C’est l’une des inquiétudes principales des pvtistes qui ont un niveau d’anglais faible. Il est certain que vous risquez d’avoir des moments un peu pénibles, où vous comprendrez mal votre entourage et aurez du mal à vous faire comprendre, mais ce PVT est l’occasion de changer les choses et de revenir en France ou en Belgique avec un niveau d’anglais, si ce n’est courant, du moins correct, qui vous permet de communiquer avec des anglophones.
Voyons donc comment améliorer votre anglais et ne pas vous empêcher de vivre (ni de travailler) si vous parlez mal anglais !
Comment améliorer son niveau d’anglais avant de partir ?
Il existe différentes façons de vous dérouiller un peu et d’acquérir quelques automatismes qui vous seront bien utiles une fois sur place !
Les échanges linguistiques
Dans les grandes villes, des échanges linguistiques sont possibles, soit de façon informelle, en faisant une rencontre sur Internet, en discutant avec une amie de la famille ou en passant organisé par des petites annonces, soit de façon plus, via l’un des sites qui proposent ce type de rencontres. Vous avez une université à côté de chez vous ? Des étudiants étrangers anglophones recherchent peut-être un(e) francophone pour l’aider à améliorer son français !
Vous pourrez ainsi parler avec un inconnu qui n’hésitera pas à vous expliquer vos erreurs ! En échange, vous parlerez en français avec lui et le conseillerez.
Il n’y a pas plus efficace que l’entraînement oral donc si cet exercice est répété, vous pouvez être sûr de faire des progrès rapidement !
Vous pouvez aussi trouver des correspondants à l’étranger via des sites spécialisés comme Etudiants du monde (jusqu’à 24 ans), Speaky , ou Penpal Gate . Vous n’aurez pas l’avantage du face à face, mais c’est un bon début !
La lecture
Pourquoi ne pas lire un livre que vous avez vraiment aimé, que vous avez lu plusieurs fois, que vous connaissez bien, mais cette fois, en anglais ? Vous pouvez également lire les versions anglaises de votre BD préférée, lire des magazines people en anglais, vous abonner à un journal en anglais facile d’accès, comme Vocable , qui regroupe des articles de différents journaux, afin d’aborder des sujets très différents . Des mots sont traduits sur le côté de l’article, vous permettant de lire facilement le contenu du magazine sans passer votre temps la tête dans le dictionnaire.
Vous pourriez aussi suivre l’actualité australienne sur des sites d’information australiens, comme news.com.au ou encore ABC news .
Il existe aussi des livres bilingues, la page de gauche est en anglais, celle de droite, en français !
Dans la mesure du possible, et quand vous le pouvez, nous vous recommandons de lire en anglais à haute voix. Cela vous entraînera à faire des phrases, vous mettrez en quelque sorte l’anglais en bouche. Cela vous aidera à avoir ensuite un anglais un peu plus fluide quand vous parlerez aux gens.
Les séries et les films en VO
On entend souvent que regarder les séries et les films en VO avec sous-titrage français est un bon exercice. C’est vrai ! Regarder ces mêmes séries et films en VO non sous-titrée, c’est encore mieux mais encore faut-il avoir le niveau d’anglais qui le permette. Une autre option peut être plus efficace si votre niveau est moyen : regarder ces vidéos en VO avec sous-titrage anglais . Vous vous focaliserez sans doute sur les sous-titres mais c’est le but ! Vous pourriez vous maîtriser avec l’accent, la façon dont les mots sont prononcés (parfois d’une façon qu’on n’aurait pas imaginée).
Pour ne pas non plus passer à côté du film ou de la série, faites l’essai avec un film ou une série que vous connaissez bien. Comme ça, vous comprenezz ce qui se passe et pourrez imprimer la version anglaise !
La difficulté avec une langue étrangère est double, il faut pouvoir la parler et la comprendre. Les 2 exercices sont différents. Le visionnage de vidéos en anglais ne vous permet pas d’améliorer votre expression orale, du moins pas directement, mais sans doute que certaines expressions restent ancrées dans votre tête. Vous pourrez alors les révéler une fois en Australie.
Et comme vous allez en Australie, c’est l’occasion de découvrir des films et des séries locales, histoire de vous réaliser avec l’accent « aussie » !
Vous voulez une petite sélection de films et de séries australiennes pour découvrir l’accent australien ? C’est parti !
