Quelles sont les conditions de participation et la marche à suivre pour obtenir son Permis Jeunes Professionnels au Canada ? Réponse ici.
1Conditions de participation à la catégorie Jeunes Professionnels

Le permis Jeunes Professionnels, anciennement appelé « Développement Professionnel » et « Emploi de Perfectionnement » est proposé aux jeunes de 24 pays (dont fait partie la France et le Luxembourg), âgés de 18 à 30 ou 35 ans selon les nationalités (35 ans pour les Français) qui ont trouvé un emploi au Canada en rapport avec leur formation ou leur parcours professionnel. La durée du permis Jeunes Professionnels dépend de l’offre d’emploi délivrée par l’employeur mais elle ne peut pas excéder 12, 18 ou 24 mois selon votre nationalité (24 mois pour les Français).

Si vous envisagez de faire une demande de permis Jeunes Professionnels, nous vous recommandons de consulter notre tutoriel EIC (JP, Stage et PVT Canada) qui vous guidera tout au long de votre demande de permis.

Vous devez :

  • Être âgé de 18 à 30 ou 35 ans selon votre nationalité (35 ans pour les Français) au moment de votre demande de permis. Vous pouvez faire soumettre votre demande jusqu’à la veille de vos 31 ou 36 ans.

  • Disposer d’un passeport de l’un des pays ayant signé un accord avec le Canada. Pour certaines nationalités, il est nécessaire de résider habituellement dans son pays. Les Français ne sont pas concernés par cette condition, ils peuvent tout à faire vivre depuis plusieurs années dans un autre pays, au moment de leur demande de permis Jeunes Professionnels.

  • Les Français ayant déjà participé une seule fois à Expérience Internationale Canada (EIC) avant la saison 2015 peuvent être éligibles à une seconde participation dans la catégorie Jeunes Professionnels, PVT ou Stage, au choix. Pour en savoir plus sur le nombre de participations autorisées à EIC, consultez la page consacrée au permis Jeunes Professionnels pour votre nationalité sur le site des autorités canadiennes. Si vous avez participé une fois à EIC à partir de la saison 2015, notez que vous ne pouvez cumuler que Stage + JP ou Stage + PVT. Le PVT et le JP ne sont pas cumulables.

  • Avoir une offre d’emploi (= promesse d’embauche) au Canada, dans votre champ de compétences, c’est-à-dire en lien direct avec vos études ou votre carrière. L’emploi devra constituer un perfectionnement professionnel.

  • Votre emploi doit être classé dans les niveaux FEER 0, 1, 2 et 3 de la classification des professions au Canada. Votre emploi peut également être de niveau FEER 4 si vous joignez à votre demande un certificat, un grade ou un diplôme d’études postsecondaires. Pour en savoir plus sur ces catégories, consultez notre article Travail au Canada : les niveaux FEER 0, 1, 2, 3, 4 et 5.

  • Disposer de 2 500 $CA au minimum sur son compte en banque au moment de l’arrivée au Canada.

  • Payer des frais de participation de 257 $CA si vous n’avez jamais fait prélevé vos données biométriques par le Canada. Si vous l’avez déjà fait, vous ne paierez que 172 $CA de frais.

Quels types d’emploi donnent accès au permis Jeunes Professionnels ?

Pour être éligible au permis Jeunes professionnels, l’emploi qui vous est proposé doit appartenir aux niveaux FEER 0, 1, 2, 3 ou (sous condition) 4 de la classification des professions au Canada.

Si vous trouvez un emploi de niveau FEER 4, vous devez prouver que vous disposez d’un certificat, un grade ou un diplôme d’études postsecondaires. Dans le cas contraire, vous n’êtes pas éligible au permis Jeunes Professionnels.

Note : les candidats au VIE (Volontariat International en Entreprise) ne sont pas concernés par cette obligation d’avoir une offre d’emploi spécifiquement dans les niveaux FEER 0, 1, 2 ou 3 de la classification des professions.

Dans tous les cas, l’offre d’emploi doit faire partie de votre champ de compétences et doit être en lien avec votre diplôme et/ou vos expériences professionnelles précédentes.

Comment s’assurer que sa profession fait bien partie des niveaux FEER 0, 1, 2, 3 ou 4 de la Classification Nationale des Professions ?

Nous avons consacré un article entier à cette question : Travail au Canada : les niveaux FEER 0, 1, 2, 3, 4 et 5.

Dossier publié initialement en octobre 2012. Mis à jour pour la dernière fois en décembre 2022.

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Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(1449)Commentaires

Marie I |
Salut !

Il vaut mieux être sûre d’avoir bien compris


Pour un permis de travail classique, il faut généralement que ton employeur démontre qu’il n’a pas réussit à engager un travailleur canadien ou un résident permanent au Canada. C’est ça le principe de la demande d’Avis positif sur le Marché du Travail (AMT).

Avec le permis Jeunes Professionnel : les employeurs n’ont pas besoin de démontrer qu’ils n’ont trouvé personne d’autre. Seule une offre d’emploi dans ton domaine de compétence (oui, n’importe quel boulot, ça ne marcherait pas) est nécessaire (si des places sont encore disponibles) pour faire une demande de JP.

