En janvier 2025, cela fait plus d’un an que je me suis établie à Toronto, au Canada, dans le cadre de mon PVT. Et je crois qu’il est l’heure du bilan.
Il y a 1 an, je décrivais la préparation de notre départ en PVT et l’excitation ressentie le jour de notre arrivée. Alors que s’est-il passé depuis ? Comment la vie s’est-elle finalement organisée ? Est-ce que nous avons pris nos marques ? Et surtout, que pense-t-on du Canada ?
La vie au Canada vs la vie en France
“Alors, vous préférez la vie au Canada ou en France ?”, c’est la question qu’on vous posera peu importe votre destination de PVT. Comme si vous deviez obligatoirement comparer votre pays d’origine avec votre pays de destination. Pour commencer, nous sommes (et c’est très personnel) partis en PVT pour aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs et nous faire notre propre opinion de l’expatriation. De mon côté, je partais dans une atmosphère de “ras-le-bol” du contexte social français, tandis que mon conjoint partait pour évoluer dans son travail. Ma réponse est donc : je préfère, pour le moment, ma vie au Canada, et j’expliquerai plus bas pourquoi. Pour lui, la réponse est bien plus nuancée comme il l’explique dans ce récit.
La sécurité
La vie à Toronto est plus apaisante pour moi, car je me sens moins épiée dans la rue, moins sous pression des attentes sociales et plus en sécurité. Attention, dans les grandes villes canadiennes, il y a beaucoup d’inégalités sociales, alors ne vous attendez pas à un eldorado non plus. La vie coûte cher, les sans-abris sont nombreux et sont malheureusement parfois dépendants de drogues dures. Malgré ça, je préfère me balader seule dans les rues ici, plutôt qu’en France.
Les habitudes
Si Toronto est une ville dynamique et pleine de vie, les Canadiens sont particulièrement lents. J’imagine souvent les Canadiens dans le métro parisien, ils n’y survivraient pas ! Je me surprends parfois (souvent) à râler contre un passant qui n’avance pas assez vite sur le trottoir. C’est un avantage parfois : chacun s’occupe de ses affaires et ne fait pas vraiment attention au comportement de l’autre. Mais lorsque vous êtes pressé, ça peut vite devenir agaçant.
Les Canadiens se retrouvent régulièrement en fin de journée pour boire un verre et grignoter. Si en France, nous avons l’habitude de juste nous retrouver autour d’une petite limonade, au Canada si vous ne commandez rien à manger, le serveur vous regardera de travers. Aussi, les établissements, que ce soit restaurants, bars, lieux de retrouvailles (bowling, mini golf, etc), sont très bruyants en Amérique du Nord. La musique est souvent forte ce qui vous oblige à crier pour parler. Les lumières quant à elles sont généralement réduites passé 19h, comme si vous assistiez à un rdv clandestin.
Les boissons et les repas to go. L’amour des américains pour le take away n’a pas de limite : drive en voiture, café sans table ni chaise, c’est à emporter que vous prendrez votre latte pistache !
Le coût de la vie
Nous ne venions pas de Paris lorsque nous sommes partis de France, alors le choc du coût de la vie au Canada a été particulièrement rude.
Voici quelques dépenses courantes pour vous donner une idée :
- 2 600 $ pour un 1 bedroom (un appartement 1 chambre) downtown à Toronto,
- 300 $ toutes les 3 semaines pour les courses, auxquels il faut souvent rajouter des achats annexes pour compléter,
- à peu près 200 $ de cafés par mois (à ce rythme, je ferais mieux d’acheter une cafetière, je vous l’accorde).
Évidemment, chacun a son rythme de vie qui lui est propre, mais le coût du loyer reste celui qui nous a le plus surpris.
Pour profiter de la ville ou de la nature, il est bien souvent impossible de ne pas débourser un centime. C’est le principal inconvénient d’une grande ville. Envie d’aller dans un grand parc naturel ? Vous devrez louer une voiture. Envie de faire une visite ? Elles sont payantes, et ne sont pas particulièrement données.
