18 Marie, Canada

Une organisation anticipée

Je comptais partir seule, c’était sûr. Je pensais commencer par me poser et après, en fonction de ce que j’allais trouver, bouger ou ne pas bouger. Mais comme je suis quelqu’un de très rationnel, qui a besoin d’être très rassuré, j’avais dans un premier temps besoin de me poser. Du coup, j’ai d’abord trouvé un logement depuis la France pour être débarrassée de la question, et ensuite, je me suis rapidement mise à chercher du travail une fois sur place pour régler aussi ce problème, je suis comme ça, je n’y peux rien ! (rires)

En France, j’ai une maison, je suis propriétaire. Donc il a fallu que je trouve des locataires pour continuer à rembourser mon prêt et me débarrasser de ce problème-là. Et après, l’idée, c’était quand même de travailler le plus rapidement possible pour ne pas être prise de court. Même si j’avais des économies. Je voulais essayer d’en profiter, pas de me retrouver à sec tout de suite.

Ma mère a bien pris mon départ, avec philosophie, car elle prend tout avec philosophie. De toutes les façons, elle préfère ça plutôt que de me voir pleurer et de lui dire « Je ne veux pas retourner travailler ». Mon père a eu plus de mal, car on est plus fusionnels. L’idée que je sois à l’autre bout de l’océan, ça a été plus compliqué. Il comprend lui aussi, car il préfère que j’aille m’amuser au Canada plutôt que je pleure.

Un vrai besoin de partir

Je voulais partir l’été, donc j’étais très heureuse d’avoir ma lettre d’invitation au PVT Canada en février parce que ça voulait dire qu’avec le délai légal de demande de mise en disponibilité de la fonction publique, je pouvais partir l’été. J’ai tout fait tout de suite. J’ai reçu ma lettre d’introduction, j’ai envoyé le courrier à mon employeur pour lui dire que je partais, pour ma mise en dispo. C’est là que j’ai commencé à être très impatiente. Les trois mois avant de partir étaient longs, très longs. Il fallait que je parte !

Donc le Canada, c’est la bouffée d’oxygène, le grand air. Même si ma famille et mes amis me manquent, c’est très positif. C’est un bon choix, je ne regrette pas.

L’opportunité d’une disponibilité professionnelle

J’ai joué la sécurité. J’ai fait une mise en disponibilité d’un an même si le PVT est de deux ans, au cas où ça ne se passerait pas bien, au cas où j’aurais le mal du pays, au cas où il faudrait que je rentre. Mais dans ma tête, je savais que ça serait deux ans de PVT. Donc il faut que je refasse une demande de disponibilité au mois de mars.

En tant que fonctionnaires, on peut avoir une mise en disponibilité jusqu’à dix ans. C’est un bel avantage mais tout le monde ne le connaît pas. Tout le monde pense au salaire, à la stabilité de l’emploi, mais je pense que le plus beau des avantages, c’est celui-là, en fait. On a le droit de partir et de revenir si ça ne fonctionne pas, si finalement, on a envie de rester dans son confort. C’est vraiment le plus bel avantage d’être fonctionnaire.

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