Dans cet article, nous allons principalement parler d’Expérience Internationale Canada (EIC) et plus précisément des Permis Vacances-Travail (PVT) et Jeunes Professionnels (JP).
Partir en couple au Canada
Être en couple, un avantage dans le cadre d’EIC ?
Les permis EIC sont des permis de travail individuels. Cela signifie que si deux personnes souhaitent partir ensemble au Canada, elles doivent chacune obtenir un permis canadien. Il peut s’agir d’un permis d’études ou de travail (c’est le cas du PVT et du permis Jeunes professionnels). Selon les cas, le fait d’être conjoint de fait ou époux(se) d’un détenteur de permis EIC peut être un atout, ou pas (on y revient plus bas).
Que veut-dire conjoints de fait (union de fait) ?
Avant d’entrer plus dans le détail, il est important de rappeler la définition de l’expression « conjoint de fait » que nous allons employer plusieurs fois dans cet article. Sont conjoints de fait deux personnes qui vivent sous le même toit depuis au moins 12 mois, preuves à l’appui (compte bancaire en commun, bail en commun, factures communes, etc.). Ils sont alors en « union de fait ». Des personnes qui vivent en colocation ou chez leurs parents pourraient ne pas être considérés comme conjoints de fait.
Pour en savoir plus, consultez notre article Que veut dire conjoint de fait au Canada ?
Le permis de travail ouvert de conjoint, c’est quoi ?
Sous certaines conditions, le conjoint (marié ou en union de fait) du titulaire d’un permis de travail (ou d’études, selon les cas) au Canada peut faire la demande d’un permis de travail ouvert qui lui permet de séjourner au Canada avec son conjoint et d’y travailler.
Un permis de travail « ouvert » vous autorise à travailler au Canada, sans avoir à trouver d’emploi au préalable et en n’étant lié à aucun employeur : vous pourrez travailler pour un nombre illimité d’employeurs, partout au Canada. En savoir plus sur les permis de travail ouverts et fermés.
Pour les conjoints d’un travailleur au Canada
Jusqu’au 20 janvier 2025 inclus – Pour pouvoir faire une demande de permis de travail ouvert en tant que conjoint, le titulaire du permis de travail (pvtiste, jeune professionnel…) doit avoir décroché n’importe quel emploi dans les catégories (FÉER) 0, 1, 2 ou 3 de la classification des professions au Canada (CNP) et disposer de 3 fiches de paie. Pour en savoir plus sur cette classification, n’hésitez pas à consulter notre article Travail au Canada : comprendre les niveaux FEER 0, 1, 2, 3, 4 et 5 ? ?
À partir du 21 janvier 2025 – Pour que votre conjoint puisse demander un permis de travail, vous (pvtiste, jeune pro…) devrez disposer d’un permis de travail encore valide au moins 16 mois (ce qui exclut les conjoints de travailleurs belges, qui n’ont un PVT que de 12 mois) et avoir trouvé un emploi appartenant aux catégories suivantes :
- des professions des catégories de FEER 0 ou 1 ;
- certaines professions des catégories de FEER 2 ou 3 dans des secteurs où il y a des pénuries de main-d’œuvre ou qui sont liées aux priorités du gouvernement.
