Vous êtes de plus en plus nombreux à décider de partir au Japon et notamment à Tokyo. Nous vous proposons donc un dossier consacré à 100 % à la capitale japonaise. Nous nous adresserons tout particulièrement aux pvtistes et étudiants français et canadiens mais beaucoup d’informations concernent tous ceux qui se rendent à Tokyo.
Tokyo, ce qu’il faut savoir
Tokyo est située dans le centre-est du Japon, sur la côte orientale de Honshu. Tokyo, ou 東京, littéralement « capitale de l’est » est le centre politique, économique et culturel du pays.
Malgré sa densité, Tokyo reste une ville où règne la sécurité. C’est la mégalopole la plus sûre du monde en termes de délinquance tout en étant la plus grande au monde.
On oppose souvent à Tokyo ses traditions millénaires et sa modernité absolue.En fait, ces deux visages cohabitent en harmonie et on passe facilement d’un quartier traditionnel avec ses maisons basses, ses rues calmes et fleuries et ses femmes en kimono, à la démesure et l’excentricité d’une ville à la pointe de la technologie, avec des immeubles vertigineux et des néons à tout-va.
Tokyo en quelques chiffres
- 14,2 millions d’habitants « intra muros » (plus de 11 % de la population nationale)
- 42 millions d’habitants en incluant la banlieue
- 1 455 km2 (soit environ 20 fois Paris)
- 5 950 habitants/km2
- 23 arrondissements (ku)
- 2 aéroports
- Plus de 280 stations de métro
Le climat de Tokyo
Tokyo est située dans une zone tempérée, avec un climat relativement doux et agréable tout au long de l’année.
L’hiver est très sec, avec peu ou pas de neige (moyenne minimale de 5 à 6 °C en janvier et en février).
L’été est, en revanche, très chaud (régulièrement plus de 30 °C) mais surtout très humide.
La saison des pluies (Tsuyu) fait son apparition à partir du mois de juin, perdure jusqu’à mi-juillet et peut être l’occasion de tempêtes tropicales ou de cyclones. Ensuite, les pluies sont irrégulières, l’atmosphère est lourde et humide : c’est la période la plus inconfortable de l’année.
Le printemps et l’automne sont les saisons idéales. Les journées sont généralement douces et agréables.
La monnaie
La monnaie japonaise est le yen. En juillet 2023 :
- 1 euro = 156 yens
- 1 dollar canadien = 106 yens
Pensez à vérifier le taux de change en vigueur au moment de votre départ au Japon, il peut grandement varier.
L’argent au quotidien au Japon
Le paiement en liquide est très largement répandu au Japon. L’utilisation de la carte bancaire, au contraire, est moins courante au Japon qu’elle ne l’est chez nous. La légende qui dit qu’on ne peut pas payer avec sa carte dans beaucoup de restaurants et de magasins est de moins en moins vraie, mais elle peut parfois se vérifier si vous partez à la campagne
Le Japon a fait de gros progrès en matière de retrait et aujourd’hui votre carte devrait être acceptée par la majorité des distributeurs automatiques. La plupart des distributeurs ont d’ailleurs un menu en anglais.
Vous pourrez les repérer grâce au sigle « ATM International ». Vous en trouverez dans tous les konbini (supérettes ouvertes 24 h/24) et dans tous les centres commerciaux en plus de ceux que l’on trouve dans la rue. L’argent liquide étant le mode de paiement numéro un au Japon, vous aurez toujours un distributeur à proximité.
Dans tous les cas, nous vous recommandons d’ouvrir un compte bancaire au Japon pour pouvoir toucher vos salaires et disposer d’une carte bancaire japonaise, ce qui vous simplifiera la vie ! On vous donne plus de précisions dans notre dossier consacré à L’argent au Japon (banque, transfert, cash cards…)..
L’argent, les premiers jours au Japon
Voici les options qui s’offrent à vous :
1. Obtenir des yens dans votre pays d’origine. Si vous résidez en France métropolitaine, notez que notre Bon Plan CCO peut vous permettre de recevoir vos yens chez vous, par courrier sécurisé.
2. Partir avec (plus ou moins) 300 ou 500 euros ou dollars canadiens pour pouvoir les changer en yens en arrivant au Japon. Dans ce cas, notez qu’il est facile de changer de l’argent directement à l’aéroport, dans des bureaux de change. Les taux y sont plus élevés qu’en centre-ville mais il est plus commode de le faire à l’arrivée car les bureaux de change sont étonnamment peu nombreux à Tokyo et les horaires d’ouverture sont restreints au sein des grandes banques. Vous devrez certainement montrer votre passeport pour pouvoir changer de l’argent.
3. Retirer de l’argent en arrivant au Japon, avec votre carte bancaire. Pour éviter de payer trop de frais, retirez moins souvent mais de plus grosses sommes, cela limitera vos éventuels frais de retrait. Avant votre départ au Japon, pensez à prévenir votre banque de l’utilisation de votre carte à l’étranger.
