- 17/10/12, 11:06 #1Que vous souhaitiez voyager au Canada, y faire un stage, des études, y travailler ou encore y immigrer, voici un dossier qui devrait vous intéresser !
Quelques notions à connaître
Pour partir au Canada, ai-je besoin d'un "visa" ?
Pour pouvoir vous rendre temporairement au Canada si vous n'êtes pas résident permanent ou citoyen du Canada, vous pouvez avoir besoin, selon votre nationalité, d'un des éléments suivants :
- Une Autorisation de Voyage Électronique - AVE (si vous êtes ressortissant d'un pays exempté de visa).
OU - Un Visa de Résident Temporaire - VRT (si vous êtes ressortissant d'un pays pour lequel l'obtention d'un visa est obligatoire).
Les ressortissants français, belges et suisses (entre autres) n'ont pas besoin d'obtenir de visa pour se rendre au Canada. En revanche, pour y travailler temporairement, ils ont besoin d'un "permis de travail" (et non d'un visa de travail). Et pour aller y étudier plus de 6 mois, ils ont besoin d'un permis d'études (et non d'un visa d'études).
Pour connaître la liste des pays bénéficiant d'une exemption de visa et ceux pour lesquels un visa est obligatoire, consultez ce lien.
Les citoyens des pays exemptés de visa qui ne seraient pas résidents permanents doivent obligatoirement détenir une Autorisation de Voyage Électronique (AVE) pour se rendre au Canada par avion. Une AVE vous est normalement attribuée automatiquement si vous obtenez une lettre d'introduction pour aller travailler ou étudier au Canada. L'AVE est directement liée à votre passeport et est valide 5 ans (sauf si votre passeport expire avant ou si vous changez de passeport).
Les Français, Belges et Suisses qui souhaiteraient se rendre au Canada comme visiteur n'ont donc pas besoin d'un visa, mais ils doivent obtenir une AVE.
Permis de travail ouvert VS Permis de travail fermé
Un permis de travail dit "ouvert" signifie que vous n'êtes pas lié à un employeur. Vous pouvez changer d'employeur quand vous le souhaitez, sans avoir à effectuer de démarches supplémentaires. Un permis de travail ouvert vous permet de travailler dans tous les domaines (certaines professions sont cependant réglementées et nécessitent d'obtenir des autorisations de l'organisme régulateur) à l'exception des "activités de danse nue ou érotique, des services d’escorte ou des massages érotiques".
Vous n'avez pas à trouver d'employeur au préalable pour un permis de travail ouvert.
Exemples de permis de travail ouvert : le PVT, le permis de travail ouvert pour les conjoints d'étudiants ou de travailleurs qualifiés et le permis de travail postdiplôme.
Un permis de travail dit "fermé", à l'inverse, signifie que vous êtes lié à un employeur spécifique. Détenir un permis de travail fermé vous autorise à travailler uniquement pour l'employeur qui figure sur votre permis de travail. Vous n'avez pas le droit de travailler pour un autre employeur.
Vous devez trouver un employeur au préalable pour pouvoir demander un permis de travail fermé.
Exemples de permis de travail fermés : permis de travail classique avec EIMT (voir ci-dessous), Jeunes Professionnels, Stage coop International et Mobilité francophone.
L'Étude d'Impact sur le Marché du Travail (EIMT) pour les permis de travail
L'Étude d'Impact sur le Marché du Travail est une démarche que les employeurs canadiens doivent normalement faire lorsqu'ils souhaitent embaucher un travailleur étranger, pour qu'il puisse venir travailler au Canada. Cette démarche, qui coûte 1 000 $CA à l'employeur (démarche non remboursée si elle n'aboutit pas), consiste pour l'employeur à démontrer qu'il n'a pas trouvé d'employé qualifié pour le poste qu'il cherche à pourvoir parmi les citoyens canadiens et les résidents permanents du Canada. Cette démarche est faite par les employeurs auprès du ministère Emploi et Développement social Canada (EDSC). Si l'EIMT est positive, alors l'employeur peut inviter le travailleur étranger à présenter une demande de permis de travail.
Au Canada, il existe deux grands groupes de permis de travail :
- Les permis de travail nécessitant une EIMT : c'est le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET).
- Les permis de travail ne nécessitant pas une EIMT : c'est le Programme de mobilité internationale (PMI).
Il existe une grande variété de permis de travail qui ne nécessitent pas d'EIMT, c'est notamment le cas du PVT, du permis Jeunes Professionnels, du permis Stage, du VIE, ou encore de Mobilité francophone.
Le terme "offre d'emploi qualifiée"
Pour être éligible à certains permis de travail (comme Mobilité francophone ou Jeunes Professionnels) par exemple, il peut être demandé aux candidats d'avoir une "offre d'emploi qualifiée".
Le plus souvent, une offre d'emploi "qualifiée" est une offre pour un emploi de niveau A, B ou 0 de la classification nationale des professions du Canada (CNP). La CNP est divisée en 5 niveaux :
- Genre de compétence 0 : les professions du domaine de la gestion. Elle "englobe les membres des corps législatifs et les cadres supérieurs et intermédiaires. Ex : directeur financier, gestionnaire en agriculture...