22100 — Technologues et techniciens/techniciennes en chimie
22101 — Technologues et techniciens en géologie et en minéralogie
22110 — Technologues et techniciens/technicienne en biologie
22111 — Inspecteurs des produits agricoles et de la pêche
22112 – Technologues et techniciens/techniciennes en sciences forestrières
22113 — Techniciens/techniciennes du milieu naturel et de la pêche
22114 — Techniciens/techniciennes et spécialistes de l’aménagement paysager et de l’horticulture
22210 — Technologues et techniciens/techniciennes en architecture
22211 — Designers industriels/designers industrielles
22212 — Technologues et techniciens/techniciennes en dessin
22213 — Technologues et techniciens/techniciennes en arpentage
22214 — Personnel technique en géomatique et en météorologie
22220 — Techniciens/techniciennes de réseau informatique et Web
22221 — Agents/agentes de soutien aux utilisateurs
22222 — Évaluateurs/évaluatrices de systèmes informatiques
22230 — Vérificateurs/vérificatrices et inspecteurs/inspectrices des essais non destructifs
22231 — Inspecteurs/inspectrices d’ingénierie et officiers/officières de réglementation
22232 — Spécialistes de l’hygiène et de la sécurité au travail
22233 — Inspecteurs/inspectrices en construction
22300 — Technologues et techniciens/techniciennes en génie civil
22301 — Technologues et techniciens/techniciennes en génie mécanique
22302 — Technologues et techniciens/techniciennes en génie industriel et en génie de fabrication
22303 — Estimateurs/estimatrices en construction
22310 — Technologues et techniciens/techniciennes en génie électrique et électronique
22311 — Électroniciens/électroniciennes d’entretien (biens domestiques et commerciaux)
22312 — Techniciens/techniciennes et mécaniciens/mécaniciennes d’instruments industriels
22313 — Mécaniciens/mécaniciennes, techniciens/techniciennes et contrôleurs/contrôleuses d’avionique et d’instruments et d’appareillages électriques d’aéronefs
32100 — Opticiens/opticiennes d’ordonnance
32101 — Infirmiers auxiliaires/infirmières auxiliaires
32102 — Personnel ambulancier et paramédical
32103 — Inhalothérapeutes, perfusionnistes cardiovasculaires et technologues cardiopulmonaires
32104 — Technologues en santé animale et techniciens/techniciennes vétérinaires
32109 — Autre personnel technique en thérapie et en diagnostic
32110 — Denturologistes
32111 — Hygiénistes et thérapeutes dentaires
32112 — Technologues et techniciens/techniciennes dentaires
32120 — Technologues de laboratoires médicaux
32121 — Technologues en radiation médicale
32122 — Technologues en échographie
32123 — Technologues en cardiologie et technologues en électrophysiologie diagnostique
32124 — Techniciens/techniciennes en pharmacie
32129 — Autres technologues et techniciens/techniciennes des sciences de la santé
32200 — Praticiens/praticiennes en médecine traditionnelle chinoise et acupuncteurs/acupunctrices
32201 — Massothérapeutes
32209 — Autres praticiens/praticiennes des médecines douces
42102 — Membres spécialisés des Forces armées canadiennes
42202 — Éducateurs/éducatrices et aides-éducateurs/aides-éducatrices de la petite enfance
72010 — Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses des machinistes et du personnel des métiers du formage, du profilage et du montage des métaux et personnel assimilé
72011 — Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses en électricité et en télécommunications
72012 — Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses en tuyauterie
72013 — Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses en charpenterie
72014 — Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses des autres métiers de la construction et des services de réparation et d’installation
72020 — Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses en mécanique
72021 — Entrepreneurs/entrepreneuses et contremaîtres/contremaîtresses des équipes d’opérateurs d’équipement
72022 — Surveillants/surveillantes de l’imprimerie et du personnel assimilé
72023 — Surveillants/surveillantes des opérations du transport ferroviaire
72024 — Surveillants/surveillantes du transport routier et du transport en commun
72025 — Superviseurs/superviseures de services postaux et de messageries
72100 — Machinistes et vérificateurs/vérificatrices d’usinage et d’outillage
72101 — Outilleurs-ajusteurs/outilleuses-ajusteuses
72102 — Tôliers/tôlières
72103 — Chaudronniers/chaudronnières
72104 — Assembleurs/assembleuses et ajusteurs/ajusteuses de plaques et de charpentes métalliques