Certaines banques pourraient penser que vos informations bancaires ont été volées pour être utilisées à l’étranger et bloquer votre carte pour des raisons de sécurité.
Pour les Français, en plus de votre carte bancaire française, vous pouvez envisager de prendre une carte Boursorama (dont on vous explique les avantages ici) qui vous permettra certainement de réduire vos frais de retrait et de paiement à l’étranger.
4. Ouvrir un compte en banque au Japon et faire un transfert d’argent de la France/du Canada vers le Japon. Si vous n’avez jamais utilisé les services de Wise, notez qu’avec notre Bon plan, vous bénéficiez d’un premier transfert sans frais.
Préparer son départ au Japon
Assurance chômage, résiliations, permis de conduire, assurance PVT, etc. on aborde tout dans notre dossier Préparer son départ au Japon.
L’arrivée au Japon
Il existe deux aéroports à Tokyo : Narita, au nord et Haneda, moins éloigné de la capitale, au sud. La plupart des vols internationaux arrivent à Narita mais si vous le pouvez, privilégiez Haneda qui est bien plus pratique.
Se rendre en ville depuis Narita
De manière générale, Google Maps est extrêmement fiable au Japon. N’hésitez pas à indiquer l’adresse de votre premier logement et l’application vous indiquera les meilleurs trajets en termes de temps et de coûts.
En train : le plus pratique
- Narita Express (N’EX)
Le plus confortable et rapide mais aussi le plus cher.
Station importante desservie : Tokyo, en 55 minutes.
Départs toutes les 30 minutes.
Prix : 3 070 ¥ (20 €). Billet aller-retour possible pour 4 000 ¥ (26,50 €).
Bonus : Wifi et emplacement pour les bagages.
Pratique si vous voulez rejoindre la station Ueno ou Tokyo.
Luxueux et rapide.
Station importante desservie : Nippori (Yamanote line), en 40 minutes.
Trois départs par heure.
Prix : 2 570 ¥ (17 €)
Bonus : emplacement pour les bagages.
Moins cher mais moins rapide.
Station importante desservie : Nippori, en 60 minutes.
Trois départs par heure.
Prix : 1 000 ¥ (7 €)
Pratique si vous voulez rejoindre la station Ueno
Ligne de train régulière type RER.
Station importante desservie : Nippori (ligne Yamanote), en 1 h 20.
Départs tous les quarts d’heure.
Prix : 1 000 ¥ (7 €).
Pratique si vous voulez rejoindre la station Ueno
En bus : le confort
- Limousine-bus avec un aller à 2 800 ¥ (18,50 €). Pratique pour rejoindre Shinjuku.
- Tokyo shuttle à 1 300 ¥ (8,60 €, sous conditions).
- Access Narita à 1 000 ¥ (6,70 €).
En général, il faut 1 h 30 de trajet pour rejoindre Tokyo, mais cette durée peut rapidement augmenter s’il y a des embouteillages.
En taxi : à éviter
Le taxi est certes la solution la plus pratique mais il faut savoir que la distance entre l’aéroport et le centre-ville est importante et que le prix s’en ressent ! Selon le trafic routier et l’endroit où vous voulez vous rendre à Tokyo, une course peut coûter entre 20 000 et 30 000 ¥, soit entre 132 et 200 €.
Se rendre en ville depuis Haneda
Haneda étant plus proche de Tokyo que Narita, il sera plus rapide et moins cher de vous rendre en ville.
En train : le plus rapide
Station importante desservie : Hamamatsucho (Yamanote line) en 20 minutes.
Départs toutes les 20 minutes.
Prix : 490 ¥ (3,25 €).
Station importante desservie : Shinagawa (Yamanote line) en 23 minutes.
Départs toutes les 40 minutes.
Prix : 410 ¥ (2,70 €).
En bus : le plus confortable
Bus avec un aller à 800 ¥ (5,30 €).
Départ toutes les heures.
Pratique pour rejoindre Shinjuku, Tokyo Station ou Disneyland.
Bus à 1 030 ¥ (7 €).
Le trajet dure entre 25 et 45 minutes mais il peut durer bien plus si la circulation est dense, donc évitez les heures de pointe !
En taxi : le méga confort
Haneda se situant à seulement 30 kilomètres du centre, les tarifs sont plus abordables que depuis Narita mais restent tout de même assez onéreux. Comptez entre 6 500 et 10 000 ¥ (43 à 66 €), selon la destination et la circulation.
Demander sa carte de résident
Si vous restez plus de trois mois au Japon, vous devrez obligatoirement obtenir une carte de résidence ou « Zaryuu kado ». Attention ! Au dos de celle-ci, vous avez l’obligation d’indiquer votre adresse de résidence fixe dans les 14 jours suivant votre arrivée sur le territoire. Pour en savoir plus sur l’utilité de cette carte et sur les démarches d’obtention, consultez notre dossier En arrivant au Japon : les démarches administratives et notre article PVT Japon : carte de résident et changement d’adresse.