Donc pour un permis de travail classique (hors exception) : il faut un AMT.

Pour un JP : il ne faut pas d’AMT.
farfeluue I |
Merci pour ce dossier !!

Donc si j’ai bien compris, en fait la différence avec le permis de travail « normal » c’est que je ne répond pas à une offre d’emploi mais je trouve un employeur qui m’en rédige une ??? J’ai du mal avec cette nuance. En gros, dans le cas du JP le fait de démontrer que je ne remplace pas un Canadien n’est pas à faire si ? et il n’y a pas non plus d’AMT ni rien ???


Désolée si la question a été posé 1000 fois mais je crois qu’il me faut une réponse bien claire pour que j’arrête de me poser ces questions x)


Merci d’avance !!
Bruno I |
Allô,

Je réitère ma question en espérant que quelqu’un puisse y répondre :


Je suis en plein milieu de mon JP au Québec, la lettre de promesse d’embauche ayant déterminé la durée de mon permis, il y est inscrit que je dois quitter le Canada le 30 JAN 2015 et je suis arrivé le 8 MAI 2014. Seulement, dans l’optique de vouloir y rester un peu plus longtemps et sachant que la durée maximum du JP est de 18 mois, si je ne me trompe pas.. j’aimerais essayer de le prolonger et d’en profiter au max, avant d’envisager un nouveau permis.


Mon boss pourrait alors refaire une lettre de « prolongation d’embauche » ou quelque chose comme ça ?


Je n’ai pas encore le goût de faire une demande de RP, est-elle vraiment nécessaire cette demande pour faciliter la prorogation de mon JP ? La RP nous engage-t-elle en quelque chose ? Ou peut-on criss** notre camp, quand on le désire ?


Merci d’avance pour vos réponses.
Lonely I |
Malheureusement non. Tu peux surveiller les salons de recrutement en France, il y souvent une liste d’emplois publiée.
flore I |
Ou peut on trouver une liste ou quelque chose du genre des employeurs canadiens qui recrutent des etrangers ?
Lonely I |
Oui, attends ta RP et tu seras libre de faire ce que tu veux.
C_Lispector I |
Bonjour,
grandes questions, je ne sais pas si je suis dans la bonne section du site pour les poser. C’est que ça concerne précisément un choix à faire entre plusieurs possibilités qui font chacune l’objet d’un dossier ici.

je suis actuellement en permis jeune pro. si j’attends jusqu’à mars prochain, je devrais sans difficulté obtenir un CSQ en passant par les procédures plus rapides pour travailleurs qualifiés. et ensuite faire ma demande au fédéral. et tour du poteau pour obtenir un prolongement de mon permis en attendant la RP.

Mais…j’aimerais, à un moment donné, changer de secteur d’activités, et reprendre mes études. je travaille en communications. j’aimerais retrouver la voie littéraire et devenir enseignante.
seulement avec tous ces dossiers en cours, je me demande quelle est la meilleure décision à prendre, et quand.

Est-ce stratégique de penser à une telle reconversion en plein processus de demande de résidence ?

D’autant que je ne suis pas bien sûre de la viabilité d’un tel projet, ne serait-ce que financièrement. Il me semble qu’il faut bien des preuves de financement non ? y a-t-il des bourses, quand se font les demandes, la rentrée etc. ?

Enfin de toutes façons, n’est-ce pas mieux d’attendre de venir à bout de la RP avant de penser à tout ça ?
merci pour vos réponses.

Céline.
Marion I |
Bonjour à tous,

Même question que Magali, y a t’il du nouveau concernant la possibilité de cumuler PVT et JP pour ceux ayant fait un PVT avant (PVT 2013 dans mon cas) ?


Autre chose, mon PVT fini le 4 novembre 2014, dans le cas où le JP ouvre ses quotas après cette date (ce qui est fort probable), quelles solutions s’offrent à moi pour le laps de temps séparant la fin de mon PVT et le JP ? Est-ce qu’il existe une situation d’attente permettant de rester sur le territoire autrement qu’en statut touriste ?

Merci.
Magali I |
Bonjour à tous,

Je n’ai pas encore vu d’informations concernant la possibilité pour ceux ayant fait leur PVT en 2014 ou avant de cumuler avec un JP en 2015.


Ce sujet a-t-il avancé au niveau des ambassades ?


Sera-t-il finalement possible de faire un JP et quelle en sera la durée ?


Merci par avance,


Bonne journée.
Bruno I |
En fait je suis en plein milieu de mon JP au Québec, la lettre de promesse d’embauche ayant déterminé la durée de mon permis, il y est inscrit que je dois quitter le Canada le 30 JAN 2015 et je suis arrivé le 8 MAI 2014. Seulement, dans l’optique de vouloir y rester un peu plus longtemps et sachant que la durée maximum du JP est de 18 mois, si je ne me trompe pas.. j’aimerais essayer de le prolonger et d’en profiter au max, avant d’envisager un nouveau permis. Mon boss pourrait alors refaire une lettre de « prolongation d’embauche » ou quelque chose comme ça ?