72105 — Monteurs/monteuses de charpentes métalliques
72106 — Soudeurs/soudeuses et opérateurs/opératrices de machines à souder et à braser
72200 — Électriciens/électriciennes (sauf électriciens industriels/électriciennes industrielles et de réseaux électriques)
72201 — Électriciens industriels/électriciennes industrielles
72202 — Électriciens/électriciennes de réseaux électriques
72203 — Monteurs/monteuses de lignes électriques et de câbles
72204 — Installateurs/installatrices et réparateurs/réparatrices de lignes et de câbles de télécommunications
72205 — Techniciens/techniciennes en installation de matériel de télécommunication et en services de câblodistribution
72300 — Plombiers/plombières
72301 — Tuyauteurs/tuyauteuses, monteurs/monteuses d’appareils de chauffage et poseurs/poseuses de gicleurs
72302 — Monteurs/monteuses d’installations au gaz
72310 — Charpentiers-menuisiers/charpentières-menuisières
72311 — Ébénistes
72320 — Briqueteurs-maçons/briqueteuses-maçonnes
72321 — Calorifugeurs/calorifugeuses
72400 — Mécaniciens/mécaniciennes de chantier et mécaniciens industriels/mécaniciennes industrielles
72401 — Mécaniciens/mécaniciennes d’équipement lourd
72402 — Mécaniciens/mécaniciennes en chauffage, réfrigération et climatisation
72403 — Réparateurs/réparatrices de wagons
72404 — Mécaniciens/mécaniciennes et contrôleurs/contrôleuses d’aéronefs
72405 — Ajusteurs/ajusteuses de machines
72406 — Constructeurs/constructrices et mécaniciens/mécaniciennes d’ascenseurs
72410 — Mécaniciens/mécaniciennes et réparateurs/réparatrices de véhicules automobiles, de camions et d’autobus
72411 — Techniciens/techniciennes en collision, en carrosserie, en peinture et en glace de véhicule automobile et estimateurs/estimatrices de dommages
72420 — Installateurs/installatrices de brûleurs à l’huile et à combustibles solides
72421 — Réparateurs/réparatrices et préposés/préposées à l’entretien d’appareils
72422 — Électromécaniciens/électromécaniciennes
72423 — Mécaniciens/mécaniciennes de motocyclettes, de véhicules tout-terrain et personnel mécanicien assimilé
72429 — Autres réparateurs/réparatrices de petits moteurs et de petits équipements
72500 — Grutiers/grutières et foreurs/foreuses de puits d’eau
72501 — Foreurs/foreuses de puits d’eau
72600 — Pilotes, navigateurs/navigatrices et instructeurs/instructrices de pilotage du transport aérien
72601 — Contrôleurs aériens/contrôleuses aériennes et personnel assimilé
72602 — Officiers/officières de pont du transport par voies navigables
72603 — Officiers mécaniciens/officières mécaniciennes du transport par voies navigables
72604 — Contrôleurs/contrôleuses de la circulation ferroviaire et régulateurs/régulatrices de la circulation maritime
72999 — Autres métiers techniques et personnel assimilé
82010 — Surveillants/surveillantes de l’exploitation forestière
82020 — Surveillants/surveillantes de l’exploitation des mines et des carrières
82021 — Entrepreneurs/entrepreneuses et surveillants/surveillantes du forage et des services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz
82030 — Entrepreneurs/entrepreneuses de services agricoles et surveillants/surveillantes d’exploitations agricoles
82031 — Entrepreneurs/entrepreneuses et superviseurs/superviseures des services de l’aménagement paysager, de l’entretien des terrains et de l’horticulture
33100 — Assistants/assistantes dentaires et auxiliaires dans les laboratoires dentaires
33101 — Assistants/assistantes de laboratoires médicaux et préposés/préposées techniques reliés
33102 — Aides-infirmiers/aides-infirmières, aides-soignants/aides-soignantes et préposés/préposées aux bénéficiaires
33103 — Assistants techniques/assistantes techniques en pharmacie et assistants/assistantes en pharmacie
33109 — Autre personnel de soutien des services de santé
43100 — Aides-enseignants/aides-enseignantes aux niveaux primaire et secondaire
43204 — Membres des opérations des Forces armées canadiennes
53200 — Athlètes
53201 — Entraîneurs/entraîneuses
73100 — Finisseurs/finisseuses de béton
73101 — Carreleurs/carreleuses
73102 — Plâtriers/plâtrières, poseurs/poseuses et finisseurs/finisseuses de systèmes intérieurs et latteurs/latteuses
73110 — Couvreurs/couvreuses et poseurs/poseuses de bardeaux
73111 — Vitriers/vitrières
73112 — Peintres et décorateurs/décoratrices (sauf décorateurs/décoratrices d’intérieur)
73113 — Poseurs/poseuses de revêtements d’intérieur
73200 — Personnel d’installation, d’entretien et de réparation d’équipement résidentiel et commercial
