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Salut Solène, peux-tu te présenter ?
Bonjour Pamela 🙂 Je m’appelle Solène, j’ai 26 ans. Avant de partir en Nouvelle-Zélande, je travaillais en tant que chargée de production dans une compagnie de théâtre à Paris. J’ai fait des études de production théâtrale et d’organisation d’événements culturels, à Paris aussi. J’aimerais beaucoup travailler dans l’organisation de festivals pluridisciplinaires mais à voir si cette envie change au cours de mon voyage, je reste ouverte à toute opportunité. Je suis de nature assez curieuse et j’aime tester de nouvelles choses, alors je me dis que cette année à l’autre bout du monde m’ouvrira peut-être des portes que je ne soupçonnais pas.
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Tu es partie en PVT en Nouvelle-Zélande, qu’est-ce qui a motivé ce projet et pourquoi la Nouvelle-Zélande ?
Comme beaucoup de personnes je pense, ma motivation principale était surtout d’apprendre l’anglais pour devenir bilingue. Mais au-delà de l’aspect linguistique, j’avais également très envie de vivre une aventure en dehors de la routine des études et du travail. À l’origine je voulais partir entre ma licence et mon master mais c’est tombé pile poil au début de la pandémie. Heureusement je n’avais rien préparé donc j’ai pu aisément tout reporter. Au final, c’est une très bonne chose car ça m’a permis de finir mes études et de me forger une première expérience professionnelle mais ça a surtout renforcé ma motivation de partir toute seule à l’autre bout du monde. Je sentais vraiment le besoin de vivre autre chose, de découvrir un autre pays et d’avoir du temps pour moi. Pour le choix du pays, du plus loin que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu découvrir la Nouvelle-Zélande et ses grands espaces. Je me suis également dit que, quitte à partir un an, autant partir loin. Et enfin, je voulais aller dans un pays facilement visitable en un an et la Nouvelle-Zélande me paraissait plus appropriée que l’Australie pour cela.
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Tu as décidé de parcourir la Nouvelle-Zélande en bus, pourquoi ce choix ?
Bonne question. C’est un choix dont j’ai énormément douté, surtout à l’approche de ma date de départ. Je ne voulais tout simplement pas avoir la charge mentale d’être propriétaire d’une voiture. Même si avoir une voiture en Nouvelle-Zélande a des avantages certains, pour moi ça représentait surtout des contraintes. Déjà, il faut mettre le prix pour avoir une voiture correcte, et même si l’on peut trouver des voitures peu chères, ça reste quand même un budget qui m’aurait – pour ma part – obligé à travailler directement en arrivant, ce que je voulais absolument éviter. Ensuite, je ne me sens pas assez confiante en mécanique pour gérer tout éventuel problème et même si ça peut paraître un peu bête, c’est quelque chose que je trouve assez angoissant. Au moins avec le bus, je n’ai pas cette angoisse !

J’aime aussi le fait de savoir que si je veux partir dans les îles du Pacifique ou même traverser rapidement la Nouvelle-Zélande je n’aurai pas à m’inquiéter de savoir quoi faire de ma voiture. Et enfin, l’argument le plus important, je n’aime pas spécialement conduire. Je peux trouver ça intéressant de temps en temps et le faire si je n’ai pas le choix, mais à la longue je trouve cela lassant (malgré les très belles routes de Nouvelle-Zélande).

Donc voilà, tous ces arguments réunis m’ont poussé à réfléchir à un autre moyen de voyager en Nouvelle-Zélande. Il ne m’a pas été évident de trouver des informations et des témoignages sur la manière de voyager en bus en Nouvelle-Zélande, ce qui m’a causé beaucoup d’interrogation. Heureusement, ma sœur qui avait déjà passé quelques mois en Nouvelle-Zélande, m’a rassuré sur la possibilité de voyager de cette manière. Mais j’ai trouvé frustrant de ne trouver que peu d’informations sur ça.

Au final, je me sens plus libre sans voiture et je suis très satisfaite de mon choix.
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Comment cela se passe-t-il ? Est-il facile de voyager en bus en Nouvelle-Zélande ?
La principale compagnie de bus en Nouvelle-Zélande est Intercity, elle dessert de nombreuses villes sur l’Île du Nord et l’Île du Sud. Il est possible d’acheter des forfaits d’heures (flexipass), qui permettent ensuite de réserver, via leur site internet, les trajets voulus. Je trouve ce fonctionnement très simple, il suffit juste d’identifier à l’avance les trajets possibles entre les villes et de réserver. Je ne saurai pas dire par contre s’il faut réserver longtemps à l’avance ou si la dernière minute fonctionne bien, car pour le moment j’ai toujours plus ou moins anticipé mes trajets.

