On dit souvent que vivre au Japon coûte cher. Pour autant, la réussite d’un PVT au Japon dépend-t-elle de notre budget ? Est-ce que partir avec le minimum demandé pour le visa Vacances-Travail (3 100 €) induit que l’on profitera moins de notre année en terres nippones ? 

Azami, Amandine et Lisa, toutes trois parties avec trois budgets différents pendant leur année de PVT, témoignent de leurs ressentis et partagent leurs astuces pour économiser au Japon. 

Alors, quelles expériences peut-on vivre en partant pour un an en PVT au Japon avec respectivement 5 000 €, 8 000 € et 18 000 € ? 

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

Azami : Bonjour, je m’appelle Azami et j’ai 20 ans.

Amandine : Bonjour, je m’appelle Amandine, j’ai 31 ans. Aujourd’hui, je suis coach de vie et créatrice d’immersion pour les entrepreneuses. J’étais à l’impulsion du départ au Japon (avec mon ex). À l’époque, j’avais été diagnostiqué orthorexique (ndlr : trouble du comportement  alimentaire). J’étais épuisée et un matin je scrollais sur Facebook et j’ai vu des choses sur le PVT. J’ai vu qu’il y avait le Japon. J’ai dit à mon ex « Viens, on part au Japon ! ». Donc on est partis au Japon trois ans après. 

Lisa : Bonjour, je m’appelle Lisa, j’ai 24 ans. J’ai passé quatre ans au Canada et après j’ai décidé d’immigrer au Japon avec un PVT pour suivre mon compagnon. 

Avec quel budget êtes-vous parties en visa PVT au Japon ?

Azami : Je suis partie en visa PVT japonais avec un budget de 5 000 € sans compter le billet d’avion (aller-simple pour 530 €).

Amandine : On avait mis énormément de côté. On avait 12 000 € d’économies chacun (maximum), mais on misait plutôt sur une dépense de 8 000 € chacun. Je crois qu’au bout des 7 mois, on avait à peine dépassé les 5 000 € chacun. Et pourtant, on a fait que voyager, avec deux Workaway certes (ndlr : volontariat).

Lisa : Je suis partie au Japon en PVT avec 18 000 € de côté.

Avant de partir, avez-vous fait un budget prévisionnel ? Si oui, avez-vous réussi à le respecter ?

Azami : Oui, j’ai fait un budget prévisionnel en calculant mes dépenses à l’avance et j’ai à peu près réussi à le respecter comme prévu.

Amandine : Je suis très perfectionniste donc j’avais fait un budget très carré.

À l’époque, j’étais avec mon ex donc on est partis tous les deux au Japon. Partir à deux, c’est aussi une organisation différente. Mais, je sais qu’il y a pas mal de personnes qui partent en couple puisque sur place on a rencontré énormément d’autres pvtistes qui étaient dans la même situation que nous. Donc je pense que ça peut parler à beaucoup de personnes.

Même si on est partis à deux, on avait chacun notre budget de notre côté. Forcément, il y avait des choses qu’on pouvait diviser comme le logement ou la location de voiture. Le budget, on a réussi à le maintenir car il était très réaliste : on avait regardé les prix de location de voiture et j’avais calculé les frais d’essence par exemple. 

Lisa : Avant de partir, j’ai fait un budget prévisionnel pour la demande de PVT. Je ne l’ai pas respecté car c’était vraiment un truc un peu fictif. Niveau budget, j’étais vraiment très large donc j’ai fait vraiment selon mes envies.

Pouvez-vous nous décrire à quoi a ressemblé votre année de PVT ? Quelles ont été vos occupations ?

Azami : Durant mon année de PVT, je me suis installée à Tokyo et j’ai appris à bien connaître la capitale et la vie au Japon en général. À côté de cela, j’ai fait plusieurs voyages, principalement dans les montagnes à Chichibu, Nagano, Nikko, etc.

Étant quelqu’un d’assez casanier et solitaire de nature, je n’avais peut-être pas autant d’occupations qu’un voyageur explorateur. Je me contentais d’apprendre et de découvrir doucement et calmement la vie au Japon en faisant des petits voyages par-ci, par-là, dans Tokyo et dans les préfectures voisines, en allant à quelques petits événements (tout comme des grands), allant de petits concerts de flûtes japonaises à de célèbres matsuri.