L’inscription au consulat de France ou du Canada
Pourquoi s’inscrire ?
L’inscription au consulat n’est pas obligatoire mais elle présente de nombreux avantages. Elle permet de s’inscrire sur les listes électorales, de recevoir des informations du poste consulaire et surtout, d’être recensé par les services consulaires en situation de crise (tremblement de terre notamment).
Comment procéder ?
Les formalités d’inscription sont simples et tout se fait en ligne (si vous n’avez pas internet, vous pouvez toujours vous rendre à l’ambassade).
Les Français peuvent consulter notre article sur l’inscription consulaire à l’étranger pour en savoir plus et les Canadiens celui sur l’inscription des Canadiens à l’étranger auprès d’Affaires Mondiales Canada.
Avoir un téléphone portable
Au Japon, on ne téléphone quasiment plus (on utilise LINE), mais il faut un numéro de téléphone japonais pour tout et pour rien. Il est donc vivement conseillé d’avoir un téléphone avec une carte SIM japonaise. Pour en faire la demande, vous devez d’ores et déjà être en possession d’une carte de résident.
Forfait ou cartes ?
Les « prepaid »
Avantages
- Vous ne vous engagez pas dans la durée.
- Vous rechargez votre crédit au fur et à mesure de vos besoins, de 3000 ¥ ou de 5000 ¥ (20 à 32 €).
- Pas de prélèvement mensuel.
- Achat simple et rapide en magasin.
Inconvénients
- Tarif global un peu plus cher qu’avec un forfait : une minute de communication coute 39 ¥
- La puce se désactive au bout de 6 mois sans recharge.
Quelques marques connues de cartes prépayées : B-Mobile, Sakura Mobile.
Les abonnements téléphoniques
Avantages
- Grand choix et bonne qualité de téléphones à des tarifs intéressants. Si vous choisissez un téléphone basique, il sera gratuit.
- Très bonne qualité réseau et service client.
- Communications moins chères qu’en « prepaid ».
- Montant de vos appels prélevé directement sur votre compte bancaire.
Inconvénient
- Engagement sur 12 mois minimum en fonction des opérateurs.
- Résiliation coûteuse et compliquée
Il y a trois principaux opérateurs classiques : NTT Docomo, AU by KDDI et Softbank (Vodafone).
Les forfaits (presque) sans engagement
Avantages
- Multiples offres modulables.
- Tarifs raisonnables.
- Prélèvement mensuel ou à payer au konbini.
Inconvénients
- Parfois, engagement de 6 à 12 mois
- Frais d’installation et de résiliation.
C’est l’option que nous vous recommandons au vu du rapport qualité-prix et de la durée d’engagement. Les principaux opérateurs sont UQ, Myneo, Line Mobile, OCN, Mobal, Iijmio, Rakuten… Certains opérateurs visent particulièrement les pvtistes et les étudiants en échange en proposant leurs services dans plusieurs langues (GTN mobile par exemple).
Ouvrir un compte en banque
Cette démarche est très recommandée si vous souhaitez vous installer à Tokyo sur du long terme (plus de 6 mois). Elle vous permettra d’être payé directement sur votre compte, de régler facilement vos factures (électricité, eau etc.) et votre loyer ou encore d’obtenir un forfait téléphonique.
Il existe plusieurs banques permettant aux étrangers d’ouvrir un compte : Japan Postal Bank, Mizuho, Tokyo-Mitsubishi UFJ, Sumitomo, Resona et Shinsei Bank.
Les prestations sont, en général, assez semblables : un compte avec carte de retrait (kyasshu kâdo) et un livret bancaire gratuit. Cette carte ne vous permettra pas de régler vos achats en magasins (ce mode de paiement est rare au Japon et vous verrez toujours les Japonais régler leurs achats en liquide).
Attention, certaines banques demandent un « inkan » : sceau officiel de votre signature au Japon. Sinon, il vous faudra savoir écrire votre nom en katakana donc entraînez-vous !
De manière générale, nous conseillons de se tourner vers la Banque Postale japonaise (Yucho) puisque c’est celle dont les démarches pour l’ouverture d’un compte sont les plus faciles et les moins contraignantes. L’ouverture du compte est très simple, sans hanko (sceau personnel) et les formulaires sont traduits en anglais.
Pour plus d’informations, consultez le chapitre sur L’ouverture d’un compte bancaire au Japon de notre dossier sur L’argent au Japon.
Quel quartier choisir ?
Choisir son quartier dans une métropole de 1500 km² peut se révéler un choix cornélien. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte : le coût du m² et de la vie « locale », le dynamisme du quartier, l’emplacement dans la ville et surtout la proximité des transports en commun.
Le centre de Tokyo ne se définit pas autour d’un seul quartier. C’est la particularité de cette ville : il existe plusieurs « centres » : Shibuya, Shinjuku, Ueno, Ikebukuro, Ginza etc.