Il est donc très facile de voyager de ville en ville. Pour ce qui est d’accéder à des zones plus reculées, ça peut devenir plus compliqué, bien que les bus desservent aussi des toutes petites bourgades au milieu de nulle part. Pour certains endroits, je ne trouve pas ça forcément problématique car il est facile d’accéder à la nature depuis la ville et parfois les réseaux de bus des villes peuvent même t’y emmener (je pense notamment à la péninsule d’otago qui est desservie par un bus). Même à Auckland il est possible de s’échapper dans la nature sans avoir besoin de voiture, il suffit juste de se rendre sur Waiheke Island (qui possède son propre réseau de bus) ou sur Rangitoto Island ! Malgré tout, certains sentiers de randonnées restent beaucoup plus facilement accessibles en voiture.

Après, c’est à chacun d’adapter son voyage en fonction de son mode de transport. Et ce n’est pas parce qu’un endroit n’est accessible qu’en voiture qu’il n’est pas accessible aux personnes sans voiture. Il suffit juste de trouver d’autres moyens de s’y rendre. Je pense que le fait de ne pas avoir de voiture pousse à être plus inventif sur la manière de voyager, le bus est une solution qui fonctionne très bien et qui est rassurante, mais il en existe pleins d’autres. Par exemple, le stop fonctionne bien ici (et pour l’avoir testé entre Invercargill et Queenstown je peux le confirmer). On trouve aussi souvent sur les groupes Facebook des gens qui proposent des trajets ou même qui cherchent des compagnons de voyage pour plus longtemps. Si on a le permis, il est aussi possible de louer une voiture de temps à autre pour visiter des endroits reculés. Et il existe même des compagnies de location de voiture qui proposent des prix très très intéressants sur leur voiture pour les emmener d’un point A à un point B. J’ai pu comme ça avoir 5 jours gratuits (en dehors de l’essence à payer) avec une voiture de location pour faire le trajet Queenstown – Picton, c’était royal. Enfin, pour revenir au bus, certaines compagnies proposent des tours organisés. C’est le cas d’Intercity, qui propose des trajets pour aller à Cap Reinga, Hobbiton, et Milford Sound, avec des arrêts planifiés pour prendre des photos et le temps de profiter une fois sur place. On peut même prendre le ferry entre les deux îles avec son flexipass. C’est donc une solution qui reste très pratique et au final tous les grands points d’intérêts de la Nouvelle-Zélande peuvent être atteint en bus.
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Niveau budget, est-il cher de voyager en bus en Nouvelle-Zélande ? (autant les trajets que les hébergements, etc.)
Ce qui coûte le plus cher en soit c’est vraiment le logement. Pour ma part, j’ai opté pour dormir en auberge de jeunesse durant la première partie de mon voyage car il y en a toujours dans les villes desservies par les bus et c’est souvent la solution la plus économique et facile d’accès. Mais c’est vrai qu’à la longue, ça représente un certain budget, et le prix de la nuit peut drastiquement changer en fonction de la ville où l’on se trouve. J’ai déjà vu des auberges de jeunesse qui proposaient des lits en dortoir pour 40€, ce qui est selon moi excessivement cher. Mais j’ai aussi vu certaines auberges qui proposaient des lits à 14€ la nuit. Ça peut vraiment changer du tout au tout en fonction de la zone géographique, de la période de l’année et de l’anticipation de la réservation. Je dirais qu’il faut prévoir un petit budget pour pouvoir se loger sans trop stresser mais aussi être prêt à adapter son voyage en fonction des prix et accepter de peut-être rester un peu moins longtemps à un endroit si le coût de la nuit est trop cher.