Amandine : On a énormément voyagé ! Le fait de voyager nous a enlevé des frais puisqu’on n’avait pas de logement et de loyer fixe. On louait des voitures et on dormait dedans. On avait amené notre tente aussi. Des fois on dormait dans des campings, ce qui coûtait beaucoup moins cher. 

On a passé deux mois à Tokyo, le temps de s’acclimater. On avait loué une chambre dans une share house. On visitait un quartier par jour à pieds. Des fois on apportait à manger puisqu’on pouvait cuisiner à la share house. Et puis, on sait bien que manger au Japon c’est pas le plus cher… 

Après Tokyo, on est partis pendant deux semaines dans la vallée de Chichibu. À chaque fois, on prenait les trains les moins chers. On s’en fichait de passer plus de temps dans les transports, sachant qu’on était là pour un an et seulement pour ça. 

On a ensuite passé un mois dans un Workaway à Chiba. On entretenait le domaine d’un diplomate australien. On travaillait le matin et l’après-midi c’était libre. On ne payait pas le logement. On avait une voiture donc on payait forcément l’essence. C’était environ 8 € par personne et par jour. Ce mois-ci, on a quasiment rien dépensé. 

Ensuite, on a enchaîné avec un deuxième Workaway sur l’île de Kyūshū, dans un restaurant communautaire. On y est allés en avion, c’était pas cher du tout. Comme on était plusieurs workawayers, on pouvait faire des sorties à plusieurs. On louait des voitures et le train n’était pas cher. 

On a aussi travaillé une semaine pour un site qui promeut des lieux auprès des Français et des Européens. On a eu avec eux une semaine tous frais payés où on a pu visiter  le nord du Japon. 

Ensuite, on a passé le reste du séjour sur Osaka, Kobe, Kyoto. On a fini le PVT sur un road trip dans tout le Sud-Ouest de Honshū. Ça nous est revenu à 900 € les 24 jours. Mais on avait pris le pari de dormir dans la voiture. Puis, le Covid-19 arrivant, on ne savait pas trop quoi faire. On devait faire le pèlerinage à Shikoku à pied. 

Lisa : Pour l’instant, j’ai fait 9 mois en PVT. Le premier mois, j’ai fait une école de langue parce qu’à l’époque on était obligé de prendre une école de langue pour se faire sponsoriser et avoir le visa. Après, pendant 4 mois, je n’ai pas cherché du travail. Pendant deux mois, j’ai profité et voyagé.

Après, j’ai commencé à chercher du travail. J’ai mis deux mois à en trouver un. J’y ai passé deux mois et demi. C’était un temps partiel. Depuis novembre, je travaille à temps plein. Donc ma vie ressemble beaucoup à une semaine classique de travail, mais je voyage quand même les week-ends.

Avez-vous travaillé pendant votre PVT ? Si oui, dans quels types d’emplois et pour quels salaires ? 

Azami : Oui, j’ai travaillé. N’ayant pas de diplôme spécifique et de compétences professionnelles solides, je me suis dirigée vers des travaux à temps partiel « baito », comme des petits boulots dans la restauration, l’hôtellerie, le ménage, pour m’aider à payer le loyer, la nourriture, etc. Les salaires en baito varient entre 1 000 et 1 500 ¥ de l’heure donc environ entre 7 et 10 €.

Amandine : On était partis dans l’idée de ne pas travailler là-bas. On a vraiment fait que du voyage hormis deux Workaway.

Lisa : Mes deux emplois étaient en pâtisserie car c’est le domaine dans lequel je recherchais. Mon premier emploi, c’était aide pâtissière. J’étais payée 1 080 ¥ de l’heure, le minimum (ndlr : environ 7 €). Mon second emploi, c’est cheffe pâtissière et là, je suis payée en brut 250 000 ¥  par mois (ndlr : environ 1 668 €).

À quoi était consacrée la plus grande part de votre budget ?

Azami : La plus grande part de mon budget était le loyer de ma sharehouse. Bien qu’avec de bonnes recherches, il est tout à fait possible de trouver un logement pas trop cher dans les banlieues de Tokyo, le mien était de 43000 ¥ (320 € / mois) chez GGHouse, mais ça restait tout de même la plus grande part de mon budget.

Amandine : C’est l’hébergement ! Après les transports, ça peut aller très très vite si on n’y fait pas attention. Par contre, il y a énormément de bons plans niveau transports, il faut juste chercher sur des applications et comparer les prix sur Google Maps. Ce qui nous a vraiment mis dedans financièrement parlant a été le retour en France avec le Covid. Les avions étaient hors de prix.