Bon plan à Toronto : avec la carte de bibliothèque de la ville, vous pouvez bénéficier de billets gratuits pour certaines attractions culturelles. Il faudra vous connecter chaque dernier jour du mois à 00h, pour être sûr d’avoir des places, car les billets sont comptés.
Vous promener ne vous coûtera rien, entendons-nous bien.
La santé au Canada
Le sujet qui fâche : combien ça coûte de consulter un spécialiste au Canada ?
Avant toute chose, vous serez remboursé de la plupart de vos soins courants grâce à l’assurance obligatoire, type Globe PVT, ce qui vous permet de ne pas faire de trop gros trous dans votre porte-monnaie. J’ai moi même bénéficier de remboursements, en passant par leur plateforme en ligne.
Pour le Canada, grâce à Globe PVT, la petite particularité, c’est que vous pouvez aussi avoir un rdv en ligne avec un médecin français, compris dans votre souscription. Il vous délivrera une ordonnance valable au Canada pour vous rendre dans une pharmacie. Pratique, rapide et à moindre coût !
Revenons à l’essentiel, le prix. Mon retour d’expérience avec le dentiste est le suivant : j’ai consulté un dentiste plusieurs fois pour des caries. En tout, pour la première consultation, les radios et les soins de 2 caries, j’ai déboursé à peu près 1 000 $.
- Première consultation : 80 $.
- Radios : 179 $.
- Soin simple de caries (le prix varie en fonction du nombre de faces à soigner) : 820 $.
J’ai ensuite demandé un devis pour effectuer une dévitalisation d’une dent (une prémolaire) : 883 $, à ajouter au coût de 1 400 $ pour une couronne si nécessaire. L’importance de faire le tour des spécialistes avant de partir en PVT prend, ici, tout son sens !
La facture est salée, mais je vous recommande cette spécialiste, très gentille et à l’écoute : Dr Ponciano.
Sachez que dans le cadre d’un PVT, en Ontario, si vous avez été plus de 150 jours sur le territoire, vous êtes également éligible à la carte de santé de l’Ontario, qui peut vous donner un complément de remboursement des soins courants.
En partant en PVT, nous vous conseillons également toujours d’emporter avec vous une petite trousse à pharmacie avec la base : du doliprane. Je n’en ai emmené que très peu, et lorsque j’en ai acheté ici, j’ai dû dépenser 26 $ pour une boîte.
Le monde du travail au Canada
Mon cas est un peu particulier car je travaille aux côtés de Français, avec une grosse double culture franco-canadienne, alors l’équilibre est plutôt bon.
En revanche, voici les retours que je peux vous donner des pvtistes rencontrés sur place :
- pas de protection des salariés, vous pouvez être remercié du jour au lendemain, tout comme vous pouvez quitter votre job de la même manière,
- la transparence n’est pas de mise, un employeur ou un collègue canadien ne vous dira jamais ce qui ne va pas, le conflit est évité au maximum,
- une fois que la journée est terminée, le travail reste au bureau et votre vie personnelle est respectée,
- les journées commencent souvent plus tôt, ce qui vous permet de terminer aussi plus tôt,
- les pauses déjeuner n’existent pas vraiment, oubliez donc le repas en brasserie d’une heure, le repas sur le pouce est la tendance,
- tout comme les États-uniens, les Canadiens aiment organiser des White Elephant avec leurs collègues à Noël,
- le sport se fait sur le temps du midi, surtout dans les grandes entreprises qui disposent bien souvent d’une salle de sport,
- vos collègues restent vos collègues, et ne deviendront pas nécessairement vos amis,
- gardez votre avis pour vous, il est assez mal vu de dire ce que vous pensez,
- il est assez commun de passer un entretien d’embauche dans un café, en face de votre futur patron,
- pour développer votre réseau, vous pouvez proposer un rdv informel à un professionnel autour d’un café ou d’un repas au restaurant, c’est plutôt bien vu !