De plus, il y a tellement de lignes de métro et de stations qu’il est difficile de se faire une idée précise d’où poser ses valises.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : plus le quartier est proche de la « Yamanote line », plus les prix grimpent car cette ligne de métro est, de loin, la plus stratégique pour se rendre dans tous les quartiers de la capitale. Elle dessert toutes les stations importantes qui assurent les grandes correspondances.
Le découpage administratif de Tokyo
Tokyo est découpé en 23 arrondissements, appelés « ku ».
Même si l’on ne définit pas de centre-ville à Tokyo, le cœur de la ville se compose d’un assemblage de plusieurs arrondissements centraux, chacun ayant sa propre ambiance :
- Chiyoda au centre, où se trouve le palais impérial de Tōkyō ;
- Shinjuku, quartier d’affaires et de plaisirs nocturnes possédant la plus grande gare du monde ;
- Shibuya, quartier branché prisé des jeunes ;
- Taito, arrondissement le plus calme, le vieux Tokyo populaire avec un grand parc et de nombreux musées (Ueno, Asakusa, Akihabara). On y trouve aussi Akihabara, le quartier de la culture manga, de l’électronique et des ordinateurs ;
- Chūō, où se trouve Ginza, le quartier du luxe ;
- Minato, l’arrondissement des étrangers et des clubs nocturnes (quartier de Roppongi) ;
- Bunkyo, et ses nombreux centres commerciaux et divertissements (centre de Ikebukuro) ;
- Meguro, quartier résidentiel plutôt chic ;
- Sumida, le vieux Tōkyō, et quartier des sumos ;
- Odaiba, îlot récemment gagné sur la mer, chic et cher.
Plus on s’éloigne de ces quartiers centraux, plus les prix des logements sont accessibles. Les temps de transport pour rejoindre le centre peuvent toutefois fortement s’allonger. Les quartiers les plus modestes sont situés en périphérie de l’agglomération : Adachi, Katsushika, Ōta, Nerima, Edogawa, Arakawa, Itabashi et Setagaya.
Pour résumer, il y en a pour tous les goûts et (presque) toutes les bourses à Tokyo. Contrairement au Canada ou à la France, il n’y a pas vraiment de quartiers « à éviter » ou « qui craignent ».
Nom | Emplacement | Loyer | Distance par rapport à la Yamanote Line | Ambiance | Particularités |
---|---|---|---|---|---|
Adachi | Nord | ¥ | Éloignée | Calme | Bon marché, calme avec des espaces verts |
Akihabara | Est | ¥ | Très proche | Animé | Magasins d’électronique, de mangas et d’animés |
Arakawa | Est | ¥ | Proche | Calme | Bon marché, calme avec des espaces verts |
Asakusa | Est | ¥ | Moyenne | Animé en journée, calme le soir | Temples, traditions |
Ebisu | Sud | ¥¥¥ | Très proche | Résidentiel | Luxe |
Edogawa | Est | ¥ | Éloignée | Calme | Bon marché, calme avec des espaces verts |
Ginza | Centre | ¥¥¥ | Proche | Animé | Luxe |
Harajuku | Centre | ¥¥ | Très proche | Animé | Shopping |
Ikebukuro | Nord | ¥ | Très proche | Animé | Shopping et divertissements |
Itabashi | Nord | ¥ | Proche | Résidentiel | Quartier du Lycée Français de Tokyo |
Kagurazaka | Centre | ¥¥ | Proche | Résidentiel | La "petite France" de Tokyo |
Koenji | Ouest | ¥ | Moyenne | Animé | Friperies, galeries |
Marunouchi | Centre | ¥¥ | Très proche | Calme | Gare de Tokyo |
Nakameguro | Ouest | ¥¥¥ | Moyenne | Animé en journée, calme le soir | Galeries, cerisiers |
Nakano | Ouest | ¥¥ | Proche | Animé en journée, calme le soir | Shopping, manga et animés |
Nerima | Nord | ¥ | Éloignée | Calme | Bon marché, calme, avec des espaces verts |
Nihonbashi | Est | ¥¥ | Proche | Calme | Quartier d'affaires |
Odaiba | Sud | ¥¥ | Éloignée | Calme | Île futuriste |
Omotesando | Ouest | ¥¥¥ | Proche | Animé en journée, calme le soir | Luxe |
Roppongi | Centre | ¥¥¥ | Moyenne | Animé | Shopping |
Ryogoku | Est | ¥¥ | Proche | Calme | Quartier des suros |
Setagaya | Ouest | ¥ | Proche | Calme | Bon marché et calme |
Shibuya | Centre | ¥¥ | Très proche | Très animé | Shopping et divertissement |
Shimbashi | Centre | ¥¥ | Très proche | Calme | Quartier d'affaires |
Shimokitazawa | Ouest | ¥ | Moyenne | Animé | Friperies, galeries |
Shinagawa | Sud | ¥¥ | Très proche | Calme | Quartier d'affaires |
Shinjuku | Centre | ¥¥ | Très proche | Très animé | Divertissements |
Takadanobaba | Centre | ¥ | Très proche | Animé | Divertissement, étudiants |
Ueno | Est | ¥ | Très proche | Calme | Grand parc, musées et zoo |
Pour plus de détails sur les ambiances et caractéristiques de chacun des quartiers de Tokyo, découvrez notre dossier Un PVT à Tokyo : quel quartier choisir ?