Lisa : La plus grande part de mon budget, ça serait peut-être les transports. Ça prend beaucoup beaucoup d’argent, notamment quand on veut voyager avec le Shinkansen ou en avion. Aussi, la nourriture parce que c’est pas cher donc c’est un peu le piège car on ne mange plus chez soi. On mange au restaurant tous les jours et finalement ça prend une grande part du budget. 

Avez-vous eu des moments où vous avez stressé financièrement parlant ? Avez-vous eu des grosses difficultés financières ?

Azami : J’ai effectivement eu ce genre de moments, mais c’était de ma faute. Si j’avais cherché du travail plus tôt, cela ne serait probablement pas arrivé, je dois avouer. Avec ce type de budget, il est probablement plus raisonnable d’avoir des revenus plus tôt.

Amandine : À l’époque, j’étais plutôt stressée financièrement parlant. J’étais en mode « petit écureuil » (rires). Je faisais très attention. Je tenais les comptes de façon plutôt serrée. On faisait toujours en sorte d’aller au moins cher et à l’économique. En même temps, on a vécu un voyage exceptionnel et on ne s’est pas privés. Mais, on s’est dit qu’on allait parfois sacrifier la partie sur le logement pour se faire davantage de restaurant et de loisirs. Forcément, nous n’avons pas eu de difficultés financières, hormis le retour en France avec le Covid.

Lisa : Je n’ai jamais stressé financièrement parlant. Je n’ai jamais eu de grosses difficultés financières. 

Avez-vous des astuces pour tenir son budget et faire des économies au Japon ?

Azami : Oui, j’en ai plein. Au Japon, il y a plein de petites astuces pour économiser de l’argent. Cela peut aller du choix de l’hébergement et de son emplacement, du choix du forfait mobile à la possibilité de prendre des pass de transports pour payer les trajets moins chers.

Pour la nourriture, par exemple, vous pouvez faire des cartes de points dans les magasins que vous fréquentez souvent, comme avec la carte point Nanaco pour le 7/11 (ndlr : chaîne de supérettes) par exemple.

Aussi, vous pouvez privilégier d’aller dans certains supermarchés au lieu d’aller dans les konbini où les prix sont un peu plus gonflés. Je peux conseiller les magasins MyBasket, Create, Sugi Drug ou encore Life où les prix sont beaucoup plus abordables.

Et aussi, petite astuce, le soir, quelques heures avant la fermeture des magasins, vous pouvez trouver davantage de promotions de – 20 à – 30 % sur certains produits, ce qui aide beaucoup à faire des économies sur le temps.

Amandine : Dormir dans des sharehouse et dans des guest house. Si vous êtes un peu baroudeur, prenez votre tente. 

Il y a aussi des groupes Facebook qui donnent pleins d’endroits où on peut dormir gratuitement en tente. Si vous avez envie de faire un road trip, n’hésitez pas à louer une voiture et à dormir dans les michi no eki : il y en a partout, elles sont très bien entretenues et il y a tout ce qu’il faut sur place. Si vous avez besoin de vous doucher, douchez-vous dans les petits onsens de quartiers pour l’équivalent de 2 €. 

Pour tenir son budget, profitez des événements gratuits : il y en a plein sur Tokyo, notamment les jours fériés. On a visité l’aquarium de Tokyo gratuitement parce que ce jour-là c’était son anniversaire. Il faut beaucoup se renseigner sur les événements et ce qu’il y a autour. Il y a aussi beaucoup de points de vue gratuits sur Tokyo. Les temples, les sanctuaires, les festivals sont aussi gratuits.

Sinon marchez. On a découvert énormément de magnifiques choses rien qu’en marchant. Perdez-vous en ville. Il n’y a pas forcément besoin de payer pour découvrir un pays, pour découvrir une culture. Juste, intéressez-vous à celle-ci et aux locaux.

Lisa : J’ai pas tellement d’astuces car je ne regarde pas tellement mes dépenses. Après bien sûr, dans ma tête, je compare toujours aux tarifs de France pour voir si c’est cher ou pas. Et chacun a sa manière de dépenser, donc c’est un peu difficile de donner une astuce par rapport à ça.

Selon vous, quel est le piège financier dans lequel ne pas tomber ? 

Azami : Je ne suis personnellement pas tombé dans ce genre de piège, mais sinon, je dirais peut-être d’éviter de dépenser dans les lieux touristiques où les prix sont plus hauts qu’ils ne devraient l’être. Et aussi peut-être d’éviter les taxis qui sont assez chers au Japon. Hormis cela, je ne vois pas grand-chose.

