pvtistes
Salut les filles ! Pouvez-vous vous présenter ?
Séverine : Je m’appelle Séverine, j’ai 26 ans, j’habite dans une petite ville à l’est de la France appelée Pontarlier. Je travaille en supply chain depuis 2018 et suis passionnée de voyages et de photographie. Il y a deux ans, j’ai réalisé un tour du monde en solitaire sur 14 mois.

Sophie : Je me présente donc… je suis Sophie, une “jeune” femme indépendante (lol) de 28 ans. Je travaille actuellement dans une agence de voyage qui me permet de voyager autour du monde. Mais avant cela, je travaillais comme réceptionniste ou comme Guest Relation dans des hôtels de luxe. Je suis toujours à la recherche de nouvelles aventures et je déteste rester chez moi à ne rien faire, ce qui me fait toujours un agenda bien rempli ! J’adore découvrir et apprendre plein de nouvelles choses, même si je finis toujours par tout oublier avec ma super mémoire :p. Bref, je mords la vie à pleine dents, pour mon plus grand bonheur !
pvtistes
Comment vous connaissez-vous ?
Séverine : On s’est rencontré sur Facebook. J’ai posté une annonce dans un groupe afin d’expliquer mon projet de road trip d’un mois en NZ. Sophie m’a écrit et on s’est lancées dans l’aventure.

Sophie : On se connait car on a partagé un gros mois d’aventure en Nouvelle-Zélande, mais on s’est rencontrées via internet, quand j’ai vu un message de Séverine sur un groupe de Français en Nouvelle-Zélande. Ses dates de voyage correspondaient plus ou moins à ce que j’avais prévu, elle avait une bonne bouille, donc je l’ai contactée. Le courant est directement passé et on a vite prévu un appel vidéo pour se voir, discuter de nos envies, etc. Et voilà !
pvtistes
Vous avez décidé de partir en Nouvelle-Zélande. Comment cette idée vous est-elle venue à chacune ? Et pourquoi la Nouvelle-Zélande ?
Séverine : Ma sœur avait réalisé un PVT en Nouvelle-Zélande et avait beaucoup aimé, elle y est restée 1 an. Mon frère y est ensuite allé pour 2 ans. Ils racontaient beaucoup leurs histoires, me montraient leurs photos et me parlaient de la belle culture Maori. Quand l’idée m’a traversé l’esprit, j’étais à Los Angeles, une ville qui est totalement différente de celles en Nouvelle-Zélande et dans laquelle je ne me sentais pas à l’aise. J’ai donc commencé à regarder les vols et en ai trouvé un à un prix très avantageux, j’ai booké.

Sophie : J’en avais vraiment marre de mon travail en tant que Guest Relation et mon CDD venait à sa fin. Je ne savais pas du tout quoi faire de ma vie, mais je savais que j’adorais voyager. Je ne savais pas trop où aller dans le monde, mais je n’ai pas dû beaucoup réfléchir quand j’ai pensé à toi, PamPam. Je me suis dit “pourquoi pas ?” et je t’ai contactée. Tu m’as évidemment tout de suite donné envie de venir et après en avoir parlé à tout le monde pour me forcer à ne pas reculer, j’ai sauté le pas.
pvtistes
Séverine, comment se sont passés tes premiers mois en Nouvelle-Zélande ?
Séverine : Les premières semaines, c’était compliqué. Je suis arrivée à Auckland, ville qui n’avait selon moi pas de charmes, et je ne retrouvais pas la culture dont on m’avait parlé. J’ai suivi mon instinct et suis partie directement à Queenstown, dans l’île du sud. Là, je me sentais beaucoup mieux car cette petite ville est entourée de lacs et de montagnes. J’ai trouvé un volontariat dans un petit village à une vingtaine de km, j’y suis restée 2 semaines et j’allais régulièrement en ville en stop, ce qui fonctionnait très bien. J’ai mis un peu de temps à trouver un job car il y a de plus en plus de pvtistes et la concurrence est plutôt rude, surtout à Queenstown. J’ai fini par être contactée par une auberge de jeunesse qui acceptait que je travaille de 11h à 16h pour bénéficier d’un logement gratuit (en chambre de 8 personnes). Puis j’ai trouvé un autre job en bar/boîte de nuit de 18h à 5h du matin. Physiquement, c’était difficile, mais il fallait absolument que j’économise et gagne un maximum d’argent pour réaliser mon projet de road trip.