Après, ici encore, il existe des solutions alternatives, comme le camping par exemple, qui peut permettre de se loger pour moins cher à certains endroits. C’est une solution à étudier sur le moment, des fois ça vaut le coup et d’autres fois non. Il existe aussi le pass camping du DOC, à 195 $ l’année, qui permet d’accéder à de très nombreux camping gratuitement. La principale difficulté ici c’est que ces campings ne sont pas souvent accessibles en bus, et donc cette solution n’est pas forcément la plus adaptée pour les personnes qui souhaitent voyager en bus. Mais c’est aussi une piste pour faire des économies. J’ai rencontré un allemand qui voyage majoritairement en bus et en stop et qui arrive très bien à dormir dans sa tente toutes les nuits, ça doit donc être faisable. Je pensais moi-même à l’origine faire du camping dès l’arrivée des beaux jours mais finalement je me suis vite rendue compte que je préfère être en auberge de jeunesse car ça facilite les rencontres. Et finalement, même si j’adore le camping je trouve ça mieux à plusieurs, mais je ne raye pas de ma tête l’idée de camper durant mon voyage!

Pour le prix du bus, j’ai opté pour un flexipass 80 heures qui m’a coûté environ 300 euros et qui est valable un an. Je trouve ça plutôt correct pour les trajets que ça permet de faire. Pour l’instant en 3 mois de voyage j’ai déjà utilisé 36 heures et j’ai pu visiter le Northland et une grande partie du Sud de l’Île du Sud, ce qui me semble tout à fait honnête.
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Qu’en est-il des moments où tu travailles ? Comment te déplaces-tu ?
Voyager en bus élimine d’office certains types d’emplois. Il n’est pas rare de trouver des offres d’emplois – ou de volontariat – qui stipule qu’il faut obligatoirement une voiture. Souvent en raison de l’éloignement géographique du lieu de l’emploi – majoritairement en ferme – ou pour des raisons de praticité. Dans ces cas-là, je ne regarde même pas en quoi l’emploi consiste et je fais directement défiler l’offre. Selon moi, ce n’est pas vraiment un problème car il existe pleins d’autres offres qui sont accessibles aux personnes voyageant en bus. Ça permet juste de faire un premier tri. Pour le travail en ferme de kiwi ou d’avocat, il est aussi précisé qu’il vaut mieux avoir une voiture mais sur les formulaires de candidature il est possible de préciser si l’on possède un véhicule ou non. Je ne sais pas à quel point cela impacte le choix des recruteurs. Pour ma part, je n’ai jamais reçu de réponse, je suppose donc qu’ils privilégient des gens qui peuvent se déplacer de manière plus autonome, mais ce n’est qu’une théorie.

Quoi qu’il en soit, je ne pense pas que voyager en bus pose une réelle difficulté au fait de trouver un emploi. Ça rajoute seulement un critère de sélection pour l’employeur et pour l’employé. De mon côté, je n’ai pas travaillé du tout durant les 3 premiers mois de mon voyage, je n’ai donc pas eu de problème à ce niveau là. Et lorsque je me suis mise à chercher un emploi, seul un recruteur m’a proposé un entretien en physique, sinon c’était en visio ou au téléphone. Finalement, j’ai été embauché dans un motel à Picton et l’employeur a très bien compris que j’avais besoin d’un peu de temps pour arriver jusqu’à lui. Je pense qu’il est légitime en tant que backpackers d’expliquer que l’on peut avoir besoin de temps pour rejoindre le lieu du travail et que les employeurs qui embauchent des voyageurs doivent être à même de comprendre ça. Si ce n’est pas le cas alors ce n’est peut être tout simplement pas une bonne idée d’accepter le poste.