S’orienter à Tokyo
S’orienter à Tokyo est parfois assez épique. Les adresses existent mais ne sont généralement d’aucun secours ! Les noms de rue ne sont pas importants et la plupart des gens ne les connaissent pas. Les points de repère sont les bâtiments : gares, magasins, monuments, etc.
La plupart des Tokyoïtes eux-mêmes ont toujours un plan sur eux (ou maintenant sur leur Smartphone) pour se repérer.
Les plans sont quadrillés pour indiquer les numéros de quartiers, de blocs d’immeubles et de sous-blocs. Ils indiquent aussi les magasins (7/eleven, stations essences, enseignes diverses), les feux tricolores et les stations de police de quartier, pour mieux se repérer.
Google Maps reste un must très fiable et pourra vous aiguiller en cas de problème.
Comment déchiffrer une adresse ?
Le système de numérotation des rues au Japon est très particulier. En effet, des numéros sont assignés par quartiers, puis par blocs d’immeubles, puis par bâtiments. Les bâtiments de chaque section sont numérotés dans l’ordre où ils ont été construits, ce qui donne une suite de nombre totalement incohérente lorsqu’on n’est pas du tout informé sur ce point.
Tokyo est de ce fait l’une des villes du monde où il est le plus difficile de trouver une adresse précise.
Les noms de rues existent mais il n’est pas rare que certaines rues n’en possèdent pas, et d’ailleurs personne ne s’en sert.
Une adresse se compose comme ceci : code postal – préfecture – municipalité (arrondissement / ville / comté) – quartier – chiffre (district urbain) – chiffre (bloc urbain) – chiffre (numéro d’immeuble / d’appartement / de maison / de chambre). On va du plus large au particulier.
Exemple : 110-0013 – Tokyo – Taito ku – Iriya – 12 – 14 – 2
Ici, l’adresse se situe dans l’arrondissement de Taito-ku (dont le code postal est 110-0013), le quartier de Iriya, le bloc 12, le sous-bloc 14, l’immeuble numéro 2.
Pour plus de conseils : S’orienter au Japon : un casse-tête !
Les transports
Le métro
Pour en savoir encore plus sur les transports à Tokyo, retrouvez notre dossier consacré entièrement à ce sujet : Les transports en commun dans les villes japonaises
Le métro est sans conteste le meilleur moyen de se déplacer à Tokyo. Il est pratique, propre, rapide et fiable. Lorsqu’on met les pieds à Tokyo pour la première fois, on peut vite se sentir perdu face à l’apparente complexité du réseau. Mais on se rend rapidement compte qu’il est finalement très bien organisé, et surtout sans mauvaise surprise.
Bon à savoir
- Il existe plusieurs compagnies exploitant les diverses lignes de trains. Parfois, lors d’une correspondance, vous serez amené à changer de compagnie..
- Le prix du billet varie en fonction de votre destination. Les tickets les moins chers, pour se rendre à la prochaine station, coûtent 130 ¥ (0,85 €).
- Une fois entré dans la station, vous devez conserver votre ticket car il faut le passer à nouveau dans les bornes de sortie.
- Dans les stations, sur les quais et dans les trains, les stations sont toujours indiquées dans la triple écriture : kanji, hiragana et rômaji (notre alphabet).
- Si vous voyagez plus loin que ce que vous aviez prévu de faire initialement, il existe dans chaque station des bornes de réajustement avant la sortie pour compléter le trajet supplémentaire effectué.
- Pour acheter les tickets ou une carte de transport, il faut le faire soi-même dans les bornes automatiques. Chaque borne est équipée d’un menu en anglais.
- Aux heures de pointe, certains wagons (en queue de train) sont réservés aux femmes. Vous vous demandez pourquoi ? Consultez la discussion Ce que les garçons ne verront jamais : des wagons pour les femmes. Vous les repérerez grâce aux marquages au sol sur le quai.
Comment trouver le meilleur itinéraire pour aller d’un point A à un point B à Tokyo ou ailleurs au Japon ?
Simple et efficace, en plus d’être déjà présent sur presque tous les smartphones, Google Maps est l’option par défaut.
Un autre site qui vous sera très utile pour connaître toutes les informations relatives à un trajet donné : Hyperdia. Sur ce site, en anglais, vous trouverez facilement le meilleur itinéraire, les correspondances, les horaires, le prix du trajet et toutes les informations pratiques sur les différents pass.
