2Comment y aller et à quelle période ?

L’avion

Au niveau du transport, vous n’aurez que peu de choix : vu l’éloignement et la taille de l’unique port de l’île, l’avion est la solution la plus évidente. Seule la compagnie LAN/LATAM assure les liaisons depuis Santiago et ce, tous les jours. Pour les Français de Tahiti, une liaison est aussi opérée par LAN/LATAM depuis Papeete, à raison d’un vol par semaine.

Comptez entre 4 et 5 heures de vol avant d’atterrir sur la piste de l’aéroport Mataveri.

L’aéroport se trouve à un quart d’heure à pied du « centre-ville » de l’unique village de l’île, Hanga Roa : si vous avez réservé un hôtel ou une “cabaña” (sorte de bungalow), les hôtes viennent généralement vous chercher. Si vous n’avez rien réservé, des taxis attendent souvent sur place et enfin, si vous envisagez le camping, il est tout à fait possible de le rejoindre à pied ou en stop (le camping Mihinoa dispose d’un service de navette gratuit à l’arrivée et au départ !).

À quelle période de l’année aller à l’Île de Pâques ?

Il n’y a pas vraiment de meilleure ou mauvaise période car l’île bénéficie d’un climat tropical, assez tempéré : les températures excèdent rarement les 30 °C l’été et descendent peu en dessous de 15 °C. Toutefois, n’oubliez pas qu’en étant entouré par l’océan (vous découvrirez cette sensation surréaliste de voir l’eau à chacun de vos déplacements et encore plus en grimpant aux sommets des différents volcans…), la météo change extrêmement vite : il peut pleuvoir à torrent et dix minutes après faire un immense soleil ! Justement, prudence avec le soleil et la chaleur : souvent masqués par un vent fort, les UV ne manqueront pas de vous attaquer ! Pensez donc à toujours vous couvrir au maximum, prendre un chapeau, de la crème solaire, des lunettes et beaucoup d’eau !

Deux périodes peuvent tout de même avoir un impact important sur votre séjour, et notamment sur l’aspect budgétaire : en janvier/février, se déroule le festival Tapati, symbole de la culture pascuane, attirant ainsi de nombreux touristes, ce qui ne manque pas de faire augmenter les tarifs sur place, tout comme la période de Pâques, bien que ce soit dans une moindre mesure. À vous donc d’organiser votre voyage en toute connaissance de cause et surtout à l’avance ! Les prix des vols étant relativement chers (entre 400 et 900 € l’aller-retour depuis Santiago), n’attendez pas trop pour vous décider !

On a passé Noël à Pâques !

Passer les fêtes de fin d’année à l’autre bout du monde, c’est toujours un moment à part ! Nous avions choisi spécialement cette période pour découvrir Rapa Nui et l’expérience s’est trouvée sympathique. Pour Noël, un grand curanto (ou umu, en rapanui) est organisé à Hanga Roa pour l’ensemble de la communauté (locaux et touristes) ; il s’agit d’un barbecue un peu particulier puisque la viande et les légumes sont placés dans un grand trou creusé à même le sol, dans des feuilles de bananiers, sous des pierres chaudes. Ce mode de cuisson lente décuple les saveurs et rend les aliments tellement tendres… Beau moment de partage (avec des chants traditionnels), il est pourtant peu connu : à vous de chercher où il se situe dans le village car il semblerait que ça change chaque année, donc n’hésitez pas à poser la question ou à suivre les personnes avec de grands plats/sacs plastiques. À ce propos, pensez à amener vos plats et couverts car c’est à la bonne franquette : on prend un bout de chaque et ensuite, soit on mange sur place à même le sol, soit on repart avec son repas.

Pour le réveillon du jour de l’an, une grande fête est organisée sur le terrain de verdure avant le cimetière (en venant du port), face à la plage « Caleta O’Orongo » : concerts, feux d’artifice et DJ animent la soirée, le tout gratuitement ! Les Pascuans s’y retrouvent en famille et entre amis pour célébrer le passage à la nouvelle année. Ambiance bon enfant ! Pensez à prendre de quoi boire/vous restaurez avant, car sur place il y a peu de choses.

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Floriane

Passionnée de voyages, j'ai commencé mon "expatriation" par un semestre d'échange au Québec, dans la région du Lac St Jean, puis enchainé sur un PVT d'un an en Nouvelle-Zélande, avant de rentrer en France pour faire un Master de recherche en sociologie où j'ai travaillé sur... le PVT! Depuis, je suis repartie en PVT au Chili pendant 8 mois et demi (2017/2018) et je prépare actuellement mon départ pour un PVT en Australie !

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(1) Commentaire

Hélène I |

Wahou super ! Merci pour ce beau dossier !
ça sera un de mes regrets au Chili, de ne pas avoir eu le temps d’aller voir les Moais (et vous deux par la même occasion). ça sera pour une autre fois !