73201 — Préposés à l’entretien général et surintendants/surintendantes
73202 — Fumigateurs/fumigatrices et préposés/préposées au contrôle de la vermine
73209 — Autres réparateurs/réparatrices et préposés/préposées à l’entretien
73300 — Conducteurs/conductrices de camions de transport
73301 — Conducteurs/conductrices d’autobus et opérateurs/opératrices de métro et autres transports en commun
73310 — Mécaniciens/mécaniciennes de locomotive et de cour de triage
73311 — Chefs de train et serre-freins
73400 — Conducteurs/conductrices d’équipement lourd
73401 — Opérateurs/opératrices de presse à imprimerie
73402 — Foreurs/foreuses et dynamiteurs/dynamiteuses de mines à ciel ouvert, de carrières et de chantiers de construction
83100 — Mineurs/mineuses d’extraction et de préparation, mines souterraines
83101 — Foreurs/foreuses et personnel de mise à l’essai et des autres services reliés à l’extraction de pétrole et de gaz
83110 — Conducteurs/conductrices de machines d’abattage d’arbres
83120 — Capitaines et officiers/officières de bâtiments de pêche
83121 — Pêcheurs indépendants/pêcheuses indépendantes
Les pvtistes devront certainement toujours fournir 3 fiches de paie pour prouver qu’ils occupent vraiment leur emploi, pour que leur conjoint puisse lancer des démarches. Quand on est payé toutes les 2 semaines, ce qui est souvent le cas au Canada, cela représente donc 1 mois 1/2 d’attente au minimum pour le conjoint. Pendant cette période, le conjoint peut avoir un statut de touriste au Canada (avec une AVE ou un visa visiteur selon sa nationalité) ou peut décider de ne pas venir avec son conjoint au Canada, le temps qu’il trouve un emploi.
Dans ce cas attention :
-
-
-
-
- Le statut de conjoint de fait se perd après 3 mois de séparation physique. Les couples mariés ne sont pas concernés par cette situation, ils peuvent être séparés physiquement 6 mois ou plus sans que ça pose de problème.
- Vous devrez bien partir au Canada en ayant sur vous toutes les preuves de votre union de fait, le contrat de travail de votre conjoint et ses fiches de paie.
-
-
-
Pour les conjoints d’un étudiant au Canada
En 2024, le gouvernement du Canada a décidé de limiter la délivrance de permis de travail aux conjoints d’étudiants au Canada à certains types d’études seulement. En savoir plus.
Quelles sont les preuves nécessaires pour obtenir un permis de travail pour conjoint de travailleur ?
L’obtention d’un permis de travail ouvert n’est pas automatique du fait du statut de travailleur qualifié de votre conjoint. Cela signifie qu’il FAUT faire une demande de permis de travail ouvert auprès des autorités canadiennes. Pour l’obtenir, vous devez réunir un certain nombre de documents :
-
-
-
-
- La preuve de votre vie amoureuse et commune : pour les personnes mariées, vous devez fournir un acte de mariage (en anglais ou en français). Les conjoints de fait doivent fournir un formulaire d’union de fait et les preuves suffisantes prouvant qu’ils vivent sous le même toit depuis au moins 12 mois. Ces preuves peuvent être un bail commun, un compte commun et toutes les pièces pouvant certifier que vous vivez bien ensemble depuis au moins 12 mois. À noter que le PACS n’est pas reconnu au Canada. Il n’a pas du tout la même valeur qu’un mariage. Il peut toutefois servir de preuve de vie commune (s’il date de plus de 12 mois) parmi d’autres justificatifs. Notez également que les mariages hétérosexuels et homosexuels en France sont reconnus par le gouvernement canadien. En savoir plus sur les preuves recevables.
- Une copie du permis de travail de votre conjoint.
- Si votre conjoint est titulaire d’un PVT, il faudra également présenter les preuves de son embauche comme travailleur (premières fiches de paie, contrat de travail…).
-
-
-
Comment présenter une demande de permis de travail ouvert ?
1. ATTENTION ! Depuis le 24 décembre 2024, il n’est plus possible de faire le tour du poteau pour demander un permis de travail ou d’études. Vous devez, à présent, faire votre demande en ligne sur IRCC (voir point 2, ci-dessous). Par le passé, beaucoup d’entre vous ont demandé un permis de travail ouvert en se rendant directement à la frontière (« au point d’entrée ») avec leur conjoint, en étant munis de toutes les preuves nécessaires pour obtenir un permis de travail ouvert en tant que conjoint de travailleur qualifié. Et ça a fonctionné pendant des années. Mais fin 2024, le Canada a stoppé le tour du poteau car cela représentait une énorme charge de travail autant pour les agents canadiens que les agents américains.
