Thibaut, un PVT au Canada en couple
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Bonjour Thibaut, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Thibaut, j’ai 29 ans et je suis originaire d’un petit village proche d’Aix-en-Provence. Je suis installé avec ma compagne au Canada depuis deux ans, plus particulièrement à Montréal, au Québec. Nous sommes ici en PVT, permis de travail que nous avons activé fin 2019.
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Tu es actuellement en PVT au Canada. Pourquoi cette destination ?
Cette destination est venue d’elle-même au cours d’un voyage ici même fin 2018. Nous avons vécu 2 semaines seulement entre Montréal et Québec et nous avons fait les touristes comme à notre habitude.
Nous avions déjà voyagé pas mal à travers le monde mais, cette fois, la fin du voyage m’a laissé amer et un goût d’autre chose.
J’avais commencé à travailler assez jeune, à 20 ans, et j’avais cette envie d’espace et de découverte approfondie d’autres lieux que mon chez moi.
Le Québec n’est certainement pas la destination qui m’a fait le plus rêver au cours de mes voyages mais c’est un des seuls endroits qui m’a fait me sentir chez moi, loin de la France.
Nous avions déjà voyagé pas mal à travers le monde mais, cette fois, la fin du voyage m’a laissé amer et un goût d’autre chose.
J’avais commencé à travailler assez jeune, à 20 ans, et j’avais cette envie d’espace et de découverte approfondie d’autres lieux que mon chez moi.
Le Québec n’est certainement pas la destination qui m’a fait le plus rêver au cours de mes voyages mais c’est un des seuls endroits qui m’a fait me sentir chez moi, loin de la France.
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Peux-tu nous raconter ton PVT ?
Notre PVT a commencé fin d’année 2019.
Étant policier en France, j’ai eu la possibilité d’obtenir de la fonction publique une disponibilité de 5 ans (congés sans solde) que je dois renouveler chaque année. Grâce à ça, je garde une option au cas où.
Nous n’avons pas quitté la France parce que nous n’y étions plus bien, comme beaucoup (Français et Québécois) me l’ont demandé. C’était vraiment une volonté de faire une expérience nouvelle et dont on sort forcément grandi.
Rapidement, nous avons trouvé tous les deux un appartement et un emploi à notre arrivée. Tout s’est fait naturellement.
J’ai d’abord travaillé quelques semaines dans une boutique de suppléments sportifs, puis la crise sanitaire a commencé. J’ai donc trouvé immédiatement un poste dans un commerce dit essentiel, où j’ai travaillé pendant 1 an.
Pendant ce temps, j’avais pris des contacts, effectué des formations, passé mes qualifications afin d’exercer le métier que je souhaitais faire en venant ici, soit convoyeur de fonds. Cela fait maintenant un an que j’exerce cette fonction qui me plait vraiment, malgré des horaires parfois compliqués et la haute responsabilité que demande ce poste.
À côté, j’occupe également un poste de voiturier à temps partiel dans un grand hôtel du vieux Montréal. Toutes les expériences sont vraiment bonnes à prendre.
Au niveau des voyages et malgré la difficulté en temps de pandémie, nous avons visité pas mal de coins au Québec : Québec Ville, l’Estrie, Saguenay, les Laurentides, etc. Nous avons également eu la chance de faire un road trip dans l’Ouest canadien, dans les Rocheuses et de découvrir les merveilleux parcs de Banff et Jasper, sûrement l’un de nos meilleurs souvenirs sur ces deux ans.
Nous sommes allés, quelques mois plus tard, passer quelques jours à Vancouver qui, sur la liste des villes visitées au cours de nos voyages, trouve sa place en haut du classement pour les villes où il fait le plus bon vivre. Tout y est accessible. La diversité des activités à proximité est incroyable, la douceur du climat, même s’il pleut pas mal, c’est quand même très agréable.
Étant policier en France, j’ai eu la possibilité d’obtenir de la fonction publique une disponibilité de 5 ans (congés sans solde) que je dois renouveler chaque année. Grâce à ça, je garde une option au cas où.
Nous n’avons pas quitté la France parce que nous n’y étions plus bien, comme beaucoup (Français et Québécois) me l’ont demandé. C’était vraiment une volonté de faire une expérience nouvelle et dont on sort forcément grandi.
Rapidement, nous avons trouvé tous les deux un appartement et un emploi à notre arrivée. Tout s’est fait naturellement.
J’ai d’abord travaillé quelques semaines dans une boutique de suppléments sportifs, puis la crise sanitaire a commencé. J’ai donc trouvé immédiatement un poste dans un commerce dit essentiel, où j’ai travaillé pendant 1 an.