Trouver du travail dans une grande ville peut être plus long que dans une province peu plébiscitée. Vous pouvez consulter notre rubrique emplois, et nos articles dédiés.
Partir en couple, bonne ou mauvaise idée ?
Comme dit précédemment, nous sommes partis à deux en PVT, et un an plus tard… nous sommes toujours deux ! Notre couple a donc “résisté au départ”.
On entend souvent “partir en couple, ça passe ou ça casse”, et j’aimerais en rassurer le plus possible. Cette affirmation est à la fois vraie et fausse. Lorsque vous décidez de vous expatrier en couple, ou entres amis par exemple, c’est une ambition partagée, parfois un rêve commun. Certains partent en suivant leur moitié, pour leur permettre de réaliser un rêve. Dès le début, il s’agit donc d’un potentiel compromis pour l’un des deux.
Comment s’est-on préparé ? Déjà, nous avons décidé de commencer à vivre ensemble en France, avant de partir pour le Canada. Ainsi, nous pouvions nous rendre compte assez vite de la vie à deux, et si nous venions à ne pas nous supporter, autant que cela arrive en France plutôt que sur un autre continent ! Pourquoi ? Eh bien, parce qu’une fois que l’on a tout plaqué et qu’on ne peut compter que sur l’autre, la douche est peut-être un peu plus froide…
Pendant l’année qui s’est écoulée, nous avons rencontré pas mal d’obstacles, nous nous sommes beaucoup remis en question : pourquoi est-on partis ? Pourquoi avoir quitté le confort pour quelque chose d’inconnu ? A-t-on bien fait ? Nous avons eu beaucoup de moments de doutes, notamment quand la recherche de travail a duré. L’un de nous deux vivait plutôt bien son PVT (moi, pour être honnête) alors que l’autre, beaucoup moins. Dans cette situation, pas le choix : il fallait rester motivée pour deux. Psychologiquement, c’était assez compliqué sur la durée, et c’est pour cela que nous avons dû nous fixer un objectif clair. Si notre situation n’évoluait pas d’ici une date définie, nous rentrions en France.
Heureusement pour nous et pour notre aventure, la situation s’est débloquée et nous avons pu rester ! Je dirais que le plus important, c’est de s’écouter et d’entendre et comprendre les frustrations des deux personnes pour prendre une décision commune, en cas de besoin.
Comment gérer la distance avec ses proches ?
Notre aventure incroyable n’est rien sans quelques points plus gris, dont : le manque de nos proches. Quand vous décidez d’un départ, il y a bien sûr ce (et ceux) que vous laissez derrière. C’est d’ailleurs parfois ce qui empêche certaines personnes de partir !
À l’ère du numérique, tout le monde est en mesure de garder contact avec ses proches partout et tout le temps (à condition de ne pas se retrouver au milieu de la forêt amazonienne ou en Corée du Nord). La gestion du décalage horaire peut aussi être un point de stress, mais vous vous organiserez rapidement pour trouver des créneaux qui conviennent à tout le monde.
Voici notre retour d’expérience sur ce point. Nous appelons nos familles tous les jours, tout comme nous le faisions en France et que nous n’habitions pas dans la même ville qu’elles. Les groupes WhatsApp fonctionnent autant qu’avant, la seule frustration du début sont les 150 messages que l’on doit rattraper en nous réveillant le matin ou l’absence de réponse l’après-midi !
Les horaires qui fonctionnent le mieux pour nous (pour rappel, il y a 6 heures de décalage horaire entre Toronto et Paris) :
- le matin, avant le travail,
- entre 12h et 14h (il sera donc entre 18h et 21h en France),
- le week-end toute la journée, car moins contraints par le travail !
Le temps passe vite, la plupart des PVT durent 1 an (à l’exception du Canada pour les Français et de l’Australie sous certaines conditions) et malgré l’appréhension du début, vous serez finalement vite de retour au bercail. Si vous ressentez le besoin de rentrer voir votre famille, écoutez-vous. Vous pouvez décider de rentrer quelques semaines pour recharger les batteries.
