6Se déplacer à Whistler

1. Le bus ou la voiture ?

Si vous n’habitez pas le centre du village, vous aurez besoin d’un abonnement de bus. A 50 $ le mois, il est plutôt dispendieux, cependant le service est au rendez- vous, les bus sont assez réguliers, et ils vous amèneront à peu près partout. Pour les trajets individuels, l’office du tourisme vend des carnets de 10 tickets, ou vous pouvez encore payer en liquide en entrant dans le bus et il vous en coûtera 2.5$ par trajet.
Le bus 5 qui se rend à Upper village est cependant une navette gratuite, un bon point pour tous ceux qui habitent dans ce coin.

Avoir une voiture à Whistler est un luxe, malgré des prix de l’occasion agressifs et une essence bon marché, l’assurance saura vous assassiner sans faire dans la dentelle.
Les petites annonces regorgent de bonnes affaires de seconde main qui raviront n’importe quel portefeuille.  Du minivan au SUV en passant par la berline et la compacte, vous trouverez forcément un véhicule à votre goût.

Essayez cependant de vous rendre à Vancouver pour acquérir votre futur meilleur ami roulant, pour le même modèle aux mêmes caractéristiques, les prix sont souvent inférieurs. De plus, pour des raisons qui restent obscures, le « contrôle technique » n’est pas obligatoire à Whistler, alors qu’il l’est à Vancouver : raison de plus de descendre en ville pour acquérir le véhicule qui vous accompagnera durant votre voyage.

Dernière chose, attention à la rouille, à cause du sel et de la proximité de la mer, certaines voitures en sont recouvertes, ce qui peut s’avérer plutôt dangereux.  Attention également aux véhicules venant d’une autre province : pour les enregistrer en Colombie-Britannique, il faudra passer un contrôle technique ainsi qu’une batterie de test, cela rend donc le processus d’immatriculation et d’homologation plus difficile.

2. Le permis de conduire

Si vous pouvez conduire avec votre permis français au Canada pendant les premiers 90 jours, pour la suite, il vous sera impératif de prendre possession d’une « BC driver’s license » pour assurer votre véhicule ainsi que pour conduire des véhicules de société.

Ceci est facilement faisable, rendez-vous dans n’importe quel point ICBC et échangez votre permis français contre un permis canadien. Vous serez cependant obligé de passer un test de vision, ainsi que subir un petit contrôle, une connaissance minimum du code de la route canadien est donc nécessaire, comme la signification des feux clignotants (je vous laisse chercher la réponse).

Une fois ces tests passés, il vous coûtera 35 $ pour recevoir votre permis dans votre boîte aux lettres. Attention, le gouvernement canadien récupère votre permis français et le détruit, il n’est pas possible de le récupérer, à vous de faire les démarches nécessaires pour le récupérer en rentrant.

3. Et l’assurance auto ?

La Colombie-Britannique est un peu spéciale en terme d’assurance, ICBC est le seul organisme par lequel vous pouvez passer pour vous assurer. Il est géré par le gouvernement et vous délivre un des plaques d’immatriculation et une assurance, c’est donc un beau petit monopole à qui nous avons à faire.

Première chose, pour ceux qui ont déjà été assurés en France, n’oubliez pas de demander un papier de votre ancien assureur stipulant combien d’années vous avez été assuré, pour quels véhicules, etc… Cela vous permettra d’obtenir une réduction non-négligeable, de l’ordre de 40 %.

Ensuite, question prix, il vous faudra débourser environ entre 150 et 300$ par mois pour assurer et payer les plaques de votre véhicule. Selon que vous allez au travail ou non avec, et le nombre de kilomètres que vous comptez parcourir dans l’année, la facture sera plus ou moins élevée. Avoir une voiture à Whistler est un luxe, mais peut s’avérer extrêmement pratique ; si j’ai fait ma première année sans, j’avoue avoir vraiment pu voyager et eu l’opportunité de partir en road trip ou pour une randonnée sur un coup de tête lors de ma deuxième année, et ça c’est vraiment sympa.

Je dirais que pour la première année, le véhicule n’est pas indispensable, mais si vous comptez rester sur le plus long terme et explorer un peu plus de la Colombie-Britannique, l’investissement est plus que nécessaire.

skis et autres. Si vous voyagez avec beaucoup de matériel, ce service pourrait donc se révéler intéressant financièrement.

