10Tourisme : le droit d’entrée au Parc National Rapa Nui, les sites contrôlés et les sites libres d’accès


Il n’est pas toujours évident d’obtenir des informations précises sur les visites et les différents sites de l’île si vous souhaitez l’explorer par vous-même… Tout vous pousse à louer un véhicule ou à passer par des tours-opérators qui organiseront vos excursions. Pour cela, n’hésitez pas à arpenter la rue principale d’Hanga Roa, vous n’aurez que l’embarras du choix.

Pour ceux qui désirent sortir des sentiers battus, le premier conseil que l’on peut vous donner c’est d’acheter en avance une « vraie » carte de l’île… En effet, celles distribuées par l’office de tourisme ou le Parc National ne comprennent pas toutes les informations utiles, ni tous les sites et encore moins les sentiers… Oui, oui, vous avez bien lu : même les organismes officiels ont du mal avec l’exactitude !

La seconde information à garder absolument en tête concerne le droit d’entrée au Parc National Rapa Nui : l’Île de Pâques toute entière est un parc national, de ce fait vous devez acheter un billet d’entrée pour celui-ci (tel un droit d’entrée pour tous les sites touristiques), soit directement à la descente de l’avion (entre le tarmac et l’entrée de l’aéroport, se trouve un petit bureau sur la gauche, vous ne pouvez pas le louper, tous les touristes y font la queue…), soit à Hanga Roa, rue Atamu Tekena (entre la pharmacie et un loueur de 4×4, un peu en retrait).

carte-ile-de-paques

Ce billet coûte actuellement 54 000 $CLP (soit environ 70 €) pour les touristes étrangers et 20 000 $CLP (27 €) pour les « nationaux » : grâce au PVT, vous êtes considéré comme « nationaux » mais attention, il vous faudra présenter votre cédula (ou l’attestation délivrée par le Servicio de Registro Civil e Identificacion lors de votre demande de cédula).

Cependant, ce pass est valable seulement 10 jours consécutifs et ne vous autorise qu’à une seule entrée aux sites d’Orongo (village) et de Rano Raraku.

Pour bien comprendre le fonctionnement de ce billet (il nous a fallu du temps et multiplier les versions « officielles » pour tout saisir…) : l’accès à l’île en elle-même n’est pas payant, vous pouvez circuler librement en ville et sur les routes principales, mais lorsque vous souhaitez faire des visites plus touristiques (Moais, grottes…), les gardiens du parc vous demandent de présenter ce fameux billet à l’entrée afin de le tamponner. Les contrôles sont systématiques sur certains lieux mais pas sur d’autres (on vous donne la liste ci-dessous) entre 9 h et 18 h (horaires d’ouverture officiels du parc – ils varient pourtant selon chaque site, fiez-vous à ce qui est inscrit sur la petite cabane du gardien ou demandez-lui directement).

Attention donc si vous faites une période de WWOOFing ou Workaway sur l’île, peut-être qu’il vaut mieux décaler l’achat de ce fameux billet afin de concentrer toutes vos visites au début ou à la fin de votre séjour car une fois les 10 jours écoulés, vous devez en racheter un si vous n’avez pas fini vos visites (il ne dépend pas du nombre de visites, mais bien du nombre de jours de validité).

Ahu Tahai

Ahu Tahai

Sites libres d’accès

Ces sites sont présentés ici comme étant en accès libre car il n’y a pas véritablement de poste de contrôle à l’entrée ou de portail à passer. Toutefois, ils apparaissent en jaune sur la carte du parc national, ce qui signifie qu’il faut, en réalité, avoir un billet d’accès.