Amandine : Le fait de se dire « oh c’est pas cher, donc j’achète! ». Je pense notamment aux jeux d’arcades, aux petites boissons, aux souvenirs. Il va falloir les transporter à un moment aussi. Est-ce qu’on en a vraiment besoin ?

Je sais que personnellement niveau souvenirs, je n’ai quasi rien acheté. J’ai fait la collection des tampons. Dans plusieurs endroits (temples, métros, etc.), il y a le tampon du lieu. J’ai des quartiers avec plein de « sutanpu » (ndlr : « tampon » en japonais) et c’est mon plus beau souvenir.

Lisa : Peut-être ne pas vouloir consommer trop de produits importés, ne pas avoir une trop grosse consommation de produits français car ça peut vite coûter cher.

Sinon, je dirais aussi les jeux UFO catchers (ndlr : les machines pour attraper des peluches ou des jouets), parce qu’on passe une soirée là-dedans, on part avec un budget de 2 000 à 3 000 ¥ (ndlr : entre 14 et 20 €) et finalement, on dépense plus car les pièces partent sans qu’on s’en rende compte.

Les restaurants sont aussi un piège puisque la nourriture ne coûte pas cher. On se dit « On va manger au restaurant, c’est plus simple », et finalement, on dépense beaucoup plus que prévu. Pareil pour les konbinis : on se dit « on va manger au konbini, ça coûte moins cher » mais finalement, on achète pleins de trucs parce que tout donne envie et ça coûte au final plus cher que le restaurant.

Un investissement financier que vous ne regrettez pas ? 

Azami : D’avoir acheté un adaptateur avant d’être sur le territoire. C’est indispensable.

Aussi d’avoir créé un compte et commandé une carte physique dans une banque en ligne chez Revolut, pour ma part. Ce sont les meilleurs investissements que j’ai pu faire. Ça m’a sauvé la mise plus d’une fois.

Amandine : Deux choses : d’avoir acheté mes billets d’avion par une agence de voyage. Quand il a fallu gérer le retour, on a été remboursé. Ça a été cool de pas avoir à s’occuper de ça.

Et quand on a loué une voiture, un bon investissement a été de prendre l’assurance Max, parce que les Japonais ne sont étonnamment pas très attentifs aux voitures qu’ils prêtent et qu’ils louent. La première fois qu’on a loué une voiture, on s’est retrouvé avec un pneu crevé. On nous a dit que c’était de notre faute mais le garagiste est allé dans notre sens. On a dû avancer les frais mais tout nous a été remboursé. On avait hésité à prendre cette assurance, mais heureusement qu’on l’a prise.

Lisa : Mon forfait de téléphone, car au final, c’est important d’avoir un numéro de téléphone japonais, surtout pour le travail pour se faire contacter. Internet aussi.

Et mon école de langue aussi : c’était un vrai investissement financier mais pour le coup, ça en valait la peine. Ça permettait vraiment de poser les bases et d’être plus à l’aise en japonais.

Avez-vous un regret dû à un manque de fonds ? 

Azami : Peut-être de ne pas avoir pu expérimenter certaines expériences comme des voyages longue distance ou des grands hôtels à onsen/ryokan, par nécessité d’économiser de l’argent tout simplement.

Amandine : Non. On est même repartis avec 5 000 € quasiment. Mais, si j’avais su qu’il y allait avoir le Covid-19 et que notre PVT allait s’arrêter au bout de 7 mois, je pense que j’aurais dépensé encore plus. Sinon, j’ai pas vraiment de regret lié à un manque de fonds.

Lisa : N’ayant pas de manque de fonds, je n’ai pas de regret dû à ça. Après, je ne suis pas millionnaire non plus, donc si on va par là, peut-être ne pas faire des ryokans hyper luxueux parce que je fais quand même un minimum attention. 

Quelle a été l’activité gratuite ou peu onéreuse que vous avez préféré au Japon ? 

Azami : Je dirais principalement les onsens dans les montagnes en hiver sous la neige. Il y en avait des gratuits et des payants à 500 ¥ (ndlr : 3,30 €), mais j’ai trouvé que c’était une très belle expérience. Sinon, il y a les sento qui sont un peu l’équivalent, mais accessible en ville et qui sont souvent à 500 ¥ également.