- Film : Les Aventures de Priscilla, reine du désert (Priscilla folle du désert) : une troupe de drag queen partent en road trip depuis Sydney pour rejoindre un casino à Alice Springs où la troupe doit se produire.
- Film : Picnic at Hanging Rock : l’histoire de la disparition de 4 jeunes filles, à l’occasion d’un pique-nique organisé par leur école à Hanging Rock, au début du 20e siècle.
- Film : Crocodile Dundee : la rencontre entre un journaliste américain et un aventurier australien du Territoire du Nord, Michael J. Crocodile Dundee.
- Film : Muriel : jeune femme introvertie et moquée, Muriel, une fan d’Abba, va essayer de tout faire pour changer de vie.
- Série : The slap (version australienne – à ne pas confondre avec la version US) : au cours d’un barbecue typique dans une famille australienne d’origine grecque, un enfant se prend une gifle d’un adulte (qui n’est pas l’un de ses parents). Les conséquences vont être dévastatrices.
- Série : Mystery road : Des policiers enquêtent sur la disparition de deux jeunes ouvriers agricoles dont l’un est aborigène, dans l’outback australien.
- Série : Top of the lake (saison 2) : après une première saison de Top of the Lake en Nouvelle-Zélande, on retrouve la détective Robin Griffin, de retour dans son pays d’origine, à la recherche de sa fille, et enquêtant sur la mort d’une jeune femme asiatique, dont le corps a été retrouvé dans une valise dans la mer.
- Série : Underbelly : une série de plusieurs mini-saisons diffusées à chaque fois sur des crimes, des faits divers, dont les principaux protagonistes sont des mafieux et des gangs en Australie.
Si vous présentez des codes Netflix, voici une liste des programmes australiens à votre disposition .
La musique anglo-saxonne
Ce n’est pas toujours le top pour apprendre une grammaire parfaite, on sait bien que dans les chansons, she « don’t » (faux !) plus qu’elle « doesn’t » (correct !) mais pour apprendre le langage courant, selon les groupes et chanteurs, quel moyen plus agréable que la musique ?
Prendre des cours d’anglais
C’est l’option la plus chère mais c’est aussi celle qui vous permettra d’avoir des conseils et des explications claires sur le pourquoi du commentaire. Si votre budget ne vous permet pas, optez pour les techniques listées précédemment mais si vous avez un peu d’argent de côté, essayez de prendre de préférence des cours en individuel. N’oubliez pas que si vous avez travaillé pendant plusieurs années, vous avez acquis un CPF (compte personnel de formation) qui peut vous permettre de suivre une formation de ce type. Pour information, si vous travaillez à temps complet, vous pouvez bénéficier de 500 euros par année de travail, sur votre compte personnel de formation (dans la limite de 5 000 euros).
Ceux qui parmi vous sont inscrits comme demandeurs d’emploi peuvent également bénéficier de formations linguistiques via le Pôle Emploi. Pensez à vous renseigner.
Pour en savoir plus sur le compte personnel de formation (CPF)
Comment l’améliorer une fois sur place ?
Les différentes options détaillées ci-dessus sont toujours valables une fois en Australie. Pour les cours d’anglais, si vous décidez d’en prendre une fois sur place (ce qui vous permet de vous faire rapidement de premières connaissances venues de partout dans le monde), renseignez-vous sur les offres faites aux pvtistes :
- ILSC (jusqu’à 20 % de réduction). En savoir plus…
- Études Australie (tarifs concurrentiels + pour ceux qui le désirent, la demande de Visa Vacances-Travail est effectuée à votre place). En savoir plus…
Les rencontres
En Australie, vous rencontrerez des Australiens, c’est sûr, mais pas seulement et selon l’endroit où vous vous trouvez, pas majoritairement ! En effet, vous croiserez sur votre route des centaines de pvtistes venus du monde entier et avec qui vous aurez comme langue commune l’anglais !
essayez au maximum de mettre votre timidité ou votre gêne au placard. Ils se diront peut-être que votre accent est fort (et le leur alors ?), ou que vous avez un peu de mal à vous exprimer, mais vous tisserez des liens ! Si vous ne vous lancez pas, vous ne vous améliorez pas et ne développez aucune affinité. C’est un pendentif inenvisageable un PVT en Australie !
Voyager ou travailler ?
Les avis divergents sur ce point. Pour améliorer son anglais dans un premier temps, faut-il voyager ou travailler ?