Bien évidemment, lorsque j’ai cherché un emploi, j’ai réfléchi à postuler dans des villes qui sont intéressantes lorsque l’on a pas de voiture car je ne voulais pas m’enfermer dans une ville pendant plusieurs mois et me retrouver sans rien avoir à faire à part travailler. Mon critère principal personnellement était de pouvoir me baigner et profiter de la plage pendant l’été. Je suis donc très contente d’être à Picton. Et au final, en me renseignant un peu, j’ai vu que je pouvais aussi facilement bouger, en bus, en train mais aussi en ferry. Et petit plus, mes employeurs peuvent me prêter leur voiture si j’en ai besoin.
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Est-il facile de rencontrer du monde quand on voyage en bus ?
Oui. Je n’ai pas trop d’éléments de comparaison donc je ne pourrai pas dire si c’est plus facile qu’en voiture ou en van mais très honnêtement le voyage en bus n’empêche en rien de faire des rencontres. Pour moi la plupart se sont faites dans les auberges où je suis restée ou durant des activités/ tours organisés que j’ai effectués. Je n’ai pas rencontré grand monde durant mes différents trajets en bus mais il faut dire qu’il n’y avait pas souvent foule. Globalement, il est assez facile de rencontrer des gens en Nouvelle-Zélande, peu importe le moyen de transport choisi car beaucoup de gens partent en PVT chaque année et visitent la Nouvelle-Zélande avec le même but. Ce que je trouve le plus difficile – et ça n’a rien à voir avec le fait de voyager en bus – c’est surtout de réussir à ancrer ces rencontres dans la durabilité car le fait de bouger régulièrement fait que souvent ça reste très éphémère.
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Quels sont les avantages / inconvénients au fait de voyager en bus en Nouvelle-Zélande ?
Le principal inconvénient du voyage en bus est qu’il faut avoir du temps. Je ne recommanderais pas cette solution à quelqu’un qui ne reste que quelques semaines en Nouvelle-Zélande par exemple. Certains trajets qui en voiture durent 2h, peuvent durer le double en bus. Il faut donc faire preuve de patience et accepter le fait de voyager plus lentement. Les bus obligent parfois également à faire certains détours car ils n’empruntent pas tous les chemins. Je pense notamment à la fois où d’Invercargill je voulais rejoindre Queenstown. Google Maps me disait que c’était possible en 2h30 en voiture avec une route directe mais, en regardant sur Intercity, j’étais obligé de repasser par Dunedin et de faire deux fois 4 h de bus. Bien évidemment, je n’ai pas eu le courage de faire autant d’heures de bus donc j’ai opté pour la solution du stop mais j’ai trouvé cela assez contraignant et angoissant. Au final ça s’est révélée être une très bonne expérience mais ça m’a clairement fait sortir de ma zone de confort. Il faut aussi prendre en compte qu’en voyageant en bus, nous sommes dépendant des horaires des bus, s’ils partent tôt le matin alors il faut se lever aux aurores et s’ils partent l’après-midi alors il faut bien vérifier la possibilité de faire son check-in en auberge à l’horaire d’arrivée. Rien de très compliqué mais ça demande tout de même une certaine organisation.

Mis à part cela, et comme j’en ai parlé plus haut la question de l’accessibilité, je ne vois pas vraiment d’autres inconvénients. Je pense que c’est vraiment propre à chacun de trouver sa manière de voyager. Pour moi ces inconvénients ne sont absolument pas rédhibitoire mais ils peuvent l’être pour certains.

Au niveau des avantages, comme je l’ai dit un peu plus haut, pour moi voyager en bus me procure un sentiment de liberté. Je n’ai pas à penser aux questions de mécanique, de carburant, de parking, de route, etc. Je me sens plus légère et j’ai l’impression que ça me pousse à être plus ouverte et à tester de nouvelles choses. J’aime l’idée de me dire que c’est juste moi et mon sac dos et que pour le reste j’improvise. Les routes de Nouvelle-Zélande sont aussi très belles, et avec leurs grandes vitres les bus permettent vraiment de profiter du paysage. Ça reste donc un plaisir pour les yeux de voyager de cette manière sans avoir besoin de rester concentré sur la route. Et enfin, même si j’en parle comme d’un inconvénient, à titre personnelle j’adore le fait de devoir prendre mon temps.
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Peux-tu nous parler d’un moment fort / d’un bon souvenir en Nouvelle-Zélande ?
L’un des moments qui m’a le plus marqué et qui restera gravé dans ma mémoire, est ma deuxième nuit sur Stewart Island. J’étais à l’auberge de jeunesse, en train de me brosser les dents, et je vois dans le ciel un nuage qui est un peu bizarre, qui ne ressemble pas vraiment à un nuage. Je me souviens que la réceptionniste de l’auberge m’a parlé de la forte probabilité de voir des aurores australes cette nuit-là, alors vite je sors mon téléphone pour tenter de prendre une photo et je vois qu’effectivement c’est bien une aurore australe ! Vite, je décide d’aller au point de vue que la dame de l’auberge m’a recommandé pour mieux voir les aurores et quel spectacle ! C’était magique. Puis les nuages arrivent et les gens commencent à partir, je me retrouve seule à espérer en apercevoir une dernière avant de rentrer dormir. À ce moment-là, une dame qui habite sur l’île arrive et commence à discuter avec moi, puis me demande si j’ai déjà vu des kiwis dans la nature. Je lui dis que non et me voilà embarqué quelques minutes après dans sa voiture à la recherche de kiwi sauvages. Finalement, nous avons passé une heure et demie en plein milieu de la nuit à arpenter les routes de l’île. Alors que nous commencions à abandonner l’idée d’en voir, Sharon – de son nom – me propose de nous arrêter à Lee Bay pour aller voir l’œuvre d’art The Anchor Stone. Et c’est là que j’ai vu mon premier – tout petit – kiwi ! J’étais trop heureuse. En une seule nuit j’ai pu observer ma première aurore australe et voir mon premier kiwi dans la nature, c’est incroyable !