Amandine : Les randonnées ! On en a fait des magnifiques. Ou la visite des temples et des sanctuaires ! Marcher, découvrir et s’émerveiller. Se laisser porter par son intuition.

Lisa : Les temples ! C’est souvent gratuit ou peu cher : 200, 300, 400, 500 ¥ si c’est vraiment un gros temple (ndlr : entre 1, 30 € et 3, 30 €). C’est vraiment une super activité !

Pensez-vous que le montant des économies soit déterminant pour profiter de son PVT ? 

Azami : Cela peut effectivement jouer, mais ce n’est pas déterminant en soi. Ça dépend de la personne et de ce qu’elle recherche.

Par exemple, pour moi, ça a fonctionné parce que je suis une personne un peu casanière et très peu dépensière/matérialiste. Certains peuvent faire fondre leurs économies dans plusieurs voyages d’affilée, en mangeant fréquemment au restaurant ou en achetant toutes sortes de choses. Je pense que ce sont des paramètres importants à prendre en compte.

Avec un budget serré, il est tout à fait possible de profiter de son PVT, surtout si on travaille un peu à côté. Il faudra juste donner des priorités à ses dépenses, opter pour un petit voyage au lieu d’acheter une tonne de figurines ou de gashapon (ndlr : machines à pièces qui offre des jouets dans des capsules), faire plus souvent la cuisine au lieu d’aller au restaurant. Toutes ces petites actions combinées peuvent aider à financer vos voyages et à profiter davantage de votre PVT.

J’ai personnellement réussi à tenir 6 mois avec 3 000 € sans travailler, en faisant quelques voyages dans les montagnes, en faisant les trajets en bus, en achetant des pass de transports, et en dormant dans des petits hôtels ou dans des capsule hotels, par exemple. Il suffit d’être un peu plus malin, voilà tout !

Amandine : Non. Le montant du budget n’est pas déterminant pour profiter du PVT. Avec 5 000 €, on a pu tenir 7 mois et vivre une expérience magique et hors du commun.

La seule limite qu’on peut se mettre c’est la nôtre. Si vous vous dites  « j’ai besoin impérativement de 10 000 € pour bien vivre », si vous ne les avez pas, vous ne profiterez pas bien de votre aventure. Si vous vous dites « j’ai besoin de 5 000 € », vous pourrez profiter de votre aventure.

Lisa : Carrément. J’ai des amis qui sont partis avec beaucoup moins d’argent ou qui ont mal géré leurs budgets et qui aujourd’hui souffrent de leur situation plus qu’ils ne profitent de leur PVT. C’est vraiment important car ça permet déjà de ne pas être en stress. J’ai une autre amie qui, à cause de son budget restreint, stresse tous les mois pour son logement.

Donc c’est quand même important d’être à l’aise financièrement, de bien prévoir son truc et, de bien gérer son argent, comme ça, ça évite de stresser et on profite un maximum de l’expérience.

 

Merci à Azami, Amandine et Lisa pour leurs retours d’expériences et leurs conseils. Comme vous avez pu le lire, les ressentis sont assez variés. Finalement, il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses à la question « Le montant des économies est-il déterminant pour profiter de son PVT ? ». L’expérience d’un PVT au Japon est personnelle. Certains auront le sentiment d’avoir énormément profité avec un budget serré alors que d’autres auront des regrets avec un budget plus élevé. Tout dépend des attentes concernant l’expérience. 

En tout cas, l’argent est un facteur à évidemment prendre en compte dans la préparation de votre PVT, mais, que vous ayez un budget serré ou, au contraire, beaucoup d’économies, ne vous empêchez pas de partir et de profiter de cette année unique. 

Si vous voulez découvrir d’autres astuces pour budgétiser votre projet de PVT au Japon, vous pouvez lire nos articles 

Si vous souhaitez partager votre budget pour aider de futurs pvtistes à se projeter (selon les projets de chacun), vous pouvez le faire sur le forum Quel est votre budget pour partir en PVT Japon ? et Combien d’argent ? PVT Japon.

Camille

Après un premier voyage au Japon, j'ai tenté l'aventure PVT en m'installant plusieurs mois à Tokyo ! Entre petits boulots dans la capitale et voyages dans tout le pays, cette année a été plus qu'enrichissante et je partage désormais ce que j'aurais aimé savoir avant mon départ. :)

After my first trip to Japan, I chose the visa PVT to settle in Tokyo for several months! Between odd jobs in the capital and travels all over the country, this year has been more than rewarding, and now I'm sharing what I wish I'd known before I left France. :)

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