Trouver du travail en Australie

Les avantages

La disponibilité

Les pvtistes viennent vivre en Australie pour voyager, autre chose et faire des rencontres. Ils ne sont souvent pas découragés à l’idée de faire des tâches difficiles, inintéressantes ou d’avoir des horaires contraignants, par exemple.

Nous sommes donc une main-d’œuvre assez souple et disponible pour combler les postes qui ne sont pas fournis par les Australiens, notamment dans le domaine du fruit picking.

La simplicité du recrutement

Pour certains employeurs, notamment dans le secteur agricole, recruter un pvtiste est souvent perçu comme une solution simple et rapide. Vous êtes de passage, prêt à travailler sans trop de formalités, puis à repartir une fois le travail terminé, sans faire de vagues. C’est parfois cette image qui circule, en particulier dans les fermes.

Cette image est d’autant plus renforcée par le contrat « casual » (on vous en a parlé précédemment), un type de contrat de travail souple et courant en Australie. Puisqu’il permet aux employeurs d’embaucher facilement, sans engagement sur la durée du contrat. Pour les pvtistes, cela peut sembler pratique : on commence vite, on peut changer d’emploi facilement et ça colle bien à un mode de vie nomade.

Mais cette flexibilité a aussi ses limites : pas de congés payés, pas de garantie d’heures, et aucun revenu assuré d’une semaine à l’autre. Là encore, bien comprendre ce que signifie un contrat « casual » vous permettra de faire des choix éclairés… et d’éviter les mauvaises surprises.

Mais attention : même en tant que travailleur temporaire, vous avez des droits. Connaître les règles qui encadrent le travail en Australie (salaires, horaires, sécurité, etc.) vous permet non seulement de vous protéger, mais aussi de faire respecter un minimum de conditions de travail. Travailler avec souplesse ne signifie pas accepter n’importe quoi ! On en a parlé précédemment dans le chapitre dédié au Droit du travail en Australie.

Le fait de travailler en contrat court

Les pvtistes travaillent généralement pendant des courtes durées. L’employeur s’évite donc les tracas relatifs à un congé maternité ou à un congé maladie. C’est simple : vous ne venez pas travailler, vous n’êtes pas payé. Vous ne revenez plus travailler : un autre pvtiste prendra votre place. Pour le fruit picking notamment, les paies sont versées chaque semaine et il n’y a pas d’engagement d’une part comme de l’autre. Cette liberté convient aussi bien aux pvtistes qu’aux employeurs.

Les inconvénients

La limite des 6 mois avec un employeur

Pour un emploi qualifié, le fait que vous ne puissiez pas travailler plus de 6 mois pour un même employeur peut être rédhibitoire. Les démarches sont assez compliquées par la suite si votre employeur veut vous garder. Il devra faire une demande de visa sponsorisé (plus difficile à obtenir depuis quelques années) et cette perspective peut mettre de côté votre candidature, mais ce n’est pas systématique, notamment si votre employeur a un vrai besoin de main-d’œuvre dans son secteur ! De même, si vous vous tournez vers des missions temporaires de moins de 6 mois (par exemple, pour remplacer un congé maternité), vous aurez toutes vos chances.

L’instabilité du visa PVT

Beaucoup de pvtistes profitent de leur visa pour parcourir l’Australie, en s’arrêtant ponctuellement ici et là pour travailler et renflouer leur compte en banque. Cette mobilité fait partie intégrante de l’expérience PVT. Cependant, pour certains postes à plus long terme, notamment ceux nécessitant une formation, les employeurs peuvent hésiter à embaucher un pvtiste, craignant que vous ne partiez au bout de quelques semaines.

Heureusement, ce n’est pas le cas de la majorité des emplois accessibles aux pvtistes. Les milliers de voyageurs qui arrivent chaque année ont fini par imposer leur rythme et leur style de vie : les employeurs, notamment dans les secteurs saisonniers ou de main-d’œuvre temporaire, s’y sont largement adaptés.