La voiture
Le permis français n’est pas reconnu au Japon (et même le permis international délivré en France). Ce n’est pas le cas des Canadiens qui peuvent utiliser un permis de conduire international délivré au Canada (ou faire également traduire leur permis de conduire canadien). Les Français doivent donc faire traduire leur permis national au Japon via la JAF. Cette démarche vous permet de rouler durant un an sur le sol japonais. Pour prolonger cette période, il vous faudra passer un examen de conduite.
Le vélo
Tout étranger qui met les pieds pour la première fois à Tokyo sera surpris par le nombre de cyclistes ! D’ailleurs, plus de la moitié des Tokyoïtes utilisent le vélo comme moyen de transport.
Le type de vélo le plus répandu, très pratique pour la ville et qui se trouve être le moins cher, est le « mama-chari », un vélo de ville, avec un guidon bien arrondi et une selle pas trop haute pour avoir le dos bien droit. Il est très souvent équipé d’un panier à l’avant pour y mettre des sacs (parfois à l’arrière aussi), d’un porte-bagages, et d’un antivol intégré.
Le vélo est devenu le moyen de locomotion le plus utilisé après le métro et fait aujourd’hui partie du paysage tokyoïte.
Les règles de conduite restent cependant très aléatoires. En effet, malgré de nombreuses pistes cyclables, les cyclistes ne suivent aucun code de la route. On peut les croiser sur les trottoirs, doublant les piétons et les poussettes, sur la route au milieu des voitures, en sens interdit, sur les rues piétonnes… partout !
Néanmoins, le vélo est très pratique à Tokyo pour effectuer des petits trajets. Les transports en commun finissant relativement tôt (entre minuit et 1h la semaine), il est très pratique de pouvoir rentrer chez soi à vélo sans crainte de rater son train.
L’acquisition d’un vélo est cependant régi par certaines règles qu’il convient de respecter car les contrôles de police sont fréquents, surtout si vous êtes étranger.
On vous donne toutes nos astuces pour acheter un vélo pas cher (ainsi que la démarche à suivre pour l’immatriculation obligatoire) dans notre article : Acheter un vélo au Japon.
Le coût de la vie à Tokyo
Tokyo est connue pour être l’une des villes les plus chères du monde.
Pourtant, avec l’énorme baisse récente de la valeur du yen, cela est sûrement en train de changer, surtout lorsque l’on possède des euros ou des dollars canadiens.
Voici un aperçu chiffré sur de nombreux produits du quotidien et loisirs pour pouvoir mieux estimer le budget mensuel moyen nécessaire à vos dépenses :
Restaurants
- Fast food japonais (ramen) : 500 ¥, soit 3,25 €
- Menu Mcdo : 700 ¥, soit 4,50 €
- Repas de sushis (10 paires) : 2500 ¥, soit 16,20 €
- Bière locale (50 cl) : 500 ¥, soit 3,25 €
- Bière importée (33 cl) ou cocktail : 800 ¥, soit 5,20 €
- Repas complet pour 2 dans un restaurant de gamme moyenne : 2 500 ¥, soit 16 €
- Café : 500 ¥, soit 3,25 €
Sorties
- 1h de karaoké en journée par personne : 600 ¥, soit 3,80 €
- Nuit au karaoké par personne (avec alcool à volonté) : 3 000 ¥, soit 19 €
- Entrée en discothèque : 2 000 ¥, soit 13 €
- Entrée à Disneyland : 8 900 ¥, soit 58 €
Loisirs
- Entrée au Sento : 500 ¥, soit 3,20 €
- Club de sport (1 mois pour une personne) : 10 000 ¥, soit 65 €
- Place de cinéma : 1 800 ¥, soit 11,60 €
- Place de concert : à partir de 5 000 ¥, soit 32 €
Courses quotidiennes
- 1L de lait : 120 ¥, soit 0,80 €
- 1L d’eau minérale : 100 ¥, soit 0,65 €
- Œufs (boîte de 12) : 150 ¥, soit 1 €
- Pain de mie (500 g) : 250 ¥, soit 1,60 €
- Yaourts (lot de 4) : 400 ¥, soit 2,60 €
- Pommes (1 kg) : 600 ¥, soit 3,90 €
- Fromage camembert importé : 900 ¥, soit 5,85 €
- Salade fraîche : 250 ¥, soit 1,60 €
- Bière locale (33 cl) : 200 ¥, soit 1,30 €
- Paquet de cigarettes (Marlboro) : 440 ¥, soit 2,85€
- Paquet de cigarettes locales : 410 ¥, soit 2,65 €
Transports
- Trajet simple : 180 ¥, soit 1,20 €
- Trajet de 30 minutes (15 stations) : 390 ¥, soit 2,50 €
- Prix de départ pour un taxi : 720 ¥, soit 4,70 €
- Essence (1L) : 140 ¥, soit 0,90 €
- Pass mensuel (moyen) : 10 000 ¥, soit 65 €
Commodités
- Loyer mensuel (centre-ville, 20m²) : à partir de 70 000 ¥, soit 455 €
- Loyer mensuel (banlieue, 20m²) : à partir de 40 000 ¥, soit 260 €
- Factures (électricité, internet, eau) : 10 000 ¥, soit 65 €
Au Japon, le salaire minimum dépend du lieu d’habitation. À Tokyo, il est de 958 ¥/heure soit 6,20 €.
