Paroles de pvtistes !

Voyage en solo

J’ai déjà un peu voyagé, sans jamais vivre à l’étranger, mais là, j’ai vraiment envie de faire un PVT. Les PVT sont disponibles dans des pays qui sont quand même assez éloignés ! Je ne suis jamais vraiment sorti du territoire européen. J’ai beaucoup voyagé en Europe, je fais partie d’associations étudiantes européennes, mais j’ai toujours voyagé en groupe, ou alors je voyage seul, mais quand j’arrive, je connais toujours des gens sur place.

Le PVT rime avec l’aventure et le voyage en solo. J’ai vraiment envie de voyager seul, de partir seul en Nouvelle-Zélande. Beaucoup de personnes m’ont dit « Tu verras, quand tu voyages seul, tu apprends à te connaître, c’est différent, tu vis pas le voyage de la même façon ». Forcément, tu es plus libre, tu décides à la minute près de ce que tu veux faire. Je n’ai encore jamais eu cette sensation. Et puis, je sais que quand tu voyages seul, c’est là que tu fais paradoxalement le plus de rencontres.

À la recherche d’un projet qui ait du sens…

J’ai toujours eu le goût pour les voyages. Quand je travaillais dans cette asso, j’adorais ce qu’on faisait, on avait toujours des projets incroyables, on accueillait des réfugiés ou des gens en difficulté, c’était vraiment de belles choses. Mais on avait beaucoup de moments où on était au bureau, à faire de la paperasse. Ce n’est pas vraiment ce que je veux faire de ma vie, ça me saoulait un peu. Du coup, je me suis dit « Voilà, il faut que j’aie un projet derrière ».

Maintenant, mon projet, c’est de faire un maximum de volontariat (WWOOFing, Workaway). Beaucoup de gens partent en PVT pour travailler. Moi, je travaille déjà ici. Je travaille à l’usine, encore pour sept mois, voire peut-être un peu plus. Ça m’embêterait de travailler aussi longtemps avant de partir en Nouvelle-Zélande et de travailler encore sur place !

Les grandes villes, ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus. J’aimerais vivre des expériences qui sortent du commun, dans un petit village de cent habitants, me retrouver bloqué là-dedans, faire du stop au milieu de la nuit, enfin, des choses comme ça, quoi.

Avoir un budget suffisant nécessite parfois des compromis

J’aimerais bien réussir à réunir 5 000 ou 6 000 €, mais je sais très bien que je vais m’adapter selon le budget que j’aurai. Si j’ai un budget assez conséquent, je voyagerai un peu plus, sinon, je ferai plus attention.

En ce moment, je n’ai pas de loyer à payer, comme je suis retourné vivre chez mon père. Je l’aide un peu à faire des courses mais je n’ai pas de factures, donc c’est assez facile de mettre de côté la plus grande partie de mon salaire.

Je travaille à la chaîne, je mets des vis et « clac clac clac ». Mais c’était un peu mieux payé qu’un poste de vendeur dans un magasin, où tu n’as qu’un SMIC. Quand je serai en train de boire une bière à Auckland, bah voilà, je repenserai à toute cette sueur !

Partir au milieu de ses études : incompréhension et craintes de l’entourage

Étant donné que mes études ne sont pas terminées, ma mère me demande pourquoi je pars là-bas et pourquoi je ne veux pas plutôt finir mes études. Mon père, lui, est un peu plus compréhensif. Ils se posent beaucoup la question de l’après-PVT, moi aussi, d’ailleurs : « Tu pars un an en Nouvelle-Zélande, super, mais ensuite, qu’est-ce qu’il se passera ? Il peut se passer beaucoup de choses, tu peux décider de t’installer sur place, ou encore décider de rebondir sur un autre PVT. Et si jamais il y a un retour en France, qu’est-ce que tu feras après ? Re-travailler un an pour
repartir ? Reprendre des études ? ».

Je ne sais pas encore. Mais je ne veux pas encore penser à l’après-PVT alors que je ne suis même pas encore parti, on va y aller étape par étape !

La Nouvelle-Zélande pour un géographe, c’est comme une évidence

Je suis géographe, donc on étudie beaucoup les reliefs, tout ce qui relève de la géographie physique des pays. Je trouvais que la Nouvelle-Zélande, c’était une sorte de condensé de tout ce qu’il y a dans le monde. En plus, c’est tout petit !