Et finalement – pour mon plus grand bonheur – quelques jours après, un énorme kiwi m’a foncé dessus quand je rentrais à l’auberge. J’ai même pu le prendre en vidéo, il n’était pas du tout timide celui-ci.
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Et d’un moins bon ?
Bien heureusement pour moi et j’espère que ça restera comme ça, je n’ai pas vraiment de moins bon souvenir en Nouvelle-Zélande. Je dirais que mon expédition dans les Catlin’s est l’expérience qui m’a le moins plu jusqu’à maintenant. J’étais basée à Invercargill – que j’ai trouvé assez déprimante comme ville – et j’ai décidé de louer une voiture sur deux jours pour pouvoir explorer les Catlins car je ne voyais pas comment faire autrement et je voulais une solution de transport fiable. J’avais basé mon itinéraire sur le livre Les femmes du bout du monde et sur les recommandations de la réceptionniste de l’auberge. Au final, il a plu énormément les jours précédents ce mini road trip et donc certaines routes étaient fermées ce qui m’a un peu compliqué la tâche. J’ai quand même pu faire une majorité de ce que j’avais prévu mais je pense que mes attentes étaient trop élevées et je n’ai pas vraiment était émerveillé comme je m’y attendais. Mais bon, je pense que c’est vraiment le contexte de la météo et du fait que je n’étais pas forcément au meilleur mentalement à ce moment-là qui ont fait que j’en garde ce souvenir. Je ne serai pas contre y retourner dans des conditions plus idéales.
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Quels conseils donnerais-tu à d’autres personnes qui souhaiteraient voyager en bus en Nouvelle-Zélande ?
Mon conseil pour les personnes qui souhaitent voyager en bus c’est de ne surtout pas se décourager ! Même si tout le monde dit que c’est plus simple en voiture, même s’il est difficile de trouver des informations sur le voyage en bus, même si ça semble impossible par moment, ce n’est pas vrai. Voyager en bus est tout à fait réalisable et permet de vivre tout autant de belles expériences que les propriétaires de voiture ou de van. Ce qui compte c’est de trouver une manière de voyager qui nous convient à nous, pas aux autres. Et au pire des cas, il est toujours possible de changer d’avis et de mode de transport en cours de voyage.
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Et maintenant, quels sont tes projets ?
Je vais travailler pendant 3 mois dans un motel à Picton avant de partir en roadtrip pour 3 semaines avec une amie qui vient me rendre visite depuis la France. Puis, à priori, j’irai finir mon périple en bus mais sur l’Île du Nord cette fois-ci !
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Un petit mot de la fin ?
Merci pour toutes les précieuses informations que vous mettez à disposition des pvtistes ! C’est vraiment inestimable d’avoir accès à une source d’information comme celle-ci pour préparer son voyage – et même pendant son voyage. C’est tellement rassurant.
Pamela

Voyageuse belge depuis 2012, j'ai vécu aux USA, aux Bahamas et en Nouvelle-Zélande pendant 5 ans, avant de m'envoler pour l'Australie où je vis actuellement. Je partage avec vous mes meilleurs tips grâce à pvtistes.net et vous accompagne dans votre préparation au départ

Belgian traveler since 2012. I have lived in the USA, the Bahamas in New Zealand for 5 years, before moving to Australia where I now live. I share my best tips with you and I help you prepare for your big adventure.

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(1) Commentaire

Galane I |

Merci Solène pour ce récit ! ça donne envie de voyager plus librement, en bus 🙂

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