L’inverse est aussi vrai, votre famille peut venir vous voir et passer quelques vacances chez vous : l’occasion idéale pour découvrir un nouveau pays !
Pour notre part, nous sommes rentrés 2 fois durant notre première année, et notre famille nous a aussi rendu visite. Malgré la situation compliquée de nos premiers mois, cela nous a permis de nous accrocher. Je dirais que les moments les plus compliqués à vivre quand on est loin, ce sont les fêtes de fin d’année (si vous les célébrez), les anniversaires des aînés et les annonces de grossesse autour de vous.
Déculpabilisez et pensez à vous ! Ce que je me suis dit en partant : je suis partie pour moi, pour vivre mon aventure et c’est le plus important. On s’est dit que si on se rendait compte que l’expérience à l’étranger n’était finalement pas pour nous, eh bien ce n’était pas si grave.
Les rencontres en PVT : comment se faire des amis ?
Ce titre ressemble à l’introduction d’une formation d’escroc sur les réseaux sociaux, mais c’est pourtant la principale inquiétude des pvtistes. Peu importe votre destination, il n’y a pas vraiment de secret, la réponse éternelle reste la même : il faut se forcer à aller vers les autres.
Pas facile à faire si, comme moi, vous avez une batterie sociale assez limitée et que vous n’avez pas l’énergie nécessaire pour rencontrer 50 personnes différentes par jour. Cela peut sembler anodin pour certains, mais si vous êtes plutôt introverti et casanier, ce n’est pas forcément naturel d’aller vers les autres. Timidité ? Flemme ? Angoisse sociale ?
Le sujet des rencontres revient dans beaucoup d’articles, je peux vous conseiller la lecture de ces témoignages très intéressants :
Les rencontres entre Français
Au Canada, nous organisons des rencontres pvtistes ! Ces rassemblements informels vous permettent de rencontrer d’autres pvtistes et de commencer à faire votre petit réseau. Toujours bon pour le boulot, le logement mais aussi pour le moral. C’est d’ailleurs à l’une d’entre elles que j’ai, pour ma part, rencontré une chouette amie.
D’autres se rencontrent et décident parfois d’emménager en colocation !
1 an après : mon avis honnête sur le Canada
Disclaimer : cet avis est personnel, il ne sera pas forcément le même qu’une autre personne et n’est pas non plus la vérité absolue.
Le Canada c’est, à mon sens, super pour plein de raisons évoquées plus tôt. Je m’y sens bien, mieux qu’en France, j’aime la tolérance qu’il y a ici et le fait de pouvoir être ce que l’on veut. J’aime le non jugement, que chacun s’occupe de ses affaires et la sécurité que je ressens à Toronto.
Pour nuancer, les grandes villes et les pays sont les mêmes partout, vous trouverez des endroits moins fréquentables et des personnes moins bien intentionnées. Quand je parle de sécurité, je parle d’un sentiment général qui me permet de ne pas vivre en étant constamment sur mes gardes. Et ça, c’est plutôt sympa.
J’aime les paysages et les infrastructures que j’ai pu rencontrer en Ontario ou au Québec. J’aime les animaux qu’on ne voit pas en France et les écureuils tout noirs que l’on voit ici ! J’aime toujours autant m’extasier quand je vois un raton laveur dans une poubelle (not sexy, mais très mimi), les petits chipmunks que je ne pensais jamais voir dans ma vie et les oisons Bernaches dans les parcs (c’est le petit de l’oie, pour info).
J’aime Toronto et sa CN Tower que je prends en photo sous tous les angles possibles, la vue sur la ville depuis les îles et les expositions extérieures dans les lieux publics.
J’aime aussi que cette ville soit tellement multiculturelle que les fêtes du monde entier sont célébrées en plein air et ouvertes à tous : défilés, stands de nourriture, vêtements traditionnels, concerts… J’aime que chacun puisse être lui-même et que la diversité soit célébrée haut et fort.