- Niveau A : professions qui requièrent le plus souvent un niveau de compétence universitaire. Ex : analyste financier, professionnel en ressources humaines, professionnel en marketing, communication, relations publiques, architecte, médecin...
- Niveau B : professions qui requièrent une formation collegiale, professionnelle ou un programme d'apprentissage. ex : adjoint administratif, technicien en graphisme, éducateur à la petite enfance, chef cuisinier, boucher, boulanger, coiffeur, plombier, soudeur...
- Niveau C : profession qui requière une formation de niveau secondaire, ou une formation spécifique à la profession (ou les deux). ex : commis à la paye, réceptionniste de bureau, intervieweurs pour enquêtes, aide-infirmier, baby sitter, vendeur en commerce de détail, serveur d'aliments et de boisson, barman, maître d'hôtel, guide touristique...
- Niveau D : profession qui requière seulement une formation en cours d'emploi. Ex : caissier, serveur au comptoir, préposé à l'entretien ménager et au nettoyage, manoeuvre en construction, manoeuvre à la récolte, manoeuvre, cueilleur de fruits et de légumes...
Il est important d'identifier votre profession et votre niveau de profession au Canada dans la mesure où certains permis de travail (ou certaines démarches de résidence permanente) exigent que vous ayez un emploi dit "qualifié".
Lire la suite de ce dossier : Tous les permis et visas pour le Canada
Sommaire :
Chapitre 1 : Introduction
Chapitre 2 : Expérience Internationale Canada
Chapitre 3 : Le statut touristique (demande d'AVE obligatoire)
Chapitre 4 : Les permis d'études
Chapitre 5 : Les permis de travail postdiplôme
Chapitre 6 : Le statut d'au pair au Canada
Chapitre 7 : Le Programme des Aides Familiaux Résidants
Chapitre 8 : Le permis de travail sous le programme des travailleurs étrangers temporaires
Chapitre 9 : Le Permis de travail "Mobilité francophone" (hors du Québec)
Chapitre 10 : Le permis de travail ouvert pour les conjoints d'étudiants et de travailleurs qualifiés
Chapitre 11 : Le statut implicite (en attendant la réponse à sa demande de permis)
Chapitre 12 : La résidence permanente
Chapitre 13 : La citoyenneté canadienne
- Une Autorisation de Voyage Électronique - AVE (si vous êtes ressortissant d'un pays exempté de visa).
- 17/10/12, 11:10 #2AnonymeTres bon dossier avec tout ce qu’il faut savoir pour venir etudier ou travailler au Canada. Merci.
-
- 17/10/12, 11:11 #3Merci Julie, encore un dossier ultra complet ! Maintenant, je serai où rediriger les pvtistes qui veulent rester au Canada 😉
- 17/10/12, 11:12 #4Super ce doc !!!
Dommage que ça ne marche pas entre un PVT et un JP. Je comprends pas très bien pourquoi d’ailleurs…
- 18/10/12, 11:13 #5Salut Linea,
Tu dois parler du statut implicite 😉
Les permis de l’initiative EIC sont un peu à part, plus simples à obtenir mais avec moins d’avantages (statut implicite, permis de travail offert au conjoint de fait/époux(se)).
En abordant le sujet suffisamment tôt avec son employeur, ça permet de ne pas avoir de période de flottement, même si je sais que parfois les opportunités arrivent à la dernière minute… 😉
- 26/10/12, 11:13 #6Bonjour, j’aimerais aller faire un stage de six mois vers Toronto. On m’a parlé d’un visa à 800 euros pour les six mois. J’ai essayé de trouver l’information sur différents sites ms sans succès. Pouvez vous m’éclairer ?
Merci d'avance.
- 27/10/12, 11:14 #7Ca doit être par un organisme qui te trouve ton stage mais ça ne me dit rien, nous connaissons surtout le permis de stage proposé par l’ambassade du Canada pour 150 $CA mais tu dois chercher par toi-même par contre. Tu as essayé de chercher ? Je pense que tu peux trouver sans avoir à payer 😉
- 29/10/12, 11:15 #8Merci pour la réponse non du tout, en faite c’est un professeur de mon école de commerce qui nous disait cela.
Mais si le stage est rémunéré, dans ce cas je dois demander un permis de stage ou de travail ?
- 16/11/12, 11:16 #9Le permis stage EST un permis de travail, mais un permis de travail particulier. Tu es donc autorisé à être rémunéré pendant ton stage. Même pour un stage non-rémunéré, tu dois demander le permis stage.
- 16/11/12, 11:17 #10
- 16/11/12, 11:19 #11Bonjour tout le monde,
Une question concernant le permis touriste et un stage de formation professionnelle de 4 mois.