pvtistes
Sophie, comment se sont passés tes premiers moments en Nouvelle-Zélande ?
Sophie : J’ai passé 2 magnifiques mois. Je n’arrêtais pas de le dire : je n’ai eu que de la chance depuis le début jusqu’à la fin de mon séjour. Au final, même une mésaventure que nous avons vécu avec le ferry a été de la chance dans le reste du programme. J’ai réellement vécu ma meilleure vie pendant deux mois.

Mais mes premiers moments (car c’est ça la question hahaha), ont été très joyeux mais très stressants à la fois. D’un côté, j’étais toute excitée de commencer cette aventure, de découvrir ce pays que je connaissais très peu finalement. De l’autre côté, j’étais très stressée car je suis arrivée seule et je le suis restée pendant 3 ou 4 jours.

Pendant ce temps-là, je devais trouver une voiture à acheter. Avec des conseils d’un peu partout, surtout de toi Pam, j’avais finalement décidé d’acheter une voiture pour la revendre à la fin de mon voyage, plutôt que d’en louer une. Je devais le faire le temps que je sois seule, car dès que Séverine arrivait sur Christchurch, nous devions partir pour commencer notre road trip.

Ce ne fut pas une mince affaire de trouver. Beaucoup de voitures étaient hors de prix. Je suis tout d’abord allée essayer une voiture et je l’ai conduite jusqu’au garage pour la faire vérifier (Pre Purchase Car Inspection). Heureusement, le garagiste était très pro et honnête (je ne retrouve plus le garage, mais j’avais trouvé l’adresse sur un groupe Facebook, dans des commentaires), et m’a tout de suite dit qu’il y avait plein de problèmes avec cette voiture et que je perdrais beaucoup d’argent en réparation si je l’achetais.

Ça m’a un peu déprimée et stressée, car c’était le seul plan que j’avais… Je suis donc rentrée bredouille à l’auberge de jeunesse et j’ai continué à chercher.

Le soir, j’ai trouvé une annonce sur Marketplace concernant une voiture que j’avais déjà vue, mais avec un prix moins élevé qu’avant. J’ai tout de suite contacté le vendeur.

On en revient à la chance de malade que j’ai eu pendant tout mon séjour car le vendeur logeait justement dans mon auberge de jeunesse et les potentiels acheteurs l’avaient finalement refusée ! J’ai donc pu voir la voiture le soir même et le lendemain, nous sommes partis au garage pour aller tout vérifier. A part un problème de batterie, qui aurait dû me coûter, de souvenir, +/- 500 $NZ, rien à signaler. Le jeune vendeur anglais était tellement désespéré de rentrer, qu’il m’a vendu la voiture moins ces 500 $. La voiture était en plus déjà aménagée, avec de la mousse pour le matelas, de quoi cuisiner, etc. En plus, le garagiste m’a dit que la réparation n’était pas vraiment nécessaire donc … Vraiment une top affaire !

Comme j’avais réussi à avoir une voiture plus tôt que prévu, j’ai pu déjà quitter un peu Christchurch et me diriger vers Akaroa. Première vraie escapade de mon séjour, j’étais surexcitée ! Ça m’a permis de bien prendre mes marques avec la voiture et de passer le temps en attendant Séverine. Bref, mon séjour commençait enfin !
pvtistes
Le moment de votre rencontre arrive ! Comment ça s’est passé ? Comment vous sentiez-vous ?
Séverine : Cela faisait déjà 6 mois que je voyageais solo et rencontrais de nouvelles personnes tous les jours, je n’étais pas vraiment inquiète. Quand Sophie m’a contacté sur Facebook, je voyais qu’elle était stressée (elle ne le cachait pas d’ailleurs) mais hyper motivée, organisée, gentille, et me faisait souvent rire dans ses vocaux : j’ai su qu’elle serait une excellente partenaire de voyage. Elle avait trouvé une voiture et je l’ai rejoint en bus à Christchurch. J’avoue que la première fois que je l’ai vu, c’était comme si je la connaissais déjà tant on avait discuté sur Facebook. Première impression, elle me faisait mourir de rire, Sophie m’attendant au bus mais ne se souvenait plus du tout de là où elle avait laissé la voiture !