Beaucoup de conjoints de titulaires d’un permis Jeunes professionnels (pas d’un PVT !) envisagent également de demander un permis de travail ouvert à leur arrivée au Canada, directement à l’aéroport, au moment où leur conjoint fait valider son permis Jeunes professionnels. Cette solution est tout à fait possible car en permis Jeunes professionnels, il est clairement précisé pour quel employeur unique vous allez travailler et à quel poste, mais sous conditions :
-
-
-
-
- Pour les conjoints ayant une nationalité qui nécessite l’obtention d’un Visa de Résident Temporaire (VRT), il n’est pas possible de présenter une demande de permis de travail au point d’entrée (cf encadré ci-dessous). Pour les nationalités éligibles à l’AVE (les Français, les Belges…), c’est bon, il faut simplement bien penser à en demander une avant son départ.
- Assurez-vous d’être éligible au permis de travail ouvert si vous envisagez de présenter votre demande au point d’entrée et de le faire avec un dossier complet : ayez sur vous des preuves réelles et convaincantes que vous êtes mariés (= acte de mariage) ou conjoints de fait, c’est-à-dire a minima plusieurs factures conjointes ou à la même adresse, des relevés de comptes joints (dans les deux cas : une facture/un relevé datant d’un an ou plus + une facture/relevé récente afin de montrer l’ancienneté et la continuité de la relation), bail commun (datant d’un an ou plus), formulaire de déclaration officielle d’union de fait signé par une personne assermentée (notaire, avocat, etc.) et toute autre preuve qui viendrait renforcer votre dossier (PACS, certificat de concubinage, etc.), mais qui ne pourrait se substituer aux autres preuves requises.
-
-
-
Il y a parfois des refus de permis ouvert pour conjoint de fait au point d’entrée. La décision revient à l’agent qui examine le dossier mais en général, les refus sont dus au fait que le candidat ne présente pas de demande complète ou ses documents prouvant l’union de fait sont peu convaincants. Si vous aviez présenté le même dossier par correspondance, il aurait été refusé de la même façon.
2. Vous pouvez effectuer une demande de permis de travail en ligne auprès d’Immigration, Réfugié et Citoyenneté Canada (IRCC), le ministère de l’immigration canadien. Cette option est plus rarement choisie par les conjoints de Jeunes professionnels parce que les délais de traitement peuvent être longs et que la demande à l’arrivée au Canada est possible et permet d’avoir son permis de travail immédiatement.
Pour les conjoints de pvtistes, l’option 2 est, depuis fin 2024, la seule option possible, avec la suspension du tour du poteau, que vous restiez dans votre pays d’origine le temps que votre conjoint trouve un emploi OU que vous l’accompagniez en touriste au Canada.
Vous devez présenter une demande de permis de travail sur cette page du site du gouvernement du Canada (sélectionnez la 2e réponse dans le petit formulaire).
Une fois votre permis de travail obtenu, vous devrez vous rendre au Canada pour le valider : si vous êtes en dehors du Canada, rien de pus simple. Si vous êtes déjà au Canada, vous allez devoir quitter le territoire et y revenir mais pas par la route (voiture, bus), vous devrez revenir par avion, pour passer l’immigration à l’aéroport.
Combien ce permis de travail coûte-t-il ?
Les frais de demande d’un permis de travail ouvert s’élèvent à 340 $CA, se décomposant ainsi : 155 $ pour le permis de travail, 100 $ supplémentaires de frais de permis de travail ouvert et 85 $ de frais de données biométriques.
Que faire en cas de séparation ?
Nous abordons ce cas de figure dans notre dossier Tous les permis et visas pour le Canada.
Et si on n’est pas éligible à ce permis de travail ?
Si vous ne pouvez pas bénéficier de ce permis de travail ouvert, par exemple parce que vous n’avez pas encore 12 mois de vie commune ou parce que votre conjoint n’a pas trouvé un emploi au Canada qui vous rende éligible à un permis de travail, vous pouvez envisager de partir en tant que touriste (avec une AVE ou un visa, selon votre nationalité).
