9L'entretien d'embauche et l'embauche

L’entretien d’embauche

Pour les jobs de bureau et les agences d’intérim, veillez à ne pas crier victoire immédiatement après votre entretien d’embauche. Il se peut que le job soit « pour vous », que vous soyez « génial », que votre CV soit « époustouflant » et que votre anglais soit « épatant », mais tant que vous n’avez pas signé de contrat ou que vous n’avez pas fait votre premier jour, ne considérez pas que le job est acquis. Il est possible que votre interlocuteur vous apprécie ou ne veuille pas vous froisser, mais qu’un autre candidat, plus compétent ou avec qui le contact est mieux passé, soit pris à votre place.

Quels conseils préliminaires donnerais-tu aux pvtistes qui ont décroché une entrevue ?

Tout d’abord je commencerais par rappeler une différence fondamentale :

  • En France, le savoir et le savoir-faire sont déterminants pour l’embauche.
  • Au Canada, le monde du travail mise de plus en plus sur le savoir-être.

D’où un décalage entre les pratiques des employeurs et un des grands chocs culturels pour les nouveaux arrivants qui se manifeste souvent par cette question classique et qualifiée de « bête noire » des nouveaux arrivants : « Je vais rencontrer plusieurs candidats, aussi donnez-moi des raisons de vous embaucher, vous ? ».

La première chose que je dirais, c’est qu’il faut s’adapter aux codes culturels du pays. Il faut penser que ses propres codes culturels pourraient être mal interprétés et ainsi être un obstacle majeur dans sa recherche d’emploi.

Il y a à ce sujet certaines choses à connaître pour l’entrevue d’embauche, par exemple en terme de langage non verbal :

  • On regarde le recruteur dans les yeux : ce qui dénote une personne sincère et confiante.
  • L’attitude positive durant toute l’entrevue, une « belle personnalité » (une personne positive, avec de belles valeurs, avec qui on aimerait travailler).
  • La ponctualité : les Québécois ne sont pas des plus flexibles surtout pour une entrevue !
  • Le sourire, qui traduit la confiance en soi, le bonheur, le positivisme.
  • On évite de critiquer et de parler de ses difficultés.
  • La poignée de main ferme.
  • On évite les gestes inutiles qui risquent d’énerver notre interlocuteur (jouer aves ses cheveux ou son stylo).
  • La posture doit montrer notre envie de communiquer, notre confiance (pas d’épaules courbées).
  • L’habillement : ne pas oublier la première impression, se renseigner sur le code vestimentaire.

On dit souvent que sur le CV canadien, on doit « se vendre » plus qu’en France ou en Belgique, est-ce que c’est la même chose pendant les entretiens d’embauche ?

Tout autant mais différemment, en fonction des codes culturels. Les codes culturels sont particulièrement importants. Une personne qui cherche du travail a tout intérêt à les connaître. Chaque pays a ses propres codes qu’il faut connaitre pour réussir son entrevue. C’est une question de respect envers une autre culture et un facteur d’intégration (quel que soit le pays dans lequel on s’installe).

À quels types de questions faut-il s’attendre ?

  • Parlez-moi de vous…

La question que tout nouvel arrivant craint ! Et pour cause, le champ est libre, ce qui effraie (c’est là tout l’intérêt pour les recruteurs).

Le recruteur cherche à vous connaître, à analyser votre façon de vous exprimer, mais aussi à vous mettre à l’aise en vous donnant l’occasion de vous mettre en valeur.

Il faut éviter toute allusion à sa vie personnelle, mais plutôt parler de ses traits de caractères et de ses réussites dans sa vie professionnelle ou ce qui vous semble important pour le poste convoité. Pas plus de 5 minutes !

  • Pourquoi voulez-vous travailler pour nous ?

Là, il est important de trouver des liens entre les valeurs et les besoins de l’entreprise et ce que vous avez à offrir.

  • Parlez moi d’une expérience où vous avez dû vous surpasser ? Comment avez-vous pu résoudre ces problèmes ?

Le recruteur essaie de savoir si les problèmes vous font peur. Toujours donner un exemple précis en expliquant ce que vous avez fait pour régler la situation. Décrivez une situation dans laquelle vous vous êtes appuyé sur vos connaissances pour surmonter des obstacles ou résoudre des problèmes.

  • Parlez-moi d’une expérience professionnelle dont vous êtes fier ?

Toujours présenter une expérience qui a un lien avec le poste visé et où vous avez joué un rôle en expliquant bien le contexte et les résultats.

  • Savez-vous dire non ?

Le recruteur veut connaître votre capacité de prise de décision. Donnez un exemple professionnel.

  • Quels sont vos points forts et vos points faibles ?

C’est une question que l’on trouve toujours en entrevue, quel que soit le pays !

