6Refaire son résumé (CV) et la lettre de présentation

Refaire son résumé (CV)

Le curriculum vitae canadien, appelé « résumé » au Canada, est très différent, dans le fond comme dans la forme, de son équivalent français. Le terme « CV » en anglais, aussi employé au Canada, est plus réservé au domaine académique ou universitaire. Néanmoins, le terme CV est aussi utilisé par des employeurs, en pensant généralement au résumé.

Remarques préalables

  • Le CV doit être concis, clair et précis pour retenir l’attention du recruteur qui n’y passera que 15-20 secondes. Il doit donc être facile à lire et à comprendre. Vous devez faire passer le message rapidement que vous possédez les compétences et la personnalité recherchées et serez en cela une plus-value pour l’entreprise.
  • Le résumé est neutre : bien sûr, vous pouvez mettre votre nom et prénom, ainsi que vos coordonnées ou même un lien vers un profil LinkedIn, mais vous ne devez pas mettre de photo, de date de naissance, de genre, de statut matrimonial, de nationalité ou encore le nombre d’enfants que vous avez. Ces informations sont discriminantes et les employeurs canadiens sont habitués à lire des « résumés » sans ces informations. Un CV avec ces informations, s’il n’est pas directement jeté à la poubelle, pourrait laisser penser à un potentiel employeur que vous n’avez aucune connaissance du monde du travail canadien.
  • Le CV que vous avez réalisé pour votre demande de PVT ne doit pas être le même que celui que vous allez utiliser pour votre recherche d’emploi. En effet, si pour votre demande de PVT, il était demandé de fournir un CV complet avec toutes vos expériences, ici, il vaut mieux sélectionner les expériences qui pourraient être un atout pour l’emploi que vous visez.
  • Ne misez pas tout sur vos diplômes obtenus dans votre pays d’origine ! Même si vous êtes diplômé d’une excellente école ou université française, la quasi-totalité des employeurs canadiens ne la connaissent pas. Si vous êtes jeune diplômé et n’avez pas encore beaucoup d’expérience, vous pourriez avoir envie de vous reposer sur le prestige de votre diplôme. Dans ce cas, insistez sur ce que vous avez appris à faire grâce à ce diplôme. De même, écrivez le titre de votre diplôme en entier : un employeur canadien ne sait pas forcément ce que signifie un BEP ou encore un DUT. Vous pouvez même, entre parenthèses, ajouter le diplôme canadien qui correspondrait le mieux à votre diplôme. Dans tous les cas, nous vous recommandons de commencer par vos expériences professionnelles, et seulement après, d’indiquer vos études et/ou formations professionnelles. Notez enfin qu’au Canada, le brevet des collèges en France correspond au Secondaire III québécois, et le baccalauréat français correspond dans la Belle Province au DEC préuniversitaire. Pour ce qui est du baccalauréat québécois, il correspond en France à la Licence. De quoi se perdre ! Prenez alors soin, avant d’envoyer votre CV, de vous renseigner afin d’y faire figurer les bonnes appellations de vos années d’études, diplômes et intitulés de postes.
  • Les employeurs canadiens ont un référentiel culturel qui leur est propre, différent du vôtre. Par exemple, quand vous leur indiquez que vous avez travaillé chez Celio, ils ne savent pas forcément ce dont il s’agit, cette marque n’existant pas au Canada. Dans ce cas, il vaut mieux toujours présenter en quelques mots l’entreprise dans laquelle vous avez travaillé (en fournissant peut-être un équivalent au Canada) pour que l’employeur puisse avoir une idée du type d’entreprise dont il s’agit.
  • Sachez qu’au Canada vos stages sont un précieux sésame, considérées comme des expériences professionnelles à part entière. Mettez-les en avant dans votre CV. En plus de cela, nos voisins outre Atlantique apprécient particulièrement l’engagement bénévole ! Une fois sur le sol canadien n’hésitez alors pas à vous impliquer dans de telles missions, ce qui sera un grand plus sur votre CV.
  • Lorsque vous rédigez votre CV, pensez à adapter sa mise en page : il y a des différences avec les CV à la française ou à la belge. En effet, si nous sommes habitués au format A4, au Canada le format « letter » est de rigueur. Un CV envoyé par e-mail en format A4 fait toujours mauvaise impression, de la même manière qu’une adresse e-mail en .fr ou .be donne l’impression que vous êtes toujours en France ou en Belgique.
  • Soyez facilement joignable. Avant d’envoyer votre candidature, il est nécessaire de joindre à votre CV un moyen fiable, direct et facile de vous joindre. L’idéal est bien évidemment d’avoir un numéro de téléphone canadien et/ou une adresse mail que vous consultez régulièrement afin d’être réactif dans vos réponses. Veillez à bien mentionner le numéro d’indicatif de votre pays avant votre numéro de téléphone et de bien prendre en compte le décalage horaire. Lorsque vous conviendrez d’un rendez-vous, précisez bien 19 h heure française, donc 13 h heure québécoise par exemple.