À noter qu’en arrivant au Canada, vous obtiendrez une autorisation de séjourner à titre de visiteur pendant 6 mois maximum (ça peut être plus ou moins, c’est l’agent d’immigration qui prend cette décision). Pensez à avoir sur vous quelques documents, pour le cas où on vous les demanderait :
-
-
-
-
- un billet d’avion retour ;
- un relevé de compte récent prouvant que vous avez des économies pour subvenir à vos besoins (environ 1 000 $ par mois).
-
-
-
Vous devrez respecter les exigences de base (à lire !) fixées par Immigration, Réfugié et Citoyenneté Canada.
Attention, si vous partez au Canada comme touriste, n’emportez pas dans vos bagages des CV ou une clé USB contenant des CV. Si l’agent d’immigration fait fouiller vos bagages et qu’il trouve ce type de documents, il peut décider de vous refuser l’entrée sur le territoire canadien s’il craint que vous y travailliez illégalement.
Il est même arrivé que des touristes doivent allumer leur ordinateur ou téléphone afin que l’agent d’immigration en vérifie le contenu (e-mails, facebook, navigation internet, etc.) pour vérifier qu’ils ne cherchaient pas à travailler au Canada sans avoir obtenu de permis de travail au préalable. Ces vérifications sont loin d’être systématiques mais soyez conscient qu’elles peuvent avoir lieu.
Vous pouvez également décider de partir au Canada en tant qu’étudiant. Pour cela, renseignez-vous sur le site de l’immigration canadienne. Selon l’établissement que vous intégrez, vous serez autorisé, ou non, à travailler jusqu’à 24 h par semaine, en parallèle de vos cours.
Vous pourriez par exemple décider de suivre une formation professionnelle au Québec. Si vous êtes français, vous n’aurez pas de frais de scolarité payer.
Et si vous souhaitez travailler au Canada, prenez le temps de vous informer sur la quantité de permis de travail qui existent au Canada ! Depuis août 2024, il n’est plus possible de demander un permis de travail directement depuis le Canada, sauf un permis de travail considéré comme demandé à l’extérieur du Canada (même si vous êtes au Canada – ne nous demandez pas pourquoi ;-)), c’est le cas notamment du permis Jeunes professionnels et des permis de travail sous Mobilité francophone. Vous pouvez aussi être touriste au Canada ET candidat au PVT. Pour ces 3 permis de travail, dans tous les cas, une fois obtenu, vous devrez quitter le Canada pour y revenir (par avion) pour valider votre permis de travail.
(1685)Commentaires
alors non le nouveau système ne garanti pas forcément une place pour les deux.
Bonne soirée
Un petit up pour cette question, un retour d'experience quelqu'un...?
merci 😉
Bref ! Moi aussi j'ai une question par rapport au permis de travail ouvert pour conjoint de fait, pour laquelle je n'ai vu aucune réponse claire.
Est-ce que le fait d'être mariés prend le dessus sur les preuves à apporter de sa vie maritale ? De ce que j'ai lu il semblerait que oui, et que les preuves à apporter ne s'adressent qu'aux gens vivant en union de fait mais sans union officielle.
Mais bon j'ai aussi lu parmi tous ces messages qu'un certificat de mariage ne serait pas LE "Sésame"....
Vu qu'on est tous les deux ici au Quebec, ça sera bcp plus compliqué pour nous de se faire envoyer tout un tas de scans de docs, plutôt qu'un certificat de mariage...
Pour le reste c'est cool, j'ai le bon job, la bonne durée, les fiches de paie, et ma femme a passé sa visite médicale pour pouvoir bosser dans la petite enfance
Donc si vous avez le temps de répondre à cette question on en serait ravis
Merci. Julien
Ma compagne a entamé les procédures pour obtenir un PVT. Je souhaiterais pouvoir l'accompagner. J'ai plus de 30 ans donc, en tant que Belge, je ne peux plus faire la demande d'un PVT. Je me demandais alors s'il était possible que j'obtiennes un permis de travail ouvert pour conjoint de fait. Nous satisfaisons les conditions pour la catégorie "conjoint de fait".
Je me demandais si l'ensemble des infos ci-dessus étaient toujours d'actualité et si elles étaient également valables pour les ressortissants belges ?
Est-ce bien correct donc que je me rende au Canada en même temps que ma compagne (titulaire du PVT) avec un statut de touriste et que j'attende qu'elle trouve un emploi adéquat? Une fois qu'elle le trouve, je pourrai alors faire ma demande de permis de travail ouvert. Est-ce bien cela ?
