les appelais souvent et je leur envoyais des vidéos pour qu’ils puissent voir un peu ce que je vivais au quotidien. C’était un moyen de maintenir ce lien tout en étant loin.
Et puis, je n’étais pas seule. J’étais avec mon copain, donc on se soutenait mutuellement dans cette aventure, ce qui m’a beaucoup aidée à vivre sereinement cette distance. Globalement, j’ai très bien vécu le fait d’être loin de ma famille, car j’étais entourée et je savais que l’on pouvait se donner des nouvelles quand on en avait besoin.
Et puis, je n’étais pas seule. J’étais avec mon copain, donc on se soutenait mutuellement dans cette aventure, ce qui m’a beaucoup aidée à vivre sereinement cette distance. Globalement, j’ai très bien vécu le fait d’être loin de ma famille, car j’étais entourée et je savais que l’on pouvait se donner des nouvelles quand on en avait besoin.
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Quel est ton meilleur souvenir de PVT ? Le moins bon ?
Le meilleur souvenir de mon PVT ? J’en ai deux qui sont vraiment marquants. Le premier, c’est sans aucun doute la randonnée au Brewster Glacier, la plus dure de ma vie, mais aussi celle dont je suis la plus fière. C’est une randonnée où on nous annonce une difficulté extrême mais avec une arrivée dans un glacier. Ce trek m’a complètement mise à l’épreuve, physiquement et mentalement. Je ne pensais vraiment pas être capable de le faire au départ. Le chemin était vraiment difficile, avec des pentes raides et des conditions qui nous ont bien mis à l’épreuve, mais arriver enfin au pied du glacier, c’était juste magique. La vue était à couper le souffle, et j’ai eu un sentiment d’accomplissement énorme à ce moment-là. La descente a été un vrai défi : mes jambes tremblaient tellement que je pensais ne pas pouvoir tenir jusqu’au bout, et la douleur était intense. Mais à la fin, je me suis sentie tellement fière de moi, d’avoir surmonté cette épreuve. C’est un moment de ma vie que je n’oublierai jamais, vraiment.
Le deuxième souvenir, c’est l’agneau dont j’ai pris soin pendant mon woofing. Quand je suis arrivée dans cette ferme, un petit agneau venait de naître et allait grandir dans le jardin avec les autres moutons. J’ai été chargée de lui donner le biberon et de m’occuper d’elle chaque jour. Elle me suivait partout, et à chaque fois que j’arrivais, elle me reconnaissait immédiatement avec son bêlement. J’étais clairement sa maman, et je me suis tellement attachée à elle. C’était un moment très émouvant et tendre, et je me souviendrai toujours de sa petite frimousse. J’ai été très triste de devoir la quitter, elle me manquait vraiment à la fin de mon séjour. Mon moins bon souvenir ? Ce serait sans doute une expérience assez stressante sur la route. Il y avait un vent énorme, et on roulait sur une route à une voie de chaque côté. Quand un camion est passé à 100 km/h, les planches de surf se sont envolées avec le rack, et là, tout le monde a commencé à klaxonner. C’était un moment de panique totale, j’ai eu super peur ! Heureusement, tout s’est bien terminé, mais c’était vraiment un sacré moment de frayeur sur la route.
Une autre difficulté, c’est qu’il est parfois difficile de rencontrer du monde sur la route ou en ville. Les gens bougent souvent, et étant donné qu’on vit en van et qu’on change de lieu tous les jours, ce n’est pas facile de se faire des amis sur du long terme. Même si tu rencontres des gens, c’est souvent éphémère. C’était un peu un challenge, mais ça fait aussi partie de l’expérience.

