- Âge : 30 ans
- PVT Nouvelle-Zélande en solo puis en couple (2014); PVT Australie en solo (2017); PVT Canada en solo (2018)
- Domaine professionnel Hôtellerie-restauration (actuellement superviseuse de café)
- Activités pendant le PVT Barmaid, serveuse, crêpière
- Économies à l’arrivéeNouvelle-Zélande 2 500 €, Australie 3 000 € environ, Canada 1 700 €
Un PVT déclencheur d’un changement de vie
Partir en van en Nouvelle-Zélande, sortir de ma zone de confort, c’est exactement ce dont j’avais envie, parce que même si j’étais déjà partie plus jeune, j’étais dans une famille d’accueil, dans une école… Enfin dans un truc très structuré, très encadré. Pour la Nouvelle-Zélande, j’avais vraiment envie de vivre l’aventure campervan « Je ne me douche pas pendant cinq jours et je vois des paysages de fou ! ». Je voulais travailler, bien évidemment, pour parfaire mon anglais, vraiment m’intégrer au pays et vivre à la locale mais j’y allais en grande partie pour voyager. J’ai eu beaucoup moins d’appréhension, du fait que je parle déjà anglais.
Le mois qui a précédé le départ, c’était la grosse angoisse parce que je savais que pendant trois mois j’allais laisser mon copain de l’époque en France. Je suis partie seule et mon copain m’a rejointe après. J’avais aussi peur, paradoxalement, qu’il ne me manque pas ! Ces angoisses se sont révélées vraies. Le début a été compliqué puisqu’il me manquait et puis, au fur et à mesure, je suis rentrée dans un quotidien à Wellington, où j’étais installée. J’avais ma colocation, mon boulot… J’avais ma vie sur place et quand mon copain est arrivé, ça a été très compliqué de lui faire une place dans cette nouvelle vie. J’avais déjà évolué, j’avais déjà grandi. Il ne parlait pas un mot d’anglais, il venait de bosser trois mois comme un fou pour mettre de l’argent de côté et me rejoindre, et du jour au lendemain, il s’est retrouvé à la maison à ne rien faire, juste à attendre que je sorte du travail.
Pendant l’aventure, j’ai découvert de nouvelles choses et je suis partie sur une autre voie au niveau professionnel. J’adorais passer mon temps dans les cafés… J’écrivais des carnets de voyage (j’ai à peu près quinze ou vingt carnets sur mes road trips), je pouvais y passer des heures. J’aimais cette ambiance où les gens peuvent se retrouver autour d’un café, ambiance que je ne trouvais pas en France, et j’ai eu envie d’ouvrir mon propre café. Donc ça fait six ans que je bosse sur le projet d’ouverture d’un café à la néo-zélandaise, quelque part dans le monde, mais pas en France !
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