Merci pour votre retour.
Bien à vous,
Laurent
Je suis en couple sans pour autant être conjoint de fait. Et j'aurais l'une ou l'autre questions concernant un départ au Canada avec un PVT:
- Le nouveau système de tirage aléatoire pour les PVT canadiens permet-il de garantir que si l'un est choisi pour partir, l'autre aussi? Y a-t-il un moyen de le signaler? D'après ce que j'ai pu lire sur ce site, cela semble difficile, mais peut-être avez-vous un avis, un conseil...
- Dans la négative, si seulement l'un des deux a été choisi lors des rondes d'invitation, est-il possible pour celui-ci d'annuler alors sa demande, de se raviser (sans payer de frais)?? J'aurais aimé avoir une réponse avant de m'engager davantage dans la demande d'un PVT.
Merci d'avance!
Une petite question, à laquelle je ne trouve la réponse nulle part (même en appelant Immigration Canada ils sont pas capables de dire quelque chose de précis).
Je m'apprête à faire une demande de permis de travail ouvert en tant que conjoint de fait avec le permis de travail post-diplôme de mon copain. Nous aurons ce qu'il faut pour prouver que nous habitons ensemble, au Canada, depuis un an. Cependant, je vais rentrer en France quelques temps à la fin de mon permis de travail actuel (contrat VIE). J'ai vu qu'il fallait avoir cohabité de façon continuelle pendant 12 mois, avec éventuellement des séparations "temporaires et de courte durée". Savez-vous jusqu'à quand une séparation est considérée comme temporaire? Si j'envisage de rester 4 mois en France, est-ce que Immigration Canada peut considérer que c'est une séparation de notre couple?
En faisant d'autres recherches, j'ai vu que la durée max était de 90 jours de séparation, mais cela concerne le statut de conjoint de fait pour réaliser une déclaration de revenus...
Merci pour votre réponse, je dois rentrer en France mais j'ai peur d'y rester trop longtemps et de griller mon option conjoint de fait...
Après avoir épluché les 32 pages de commentaires de cet article, je n'ai pas pu trouver de retour d'expérience de personnes exactement dans ma situation (que je vais vous exposer là, ça risque néanmoins d'être un peu long, mais je veux détailler le plus possible pour que vous ayez toutes les informations pour pouvoir éventuellement m'aider).
Nous sommes partis à Québec en février 2014 avec un permis de travail temporaire mon conjoint et moi-même (chacun le sien). Aujourd'hui nous sommes ensemble depuis 4 ans, nous avons vécu ensemble depuis près de 3 ans, mais ne pouvons vraiment le justifier que pour notre vie commune à Québec (de février 2014 à octobre 2015) avec différentes preuves à l'appui (bail, factures, déclaration par un commissaire d'assermentation etc...).
Depuis octobre 2015 nous sommes rentrés en Corse (le temps de changer de permis de travail, donc nos comptes sont encore ouverts au Québec) et nous sommes hébergés chez mes parents (donc pas de bail ni facture puisque c'est temporaire, nous repartons au Québec le 31 décembre 2015. Mais possibilité de faire faire une déclaration sur l'honneur à mes parents si nécessaire).
J'ai eu mon PVT dans le quota 2015 et pas mon conjoint (il a néanmoins envoyé sa demande pour celui de 2016, mais comme on ne connait tjs pas les dates de tirages au sort...). Cela dit, on s'était bien renseigné avant de quitter le Québec pour les possibilités qui se présentaient à lui, et nous avons trouvé cette solution du permis de travail ouvert via mon PVT (et surtout un contrat de travail de plus de 6 mois dans une catégorie A, B ou 0), du coup, comme je suis infirmière je n'ai pas eu trop de mal à trouver un travail avant de rentrer, ce qui fait que lorsque je reviendrai, je commencerai à travailler mi-janvier, février au plus tard (je suis dans l'attente d'une lettre de mon employeur pour une promesse d'embauche pour plus de 6 mois).