Pendant ce temps, j’avais pris des contacts, effectué des formations, passé mes qualifications afin d’exercer le métier que je souhaitais faire en venant ici, soit convoyeur de fonds. Cela fait maintenant un an que j’exerce cette fonction qui me plait vraiment, malgré des horaires parfois compliqués et la haute responsabilité que demande ce poste.
À côté, j’occupe également un poste de voiturier à temps partiel dans un grand hôtel du vieux Montréal. Toutes les expériences sont vraiment bonnes à prendre.
Au niveau des voyages et malgré la difficulté en temps de pandémie, nous avons visité pas mal de coins au Québec : Québec Ville, l’Estrie, Saguenay, les Laurentides, etc. Nous avons également eu la chance de faire un road trip dans l’Ouest canadien, dans les Rocheuses et de découvrir les merveilleux parcs de Banff et Jasper, sûrement l’un de nos meilleurs souvenirs sur ces deux ans.
Nous sommes allés, quelques mois plus tard, passer quelques jours à Vancouver qui, sur la liste des villes visitées au cours de nos voyages, trouve sa place en haut du classement pour les villes où il fait le plus bon vivre. Tout y est accessible. La diversité des activités à proximité est incroyable, la douceur du climat, même s’il pleut pas mal, c’est quand même très agréable.
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Tu as connu toute la crise sanitaire liée à la Covid au Canada, ça n’a pas été trop compliqué ?
En effet, nous avons passé pour l’instant toute la crise sanitaire au Canada.
Les points positifs :
- Au début de la crise, le Canada était un petit peu plus souple que la France (pas de masque en extérieur, par exemple).
- Étant en période de découverte, d’installation et d’adaptation, ça passe nettement mieux à mon goût.
- Perte d’emploi très rapide et difficultés pour effectuer l’ensemble des démarches professionnelles nécessaires.
- Impossibilité pendant plus d’un an et demi pour nos familles de venir nous rendre visite.
- Limites des activités possibles.
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Quelles ont été les réactions de tes proches à l’époque face à ta décision de partir ?
Mes proches ont bien accueilli notre décision.
Ils ne s’y attendaient pas. Mais quand j’ai parlé du congé sans soldes au niveau de mon emploi, leur expliquer mon ressenti sur la démarche et notre envie de découverte, tout le monde a compris et nous a encouragés dans le projet.
Ils ne s’y attendaient pas. Mais quand j’ai parlé du congé sans soldes au niveau de mon emploi, leur expliquer mon ressenti sur la démarche et notre envie de découverte, tout le monde a compris et nous a encouragés dans le projet.
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Qu’apprécies-tu le plus au Canada ?
Ce que j’apprécie le plus ici c’est sûrement le fait que je me sens accueilli. Les gens ne jugent pas les différences ou, du moins, ne le font pas ressentir. Tout le monde est accepté comme il est. Le slogan de McDonald’s « Venez comme vous êtes » devrait être le slogan du Canada.
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Quel est ton meilleur souvenir de voyage ?
Mon meilleur souvenir de voyage reste le road trip que l’on a fait dans les Rocheuses. Nous avons loué un vieux van à Calgary et nous avons passé une semaine à camper dans les différents parcs nationaux, à faire des randonnées, du canoë et en prendre plein la vue devant des paysages juste somptueux. De plus, en pleine pandémie, il y avait vraiment peu de monde car les frontières étaient fermées. Le lac Moraine est juste à couper le souffle au lever du soleil.
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Le moins bon ?
Je n’ai pas de mauvais souvenirs en tant que tels, à part peut-être un problème mécanique avec le van sur ce même voyage. Mais ça reste une bonne anecdote pour moi.
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As-tu des conseils pour les futurs pvtistes ou ceux qui hésitent à se lancer ?
Pas de stress, tout s’enchaîne bien.
Pour ceux qui vont au Québec, la langue facilite clairement la chose et même pour les peureux de l’administratif, tout se gère. Ouvrir un compte en banque, obtenir son numéro d’assurance sociale, postuler pour un emploi… tout est fluide.
Pour ce qui est de l’emploi, j’ai pris mes CV, j’ai parcouru la ville et j’y ai déposé mes documents dans les endroits qui me faisaient envie. J’ai obtenu de suite des entretiens, et même quand j’ai perdu mon emploi à cause de la Covid, j’ai trouvé un emploi le lendemain matin. Ils sont en pénurie de main-d’œuvre dans quasi tous les secteurs, ce qui donne vraiment un choix d’opportunités pour les demandeurs d’emploi.