Quand on voyage, on rencontre beaucoup de monde, on est amené à beaucoup parler, en auberge de jeunesse, dans un bus ou à une soirée, mais il se peut aussi que ce soit des rencontres éclair car le lendemain, vous partez dans le sud alors que les autres partent dans le nord.
Lorsqu’on travaille, une routine peut s’installer et, dans ce cas, être bénéfique, du moment que vos collègues, colocataires et amis ne sont pas tous francophones. Un colocataire francophone ou un collègue francophone, ce n’est pas un souci, au contraire, c’est bien de pouvoir rire franchement à des blagues qu’on comprend, de parler fromage, de se disputer sur le terme pain au chocolat/chocolatine et de faire une bonne partie de tarots (comment ça cliché ?), ce qui compte c’est d’avoir un univers anglophone, au travail, chez soi, ou dans un groupe d’amis. Les relations s’approfondissent au fil des jours et c’est plus facile dans ce cas d’améliorer son anglais avec des discussions variées.
Bref, pas de meilleure solution, tout dépend des opportunités qui s’offrent à vous.
Les réseaux sociaux
Non, il ne s’agit ni de Facebook, ni de Twitter (même s’il est sans doute possible d’y faire des rencontres anglophones). On pense plutôt aux communautés Couchsurfing , WWOOFing, Workaway ou encore HelpX .
La première est une énorme communauté qui se loge gratuitement aux quatre pièces du monde. Vous voyagez en Australie ? Inscrivez-vous sur le site et contactez les hôtes présents dans votre ville de destination. S’ils sont disponibles et qu’aucun autre couchsurfer ne les a contactés avant vous, ils vous ouvriront sans doute leur porte pour une nuit ou deux, ou encore pour un café ou une balade !
De quoi faire des rencontres internationales (car ce ne sont pas exclusivement des Australiens qui peuvent vous accueillir), découvrir la ville avec quelqu’un qui la connaît bien, parler voyage et bien sûr, économiser quelques dollars pour voyager plus encore !
Le WWOOFing, le HelpX et WorkAway, nous en parlerons plus tard dans ce dossier mais en bref, ce sont des réseaux qui vous permettent d’être logé et nourri en échange d’un travail non rémunéré. Vous avez ainsi une occasion originale de découvrir l’Australie, hors des sentiers battus. Attention cependant à ne pas vous retrouver trop isolé, sans vraiment avoir la possibilité de parler à des gens. Privilégiez les hôtes qui accueillent 4 ou 5 (voire plus !) volontaires, ce sera plus sympa !
Un garçon/une petite amie anglophone
C’est sans doute la meilleure façon de s’améliorer : quand on sort avec un(e) anglophone, pas une soirée, ni une semaine, mais quelques semaines ou quelques mois, les discussions en anglais sont nombreuses et les rencontres, par son Biais, le sont aussi. On essaie au maximum de parler la langue commune à tous : l’anglais. Progrès garantis !
Une petite bière
C’est plus une petite blague qu’autre chose, mais c’est bien connu, après un petit verre, tout le monde parle mieux anglais ! 🙂
Comment contourner le problème pour trouver un travail ?
Il est possible de se préparer au jargon professionnel, pour ne pas être complètement perdu à la première question posée par l’employeur. Il existe pour certains métiers des lexiques sur Internet, en français ou en anglais. N’hésitez pas à les consulter et pourquoi pas à les apprendre si c’est LE travail que vous souhaitez faire.
Par exemple, sur ce lien , vous pouvez retrouver le vocabulaire utile si vous souhaitez travailler dans la construction en Australie. Si vous travaillez dans la restauration, ce lien pourrait vous être utile.
Vous pouvez également préparer les réponses aux questions qui vous douteront sans posées : « Quand êtes-vous disponible ? Pour combien de temps ? Quelle paie-vous toucher ? Parlez-moi de vos expériences ! » Entre autres…
Cet exercice vous sera utile pour tous les entretiens que vous passerez donc ça vaut le coup de vous préférer dessus pour ne pas avoir trop de blancs dans vos réponses.
Quels jobs aspirant le moins d’anglais ?
La cueillette des fruits
On évoque souvent le fruit picking et à juste titre ! Ramasser des melons, par exemple, ça ne nécessite pas de grands débats comme dans une agence de communication. Il y a des consignes en début de journée, c’est sûr, mais elles sont souvent accompagnées d’une démonstration et au pire, vous aurez toujours un collègue pour vous expliquer plus lentement ce qu’il faut faire.