Un CV adapté à l’emploi que vous visez !

Bien sûr, on ne va pas ici vous conseiller de mentir sur vos compétences et vos expériences professionnelles. Ce qui compte, c’est de faire en sorte que les compétences que vous avez développées au cours de vos précédentes expériences s’ajustent aux compétences exigées par l’employeur. Certaines compétences sont transférables d’un domaine à un autre. Par exemple, si vous avez eu un poste où vous deviez gérer une équipe, dans un domaine totalement différent de celui pour lequel vous postulez, vous pourriez tout à fait ajouter cette expérience professionnelle, dans la mesure où elle pourrait démontrer des compétences en matière de leadership, potentiellement recherchées par un employeur. Mais il est important d’adapter votre CV au poste que vous convoitez, en sélectionnant vos expériences professionnelles pertinentes.

Notez bien vos réalisations qui attireront plus l’attention qu’une simple description de tâches. Vous avez dépassé les objectifs de vente de X % ? Parlez-en !

Un CV pour un « petit boulot » et un CV pour une recherche d’emploi plus ciblée vont être évidemment différents. De même, votre CV pour un « petit boulot » pourrait être différent selon le type d’emploi que vous visez.

Il n’est pas toujours stratégique de faire apparaître tous ses diplômes et toutes ses compétences sur son CV lorsqu’on recherche un petit boulot. Postulez dans un fast food avec une maîtrise de lettres sur votre CV, vous n’obtiendrez peut-être aucune réponse ! Votre recruteur pourrait se dire qu’à la moindre occasion, vous le quitterez pour un poste qui vous correspond mieux… (et on ne va pas se mentir, il n’a peut-être pas tout à fait tort).

Les centres d’intérêt que vous indiquez dans votre CV doivent aider l’employeur à se faire une idée sur votre personnalité et ne doivent apparaître que si cela apporte un « plus » par rapport au poste convoité.

Quelle langue pour son CV ? 

On vous recommande toujours d’utiliser la même langue que celle de l’offre d’emploi à laquelle vous postulez. Si l’annonce est en français, envoyez un CV en français. Si l’annonce est en anglais, envoyez un CV en anglais.

Généralement, au Québec, on l’envoie en français sauf si le recruteur le demande en anglais, ce qui est rare. Si le gestionnaire ou le directeur des ressources humaines ne parle pas français, là, le CV en anglais sera demandé, mais c’est exceptionnel. Hors Québec, le CV est à envoyer en anglais, sans mention contraire.

Ce qui est important, c’est de ne pas mentir sur son niveau de langue. De toute façon, les recruteurs ont tendance à passer en anglais pendant l’entretien et ils jugent par eux-mêmes votre niveau en fonction de leurs besoins. Certains Français ou Belges arrivent avec un CV en anglais alors qu’ils ont un petit niveau intermédiaire, ce n’est pas pertinent.

Quelle forme pour votre CV ?

En haut de votre CV, vous devez toujours inscrire votre nom, votre prénom, vos coordonnées (dont un numéro de téléphone canadien) et éventuellement un lien vers votre profil LinkedIn. Pour la suite, il n’y a pas de forme extrêmement précise au Canada, et il peut être utile de connaître les trois agencements les plus utilisés.

Le CV chronologique : vous décrivez vos expériences professionnelles de façon chronologique (en commençant par la plus récente). Ce type de CV permet de démontrer une continuité dans vos emplois, une évolution. Il est adapté aux personnes qui ont suivi une carrière plutôt « linéaire », sans véritable changement de carrière ou de grandes périodes sans emploi. Dans ce CV, vous allez sélectionner les expériences d’emploi pertinentes pour le poste que vous convoitez et vous allez décrire les différentes tâches que vous avez faites.