Moais

  • Ahu Riata : le Moai du port de Hanga Piko. Rien d’exceptionnel, mais un Moai assez bien conservé.
  • Ahu O’Orongo : plateforme située à côté de l’aire de jeux pour enfants après le petit port, juste avant la plage O’Orongo. Rien d’exceptionnel.
  • Ahu Tahai : c’est l’un des sites les plus connus de l’île car il est extrêmement proche du village et facile d’accès. Cinq Moais se dressent sur leur plateforme, dos à la mer, face à une grande esplanade de verdure où les habitants ont l’habitude de venir voir le coucher du soleil. En s’éloignant encore un peu d’Hanga Roa, on découvre aussi le Moai Ko Te Riku (qui porte fièrement son pukao et qui est le seul Moai à avoir retrouvé ses yeux d’origine) et l’Ahu Akapu.
  • Hanga Kio’e : après avoir dépassé le site de Tahai, en direction du Nord de l’île, toujours par la côte, se dresse ce Moai solitaire. Jolie vue sur Hanga Roa depuis ce site.
  • Ahu Huri A Urenga, ou « le Moai aux quatre mains » : au croisement entre la route principale et une petite route secondaire qui relie aussi le village (juste après le Pikano, en venant par l’aéroport), se trouve ce Moai qui a pour trait particulier d’avoir quatre mains assez visibles. Il serait d’ailleurs le seul de l’île… Un petit panneau à l’entrée du site explique son traitement contre l’érosion.
  • Ahu Hanga Poukura : visible depuis la route qui longe la côte sud de l’île, ce site est l’un des premiers que vous pourrez observer en venant d’Hanga Roa. Impressionnant de par l’enfouissement de ses Moais : c’est comme s’ils avaient tenté de fuir leur plateforme et qu’ils avaient été arrêtés en pleine course, puis recouverts quasiment en entier par le sol…
  • L’ensemble de la côte sud regorge d’un nombre incalculable d’Ahu et de Moais : la plupart d’entre eux sont libres d’accès (sauf Vaihu/Hanga Te’e, Akahanga et Tongariki).

Volcans

  • Terevaka : attention, son accès est contrôlé du côté de l’Ahu Akivi, mais pas depuis la route principale qui relie le village à la plage d’Anakena. Ainsi, à la hauteur des ruines de la dernière bergerie de l’île, juste avant le grand virage, se trouve un portail qui indique l’entrée du chemin pour le sommet du volcan. Après, il faut faire confiance à votre sens de l’orientation car le chemin n’est pas balisé : il faut aller tout droit et ensuite suivre la lisière de la forêt pour rejoindre le sommet à 511 mètres ! La vue en vaut vraiment le coup : on peut voir l’océan à 360° et réaliser pleinement à quel point l’île est petite et entourée de « rien » ! Comptez environ 3 h aller-retour (mais un peu plus pour avoir le temps d’admirer la vue !).
  • Poike : souvent oubliée des visites, l’ascension de ce volcan offre pourtant de superbes panoramas (quasiment dénués de toute forme de vie humaine : pas une habitation à la ronde, seulement quelques voitures sur la route en contrebas…) à la fois sur l’île, l’océan, le site de l’Ahu Tongariki et sur le volcan Rano Raraku. Le départ se fait près de la côte nord-est de l’île (juste avant la baie Hanga Taharoa) : quittez la route principale pour emprunter la petite piste sur la droite, dans le virage, et garez-vous juste après. Ensuite, c’est tout droit jusqu’au sommet !!! L’avantage de cette île, c’est que vous pouvez toujours vous repérer à la vue tant elle est dénuée d’arbres ou de hauts sommets ! Attention tout de même, sur les flancs de ce volcan, pâturent des taureaux… N’hésitez pas à faire un petit détour pour éviter tout accident. Enfin, c’est également ici que se trouverait le masque blanc du Dieu Make Make… Il semble qu’un guide soit la meilleure option pour le trouver (on a cherché hein… Mais on n’a pas trouvé !) afin d’apercevoir également la Grotte des Vierges, où d’après la légende que nous a conté un gardien du parc, les jeunes filles vierges étaient placées en attendant que le vainqueur d’une compétition vienne les chercher…
  • Rano Kau : un énorme coup de cœur pour le cratère de ce volcan, couvert de lacs et de joncs qui évoluent au fil de la journée. Accessible soit par la route, soit par un chemin assez pentu (comptez 1 h 30 à pied depuis le camping), l’accès y est totalement libre. Un petit parking se trouve face à ce qu’ils appellent le « mirador », simple point de vue avec explications : soit vous partez sur la droite en direction du village d’Orongo (qui, lui, est contrôlé), soit vous pouvez faire le tour du cratère en partant sur la gauche (impossible toutefois de faire le tour complet car un pan du volcan s’est effondré côté océan), afin d’admirer les îlots Motu Nui, Motu Iti et Motu Kao Kao, où se déroulait la fameuse compétition de l’œuf du Manutara).

