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Le permis Jeunes Professionnels (JP) au Canada

Le permis Jeunes Professionnels (JP) pour travailler au Canada
Résumé de l'article
Découvrez les conditions de participation au permis Jeunes Professionnels, l'un des permis de travail canadiens les plus accessibles et les plus légers administrativement pour les employeurs. Ce dossier complet vous guide à travers les démarches, les critères d'éligibilité et les documents requis.
Sommaire

Critères / Conditions de participation au permis Jeunes professionnels au Canada

Le permis Jeunes Professionnels est un permis de travail proposé aux jeunes de 28 pays, âgés de 18 à 30 ou 35 ans selon les nationalités (35 ans pour les Français) qui ont trouvé un emploi au Canada en rapport avec leur formation ou leur parcours professionnel. La durée du permis Jeunes Professionnels dépend de l’offre d’emploi délivrée par l’employeur mais elle ne peut pas excéder 12, 18 ou 24 mois selon votre nationalité (24 mois pour les Français).

À qui s’adresse le permis Jeunes Professionnels ? Comment être éligible ?

Les conditions à respecter au moment de demander votre permis Jeunes professionnels

Vous devez :

  • Être âgé de 18 à 30 ou 35 ans selon votre nationalité (35 ans pour les Français) au moment de votre demande de permis Jeunes professionnels. Vous devez être invités à déposer une demande avant d’avoir 31 ou 36 ans. Vous pourriez donc partir au Canada en permis Jeunes professionnels à 31 ans ou 36 ans, ça ne pose aucun problème 🙂
  • Disposer d’un passeport de l’un des pays ayant signé un accord avec le Canada. Pour certaines nationalités, il est nécessaire de résider habituellement dans son pays d’origine. Les Français ne sont pas concernés par cette condition, ils peuvent tout à faire vivre depuis plusieurs années dans un autre pays, au moment de leur demande de permis Jeunes Professionnels.
  • Avoir une offre d’emploi (= promesse d’embauche) au Canada, dans votre champ de compétences, c’est-à-dire en lien direct avec vos études ou votre carrière. Votre emploi doit faire partie d’une des catégories éligibles, on y revient plus en détail plus bas dans cet article.
  • Payer (au moment du dépôt de votre demande de permis de travail) des frais de participation de 264,75 $CA si vous n’avez jamais fait prélevé vos données biométriques par le Canada. Si vous l’avez déjà fait, vous ne paierez que 179,75 $CA de frais.
  • Aller faire prélever vos données biométriques dans un CRDV, si vous ne l’avez pas déjà fait.

Les conditions à respecter au moment de partir au Canada pour valider votre permis Jeunes professionnels

  • Disposer de 2 500 $CA au minimum sur son compte en banque. En savoir plus.
  • Souscrire, 1 ou 2 semaines avant votre départ, une assurance maladie/hospitalisation/rapatriement valide pour la durée totale de votre séjour au Canada. Ce point est très important et pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter notre article L’assurance pour le PVT, le JP et le Stage coop au Canada. Notez que les Jeunes professionnels peuvent bénéficier de l’assurance Globe PVT/EIC.
Note

Les Français ayant participé une seule fois à Expérience Internationale Canada (EIC) avant la saison 2015 peuvent de nouveau demander un permis EIC dans catégorie Jeunes Professionnels, PVT ou Stage, au choix. Par exemple, si vous avez fait un permis Jeunes professionnels avant 2015, vous pouvez de nouveau y participer.

Utilisez notre tutoriel !
Si vous souhaitez bénéficier du permis Jeunes Professionnels, aidez-vous de notre tutoriel EIC (Jeunes pro, Stage et PVT Canada) qui vous guidera tout au long de votre demande.
Consulter

Quels types d’emploi donnent accès au permis Jeunes Professionnels ?

Pour être éligible au permis Jeunes professionnels, l’emploi qui vous est proposé doit appartenir aux niveaux FEER 0, 1, 2 ou 3 de la classification des professions au Canada. Votre emploi peut également être de niveau FEER 4 si vous joignez à votre demande un certificat, un grade ou un diplôme d’études postsecondaires. Pour en savoir plus sur ces catégories, consultez notre article Travail au Canada : les niveaux FEER 0, 1, 2, 3, 4 et 5.

Dans le cas contraire, vous n’êtes pas éligible au permis Jeunes Professionnels.

Note

Les candidats au VIE (Volontariat International en Entreprise) - qui est une sous-catégorie du permis Jeunes professionnels - ne sont pas concernés par cette obligation d'avoir une offre d'emploi spécifiquement dans les niveaux FEER 0, 1, 2 ou 3 de la classification des professions.