Mes questionnements sont les suivants :
- Si je peux prouver que j'aurais bien un travail dès janvier, qui répond à leurs exigences pour permettre à mon conjoint d'obtenir son PTO + tous les documents pour prouver que nous sommes bien conjoints de fait, pensez-vous qu'il sera nécessaire qu'il ait un billet retour (sachant qu'il y a toutes les chances que quelques semaines après notre passage à la douane il puisse faire une demande de permis)
- Vous écrivez "Cela signifie que les conjoints de pvtistes doivent se rendre au Canada en même temps que le titulaire du PVT (afin de rester "conjoints de fait") avec un statut de touriste et attendre que leur conjoint trouve un emploi adéquat." => est-ce que c'est une condition imposée par l'immigration ou est-ce une suggestion (logique) et un conseil que vous donnez dans le seul but de ne pas perdre le statut de "conjoint de fait" ?
- Imaginons que je ne parviens pas à obtenir la promesse d'embauche de mon employeur (pour diverses raisons qui ne remettent pas pour autant mon embauche en question), mon conjoint prendra alors c'est certain un billet retour et prendra avec lui des preuves qu'il a les fonds nécessaires pour vivre jusqu'à son retour. Ma question à ce sujet est la suivante : est-ce que ca poserait un problème si en plus d'un compte français il montrait la preuve qu'il a également des fonds au Canada (parce que je me dis que s'il omet de le dire peut-être qu'eux seront en mesure de le découvrir et risquerait de vraiment lui porter préjudice) ?
Vaut-il mieux qu'il prenne un billet retour pour dans 3 mois ou 6 mois ?
Merci pour votre aide !
Merci beaucoup pour ta réponse ca devient plus claire ! Donc en effet j'ai bien compris la subtilité du truc : il me faut un emploi ! Merci
-soit quand tu arrives au Canada tu as deja une offre d'emploi doc un poste qui t'attend, dans un emploi de categorie O, A ou B. Dans ce cas tu arrives avec une cpie de l'offre d'emploi (ou contrat de travail, ou n'importe quel document prouvant l'emploi, et que c'est dans la bonne categorie)., et les preuves de votre relation.Dans ce cas ton conjoint obtiendra son permis ouvert de conjoint d'un travailleur qualifie. Aucun probleme.
-soit tu arrives sans avoir de job. Dans ce cas ton conjoint n'aura aucun droit sur un permis de travail ouvert. Ce n'est pa sle PVT qui donne la possibilite d'un permis ouvert au conjoint, c'est l'emploi exerce. Dans ce cas vous devrez faire un tour du poteau quand tu auras trouve un emploi dans la bonne categorie, et ton conjoint obtiendra son permis ouvert. ATTENTION cependant, si vous debarquez a la douane ensemble il faut que ton conjoint puisse prouver qu'il sera bien en touriste car si le douanier pense qu'il va essayer de travailler, il peut y avoir des complications, et ca peut aller jusqu'a l'expulsion et interdiction de territoire pour lui. (peu probable mais c'est une vraie possibilite). Ca depend du douanier mais certains n'aiment pas voir debarquer des conjoints de pvtistes car ce sont des etrangers qui vont rester une lngue duree, qui n'ont pas de permis de travail, et qui sont susceptibles de travailler illegalement.
En gros, prudence donc. Et si tu es dans la deuxieme solution, surtout ne demande pas de permis pour ton conjoint en arrivant a l'aeroport. Le cas "ah ben je veux travailler mais jpeux pas", ca la fout mal devant les douaniers.
J'ai obtenu mon PVT l'année dernière et pas mon copain.
La situation est la suivante : nous arrivons à Montréal le 18 janvier, moi avec mon PVT et lui en tant que touriste.
Ca fait 8 ans que nous sommes ensemble et nous avons habité ensemble au cours de ces 12 derniers mois, j'ai également des preuves de vies communes (bail, facture, taxe habitation, compte communs etc..)
J'ai pu lire et discuter avec des personnes qui étaient dans le meme cas que mon copain et moi, on m'a dit qu'il était possible en arrivant le 18 janvier de faire directement une demande de permis ouvert en tant que conjoint de fait au douanier, ma question : est ce vraiment possible ?
Si non, il me faut mon premier emploi et faire la demande via un formulaire une fois que j'ai un emploi puis ensuite faire le tour du poteau ?
Il va quand meme tenter la session 2016 même si nous n'y croyons pas...
Merci de vos réponses nous avons vraiment besoin de conseils
{{like.username}}
Chargement...
Voir plus