Peu certaine d’obtenir le PVT cette année, je m’interroge sur la possibilité de venir au Québec avec un permis touristique pour suivre une formation professionnelle non certifiée. Est ce que ce statut de touriste m’autorise a me former sachant qu’il ne s’agit ni d’un stage dit classique avec periode en entreprise ni de suivre un parcours universitaire ? aussi, puis je louer une chambre le temps de cette formation ? pensez vous que la douane puisse m’interdire le permis pour ces raisons ?
Merci pour vos réponses.
- 16/11/12, 11:21 #12
- 16/11/12, 11:22 #13Tu ne peux pas envoyer de candidature JP si tu n’as pas trouvé un employeur au Canada. Si tu veux mettre toute les chances de côté, tu peux commencer à chercher un employeur qui accepterai de t’embaucher avec un permis JP.
Je pense qu’en faisant un recherche sur le forum des pvtistes, tu trouveras plein d’infos sur la recherche d’emploi au Canada.
- 21/11/12, 11:17 #14
- 21/11/12, 11:18 #15
- 21/11/12, 11:20 #16Salut Nadia,
Je te recommande de consulter le site de l’ambassade du Canada mais étant donné que même le bénévolat est interdit en touriste, le fait de suivre une formation ne me paraît pas autorisé.
Tu peux éventuellement te renseigner sur les statuts étudiants qui existent 😉
- 21/11/12, 11:22 #17Salut Julie,
Merci pour tes précisions… je viens de contacter le bureau de Québec a Paris qui m’a renvoyé sur la MICC de Montréal… donc je vais de ce pas les appeler, … visiblement, tout est réglementé donc….je communiquerais mon retour d’infos.
Merci.
- 21/11/12, 11:23 #18Salut a tous j ai besoin de votre aide si jamais je part au Canada en tant que pvtiste est ce possible de passer son permis de conduire durant l année de mon visa ? Et si oui et il valable en France a mon retour ? Je vous remercie beaucoup d avance pour vos réponses ! Biz
- 26/11/12, 11:25 #19Bonjour Julie,
Je viens vers vous car je suis tout jeune inscrit sur ce site, je cherche à m’intégrer au Quebec? Je n’ai pas postulé au PVT car je le découvre trop tard, mais maintenant que tous les PVT sont bouclés je m’oriente sur la « formule » permis JP.
Si j’avais pû présenté un dossier pour le PVT je me serais orienté vers un autre domaine professionnel, mais le permis JP m’intéresse et j’ai bien pris connaissance de ces critères d’obtention.
Je suis actuellement chargé d’affaires industrielles dans l’industrie automobile, je ne vais pas vous l’apprendre : ce secteur est aujourd’hui très fragile et incertain. Je suis actuellement en cdd dans ce domaine,jusqu’a fin février, mon entreprise est aujourd’hui en plan de survie (pour ne pas dire plan social), nous sommes environ 1000 personnes et beacoup sont appelés à partir volontairement et moi-même étant en contrat précaire je ne serais donc pas renouvelé. Je voudrais donc en profiter pour partir vers le québec et me faire une nouvelle expérience sur place. Je pense que l’état de santé de l’industrie en générale doit également être fragile de l’autre côté de l’océan…
Et ma question est :
si je trouve un emplyeur dans mon domaine, et que cet employeur décide au bout de plusieurs semaines ou plusieurs mois de ne pas continuer à travailler avec moi, (pour une raison X ou Y) qu’arriverait-il ?
Dois-je partir immédiatement du pays ?
Quelle aide puis-je percevoir le temps de retrouver le même poste dans ce domaine, et éviter de ne pas me retrouver à la rue par exemple ?
Sommes-nous aidé de ce site pour trouver plus facilement un emploi sur ce poste en urgence ?
Au pire des cas : puis-je travailler sur le premier poste venu même si celui-ci ne correspond pas à mes diplômes ou à mes expériences ? (En guise de rous de secours temporaire)…
Je suis désolé d’exposer ces risques et ces questions, je crois en ce projet et à cette formule et ne l’a remet pas en cause, votre site est tres fait, et je vois que nous sommes très bien guidés. Mais je ne voudrais pas me retrouver dans la pire des situations et avoir à partir par absence de salaire ou à regretter cette expèrience (si toutefois cela devrait arriver).
Je me permet donc de poser ces questions car je ne connais pas les garanties professionnelles qu’apporte ce permis (garanties pouvant venir de l’employeur, j’imagine par exemple).
Pourriez-vous m’aider à lever ces inquiétudes et à me rassurer quant à cette formule, sinon je serais prêt à malheureusement attendre l’étude de mon dossier PVT pour novembre prochain…
Restant dans l’attente d’une réponse.
Cordialement.
Alexandre.
- 27/02/13, 11:24 #20Salut Agathe,
Je t’invite à faire une recherche sur le site, tu trouveras des infos à ce sujet sur le forum. Ce dossier est 100 % permis et visas 😉
Identifiez-vous pour répondre
Pour accéder à cette fonctionnalité, vous devez vous inscrire au préalable ou vous identifier grâce au formulaire ci-dessous.