Le recruteur cherche à savoir les risques qu’il prend en vous embauchant.

Lorsque l’on parle de ses défauts, il faut expliquer les mesures que l’on a prises pour les corriger. C’est pour cela que je préfère parler de point d’amélioration plutôt que de défaut ou de point faible ! On est positif !

Pour le point fort, choisissez dans votre parcours une réalisation qui vous permettra de vous valoriser de manière optimale, une expérience qui a un lien avec le poste visé et où vous avez joué un rôle important.

Expliquez votre rôle, le contexte et les résultats de façon précise, concise et factuelle.

  • Aimez-vous le travail en équipe ?

Indispensable en Amérique du Nord ! Le recruteur veut savoir si vous allez bien vous intégrer dans l’équipe.

Au Canada, vous allez travailler avec des personnes de toutes nationalités et de différentes personnalités. La diversité est importante.

  • Vos loisirs, vos passions ?

Le recruteur veut peut-être détendre l’atmosphère.  Comme avec ses autres questions, il cherche à vous connaitre, vous comprendre, il est donc indispensable de rester professionnel, positif, réactif et dynamique dans vos réponses.

  • Avez-vous des questions ?

Vous avez certainement des questions à poser à l’employeur, qui vous sont nécessaires pour évaluer le poste, voir s’il correspond à vos besoins !

– Quels sont les défis associés au poste ?
– Y-a-t-il beaucoup d’autres candidats en entrevue ?
– Est-ce que ce poste est vacant depuis longtemps ?

Préparer ses questions est un signe de pensée critique et de confiance en soi.

Notre niveau d’anglais est-il systématiquement testé quand on passe une entrevue au Québec ?

Très souvent, le recruteur « zappe » à l’anglais pour voir si le niveau du candidat correspond à ses besoins.

Le Canada est un pays bilingue, où le français et l’anglais sont reconnus comme les deux langues officielles. Cependant, la province de Québec se distingue des autres en étant la seule où le français est l’unique langue officielle. Toutefois, l’anglais est primordial pour la plupart des entreprises (surtout celles qui sont situées dans la grande région de Montréal).

Certains employeurs requièrent un anglais impeccable, d’autres se contentent d’un anglais fonctionnel, alors que certains n’exigent pas la connaissance de cette langue. Tout dépend de l’entreprise, du lieu et, parfois, du poste en question.

Quand aucun salaire n’est précisé dans l’offre d’emploi, les employeurs ont-ils l’habitude de demander aux candidats leurs attentes en terme de salaire ?

Bien souvent, le salaire n’est pas spécifié dans l’offre au Canada.

À moins que l’employeur en parle lors de la première entrevue, on n’aborde pas d’entrée de jeu l’aspect financier (salaire, congés, avantages sociaux, horaires…). L’employeur cherche avant tout à voir votre enthousiasme pour l’emploi et votre motivation pour accomplir cette nouvelle mission.

Vous pouvez très bien faire une recherche sur ce qui est raisonnable compte tenu de votre expérience, ce qui vous permettra de répondre à l’employeur (sous forme d’échelle de salaire) s’il vous demande vos prétentions salariales.

Est-ce qu’il est fréquent au Canada d’avoir à passer plusieurs entrevues pour un même poste ?

Oui, en effet, c’est courant. Cela commence très souvent par une première entrevue par téléphone (première sélection). Si le candidat intéresse, il peut être convié à une, deux, voire trois ou quatre entrevues avec différents intervenants. Cela dépend de la politique de l’entreprise, du nombre de candidats, etc.

Dans la première entrevue, le recruteur va chercher en quoi vous êtes le candidat idéal, va apprécier votre capacité à prendre du recul et identifier des pistes à approfondir… pour la suite des entrevues !

Quelles sont les erreurs fréquemment commises ?

Elles viennent généralement d’une mauvaise préparation, d’une mauvaise connaissance de l’entreprise et de ses valeurs comme :

  • Manque de concision, d’esprit de synthèse.
  • Parler de ses diplômes d’entrée de jeu.
  • Ne pas se limiter à la question posée et s’étendre en blabla.
  • Critiquer ses anciens superviseurs.

Une fois l’entrevue terminée, faut-il prévoir de recontacter l’employeur ?

On peut demander avant de partir, si ce n’est pas évoqué par le recruteur, quelle sera la suite du processus et demander « Quand prévoyez-vous  prendre une décision ? »

On n’oublie pas d’envoyer un courriel de remerciement après l’entrevue.

Enfin, si l’employeur « oublie » de nous contacter pour nous donner une réponse ou si nous ne connaissons pas la suite du processus, on peut adresser un courriel pour cela et rappeler notre motivation et ce, dans un délai raisonnable.