Plages

  • « Caleta » (petite plage) Hanga Roa : plage qui fait face au minuscule port du village. Nombreux rochers. Des tortues viennent régulièrement y faire quelques brasses, tandis que plus loin, les surfeurs attrapent de jolies vagues.
  • Caleta O’Orongo : au pied de ce grand terrain d’herbe se trouve une petite plage arborée, très prisée pour les barbecues familiaux le week-end !
  • Ovahe : au nord de l’île, à proximité de la fameuse plage d’Anakena (dont l’accès est contrôlé), se trouve cette petite crique ultra sauvage : la falaise tombe à pic sur cette plage de sable rose et ses eaux turquoises. Plusieurs petits renfoncements dans la falaise offrent des abris. Attention toutefois aux courants assez puissants : la baignade y est interdite.

Village d’Hanga Roa

L’ensemble du village est bien évidemment libre d’accès. Voici tout de même quelques points à ne pas manquer :

  • Eglise d’Hanga Roa : le dimanche matin, lors de la messe, vous pouvez entendre des chants pascuans grâce à la chorale présente. Intéressant aussi pour voir le mélange des cultures.
  • Museo Antropologico Padre Sebastian Englert (ouvert du mardi au vendredi, de 9 h 30 à 17 h 30, et samedi, dimanche et jours fériés de 9 h 30 à 12 h 30 – entrée gratuite) : si l’extérieur ne paye pas de mine, ce musée est d’une très grande richesse tant sur l’aspect historique, géographique, économique que culturel. C’est l’endroit idéal pour comprendre Rapa Nui telle qu’elle est aujourd’hui.
  • Ports : Hanga Roa possède deux ports, Hanga Piko, le plus gros, où sont acheminées les livraisons par bateaux, et Hanga Roa (Otai), avec ses petites embarcations colorées, qui fait face au stade de foot.
  • Cimetière : ce cimetière typique, face à l’océan, est impressionnant. Plein de couleurs et de symboles napa nui, il est bien loin des cimetières fades et tristes que l’on trouve en Europe. À observer avec respect bien sûr.

Autre

  • Vaitea, les ruines d’une ancienne exploitation ovine : sur la route principale reliant Anakena à Hanga Roa, à la hauteur du grand virage (à proximité de l’entrée pour le Terevaka), se trouvent les vestiges d’une bergerie, dernier symbole du sombre passé de l’île ; en effet, jusque dans les années 1950, les habitants étaient cloîtrés au village d’Hanga Roa, le reste de l’île étant dédié à l’exploitation des moutons pour leur laine. Ce site est d’ailleurs le seul de toute l’île à mentionner cette période.