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Charlie

Jeune homme ayant soif de nouvelles aventures, voulant découvrir le monde, et étant passionné de sport extrême! Notamment de Ski et de VTT Freeride!

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(6)Commentaires

Muriel I |
Bonjour,
Message de damf74
or avec le PVT on n'a pas le droit en principe
Ce n'est pas tout à fait le cas.
Voici ce que dit la FAQ EIC :
Est-ce qu'il est possible d'étudier au Canada tout en participant à EIC?
Est-ce qu'il est possible d'étudier au Canada tout en participant à EIC?

Oui. Vous êtes autorisé à vous inscrire à des cours individuels tout en participant à EIC dans n’importe quelle catégorie. Vous avez six mois pour terminer le ou les cours. En plus, les cours ne doivent pas faire partie d’un programme qui dure plus de six mois, comme un programme de deux ans ou de quatre ans. Si le cours ou le programme dure plus de six mois, vous devrez présenter une demande de permis d’études.
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Damien I |
Message de JackDek
Salut salut,

Très sympa cet article.


Je souhaiterais savoir si les formations pour devenir mono de ski sont ouvertes même avec un pvt? car elles permettent une certification (un peut diplomante par conséquant)

Pour avoir regardé sur les site de l’AMSC (ski et snowboard), ce n’est pas précisé.

J’ai un très bon niveau en ski mais un peu moins en snow, sachant que en france, pour être mono il est parfois exigé d’être polyvalent, est-ce le cas au canada ?

De plus, je voulais savoir si les niveaux validés (je pars sur les niveaux un et deux et peut être trois si jouable techniquement et financièrement) le sont pour pour une durée indéterminée (genre sur 3 années) et si ils sont reconnus nationalement (validé au Québec et valable en colombie-britannique) ?

Finalement, existe-t-il un moyen de préparer la formation histoire de ne pas se retrouver à recommencer plusieurs fois pour cause de mauvaise préparation ?


Merci pour l’article en tous cas, car je ne compte pas perdre l’occasion de rider un max dans la station la plus enneiger.

Salut ! moi j'ai passé le niveau 1 en ski l'an dernier a Banff et je passe le 2 a quebec bientot....et je viens juste de voir sur mon recu d'impot que c'était comme si j'avais été étudiant pendant le stage et donc fréquenté un établissement d'enseignement....or avec le PVT on n'a pas le droit en principe...alors je saurais bientôt si je vais me faire reconduire à la frontière !
Robin I |
Bonjour à tous!
Mais ou trouver un logement, une chambre, et quel site exploiter pour trouver une "bonne affaire"?
T I |
Ils détruisent le permis français??? Mais quel est l'intérêt d'une telle pratique? C'est méga relou si on compte rentrer en france juste une semaine de temps en temps.

Je comprends vraiment pas le but de la manoeuvre, car ça va clairement me saouler
scince I |
Bonjour Charlie et merci pour ce dossier sur Whistler. J’ai également lu des billets sur ton blog concernant ce sujet.

Quand tu as travaillé et écris ces articles. Avais tu auparavant travaillé en station de ski en France ou en Europe ? J’ai l’impression que ton retour est plus une découverte de ce milieu qu’une comparaison.


Merci.
Jacques I |
Salut salut,

Très sympa cet article.


Je souhaiterais savoir si les formations pour devenir mono de ski sont ouvertes même avec un pvt? car elles permettent une certification (un peut diplomante par conséquant)

Pour avoir regardé sur les site de l’AMSC (ski et snowboard), ce n’est pas précisé.

J’ai un très bon niveau en ski mais un peu moins en snow, sachant que en france, pour être mono il est parfois exigé d’être polyvalent, est-ce le cas au canada ?

De plus, je voulais savoir si les niveaux validés (je pars sur les niveaux un et deux et peut être trois si jouable techniquement et financièrement) le sont pour pour une durée indéterminée (genre sur 3 années) et si ils sont reconnus nationalement (validé au Québec et valable en colombie-britannique) ?

Finalement, existe-t-il un moyen de préparer la formation histoire de ne pas se retrouver à recommencer plusieurs fois pour cause de mauvaise préparation ?


Merci pour l’article en tous cas, car je ne compte pas perdre l’occasion de rider un max dans la station la plus enneiger.