2Whistler en hiver

Whistler en Hiver

whistler-hiver

1. Le ski

Malgré  le fait que notre Hexagone compte des stations de skis à foison et des montagnes à couper le souffle, il est forcément tentant d’aller voir ce que les montagnes canadiennes ont à nous offrir.

Avec 34 km2 de domaine skiable et plus de 200 pistes, Whistler Blackcomb se pose en plus grosse station de ski en Amérique du Nord, et si l’on considère en plus le hors-piste, les possibilités sont presque infinies.

Les remontées sont toutes ultra-rapides et le Peak2peak, permettant de relier les deux montants du domaine (Whistler et Blackcomb) en moins de 10 minutes, est un atout de poids, Whistler ayant des conditions souvent plus nuageuses que Blackomb, il est aisé de se sortir de la mouise rapidement en cas de purée de pois.

J’ai trouvé les « hors-pistes » plus accessibles que sur les stations françaises. Pas besoin de marcher 30 minutes ; il suffit de s’éloigner un peu des pistes balisées pour tomber sur de beaux hors pistes et runs de sapin non-touchés. De même, certains « hors-pistes » sont en quelque sorte répertoriés sur la carte comme zone freeride, et donc contrôlée, ce qui les rend vraiment accessibles et sécuritaires, même si leur niveau se révèle élevé.

Je parle ici du domaine skiable, il est donc vraiment possible de se faire plaisir en poudre, même si l’on a pas le matériel nécessaire pour aller explorer le vrai hors-piste, et c’est ça que j’ai vraiment apprécié. De beaux drops, des portions bien tendues, des runs dans les arbres bien raides, il y en a pour tous les goûts, et c’est vraiment plaisant.

Le soucis, les deux dernières années, c’est que les chutes de neige n’ont quand même pas été folles, en 2013-2014, nous avons réussi à avoir de beaux jours de poudreuse, malgré une couche de base plutôt faible, mais en 2014-2015, c’était carrément la catastrophe, les jours de poudre se comptait sur les doigts d’une main, et il a beaucoup plu en bas de la station.

L’autre problème, est que le village de Whistler culmine à 700 m d’altitude, alors que le point le plus haut s’élève a 2180 m, ce qui se traduit par de nombreux jours de pluie quand le froid n’est pas au rendez- vous.

Pour le forfait saison, il faut compter autour de 1 230 $ si vous travaillez en ville (Whistler Experience Spirit Pass), ou même gratuit si vous travaillez pour la station (voir la section Emploi de ce dossier).

Le domaine vaut donc décidément le détour, mais gare aux conditions, qui peuvent être très décevantes, et aux longs week-ends, qui ramènent des milliers de skieurs américains, et qui sont donc presque « inskiables » (j’ai déjà vu plus de 2 h de queue pour la première remontée en bas).

2. Que faire, à part skier ?

Que les fêtards se rassurent, il existe beaucoup de bars et de clubs à Whistler (ceux-ci fermant à 2 h du matin, cependant, bienvenue au Canada !), où ils pourront étancher leur soif. Cependant, en dehors de ça, les activités sont plutôt restreintes. En effet, la nuit tombe assez tôt, les températures sont froides, et le risque de pluie assez élevé : difficile de faire des activités d’extérieur. Whistler étant une ville très orientée pour l’accueil des touristes, les activités proposées le sont également : héliski, catski, snowmobile…  Il n’y a guère d’autre activité que la salle de gym ou la piscine lorsqu’il s’agit de rester à l’intérieur.

3. Les autres inconvénients de l’hiver

L’hiver est également plus cher, le loyer augmente, faire les courses coûte une fortune, et les sorties ne sont pas non plus données. On est donc vite coincé dans une spirale ou l’on travaille beaucoup pour payer le loyer et le reste des dépenses nécessaires à vivre et à skier. On attend souvent l’été qui apportera son lot de belles choses, comme le soleil et les veillées tardives devant un barbecue.

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Charlie

Jeune homme ayant soif de nouvelles aventures, voulant découvrir le monde, et étant passionné de sport extrême! Notamment de Ski et de VTT Freeride!