Sophie : une de mes meilleures anecdotes avec Séverine ! Quand je l’ai rencontrée, nous avions prévu que je vienne la chercher à la gare des bus avec une de ses amies (que je devais déposer dans une auberge). Je me suis garée et je suis partie les chercher à la gare à pied. Sauf qu’en voulant retourner à la voiture après les avoir rencontrées, impossible de la retrouver ! Nous avons cherché la voiture pendant une bonne heure. Nous étions prêtes à appeler la police… Nous avons tellement pris de temps que son amie a décidé de prendre un Uber. J’étais embarrassée au possible hahah, c’était horrible ! Heureusement, Séverine a gardé son calme et rigolait plus qu’autre chose. Nous avons décidé de refaire ma route étape par étape, tranquillement, et avons finalement retrouvé la voiture ! Cette mésaventure n’a pas refroidi Séverine, qui a tout de même décidé de continuer l’aventure avec moi !



pvtistes
Parlez-nous des premiers moments de votre road trip, a-t-il été facile de s’habituer à ce nouveau quotidien à 2 entre inconnues ?
Séverine : Sophie s’adapte vraiment bien à toutes situations et est motivée du matin au soir ! On est allées en courses, on roulait, on discutait de nos habitudes, hobbies, familles etc. Les premières nuits étaient un peu difficiles car on avait peu de place et le lit était fait de bouts de mousse, mais rien de très problématique. On a ensuite acheté une tente au Warehouse et dormions presque tous les soirs dedans.

Sophie : Séverine est très facile à vivre et a toujours quelque chose à dire, on ne s’ennuie pas avec elle. On a directement collé et je me souviens des premières semaines passées ensemble qui ne paraissaient être que quelques jours. On rigolait énormément, que ce soit parce qu’on a le même humour ou parce qu’on faisait des conneries (genre conduire à droite ou autre). Je pense également être quelqu’un qui s’adapte assez vite aux autres et à leurs envies, donc on a facilement trouvé un bon équilibre. Avant de voyager à deux ou même les premiers jours, on se disait qu’on devrait ne pas sous-estimer les moments “seule” et que si l’une d’entre nous ne voulait pas faire une activité, il n’y avait aucune obligation. Au final, à part 1 ou 2 activités sans l’autre au tout début de l’aventure, nous avons passé tout le voyage ensemble.
pvtistes
À quoi ressemblait votre vie en voiture aménagée ? Comment vous organisiez-vous au quotidien ?
Séverine : On avait un itinéraire tracé et on avait toutes les deux les mêmes envies de “nature” pendant ce voyage. J’avais déjà tracé une idée de l’itinéraire et on l’a suivi en général, et on cherchait des lieux où dormir grâce à différentes applis. On avait pas de glacière et peu de place donc on faisait des petites courses régulièrement de pâtes, légumes, wrap et autre nourriture qui ne pouvait pas trop s’abîmer avec la chaleur.

Sophie : Nous avions installé un matelas “mousse” dans la voiture, qui restait là constamment. On avait chacune notre côté de la voiture et on tentait (je dis bien tentait hahah) de le garder.

Tous les matins, on se réveillait et on se préparait à partir, soit dans la voiture, soit à l’extérieur selon les aménagements et le temps. On faisait régulièrement les courses, pour acheter un peu mais pas trop afin d’éviter les gaspillages et nous placions les courses en dessous des sièges arrière.
Le soir, nous avions souvent notre moment “seule” pour lire, faire les stories de Séverine, téléphoner aux proches ou autre. C’était le moment cocooning nécessaire, je pense, à toutes les deux.

Pour la cuisine, nous avions une petite cuisinière à gaz et nous faisions souvent des conserves. Nourriture très simple, mais j’ai toujours très bien mangé. Le midi, nous faisions souvent des tartines fromages/tomates. On en était limite écoeurées à la fin hahah.