Après ces sentiments de joie et cet avis 100 % positif, voici ce qui me plait moins au sujet du Canada. Le pays a beaucoup de mal à endiguer les problèmes de drogue et de misère sociale, et en tant qu’immigrée, peut-être pas assez renseignée sur la politique interne, ces situations donnent l’impression que le gouvernement ne fait pas grand chose pour sauver sa population.
Le fait que chacun s’occupe de ses affaires, donne dans la rue des scènes compliquées à regarder et à supporter. Les sans abris ici se piquent en pleine rue, sont bien souvent dans des états second, crient car ils sont en pleine redescente ou jettent des objets par terre. Je me suis retrouvée très souvent confrontée à des personnes dénudées, totalement hagardes et sans repères. Les passants, trop habitués peut-être, n’y prêtent plus attention. Les secours interviennent très souvent tout au long de la journée, mais le coût de la vie et l’accès aux soins hors de prix n’arrangent pas leur situation.
Le coût de la vie justement et particulièrement les loyers ! Les propriétaires peuvent chaque année, revoir le montant du loyer en l’augmentant. Deux manières de procéder en Ontario : si votre logement était occupé avant novembre 2018, le plafond de l’augmentation est régulé par la province (environ 2,5 % en 2024 et 2025). En revanche, s’il n’était pas occupé avant novembre 2018, il n’y a pas de plafond. Comme la franchise n’est pas de rigueur ici, un propriétaire qui souhaite vous voir quitter le logement peut vous annoncer qu’il augmente son loyer de 1 000 $, en sachant pertinemment que vous refuserez et donc quitterez les lieux.
La recherche d’emploi est rude et très concurrentielle dans les grandes villes. Il peut s’avérer très compliqué de trouver un job qualifié rapidement au Canada alors il faut prendre son mal en patience et redoubler d’efforts pour se démarquer. Certains corps de métiers exigent également des équivalences de diplômes alors renseignez-vous bien ! En revanche, lorsque vous avez trouvé un job, c’est assez simple d’évoluer rapidement au sein de l’entreprise. Aussi, il n’est pas rare que les employeurs fassent confiance sur un poste pour lequel vous n’avez pas encore d’expérience, si vous êtes motivé !
Les vendeurs dans les commerces qui vous suivent à la trace et vous apportent une paire de chaussures dans une autre pointure que la vôtre car “sur un malentendu, ça peut passer”. À chaque fois que j’ai eu l’occasion d’acheter des chaussures, par exemple pour l’hiver canadien, le vendeur m’apportait une pointure d’écart car la mienne n’était pas disponible. Que faire avec ladite chaussure trop grande ou trop petite ? Eh bien… pas grand chose. Pour ce qui est de s’accrocher au client, sachez que les vendeurs sont généralement payés à la commission, il n’est pas rare que la personne en caisse vous demande le nom du vendeur qui vous a aidé en magasin !
Le prix des pains au chocolat et du bon pain… Cet argument est clairement un caprice de français, mais je suis sûre que vous le comprendrez. Payer un pain au chocolat (qu’ils appellent d’ailleurs chocolate croissant ou chocolatine ici, comme dans le Sud Ouest) 7 $, c’est non, juste, non. Quant au goût de la baguette, ça se passe de commentaire.
Bien sûr, tous ces points sont “normaux” et le jeu d’un départ à l’étranger veut que l’on découvre un pays sous tous ses angles, qu’on l’accepte finalement ou non ! Au bout d’un an, nous avons eu le temps de faire le tour de ce que nous aimions, de ce qui fonctionne au quotidien pour nous et de nous créer une nouvelle routine, loin de “chez nous”.
Alors à la question “est-ce que tu préfères le Canada ou la France ?” la réponse se trouve au milieu : on aime les deux, mais on se sent bien là où on se trouve pour le moment.
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