Rano Kau

Rano Kau

Sites contrôlés

Moais

  • Ahu Te Peu : l’un des plus grands sites archéologiques de l’île avec d’immenses ruines de maisons, de poulaillers et bien sûr une plateforme impressionnante : ses Moais sont tombés, visages face au ciel, ce qui donne une impression toute particulière. Passez derrière l’Ahu pour observer la qualité de l’assemblage des roches. Un des lieux qui nous a le plus touché de par son authenticité. Pour le rejoindre, deux chemins sont possibles : soit en partant de Tahai, en longeant la côte, soit depuis l’entrée de la grotte Ana Te Pahu, par l’intérieur des terres donc. Il est possible de faire la boucle, mais il faut compter une dizaine de kilomètres entre Tahai et l’Ahu Akivi, plus si vous continuez à pieds jusqu’à Puna Pau.
  • Ahu Akivi, « les septs Moais » : ils représentent les premiers arrivants de l’île, venus des Marquises. C’est la seule plateforme sur laquelle les Moais sont tournés face à l’Océan ; deux théories expliquent cela : la première voudrait que ces sept explorateurs regardent l’endroit d’où ils sont venus, et la seconde évoque plutôt un emplacement spécifique au calendrier (axe lié au soleil). En tout cas, ce site est un must-do, c’est l’un des plus connus. Les Moais sont en bon état et le site est accessible facilement (parking sur place).
  • Vinapu : un site à l’environnement particulier puisqu’il est pris entre la piste de l’aéroport et les réservoirs d’essence/kérosène… Pourtant il mérite le détour car il possède, en plus de ses deux ahus très bien conservés, les restes d’un Moai féminin à deux têtes… Malheureusement, plus de trace de ces deux têtes, mais la statue est debout devant le second ahu, avec une teinte rouge proche de celle des pukao et on distingue encore les bras et les mains. Aussi, le premier ahu a de grandes similitudes avec les constructions Incas, renforçant les théories les plus folles sur des liens entre les cultures Rapa Nui et Incas.
  • Ahu Hanga Te’e : un immense site qui comprend un ahu sur lequel les Moais sont renversés, quelques pukaos qui ont roulé sur le côté, un grand cercle de pierre, lieu cérémoniel, et une maison-canoë reconstruite comme avant (avec des joncs pour le toit). On a appris qu’un « complexe touristique » allait y être créé : au lieu de remonter les Moais couchés, ils devraient à priori en mettre un ou deux « neufs », sculptés pour l’occasion, installer un restaurant avec repas traditionnel (le fameux umu, etc… Autant dire que l’authenticité risque d’en prendre un coup d’ici l’année prochaine (le projet serait déjà lancé).
  • Ahu Akahanga : encore un site gigantesque, qui possède plusieurs ahus et différents Moais dispersés, ainsi que des ruines de villages. Ce serait ici que les restes d’Hotu Matu’a, le premier roi polynésien à avoir débarqué sur Rapa Nui, auraient été déposés (précisément sur l’Ahu Ura Uranga Te Mahina). Faites le tour du premier ahu pour découvrir plusieurs visages de Moais très bien conservés.
  • Ahu Tongariki, « les 15 Moais » : sans aucun doute le plus célèbre de toute l’île ! Site complètement restauré à la fin des années 90, il est époustouflant : 15 Moais se dressent dos à l’océan, donnant des levers de soleil incroyables ! Le site ouvre d’ailleurs à 6 h 30 spécialement pour cela… Mais n’hésitez pas à prolonger votre visite : la plupart des touristes partent entre 8 h et 9 h, ce qui vous laisse ensuite le site pour vous seuls. D’ailleurs, des pétroglyphes se trouvent tout en haut du site, côté volcan, visibles depuis des petites passerelles en bois.
  • Ahu Te Pito Kura : rien d’exceptionnel pour ce site, un ahu avec un seul Moai, mais il s’agit tout de même du plus grand Moai érigé sur sa plateforme (un peu moins de 10 m).
  • Ahu Nau Nau : cette plateforme située sur la plage d’Anakena est l’une des mieux conservées grâce au sable ; en effet, quand les Moais ont été mis à terre, le sable les a ensevelis, les protégeant ainsi de l’érosion. Sur les sept présents, cinq possèdent encore leur tête et quatre leur pukao en parfait état. A droite de cet ahu se dresse l’Ahu Ature Huki, Moai solitaire qui veille sur les ruines d’un ancien village et premier Moai de l’île à avoir été restauré.

Vue depuis le volcan Poike

Vue depuis le volcan Poike

Volcans

  • Rano Raraku : Autre site immanquable de l’île, la carrière où étaient pré-taillés les Moais avant d’être transportés jusqu’à leur plateforme. Le site se compose de deux parties : une fois entrés, le chemin se sépare pour aller soit dans le cratère (sur la gauche), composé d’un lac rempli de joncs autour duquel des chevaux en liberté profitent du calme et de plusieurs Moais qui le dominent, soit pour se diriger sur le flanc extérieur du volcan (à droite donc), où attendent des dizaines de Moais pour l’éternité. On a beau avoir vu et revu ces images, l’instant est magique ! Allez-y plutôt en fin d’après-midi pour apprécier la visite au calme. A ne pas rater : le « géant », un Moai qui est toujours pris dans la roche, le plus grand de tous les temps avec ses 21 mètres de haut (bon, a priori, il n’aurait jamais pu être transporté !), le Moai barbu à genoux (tout au bout du petit chemin, côté flanc de volcan, quasiment en face de Tongariki) et le Moai au pétroglyphe de bateau (face à un escalier, côté flanc du volcan, face au parking) – n’hésitez pas à demander aux gardiens du site qu’ils vous montrent ! Attention, une seule entrée possible par ticket !