En bref, on a vécu un quotidien très économe, mais qui nous suffisait à toutes les deux. Je pense que le “plus dur” a été notre différence de régime : je suis végétarienne et Séverine est une carnivore haha. Ça a été compliqué pour elle de s’adapter à manger moins de viande (dans les repas communs) et c’était une frustration que je pouvais comprendre. Elle s’est tout de même très bien adaptée, et mangeait de la viande de son côté quand elle le pouvait !
pvtistes
Vous sentiez-vous à l’étroit parfois ? Aviez-vous parfois besoin de temps seule ? Comment faisiez-vous ?
Séverine : A part la nuit où je me plaignais souvent du manque de place, je ne me souviens pas avoir eu souvent besoin de moment de solitude. Je voyageais seule depuis 6 mois donc voyager avec quelqu’un m’a fait beaucoup de bien, surtout Sophie. La journée on était souvent en randonnées, on avançait pas toujours au même rythme, je m’éloignais pour prendre des photos, on prenait du temps pour appeler nos familles chacune de notre côté.

Sophie : Je ne me suis jamais vraiment sentie à l’étroit dans la voiture, non. Je pense que tout le monde a besoin de temps seul, surtout dans un si petit espace et quand on est H24 avec quelqu’un. C’est pour cela que naturellement, nous avons eu notre rituel de moments seule en soirée. Parfois je m’éloignais pour passer des appels ou alors je lisais pendant que Severine passait des appels. Bref, nous avions trouvé un bon équilibre.
pvtistes
Comment votre relation a-t-elle évolué au fil des jours et des semaines ?
Séverine : Comme je disais, j’avais déjà l’impression de connaître Sophie avant même de l’avoir rencontré en personne. Plus qu’une partenaire de voyage, elle est devenue une véritable amie.

Sophie : Je pense qu’au début, les premières semaines, nous avons l’excitation d’apprendre à se connaître, de parler de plein de choses non stop. Après presque un mois ensemble, c’est vrai qu’on a l’impression de connaître l’autre et les mêmes sujets reviennent souvent sur le tapis. Je dirais qu’on est passé d’une excitation du début à une certaine routine. On pouvait se fritter pour des petits détails qui étaient en fait insignifiants. Ce n’est pas négatif, juste normal avec le temps qui passe et avec le fait d’être tout le temps avec la même personne.



pvtistes
Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans le fait de voyager entre “inconnues” puis amies ?
Séverine : Aucune. Il faut simplement prendre le temps de se connaître et comprendre les attentes ou habitudes de l’autre. J’avais par exemple sélectionné plusieurs randonnées à dénivelé assez élevé sans penser que Sophie aimait beaucoup la randonnée mais n’en avait presque jamais fait en montagne. J’étais de mon côté assez exigeante pour les photos car c’était important pour moi d’avoir des souvenirs parfait de ce voyage, ce qui pouvait être lourd pour Sophie.

Sophie : Je pense que le plus dur a été de s’habituer aux petites habitudes de chacune et de parfois oublier son propre confort pour l’autre. Au final, c’est comme quand on vit en coloc. On doit faire des concessions ou accepter des choses qu’on ne ferait pas forcément seul. C’est beaucoup de compromis, car il faut essayer que tout le monde y trouve son compte.
pvtistes
J’imagine que vous avez des tonnes de beaux souvenirs, vous nous en racontez 2-3 ?
Séverine : Bien plus que 2-3 car c’était selon moi un voyage parfait et inoubliable mais en voici.

• On a gravi Avalanche Peak (1000 D+ sur seulement 6,5 km). L’ascension était vraiment difficile pour toutes les deux et je voyais Sophie à bout de force. Arrivée presque au sommet, il y avait une arête et Sophie avait le vertige, elle me répétait que tout allait bien mais elle commençait à faire une crise de panique. Après un temps de respiration et un peu d’eau, on est reparties pour atteindre le sommet. Sophie s’est mise à sangloter tant elle était fière d’avoir réussi et ça m’a tellement émue que j’en avais aussi les larmes aux yeux.