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Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(1555)Commentaires

Marie I |
Salut Céline et désolée pour le délai de réponse,

1. Non, tu dois avoir un seul employeur. Ton permis de travail est lié à un seul employeur. Par conséquent, tu n’as pas le droit de travailler avec un autre employeur.
2. La question d’enchainer un PVT avec un JP (ou l’inverse) date d’il y a quelques années. Jusqu’au quota 2014, il était possible pour les candidats d’enchainer un PVT avec un JP ou l’inverse (si c’était leurs seules participation à EIC). Or, à partir de 2015, un nouvel accord est entré en vigueur. La durée des JP et PVT a été augmentée mais il y a une impossibilité de cumuler un JP et un PVT pour les nouveaux participants.
Céline I |
Bonsoir à tous !

Tout d’abord : Je vadrouille sur ce site depuis un bon moment, je viens de m’enregistrer et ceci est mon premier commentaire (j’espère qu’il est bien au bon endroit et tout et tout). Wouhouh ! Ravie d’être parmi vous !

Ensuite : Un grand merci à Lilou pour la rédaction de ce super dossier ! Une aide précieuse pour les voyageurs (et travailleurs !)

Et puis maintenant : J’aurais deux questions à vous poser au sujet du permis JP.
1) J’ai bien lu que le permis JP était lié à un employeur, et qu’il était possible de changer d’employeur en cas de démission ou de renvoi. Est-il cependant possible d’avoir un deuxième emploi à côté de l’emploi principal pour lequel on a demandé le JP. Je pense par exemple à un job le soir, le week-end, ou saisonnier, par envie et/ou pour arrondir les fins de mois.
2) Je suis déjà allée au Canada avec un Permis d’Etudes. C’est le seul permis que j’ai eu (jamais de PVT donc). J’ai vu que certains posaient la question de demander un JP pour enchaîner après un PVT. Est-il possible de faire l’inverse, c’est-à-dire de venir avec un JP et puis de candidater pour le tirage au sort en PVT afin d’enchaîner après ?

Je vous remercie par avance pour votre aide !

Bonne soirée !!
Samya I |
Salut Marie,

OUI je vois maintenant c’est nettement plus claire. Merci infiniment pour ton retour. J’espère que notre échange permettra à beaucoup de personnes d’y voir un peu plus claire sur les démarches à réaliser avant de ce lancer dans un JP selon les objectifs qu’elles veulent atteindre bien-entendu.

Merci encore à PVtistes.net

Samya.
Marie I |
Salut Samya et désolée pour le délai de réponse.

Oui, c’est à peu près ça en effet : tu dois pouvoir être en mesure d’occuper le job pour lequel tu fais un JP. Par conséquent, tu dois avoir pu rejoindre l’ordre avant de commencer à travailler.

Non, cela ne concerne pas seulement les étrangers. Mais pour te donner une idée : tu as une entreprise de 50 salariés, tu veux recruter un comptable parce que tu en as besoin : l’employeur ne va pas obligatoirement savoir que la profession de comptable est réglementée et que par conséquent, la personne qu’il doit embaucher doit faire partie d’un ordre.

Les comptables locaux n’auront pas de problème et la question de l’appartenance à l’ordre ne se posera même pas avec l’employeur dans la mesure où un mec qui se dit comptable au Canada appartient déjà à l’ordre, et que l’employeur ne va pas se poser de question sur lui.

C’est un peu comme un médecin qui ouvre un cabinet chez toi : tu vas pas forcément vérifier qu’il appartient à l’ordre des médecins. Tu supposes qu’il en fait partie… Tu vois ce que je veux dire ou pas ?
Samya I |
Salut Marie,

Merci pour ton retour rapide et efficace ! Si je comprend bien si l’on veux faire un JP et avoir plus de faciliter vaut mieux évité de faire une profession réglementée. Mais le but du JP c’est qd même de ce perfectionner dans sont domaine d’activité ou je me trompe ?

Par conséquent si l’on veux à tout pris exercer une profession réglementée alors là va falloir déclencher tout le processus pour faire partie de l’ordre concerné avant de commencer les démarches pour un éventuel JP ? C’est bien ça ?

Quand vous dites que les employeurs ne sont pas au courant cela veux dire qu’appartenir à un ordre ne concerne que les personnes étrangères ?

Pouvez-vous préciser Marie SVP merci encore de votre retour !