On peut le recontacter une semaine après la clôture du dépôt des candidatures si rien n’a été convenu avec lui.
Si, en revanche, l’employeur devait nous contacter pour nous donner une réponse un jour précis, on peut le recontacter 4 ou 5 jours plus tard.

Quels sont tes derniers conseils ?

Il ne faut pas oublier que :

  • L’entrevue est un échange d’informations. Aussi, vous devez être prêt autant à poser des questions qu’à y répondre.
  • Le recruteur au Canada ne cherche pas à vous déstabiliser, mais à vous connaître, donc pas de stress !
  • Vous devez faire en sorte que l’on se souvienne de vous. Faites preuve d’enthousiasme jusqu’à la fin de l’entrevue : soyez ouvert, enthousiaste, positif et motivé.

Une entrevue se prépare ! Cela commence par :

  • Une recherche complète sur la société, son secteur, ses produits, son positionnement…
  • Identifier les compétences techniques et comportementales recherchées par l’employeur.
  • Déterminer les réalisations qui démontrent que l’on répond aux besoins.
  • Déterminer pourquoi vous êtes « le » candidat idéal et en quoi votre expérience est une valeur ajoutée.
  • Parler comme un expert du secteur.

Le recruteur cherche à savoir si vous avez la personnalité et les compétences requises pour travailler dans son entreprise.

Il faut être conscient de l’importance de la première impression. On n’a pas de seconde chance ! Il faut donner la sensation d’un professionnel enthousiaste qui sera un atout pour l’équipe.

Il est préférable de donner des réponses brèves et ciblées avec une argumentation claire et concise. Pas de « oui » et de « non ». Montrez en quoi vos compétences sont liées aux exigences du poste.

Enfin, ne promettez pas la lune : pas de promesse sur des objectifs que l’on ne pourra pas tenir. Mettez en valeur vos compétences de manière enthousiaste mais sincère.

L’embauche

Vous avez été pris ? Félicitations ! Votre employeur va maintenant vous demander votre NAS/SIN (pour votre paie et les impôts) et éventuellement un chèque annulé, faisant office de RIB, pour virer votre paie directement sur votre compte. Demandez bien à recevoir vos relevés de paie : c’est un « gage » que vous êtes bien déclaré et que vous avez débuté votre travail. Il vous permet aussi de vérifier votre salaire et le nombre de congés que vous avez accumulés.

Le contrat de travail n’est pas obligatoire au Canada. Si votre employeur vous en donne un, vous aurez alors le détail de votre poste (titre, tâches, etc.), de vos congés, de votre salaire ou encore de vos avantages. Si vous n’en avez pas, ce n’est pas illégal.

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Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(87) Commentaires

Olivia1103 I |

PVT peut on avoir un contrat par une entreprise qui dépasse la durée de notre PVT? Peut on négocier pour obtenir la ramq

Olivia1103 I |

Bonjour si on a un PVT et qu’une entreprise souhaite nous faire un contrat à distance Est ce qu’elle peut nous faire un contrat au delà de la durée de notre PVT ? Peut on négocier de l’entreprise d’obtenir la ramq ? merci

Julie I |

Bonjour Olivia, en PVT tu ne peux pas bénéficier de la RAMQ, l’employeur ne peut rien y faire et si l’employeur te fait un contrat au delà de la validité de ton PVT, ça ne changera rien car de toute façon on ne te demande pas d’avoir un travail pour le PVT, il faudra que tu trouves une solution pour rester après ton PVT (un autre permis de travail : https://pvtistes.net/permis-de-travail-canada/) 🙂

Béatrice I |

Bonjour,

Est-ce recommandé de trouver du travail avant ou après l’arrivée au Canada ? Est-ce que c’est possible de faire une demande de NAS en ligne ou uniquement au territoire canadien ?

Merci 🙂

Julie I |

Bonjour Béatrice, ce n’est pas forcément évident de trouver un emploi avant de partir donc plein de gens attendent d’être sur place car c’est plus simple. Pour le NAS, il faut avoir validé son permis de travail et donc être au Canada : https://pvtistes.net/dossiers/obtenir-son-nas-sin/

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Lauryn I |

Bonjour, je me demandais si on trouve un travail avant de partir et avant d’avoir fait la demande de PVT, le PVT est il accepter direct ou doit on aussi passer par un tirage au sort ?

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Enola I |

Bonjour Lauryn,

Si tu veux obtenir un PVT, même si tu as trouvé un travail avant tu dois être tiré au sort pour pouvoir déposer une demande. Avoir un travail ne te garantit pas d’avoir un PVT.
Par contre, il existe le permis jeune pro https://pvtistes.net/comparaison-jeunes-professionnels-pvt-canada/ qui lui nécessite d’avoir un travail en amont.