• Mon frère m’avait recommandé une randonnée facile un peu particulière. 600 mètres de long, environ 1h à marcher dans une grotte à la frontale les pieds dans l’eau, parfois avec du courant. Sophie avait toujours des yeux d’enfant émerveillée à chaque nouvelle aventure et ça rendait mes journées encore plus belles.

• Le 20 février environ, nous devions nous rendre dans l’Île du Nord avec la compagnie Bluebridge et sommes allées faire le check-in aux alentours de 18h si ma mémoire est bonne. Puis, la compagnie nous a demandé de revenir à 22h car il y avait “une fuite” au bateau. On revient à cette heure et avançons jusqu’aux files d’attente pour embarquer. On nous informe ensuite que nous pouvons dormir dans nos voiture et qu’on nous réveillerait plus tard car le problème n’était toujours pas résolu. Vers 2h du matin, on nous annonce que le bateau est annulé et qu’on devra prendre le suivant le lendemain matin (alors que des camions embarquaient sur “notre bateau” toute la nuit). A 7h du matin, un policier vient nous demander de déplacer notre voiture pour laisser les autres embarquer. Révoltée, je pète un câble, je craque et je pleure, je m’énerve contre le policier, qui nous demande d’aller rejoindre la réception pour entendre l’annonce que la compagnie avait à faire. Bateau annulé, remboursement possible ou on book un autre bateau à partir du 8 mars (date de mon vol de l’Île du Nord à Melbourne). On était dégoutées et ne savions plus quoi faire. On a trouvé un vol pour Wellington et avons abandonné la plupart de notre nourriture à cause du poids, et abandonné la voiture que Sophie récupérerait à son retour dans l’Île du Sud. L’avion était tout petit (12 personnes), on nous a amené en bus vers un autre aéroport car il ne pouvait pas décoller à cause du vent. Nous décollons, l’avion tremblait, on ne voyait que la brume par les fenêtres et on n’était vraiment pas rassurées. A notre arrivée, Sophie a trouvé une voiture de location pas trop chère pour le reste de notre voyage et cela a sauvé notre voyage.

On a également fait du saut en parachute, on est allé sur un glacier en hélicoptère, on s’est lavé dans des rivières, on a visité Hobbiton, les sources d’eau chaude à Rotorua, etc.

Sophie : Il y en a tellement… Je dirais que de manière générale, mon meilleur souvenir avec Séverine est qu’elle m’a poussée au-delà de mes limites. Elle m’a fait faire des choses que jamais je n’aurais cru faire ou que je pense, j’aurais eu beaucoup de mal à faire seule : le saut en parachute, les randonnées en montagne, … Mes meilleurs souvenirs :

• Avalanche Peak, comme je me suis dépassée à en pleurer, et que Séverine m’a juste aidée, sans me porter aucun jugement.

• Trek dans une grotte avec de l’eau jusqu’à la taille : qu’est-ce que j’ai adoré ce trek aventureux ! Jamais je ne l’aurais fait sans Séverine.

• La route. C’était toujours de bons moments passés, en chanson (quand on avait du réseau) ou même à papoter.



pvtistes
Qu’est-ce que ce voyage vous a-t-il apporté à chacune ?
Séverine : J’ai appris à être plus à l’écoute de l’autre, Sophie m’a montré qu’avec de la volonté on pouvait réussir ce qui nous semble impossible. J’étais encore plus émerveillée par les paysages magnifiques de ce pays car c’était pour elle sa première expérience en haute montagne et elle avait toujours ce regard émerveillé.

Sophie : Ce voyage m’a permis de me rendre compte encore plus d’à quel point j’aime voyager. Il m’a permis d’en apprendre beaucoup sur moi-même, d’apprendre plein de nouvelles choses, de devenir un peu plus aventurière (même s’ il y a encore du boulot) et de sortir de ma zone de confort. Et puis, surtout, l’air de rien, ce voyage m’a également permis de trouver mon nouveau boulot. Même si cela s’est fait via une amie, le fait d’être en Nouvelle-Zélande au moment de passer l’entretien (à 4h du matin !), a été un gros + sur mon CV.
pvtistes
Quels conseils donneriez-vous à des personnes qui hésiteraient à voyager avec un(e) inconnu ?
Séverine : Il ne faut surtout pas avoir peur de faire un road trip avec un ou une inconnue car cette personne va très vite devenir bien plus ! Suivez votre instinct quand vous commencez à discuter avec la personne et voyez si vous partagez les mêmes centres d’intérêts. Sophie et moi avons pu nous soutenir dans les moments difficiles et je ne regrette absolument rien de ce voyage à ses côtés.