Le CV fonctionnel (ou CV par compétence) : vous mettez plutôt en avant vos compétences ou vos réalisations, plutôt qu’une continuité d’emploi ou des expériences de travail précises. Le CV fonctionnel est très utile si vous avez eu un parcours fait de hauts et de bas, ou si vous n’avez encore que peu d’expérience professionnelle. Dans ce CV, vous allez mettre avant tout l’accent sur vos compétences, qui prendront une part importante de votre CV. Vos expériences professionnelles devront aussi être indiquées, mais de façon beaucoup plus concise (vos périodes d’emploi, le titre, les dates et le nom de l’entreprise).

Le CV mixte : cette dernière forme de CV est une combinaison des deux formes précédentes. Avec ce type de CV, vous allez lister vos différentes expériences (celles pour lesquelles vous jugez que les compétences déployées ont un lien avec l’emploi que vous visez), en fournissant une courte description de votre emploi, puis vous allez développer les principales compétences utiles dans le cadre de votre mission (en chiffrant éventuellement vos réalisations). Evidemment, il vaut mieux parler de compétences recherchées par l’employeur (que vous pouvez généralement retrouver dans l’offre d’emploi).

Attention aux fonds de page trop colorés ou sombres : les CV sont souvent photocopiés ou numérisés. Cela n’empêche pas qu’une présentation originale sera intéressante lorsque la forme appuie le contenu et qu’un élément peut vous distinguer de la multitude de CV reçus. Un designer, par exemple, mettra en valeur sa personnalité et sa créativité en utilisant des outils spécifiques.

Mais la présentation ne doit pas éclipser le contenu. Le CV doit être facile à lire. Le recruteur doit sentir que le CV a été fait à son intention : on n’envoie pas le même CV pour toutes les offres auxquelles on postule.

Sachez que votre CV est parfois lu par un robot avant d’être vu par un recruteur. Si vous utilisez un outil de création en ligne comme Canva, il est possible que votre CV ne soit pas lisible par ces robots.

Quelle est la taille d’un CV canadien ? 

Vous n’avez pas à vous cloisonner à un CV d’une seule page. Il est possible de fournir un CV de 2 pages (plus rarement de 3 pages, sauf pour postuler à des emplois universitaires ou si vous avez énormément d’expériences professionnelles et que vous souhaitez toutes les indiquer). Attention toutefois à ne pas faire de remplissage : les employeurs étudient rapidement les CV qu’ils reçoivent, pendant quelques secondes, voire quelques minutes s’ils retiennent leur attention. Vous devez donc être précis, concis, en utilisant des verbes au maximum d’action.

Les références

Si la pratique est moins courante en France, au Canada, les employeurs vérifieront quasi systématiquement votre parcours et vos compétences auprès de vos anciens employeurs, collègues ou autres contacts. Il est alors nettement conseillé, voire indispensable de préparer une liste comportant leurs noms, fonctions et coordonnées, et de la tenir à disposition du recruteur. Attention, vos références ne doivent pas figurer sur votre CV.

Veillez simplement à inscrire, à la fin de celui-ci, une petite mention « Références sur demande ». Si votre profil correspond à ce qu’il cherche, le recruteur appréciera l’attention et ne manquera pas de vous demander cette liste. Choisissez alors avec soin les personnes mentionnées sur cette liste. Vos référents doivent vous connaître suffisamment, vous, votre travail et vos qualités. Si vous sortez des études et n’avez pas encore d’expérience professionnelle, demandez à vos professeurs de rédiger des lettres de référence louant vos aptitudes.

Les sites Internet des universités canadiennes, un bon lieu de ressources pour parfaire votre CV !

Que vous soyez jeune diplômé ou non, vous êtes de nouveaux travailleurs au Canada, au même titre que les jeunes diplômés canadiens. Les universités mettent à la disposition de leurs étudiants des ressources riches en informations qui pourront également vous aider dans la réalisation de votre CV aux normes canadiennes.

L’Université de Toronto, par exemple, propose des exemples de CV dans différents domaines professionnels (finance, informatique, comptabilité, environnement, sciences humaines, gestion…) en donnant des exemples de CV commentés, qui permettent ainsi d’identifier les erreurs à ne pas commettre, et bien évidemment les bonnes pratiques. Plus globalement, n’hésitez pas à vous rendre sur la partie de leur site consacrée à la rédaction d’un résumé. Vous y trouverez de nombreux conseils.