Les postes « discrets »
Ce sont les jobs où les clients n’auront pas affaire à vous, si vous préparez les sandwichs dans un fast food, le nettoyage dans un resort ou encore si vous faites la plonge. L’employeur n’aura pas peur de vous recruter du moment que vous pouvez discuter un petit peu avec lui.
Les postes de déménageur, d’assistant en jardinage ou encore de laveur de voiture en font également partie. Vous pouvez aussi trouver des emplois de ménage dans des bureaux ou dans des auberges de jeunesses / hôtels, des postes dans des usines, où vous êtes sur une chaîne de production et où la maîtrise de l’anglais n’est pas toujours essentielle. Enfin, être livreur de type Uber Eats en vélo, vélo électrique ou encore en scooter peut aussi être une option, mais vous n’aurez peut-être pas beaucoup l’occasion de parler anglais (à part quelques mots aux clients et aux restaurants) .
Vous ne ferez peut-être pas ces jobs durant tout votre PVT, mais ils vous permettront de gagner de l’argent et d’améliorer votre anglais en vivant au quotidien dans un pays anglophone. Quand vous aurez plus confiance en vous en anglais, vous pourrez chercher d’autres types de jobs, avec plus d’interactions.
La recherche (vaine) de la perfection
Votre PVT en Australie va donc vous permettre d’être meilleur en anglais mais ne partez pas avec des attentes trop élevées et ne soyez pas trop exigeant avec vous-même.
Si vous arrivez à discuter avec votre entourage, que vous comprenez ce qui se dit, que vous riez au même moment que les autres, c’est bon, pari tenu ! Le « french accent » est « so cute », c’est bien connu et pour le coup, ce n’est pas une légende. On ne parle pas de l’accent sans aucun effort avec des « r » bien gras, non, mais une petite french touchdans l’anglais, ça plaira toujours à votre entourage. Quant à vos (éventuelles) fautes de grammaire, eh bien, sachez que l’anglais est plus souple que le français pour ça. Si les gens vous comprennent, c’est ça qui compte ! D’autant que votre anglais n’est certainement pas votre meilleur atout. Si vous aimez faire la fête, tout tourner en dérision, si vous êtes un as du poker, si vous savez faire des cocktails délicieux ou si vous avez fait le tour du monde, par exemple, les gens apprécieront votre compagnie. Mettez donc bien en avant votre personnalité, ça comblera vos lacunes en anglais !
(75)Commentaires
Cet article Liste de sites utiles pour trouver du travail en Australie en 2024 regroupe tous les liens utiles pour trouver du travail en Australie.
À cette période et pour une courte durée, tu peux trouver des emplois dans la restauration (service, aide en cuisine, plonge, etc). Tu peux aussi chercher dans les cafés pour être barista par exemple. Les jobs dans le cleaning, notamment dans les bureaux sont souvent prisés par les pvtistes en ville.
L'avantage de ces jobs, c 'est que tu n'as pas forcément besoin d'avoir de l'expérience dans le domaine. L'idéal, selon moi, est de te présenter avec ton CV à "l'australienne" et de montrer ta motivation et ta disponibilité auprès des employeurs.
Par contre, c'est peut-être dommage d'utiliser le PVT pour seulement 2 mois sur place. Si tu as suffisamment d'économies, il est peut-être plus judicieux de venir en visa touriste (avec l'impossibilité de travailler pendant ces 3 mois) entre tes deux années d'école. Et à la suite de tes études te lancer pleinement dans le PVT. Je te dis ça, car dans le cadre du PVT pour pouvoir travailler, tu vas devoir faire une demande de TFN, ouvrir un compte en banque, prendre un numéro de téléphone, chercher un emploi. Des petites démarches qui peuvent te prendre du temps et, peut-être, t'empêcher de profiter pleinement du concept du PVT. Je t'invite à consulter ce dossier pour en savoir plus : Tous les visas pour se rendre et travailler en Australie.
À toi de voir
Alors, oui, il est très facile voire plus facile de trouver un emploi sur place que depuis chez toi.
Sauf vraiment si tu cherches un métier dans un domaine très spécifique, mais si tu es ouverte à toute expérience, tu pourras imprimer ton CV et faire la tournée des magasins de la ville où tu seras. Ça peut aller vraiment très vite.
Je pense faire un PVT en Australie entre septembre et janvier prochain.
Cependant je me demandais s'il était facile de trouver un boulot sur place car en ce moment seule une offre d'emploi est disponible sur le site.
Merci pour votre réponse
Bonne journée
Claire
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