Sophie : GO ! La clé est de faire confiance mais bien évidemment de rester prudent. On ne va pas se mentir, jusqu’à la rencontre, on a un peu peur de sur qui on va tomber. On a peur que ce soit une arnaque, que la personne finalement ne sera pas là ou que quelqu’un d’autre apparaisse … Mais si on fait attention, qu’on se call (avec vidéo!) avant etc, et qu’on discute avant de voyager ensemble, il ne devrait pas y avoir de problème.

La clé : discuter tout de suite des règles qu’on veut mettre en place et des choses très importantes pour l’une et l’autre.
pvtistes
Avez-vous eu l’occasion de vous revoir ?
Séverine : OUIIII ! Je suis allée passer un weekend chez elle en Belgique et j’ai hâte qu’elle vienne me rendre visite en France !

Sophie : Oui ! Séverine est venue me voir en Belgique 😀 Je dois encore aller chez elle, c’est à planifier et ça se fera ! Il faut juste s’organiser et trouver du temps dans cette vie à 100 à l’heure.
pvtistes
Et maintenant, quels sont vos projets ?
Séverine : Je pense reprendre une vie stable afin d’économiser à nouveau et prévois un voyage d’un an en Amérique du Sud et en Afrique en humanitaire.

Sophie : Pour le moment, j’ai trouvé un taff qui me plait beaucoup et qui m’offre la possibilité de voyager. Ici, j’essaye surtout de me surpasser, de voir mes proches le plus souvent possible, de continuer à voyager pour mon plaisir… Bref, de vivre ma vie à fond. J’ai bien entendu envie de refaire de gros treks. Ce sera dans des pays un peu plus proches comme la Suisse, l’Ecosse et la Norvège.
pvtistes
Un petit mot de la fin ?
Séverine : N’hésitez pas à voyager, solo ou avec un/une inconnue, cela permet de se découvrir, de rencontrer du monde, d’explorer des lieux magnifiques, de s’ouvrir aux autres, de garder son calme en situation de crise. Je n’hésiterais pas à repartir dès que je le pourrai !

Sophie : A tous ceux qui ont encore peur de sauter le pas : je comprends. J’étais dans le même cas. J’étais tellement stressée. Finalement, ce stress fait partie de l’aventure. Il faut sortir des sentiers battus, il faut se surpasser pour vivre tout ce que la vie a à offrir. Ça a l’air si cliché quand je l’écris, mais c’est vrai. Jamais je n’aurais pu vivre ce voyage si je n’avais pas pris de risques. Parfois on regrette certains choix, mais on grandit toujours. Pour ma part, cette expérience n’a été que du bonheur. Je n’ai aucun regret et je la referai les yeux fermés.




Pamela

Voyageuse belge depuis 2012, j'ai vécu aux USA, aux Bahamas et en Nouvelle-Zélande pendant 5 ans, avant de m'envoler pour l'Australie où je vis actuellement. Je partage avec vous mes meilleurs tips grâce à pvtistes.net et vous accompagne dans votre préparation au départ

Belgian traveler since 2012. I have lived in the USA, the Bahamas in New Zealand for 5 years, before moving to Australia where I now live. I share my best tips with you and I help you prepare for your big adventure.

Ajouter à mes favoris

Il n'y a aucune évaluation pour le moment.

Connectez-vous pour pouvoir voter.

Les Guides de pvtistes.net

Nos guides des pvtistes sont disponibles gratuitement au format PDF, pour que vous puissiez les consulter à tout moment, même sans connexion !

Aucun commentaire

Il n'y a aucun commentaire pour le moment mais n'hésitez pas à ajouter le vôtre 🙂