Se loger à Tokyo
Il existe plusieurs types de logement à Tokyo. Contrairement aux idées reçues, sachez qu’il est tout à fait possible de se loger à un prix décent dans la capitale nippone.
Les logements de courte durée
Si vous êtes seulement de passage dans la capitale, vous avez le choix entre de nombreux hébergements qui s’adaptent aux différents budgets. Voici un tour d’horizon des possibilités, de la moins onéreuse à la plus chère.
Les Capsule Hotels
C’est sans aucun doute l’expérience la plus typiquement japonaise de toutes les options de logement à disposition. Ce concept n’a d’ailleurs été adopté nulle part ailleurs.
Le capsule hotel, comme son nom l’indique permet de dormir dans un sas, aussi grand et large qu’une personne.
Il y a tout de même suffisamment d’espace pour pouvoir bouger et s’asseoir, et certaines capsules sont équipées d’une télévision et d’un système d’air conditionné individuel.
Chaque capsule est individuelle et il est formellement interdit d’y entrer à deux.
Le prix est très bon marché puisque, selon la qualité de l’hôtel, une couchette varie entre 1 800 (12 €) et 4 000 ¥ (26 €). Ces hôtels sont généralement utilisés par les salary men qui ont raté leur dernier train et qui partent tôt le lendemain pour se rendre au travail. Il n’est donc pas l’endroit idéal pour y faire une grasse matinée.
Les capsules hotels sont encore souvent réservés aux hommes. Seuls quelques endroits acceptent les femmes. Cela s’explique en partie par l’absence de parties communes pour se déshabiller : chacun le fait devant sa capsule.
Les auberges de jeunesse
On trouve de nombreuses auberges de jeunesse à Tokyo. La plupart sont des dortoirs avec salle de bain et cuisine communes. Les auberges constituent le meilleur moyen pour rencontrer du monde et partager des moments sympas en soirée.
L’avantage des auberges de jeunesse est que le personnel parle anglais. Si vous vous rendez pour la première fois dans la ville, il saura vous guider et vous conseiller.
L’un des plus populaires est le Sakura Hostel. De nombreux voyageurs transitent par cet endroit. L’emplacement est assez central et à proximité du « vieux Tokyo » et proche de Ueno.
De manière générale, réservez toujours vos auberges à l’avance. Vous pouvez les réserver sur des sites internationaux comme Hostelworld ou Booking.com. Vous trouverez sur le forum quelques recommandations : Auberges de jeunesse à Tokyo.
Comptez au minimum 2 000 ¥ (13 €) pour un lit en dortoir (mixte ou non).
Les hôtels
La formule hôtel est assez chère à Tokyo. Il faudra compter au minimum 10 000 ¥ la nuit (65 €) pour une chambre simple, mais les prix vacillent plus souvent autour de 15 000 ¥ (97 €) et environ deux fois ce prix pour une chambre double. La réservation est souvent obligatoire et les départs peuvent se faire assez tôt (9 h ou 10 h).
Les ryokans
Les ryokans sont les auberges traditionnelles japonaises. Y rester une nuit est en soi une expérience.
Dans un ryokan, on évolue dans un décor rappelant le Japon ancien. La pièce est recouverte de tatamis et les lits sont des futons préalablement rangés dans les armoires.
Le repas se fait assis sur le sol et la cuisine y est typiquement japonaise. Des yukatas (kimono d’été) et des chaussons sont automatiquement fournis et le ryokan est très souvent doté d’un onsen, une source d’eau chaude dans laquelle on se baigne.
Les meilleurs établissements sont recensés dans la campagne japonaise ou dans une ville plus ancienne que Tokyo, Kyoto par exemple. Il est tout de même possible d’en faire l’expérience à Tokyo, la plupart des onsens se trouvant dans le quartier ancien d’Asakusa ou en périphérie de la ville.
En général, le petit-déjeuner et le dîner sont inclus et le prix est assez élevé, voire similaire à une nuit d’hôtel. Il faut compter en moyenne environt 20 000 ¥ la nuit par personne (130 €). Certains établissements proposent des tarifs très corrects. C’est le cas notamment du Tokyo Ryokan, situé à Asakusa.
Les logements longue durée
Si vous comptez rester plusieurs semaines, mois ou même années au Japon, les options énumérées ci-dessus ne vous conviendront évidemment pas. Il existe de nombreuses solutions rentables pour des séjours longue durée.
Les sharehouses
Probablement l’option qui a le plus de succès auprès des pvtistes et étudiants (peu coûteuse, sûre, pratique…) les share houses sont des appartements ou maisons où chacun loue une chambre, généralement assez petite.