Samya.
Marie I |
Salut Samya,

Pour les professions réglementées, c’est vrai qu’il faut toujours s’assurer que la profession n’est pas réglementée avant de s’engager dans des démarches. Ça, c’est un peu aux candidats eux-même de se renseigner sur ce point là. Les employeurs pourraient prévenir, mais ils ne sont pas toujours au courant de ces obligations.

Pour savoir si un métier est réglementé, tu peux aller utiliser l’explorateur de carrière sur le site Internet des autorités canadienne Guichet Emploi : Explorer des carrières par profession - Guichet-Emplois

Tu recherches la profession, tu indiques une ville (la ville n’a que peu d’importance, mais vu qu’ils sont relous avec les accents, je te conseille de mettre Vancouver ou Toronto…

Tu sélectionnes l’onglet « Education et Exigences d’emploi » puis ensuite, tu sélectionnes en dessous l’onglet Canada. Tu auras alors la liste des provinces où l’emploi est réglementé ou non.

Ensuite, pour faire partie d’un ordre (si ta profession est réglementée), tu peux parfois avoir plusieurs années de stage ou des choses de ce type à faire. Tu dois te renseigner auprès de l’ordre de la province pour en savoir plus (malheureusement, il n’est pas toujours possible de faire reconnaître ses compétences…).

Si les démarches sont coûteuses, à toi de négocier avec ton employeurs s’il peut prendre en charge peu ou une partie de la démarches. S’il a affreusement besoin de toi, il est possible qu’il accepte. S’il peut trouver quelqu’un d’autre assez facilement, alors il n’aura aucune raison d’accepter.
Samya I |
Bonjour à tous chères PVTites,

J’ai quelques petites questions suite à quelques personnes qui on perdu leur emploi pour diverse raisons mais souvent parce qu’elles ne sont pas tomber sur des personnes honnêtes. Etant donné qu’il n’existe pas de contrat d’embauche comme en France, certaine personnes sont partent travaillés dans le cadre du JP mais une fois là-bas elles ce sont fait rouler dans la farine car l’employeur leur à vendu du rêve et qu’elles pensés occupé leur poste dans leur domaine d’activité. Malheureusement ça arrive. Un de mes contacts c’est vu refusé le droit d’exercé ça profession car son métier était réglementé au Québec.

Comment évité ce genre d’incident SVP ? Faut-il avant de partir faire partie d’un ordre ? Les frais étant exorbitant peut-on demander à se que notre futur employeur prenne en charge une partie des frais ou la totalité ?

J’envisage moi aussi un JP mais ce genre d’incident malheureusement fais peur !

SVP merci de me venir en aide, c’est urgent !

Merci d’avance de vos réponses !!
Marie I |
Salut Anne,

Pas mal d’employeurs connaissent ce visa, mais pas tous.

Pour le leur présenter, tu peux dire plusieurs choses :
1. Il s’agit d’un permis de travail qui n’exige pas d’EIMT (Etudes d’Impact sur le Marché du Travail), c’est à dire qu’il n’a pas besoin de prouver qu’il n’arrive pas à embaucher de résident permanent au Canada ou de citoyen canadien pour faire le boulot. Cela signifie aussi qu’il n’a pas 1000 dollars de frais à payer dans une procédure pour laquelle il n’est pas sûre d’obtenir un avis positif pour l’EIMT.
2. En revanche, il devra payer 230 dollars de frais de conformité de l’employeur et déposer une offre d’emploi sur le Portail de l’Employeur. Mais bon, c’est pas si cher, et pas si difficile.
Une fois le JP obtenu, ton permis sera rattaché à ton employeur, c’est à dire que tu n’auras pas le droit de travailler pour un autre employeur. S’il veut te virer, il en a la possibilité (mais bon, c’est relou dans l’absolu pour toi…) . Toi de ton côté, si tu perds ton emploi, tu as le droit de rester au Canada, mais tu ne peux pas bosser pour un nouvel employeur tant que tu n’as pas effectuer des modifications d’employeur auprès des autorités canadiennes (qui devront s’assurer que tu corresponds toujours aux critères du JP).
Anne I |
Hello Pvtistes, dites moi, les employeurs canadiens connaissent bien le visa JP ? Car je ne sais pas vraiment comment le présenter, et je n’ai pas l’impression qu’ils connaissent, pour la plupart. Merci
Marie I |
Salut (probablement Vincent )
– Alors désolée aussi pour le délai de réponse. On donne la liste des professions (ou plutôt le lien vers la liste de ces professions dans le chapitre 5 du dossier.
– Oui, c’est envisageable, notamment si tu as eu pas mal d’expériences de travail dans l;’un des professions éligibles malgré l’absence de diplôme.