Le deuxième souvenir, c’est l’agneau dont j’ai pris soin pendant mon woofing. Quand je suis arrivée dans cette ferme, un petit agneau venait de naître et allait grandir dans le jardin avec les autres moutons. J’ai été chargée de lui donner le biberon et de m’occuper d’elle chaque jour. Elle me suivait partout, et à chaque fois que j’arrivais, elle me reconnaissait immédiatement avec son bêlement. J’étais clairement sa maman, et je me suis tellement attachée à elle. C’était un moment très émouvant et tendre, et je me souviendrai toujours de sa petite frimousse. J’ai été très triste de devoir la quitter, elle me manquait vraiment à la fin de mon séjour. Mon moins bon souvenir ? Ce serait sans doute une expérience assez stressante sur la route. Il y avait un vent énorme, et on roulait sur une route à une voie de chaque côté. Quand un camion est passé à 100 km/h, les planches de surf se sont envolées avec le rack, et là, tout le monde a commencé à klaxonner. C’était un moment de panique totale, j’ai eu super peur ! Heureusement, tout s’est bien terminé, mais c’était vraiment un sacré moment de frayeur sur la route.
Une autre difficulté, c’est qu’il est parfois difficile de rencontrer du monde sur la route ou en ville. Les gens bougent souvent, et étant donné qu’on vit en van et qu’on change de lieu tous les jours, ce n’est pas facile de se faire des amis sur du long terme. Même si tu rencontres des gens, c’est souvent éphémère. C’était un peu un challenge, mais ça fait aussi partie de l’expérience.
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Quels conseils donnerais-tu à celles et ceux qui souhaitent partir en Nouvelle-Zélande ?
Voici mes conseils :
- Le choix du van : C’est l’un des aspects les plus importants de ton voyage, car ça peut vraiment faire ou défaire ton expérience. La mécanique doit être ta priorité ! L’intérieur, tu peux toujours le refaire, mais si la mécanique est mauvaise, ça peut vite tourner au cauchemar. Nous, on n’a eu aucune galère grâce à ça, car on a bien vérifié la mécanique avant d’acheter, même si l’intérieur était vraiment à refaire. On a rencontré plein de personnes qui ont acheté leur van pour 20 000 dollars, et deux semaines après, elles avaient des réparations à 4 000 dollars à faire ou leur moteur a lâché. C’est un vrai coup de pouce d’investir dans un bon van, ça peut vraiment sauver ton voyage.
- Venir avec un minimum d’argent : Si tu veux profiter de ton arrivée et pas juste te retrouver à travailler directement pour survivre, il vaut mieux arriver avec un petit budget et commencer à voyager et visiter le pays. Trop de gens se retrouvent à bosser 8 mois sur 12, et ça leur fait manquer une grande partie de ce qu’ils sont venus chercher. On n’est pas venus pour travailler tout le temps mais aussi vivre des expériences et voyager.
- Choisir les bons boulots : Ne prends pas n’importe quel job juste pour en avoir un. Nous, on a refusé plusieurs opportunités parce qu’on savait qu’on pouvait trouver mieux. C’est important de se dire qu’il ne faut pas se contenter, il y a des offres qui te correspondent mieux et qui rendront ton expérience encore plus enrichissante.
- Bien choisir avec qui tu pars : Vivre en van avec quelqu’un, que ce soit un ami ou en couple, c’est un vrai défi. Je connais beaucoup de personnes qui se sont séparées ou qui ont eu des conflits à cause de la vie en van. L’espace est réduit, et les galères sur la route peuvent mettre à l’épreuve ta relation. Alors avant de partir, soyez sûr de la personne avec qui vous voulez vivre cette expérience.
- Ne pas trop se prendre la tête. Parfois, c’est bien de ne pas trop organiser et de vivre au jour le jour. On voulait organiser plein de choses et ne pas organiser a été le meilleur moyen d’avoir de belles expériences.

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Quel est ton projet pour l’avenir après ton PVT en Nouvelle-Zélande ?
Depuis mon PVT en Nouvelle-Zélande, j’ai continué à explorer le monde. J’ai passé 4 mois en Asie, découvrant des pays comme l’Indonésie, la Thaïlande, le Vietnam et le Japon. Et comme si ce n’était pas assez, je vais repartir pour un prochain PVT, cette fois au Canada, où j’ai eu la chance d’être tirée au sort. Je pense que ce ne sera pas le dernier, et que d’autres aventures de ce genre m’attendent !

Lucie
Je m’appelle Lucie, j’ai 21 ans et je suis en alternance pour deux ans chez pvtistes.net dans le cadre de mon master en communication et marketing.
Mon interview : https://pvtistes.net/interviews/lucie-equipe-pvtistes/
Les Guides de pvtistes.net
Nos guides des pvtistes sont disponibles gratuitement au format PDF, pour que vous puissiez les consulter à tout moment, même sans connexion !

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