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Découvrez un maximum d'informations sur le fruit picking en Australie : les différentes tâches concernées, leur niveau de difficulté, la rémunération, ainsi que les possibilités d'obtenir un deuxième ou un troisième Visa Vacances-Travail.
1Introduction

Dossier publié initialement en janvier 2013. Dernière mise à jour en juin 2025.

Si littéralement, il s’agit du ramassage des fruits, aujourd’hui, il est courant de parler de « fruit picking » pour évoquer tous les jobs manuels qu’il est possible de faire dans une ferme. Vous pouvez ramasser des fruits, des légumes, les emballer, désherber, planter, entretenir des plantations, conduire un tracteur, ramasser des fleurs, éclaircir des arbres ou encore les tailler…

Voici un maximum d’informations sur le fruit picking en Australie : les différentes tâches concernées, leur difficulté, la rémunération, mais également l’obtention d’un deuxième ou d’un troisième Visa Vacances-Travail.

Le fruit picking n’est pas seulement réservé aux backpackers avec un Working Holiday Visa ou un Work and Holiday Visa. On trouve aussi d’autres travailleurs saisonniers, comme certains « grey nomads », des seniors qui parcourent l’Australie au rythme des saisons et qui complètent leur retraite en travaillant ici et là. Il y a aussi les travailleurs étrangers venant des îles du Pacifique (Tonga, Vanuatu, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Tuvalu, Fiji, Samoa…) et du Timor oriental, qui viennent dans le cadre du programme « Seasonal Worker » mis en place par le gouvernement australien.

Les avantages et les inconvénients de l’expérience fruit picking

Avantages

Nous verrons plus tard dans ce dossier que certains jobs peuvent être plus fatigants que d’autres et que, selon le mode de rémunération, le fruit picking est plus ou moins intéressant financièrement. Mais si vous demandez à des pvtistes venus du monde entier ce qu’ils ont pensé de leurs semaines passées en fruit picking, la grande majorité oubliera les inconvénients pour ne retenir que le positif. Faire du fruit picking pendant son PVT en Australie, c’est comme une évidence, un passage obligé.

Qui n’a pas ressenti un léger bonheur à s’asseoir à l’arrière d’un pick-up avec ses collègues pour retourner au hangar après une journée de travail, au moment où le soleil se couche ? Pas de ceinture, les pieds qui se balancent à l’arrière du pick-up, le vent dans les cheveux, personne ne parle, tout le monde est épuisé, l’horizon est libre de tout, les esprits s’évadent et (ré)apparaît ce sentiment de liberté qui fait régulièrement surface (et ne nous quitte plus parfois !) en Australie…

Le fruit picking, c’est travailler en extérieur, respirer et sentir les fruits, le soleil, découvrir de nouvelles activités et un nouvel environnement, surtout si on a toujours vécu en ville.

Le fruit picking, si on travaille tous les jours, ça peut payer : pour ceux qui sont payés au rendement et qui deviennent bons, la paie peut être excellente. En étant payé à l’heure, il est également possible de mettre pas mal d’argent de côté, surtout dans les endroits isolés où le fruit picking se pratique et où les occasions de dépenser sont limitées. Parfait pour faire des économies et reprendre la route !

Le fruit picking, c’est convivial. Fin de journée de travail… début de soirée entre fruit pickers, si vous êtes nombreux. Au programme : discussions, débats, parties de poker ou autres jeux de cartes, séance cinéma ou télé, virées dans le bar local, danse, karaoké, billard… il y a de quoi faire !

Enfin, le fruit picking rime avec voyage : c’est une excellente façon de parcourir le pays tout en ayant la possibilité de travailler régulièrement sur la route.

Inconvénients

Commencer par les aspects négatifs du fruit picking ne vous aurait peut-être pas motivé à lire la suite, d’où le choix de commencer par les avantages, mais il faut tout de même en parler.

Le fruit picking, c’est fatigant, ça fait mal au dos, c’est salissant. On se lève tôt, et on ne finit pas forcément tôt pour autant. Il fait chaud, lourd, on est souvent debout toute la journée, parfois sous la pluie, parfois la tête en l’air (ramassage de certains fruits). On se baisse, on se lève, on se penche… Ce n’est pas très stimulant intellectuellement car les boulots peuvent vite devenir répétitifs. On peut souffrir d’allergies selon les récoltes. Mais il est possible d’éviter certains types de jobs et de sélectionner des tâches en fonction de ses capacités physiques. On en reparle plus tard !

THE avantage

Mais, pour finir sur une touche positive : c’est l’un des jobs que tous les pvtistes, quelle que soit leur maîtrise de l’anglais, leur condition physique ou leur caractère, peuvent faire. C’est donc l’occasion de faire des rencontres riches et variées, de côtoyer des gens venus du monde entier, aux âges, parcours et personnalités très différents. Enfin, le fruit picking est l’un des emplois les plus accessibles pour valider les 88 jours de ferme nécessaires à l’obtention d’un second Visa Vacances-Travail. Au cours de votre 2e année (pour le travail effectué à partir du 1er juillet 2019), si vous travaillez au moins 179 jours dans des fermes ou dans certains secteurs spécifiques en région, vous pourriez même accéder à un troisième Visa Vacances-Travail.

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