La cuisine, la salle de bains et les toilettes sont communes à tous les locataires et les tâches ménagères sont partagées.
Les conditions sont à peu près similaires entre chaque share house, les chambres sont toujours meublées du minimum (lit ou futon, petit bureau, penderie) et une connexion internet est disponible et généralement comprise dans le prix.
Concrètement, c’est le principe d’une colocation, à la différence que la résidence est gérée par une agence spécialisée dans la location aux étrangers.
Longtemps réservées uniquement aux étrangers, les share houses ont aujourd’hui le vent en poupe et de nombreux jeunes Japonais font le choix d’y vivre, soit pour faire des économies soit pour s’y faire des amis.
Avantages
- Facilité d’accès pour les étrangers ;
- Le personnel de l’agence parle souvent anglais ;
- Grand choix d’appartements, souvent bien situés ;
- Toutes les factures (eau, électricité, service de poubelles etc.) sont inclues dans le prix ;
- Location au mois ou à la semaine possible ;
- Aucun garant demandé ;
- Logements meublés ;
- Possibilité de se faire des amis étrangers ou japonais.
Inconvénients
- Caution d’un mois à payer d’avance ;
- Paiement du loyer en début de mois ;
- Difficulté d’inviter d’autres personnes chez soi.
- Potentielle insalubrité (on vous recommande de toujours visiter avant de réserver quoi que ce soit !).
Parmi les agences pour étrangers les plus répandues dans Tokyo :
Les prix varient selon la guesthouse (localisation, superficie), entre 45 000 et 100 000 ¥ (292 € à 645 €). Certaines cautions s’appliquent parfois (comptez 30 000 ¥, soit 195 €). Dans ce cas, un séjour d’un minimum de deux mois paraît nécessaire pour rentabiliser les frais de départ.
Les appartements
Louer un appartement au Japon s’apparente un peu à un parcours du combattant pour un étranger, du moins, au début. Dans tous les cas, il vous faudra pas mal d’économies, et surtout, de bons amis japonais.
En effet, de nombreuses cautions et autres frais sont à prévoir et surtout, les agences se montrent souvent réticentes à l’idée de louer à un étranger.
Comment trouver un appartement ?
Les agences immobilières sont nombreuses. Mais la difficulté majeure reste de trouver une agence qui accepte de louer à un étranger. Il est très commun de se faire gentiment refuser un appartement si on n’est pas Japonais, d’où l’importance d’avoir un ami japonais qui vous accompagne à l’agence (ou de parler couramment japonais).
Il vaut mieux s’y préparer, mais pour autant, trouver un appartement à Tokyo n’est pas non plus mission impossible.
Il est indispensable de présenter une resident card pour prétendre à un appartement, le mieux étant encore de posséder un visa longue durée (les contrats sont généralement de 2 ans).
Un garant sera demandé. Il peut s’agir d’un ami japonais ou de la société qui vous emploie.
Combien ça coûte ?
Le prix d’un appartement varie énormément en fonction de l’emplacement et de la superficie.
En moyenne, pour un petit appartement (15 m²) dans le centre, il faut compter environ 60 000 ¥ (390 €).
De nombreux frais sont exigés lorsque vous louez via une agence immobilière et il est important de les prendre en compte car ils peuvent s’élever jusqu’à plus de quatre mois de loyer, non remboursables en fin de location !
- La caution (shikikin) : c’est la plus grosse somme à débourser au départ. Elle couvre l’équivalent de deux mois de loyer (parfois trois). Elle peut vous être retournée à la fin du contrat, mais souvent, seule une partie vous est rendue, voire rien du tout.
- Le cadeau au propriétairey (reikin) : c’est une notion totalement inconnue chez nous. Le reikin est un « cadeau » au propriétaire pour s’assurer d’avoir l’appartement. C’est une somme qui peut parfois s’élever à deux ou trois mois de loyer !
- Les frais d’agence : il faut compter là aussi l’équivalent d’un mois de loyer.
Voilà pourquoi l’emménagement au Japon peut revenir très cher au début ! Le premier loyer est également à payer à l’arrivée dans l’appartement.
C’est la raison pour laquelle on dit qu’il faut souvent prévoir six mois de loyer d’avance avant de s’installer. Il vaut mieux donc s’assurer que l’on va rester au moins deux ans au Japon pour rentabiliser ces frais.
On vous explique toutes les étapes pour louer un appartement au Japon dans notre article dédié à la question : Louer un appartement au Japon.
Les colocations
Il est possible de trouver une chambre dans un appartement détenu par un propriétaire et non une agence. Ce sont souvent les locataires eux-mêmes qui sous-louent une chambre.
Cette solution n’est pas la plus fiable car aucune garantie ne vous est offerte (principe de la sous-location). Certaines annonces sont disponibles sur des sites tels que :
Vous avez maintenant un bon aperçu de la vie qui vous attend à Tokyo. Bon séjour et n’hésitez pas à faire part de votre expérience sur notre forum Japon !