Au niveau vie personnelle, trouver un appart est très facile aussi. Les prix grimpent pas mal ces dernières années mais il faut prendre en compte que même en paraissant excentré parfois des centres d’intérêt, les réseaux de transport en commun dans les grandes villes sont pas mal développés.
La proximité avec d’autres pays tels que les États-Unis ou ceux d’Amérique du Sud offre aussi la possibilité de faire des voyages différents de nos habitudes en tant qu’européen.
En résumé, ne pas hésiter si c’est votre envie profonde, que ce soit pour évoluer professionnellement, apprendre une nouvelle langue (même au Québec, selon vos fréquentations et votre emploi), découvrir d’autres cultures, d’autres paysages, rencontrer des gens du monde entier (le Canada est un des pays les plus cosmopolites que j’ai pu voir). C’est vraiment une expérience qui vous changera profondément.
Pour ce qui est de l’emploi, j’ai pris mes CV, j’ai parcouru la ville et j’y ai déposé mes documents dans les endroits qui me faisaient envie. J’ai obtenu de suite des entretiens, et même quand j’ai perdu mon emploi à cause de la Covid, j’ai trouvé un emploi le lendemain matin. Ils sont en pénurie de main-d’œuvre dans quasi tous les secteurs, ce qui donne vraiment un choix d’opportunités pour les demandeurs d’emploi.
Au niveau vie personnelle, trouver un appart est très facile aussi. Les prix grimpent pas mal ces dernières années mais il faut prendre en compte que même en paraissant excentré parfois des centres d’intérêt, les réseaux de transport en commun dans les grandes villes sont pas mal développés.
La proximité avec d’autres pays tels que les États-Unis ou ceux d’Amérique du Sud offre aussi la possibilité de faire des voyages différents de nos habitudes en tant qu’européen.
En résumé, ne pas hésiter si c’est votre envie profonde, que ce soit pour évoluer professionnellement, apprendre une nouvelle langue (même au Québec, selon vos fréquentations et votre emploi), découvrir d’autres cultures, d’autres paysages, rencontrer des gens du monde entier (le Canada est un des pays les plus cosmopolites que j’ai pu voir). C’est vraiment une expérience qui vous changera profondément.
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Et pour finir, quels sont aujourd’hui tes projets ?
Mon PVT vient d’expirer il y a quelques semaines. Nous avons donc fait une demande de permis de travail fermé pour ma compagne. Et moi, je suis rattaché à elle en tant que conjoint de fait.
Cela nous permet de faire une demande de résidence permanente dans les 2 ans. Dans notre cas, on a plus acheté du temps que vraiment pris une décision de s’établir ici. D’une part, ça n’a jamais été notre ambition en venant ici et même si on ne s’est jamais fermé les portes pour rester, nous gardons dans notre optique, un futur retour en France. C’est juste qu’on ne sait pas encore quand. Cela est dû à la crise sanitaire qui perdure. Nous n’avons pas fait en deux ans tout ce qu’on voulait faire (road trip de deux mois en Amérique du Sud, visiter New-York).
Puis aussi pour ma compagne, retrouver un emploi en France pendant cette période s’annonce difficile. Donc pas de pression, on vit jour après jour et pour l’instant on vit ici au Québec et nous sommes épanouis ici.
Cela nous permet de faire une demande de résidence permanente dans les 2 ans. Dans notre cas, on a plus acheté du temps que vraiment pris une décision de s’établir ici. D’une part, ça n’a jamais été notre ambition en venant ici et même si on ne s’est jamais fermé les portes pour rester, nous gardons dans notre optique, un futur retour en France. C’est juste qu’on ne sait pas encore quand. Cela est dû à la crise sanitaire qui perdure. Nous n’avons pas fait en deux ans tout ce qu’on voulait faire (road trip de deux mois en Amérique du Sud, visiter New-York).
Puis aussi pour ma compagne, retrouver un emploi en France pendant cette période s’annonce difficile. Donc pas de pression, on vit jour après jour et pour l’instant on vit ici au Québec et nous sommes épanouis ici.
Merci Thibault !
Marie
En PVT au Canada de novembre 2021 à 2023, je répondrai à vos questions avec plaisir. Après un road trip en Amérique latine (Colombie, Bolivie, Pérou, Guatemala), je suis rentrée en France en juin 2024.
On a Working Holiday Visa in Canada from November 2021 to 2023, I will gladly answer your questions. After a road trip in Latin America (Colombia, Bolivia, Peru, Guatemala), I returned to France in June 2024.
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