Coralie I |

Bonjour, j’aimerais savoir, est-ce que en tant que freelance au Canada cela compte pour les deux ans de travail au Canada pour demander une résidence permanente ? Merci d’avance !

Julie I |

Bonjour Coralie, non malheureusement ça ne compte pas…

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Noumi I |

Bonjour Mme!
Je suis actuellement entrain de poursuivre une formation en entretien Générale d’immeuble (programme de 900h) et j’ai récemment appris que avec un diplôme de 900h je ne peux par être éligible à la Rp.
bientôt ma formation va finir et je suis entrain de cherche un permis de travail fermée

Naïs I |

Bonjour,
Je ne suis pas sure d’exercer mon métier (profession medicale) lors de mon pvt au Canada.
Dans le doute, vaut-il mieux que je me déclare profession médicale pour pouvoir l’exercer si besoin ? Est ce que cela pourrait m’empêcher de faire un autre boulot ?
Je vous remercie pour votre aide

Julie I |

Salut Naïs, si tu déclares travailler dans ce domaine, je te rassure tu auras le droit de faire tous les boulots que tu veux 🙂 L’inconvénient c’est de payer 200/300 euros de visite médicale. L’avantage c’est de pouvoir travailler dans le domaine hospitalier ou avec des enfants.

Si tu ne passes pas la visite médicale et que sur place on te propose un boulot dans ces domaines, qui t’aurait intéressée, soit tu devras dire non, soit tu devras passer une visite médicale sur place (certainement plus chère qu’en Europe) et tu devras faire changer ton PVT (ça coûte dans les 100 $ il me semble).

Leonard I |

Bonjour,

Je suis actuellement à la recherche d’un poste à Montréal en tant que superviseur de production.
De nombreux postes exigent une expérience dans le milieu syndiqué canadien.
Auriez-vous des retours d’expériences concernant ces exigences et quelles sont les différences en terme de management dans un milieu syndiqué français et canadien?

Merci d’avance,

Claire I |

Bonjour 🙂 vu l’attente plutôt longue pour avoir notre visa (et donc accéder à l’emploi au Canada), faut-il privilégier les annonces dont les jobs commencent deux voire trois mois plus tard ou bien est-ce possible de négocier les dates de début du contrat (par exemple, un recruteur est prêt à nous engager maintenant, mais on ne peut pas à cause des délais de traitement de notre dossier, donc on lui demande s’il est possible de commencer à travailler dans plus longtemps, sans que nous-même sachions exactement la date…) Je ne sais pas si je suis parvenue à me faire comprendre ! Merci d’avance !

Annelise I |

Salut ! C’est à toi de voir directement avec l’employeur en effet 🙂 Certains recherchent des salariés pour 2 ou 3 mois plus tard, dans ce cas c’est OK. Si l’emploi commence plus tôt, tu peux en discuter avec l’entreprise en leur expliquant que tu peux arriver vers telle date et voir s’ils sont quand même intéressés. (On a un article qui peut t’aider à bien expliquer la situation : https://pvtistes.net/employeurs-pvtistes-canada-2021/). 🙂

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Claire I |

Merci beaucoup pour ta réponse !! 🙂

michel I |

Bonjour à tous! Quelqu’un peut m’aider à m’envoyer un modèle de CV canadien merci

Annelise I |

Salut ! On donne des conseils ici : https://pvtistes.net/dossiers/trouver-du-travail-au-canada/6/ et également dans cette vidéo : https://pvtistes.net/semaine-emploi-canada/ 🙂

Sena I |

Bonjour,
Je recherche dans le domaine du magasinage gestion de stock j’ai les caces 1-3-5 et plus de 10 d’expérience dans différente boîte actuellement je travail pour Nokia si vous avez des pistes dites moi svp

Julie I |

Bonjour, tu trouveras ici des sites qui te permettront – je te le souhaite – de trouver des offres au Canada : https://pvtistes.net/liens-utiles-trouver-emploi-canada/

Noumi I |

Salut à tous!
je suis récemment arriver au Québec avec un permis d’étude de moins d’un an ( 900h), mais j’ai récemment appris que avec ma formation de 900h, je ne pourrais par être éligible à la RP et que si jamais je souhaitais être éligible je devais d’abord trouver un permis de travail fermée.
j’ai besoin de la listes des entreprises au Québec ou en région pouvant me donner un contrat de travail fermée sur 2 ans afin que je puisse rester au canada après mes études et obtenir ma RP svp!! besoin d’aide svp!!

je suis technicien en Bâtiment avec plusieurs d’expériences dans mon pays d’origine et je suis entrain de suivre une formation en entretiens générale d’immeuble

N.B: je suis ouvert à tout types d’emploi ou contrat de travail fermée !