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(6)Commentaires

Muriel I |
Bonjour,
Message de damf74
or avec le PVT on n'a pas le droit en principe
Ce n'est pas tout à fait le cas.
Voici ce que dit la FAQ EIC :
Est-ce qu'il est possible d'étudier au Canada tout en participant à EIC?
Est-ce qu'il est possible d'étudier au Canada tout en participant à EIC?

Oui. Vous êtes autorisé à vous inscrire à des cours individuels tout en participant à EIC dans n’importe quelle catégorie. Vous avez six mois pour terminer le ou les cours. En plus, les cours ne doivent pas faire partie d’un programme qui dure plus de six mois, comme un programme de deux ans ou de quatre ans. Si le cours ou le programme dure plus de six mois, vous devrez présenter une demande de permis d’études.
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Damien I |
Message de JackDek
Salut salut,

Très sympa cet article.


Je souhaiterais savoir si les formations pour devenir mono de ski sont ouvertes même avec un pvt? car elles permettent une certification (un peut diplomante par conséquant)

Pour avoir regardé sur les site de l’AMSC (ski et snowboard), ce n’est pas précisé.

J’ai un très bon niveau en ski mais un peu moins en snow, sachant que en france, pour être mono il est parfois exigé d’être polyvalent, est-ce le cas au canada ?

De plus, je voulais savoir si les niveaux validés (je pars sur les niveaux un et deux et peut être trois si jouable techniquement et financièrement) le sont pour pour une durée indéterminée (genre sur 3 années) et si ils sont reconnus nationalement (validé au Québec et valable en colombie-britannique) ?

Finalement, existe-t-il un moyen de préparer la formation histoire de ne pas se retrouver à recommencer plusieurs fois pour cause de mauvaise préparation ?


Merci pour l’article en tous cas, car je ne compte pas perdre l’occasion de rider un max dans la station la plus enneiger.

Salut ! moi j'ai passé le niveau 1 en ski l'an dernier a Banff et je passe le 2 a quebec bientot....et je viens juste de voir sur mon recu d'impot que c'était comme si j'avais été étudiant pendant le stage et donc fréquenté un établissement d'enseignement....or avec le PVT on n'a pas le droit en principe...alors je saurais bientôt si je vais me faire reconduire à la frontière !
Robin I |
Bonjour à tous!
Mais ou trouver un logement, une chambre, et quel site exploiter pour trouver une "bonne affaire"?
T I |
Ils détruisent le permis français??? Mais quel est l'intérêt d'une telle pratique? C'est méga relou si on compte rentrer en france juste une semaine de temps en temps.

Je comprends vraiment pas le but de la manoeuvre, car ça va clairement me saouler
scince I |
Bonjour Charlie et merci pour ce dossier sur Whistler. J’ai également lu des billets sur ton blog concernant ce sujet.

Quand tu as travaillé et écris ces articles. Avais tu auparavant travaillé en station de ski en France ou en Europe ? J’ai l’impression que ton retour est plus une découverte de ce milieu qu’une comparaison.


Merci.
Jacques I |
Salut salut,

Très sympa cet article.


Je souhaiterais savoir si les formations pour devenir mono de ski sont ouvertes même avec un pvt? car elles permettent une certification (un peut diplomante par conséquant)

Pour avoir regardé sur les site de l’AMSC (ski et snowboard), ce n’est pas précisé.

J’ai un très bon niveau en ski mais un peu moins en snow, sachant que en france, pour être mono il est parfois exigé d’être polyvalent, est-ce le cas au canada ?

De plus, je voulais savoir si les niveaux validés (je pars sur les niveaux un et deux et peut être trois si jouable techniquement et financièrement) le sont pour pour une durée indéterminée (genre sur 3 années) et si ils sont reconnus nationalement (validé au Québec et valable en colombie-britannique) ?

Finalement, existe-t-il un moyen de préparer la formation histoire de ne pas se retrouver à recommencer plusieurs fois pour cause de mauvaise préparation ?


Merci pour l’article en tous cas, car je ne compte pas perdre l’occasion de rider un max dans la station la plus enneiger.