Plages

  • Anakena : la plage la plus connue de l’île, forcément son côté paradisiaque joue beaucoup… Sable blanc, eau turquoise, palmiers et Moais, il n’en fallait pas plus ! L’eau y est beaucoup plus chaude que sur les petites plagettes du centre et le courant pas trop fort. Plage surveillée, restaurant hors de prix sur le côté. Un bel endroit pour venir se détendre après les différentes visites ! Il y a aussi un petit « camping » – où plutôt un terrain ombragé – où vous pourrez poser votre tente : renseignez-vous auprès des gardiens pour les formalités.

Grottes

  • Ana Te Pahu : facilement accessible du côté de l’Ahu Akivi, avec un parking à l’entrée. Comptez une dizaine de minutes pour rejoindre la grotte : petite oasis de bananiers à l’entrée de ces tubes immenses dans lesquels on s’enfonce facilement ! Quelques puits de lumières et beaucoup d’humidité dans ces grottes qui ont servies d’abris et de réservoir d’eau à la population jusqu’en 1938 (d’après Le Routard). C’est la plus grande grotte de l’île.
  • Ana Te Pora : petite grotte sur le chemin menant à l’Ahu TePeu, elle servait autrefois d’espace cérémoniel. Une seule grande salle.
  • Ana Kakenga : sans doute la grotte la plus connue ! Un tout petit boyau descend dans cette grotte qui mène à deux grandes ouvertures sur le Pacifique. Accessible à une quinzaine de minutes depuis l’entrée du chemin pour TePeu (dans le sens Tahai-TePeu).
  • Ana Kai Tangata : cette grotte se trouve juste avant l’entrée du chemin pour le Rano Kau. Elle présente encore quelques peintures rupestres de l’Homme-Oiseau qui disparaissent peu à peu. Jolie ouverture sur la baie. Assez facile d’accès depuis le parking (un petit sentier puis un escalier – prévoir quand même de bonnes chaussures).

Autres

  • Puna Pau : c’est la carrière où étaient extraites les roches rouges utilisées pour les pukaoles coiffes des Moais. Site minuscule, sans grand intérêt, si ce n’est une belle vue sur Hanga Roa. Malheureusement, on a du mal à voir le côté « carrière » du lieu, il ne reste qu’une dizaine de pukao sur place… Un peu décevant !
  • Village d’Orongo (en haut du volcan Rano Kau) : c’est le village le mieux conservé de l’île puisqu’il représente un haut lieu de la culture et de l’histoire Rapa Nui. En effet, c’est tout là-haut que s’installaient les prétendants de chaque clan avant de se lancer dans la quête de l’œuf offrant le statut de demi-dieu et qui permettait par la suite de partager les richesses entre les différents clans. Cette quête de pouvoir pouvait prendre plusieurs semaines, d’où la nécessité de ce village qui donne face aux Motus, où la longue attente avait lieu. De nombreux pétroglyphes sont à observer sur le site, même s’ils ne sont plus accessibles de près (la fragilité de la falaise y est pour beaucoup). Attention, une seule visite par ticket.
  • Papa Vaka : censé être la plus grosse concentration en pétroglyphes de l’île, on reste un petit peu sur notre faim concernant ce site… Quelques-uns sont encore visibles, mais rien de plus.

Carrière-Rano-Raraku

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Floriane

Passionnée de voyages, j'ai commencé mon "expatriation" par un semestre d'échange au Québec, dans la région du Lac St Jean, puis enchainé sur un PVT d'un an en Nouvelle-Zélande, avant de rentrer en France pour faire un Master de recherche en sociologie où j'ai travaillé sur... le PVT! Depuis, je suis repartie en PVT au Chili pendant 8 mois et demi (2017/2018) et je prépare actuellement mon départ pour un PVT en Australie !

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(1) Commentaire

Hélène I |

Wahou super ! Merci pour ce beau dossier !
ça sera un de mes regrets au Chili, de ne pas avoir eu le temps d’aller voir les Moais (et vous deux par la même occasion). ça sera pour une autre fois !