Si vous souhaitez réaliser un CV en français, l’Université de Montréal propose un document PDF pour vous aider à réaliser votre CV. Aux pages 9 et 10 de ce document, vous pourrez retrouver des verbes d’action qui vous permettront de rendre attractif votre CV.

Vous souhaitez de l’aide pour refaire votre CV ? Faites appel aux organismes spécialisés d’aide à la recherche d’emploi !

À Montréal

À Vancouver

Sur l’Île-du-Prince-Edouard

  • La CIF et le RDÉE ÎPÉ sont financés par la provinces pour aider les résidents temporaires francophones dans leur recherche d’emploi : vous êtes concernés ! N’hésitez pas à les contacter.

Refaire sa lettre de présentation

Tout aussi importante que le CV, la lettre de présentation joue un rôle crucial dans la sélection des candidats au Canada. Elle est souvent négligée par les pvtistes qui pensent qu’elle ne sera pas lue, mais attention, vous risquez de passer à côté d’une opportunité en ne la rédigeant pas, ou en ne la soignant pas ! Aussi, ne prenez aucun risque et faites-la systématiquement.

Quel est l’objectif d’une lettre de présentation ?

  • Montrer son intérêt pour le poste et susciter l’intérêt du recruteur.
  • Donner envie à l’entreprise de parcourir votre CV, capter son attention, marquer son esprit et se démarquer.

Comment doit-elle être présentée ?

Soyez concis : prévoyez trois paragraphes bien distincts, de 15 à 20 lignes environ, sur une page maximum, avec :

  • Une présentation : qui je suis ?
  • Vos atouts : ce que je vaux, ce que je peux apporter à l’entreprise.
  • Votre objectif : ce que je veux.

Comment faire pour se démarquer ?

Une lettre de présentation a pour but de vous mettre en valeur en fournissant un contenu structuré, clair et personnalisé. Elle doit raconter qui vous êtes, identifier vos forces, ce que vous recherchez dans votre carrière, ce qui vous intéresse dans le poste et, point non négligeable, susciter de la sympathie à votre égard.
Aussi, prenez tout le temps nécessaire pour rédiger une lettre pour un poste qui vous intéresse vraiment. C’est un investissement qui en vaut la peine !

Faites preuve d’originalité, excepté si vous postulez dans une administration, par exemple. Faire preuve d’originalité et de créativité peut dans certains cas s’avérer payant. Exemple : une lettre sous forme d’une petite vidéo.

Mais attention, la prudence est de règle, l’originalité a des limites, surtout dans le contexte d’une offre d’emploi. On reste professionnel !

Quels sont tes conseils pour réussir sa lettre de présentation ?

  • Personnalisez chaque lettre de présentation et adaptez-la à la culture de l’entreprise. Chaque lettre doit être unique et refléter l’offre d’emploi. Il s’agit de faire un lien entre vos compétences techniques et humaines et votre expérience d’une part et les exigences du poste et de l’entreprise d’autre part.
  • Soignez la mise en forme. On ne le répètera jamais assez, l’orthographe doit être irréprochable, pas de fautes de frappe, pas d’erreurs de syntaxe ! L’exigence est d’autant plus grande lorsqu’il s’agit d’emplois pour lesquels les compétences rédactionnelles sont des prérequis indispensables.
    Prévoyez une mise en page aérée, une police lisible et on évite les formats spéciaux.
  • Privilégiez des phrases courtes mais percutantes.
  • Utilisez des verbes d’action (j’ai accompli, j’ai réalisé) plutôt que des verbes de réflexion (je pense, je crois) pour mettre vos réalisations en valeur et ajoutez des exemples précis.
  • Dans le ton de votre lettre, présentez-vous de préférence comme un offreur de services (vos compétences) plutôt qu’en demandeur d’emploi. Tout ceci effectué dans la mesure bien sûr, restez humble et ne tombez pas dans l’arrogance. Restez honnête et authentique pour bien laisser entrevoir vos qualités humaines.
  • Si possible, utilisez des chiffres pour illustrer vos réalisations : si vous êtes un bon développeur d’affaires, n’omettez pas de dire que vous avez dépassé vos objectifs de vente annuels de X % dans votre dernier emploi.
  • Mettez l’accent sur ce que vous pouvez apporter à l’entreprise, expliquez comment vous allez contribuer à sa croissance et comment vos compétences sont indispensables.

Comment conclure sa lettre de présentation ?

Il est important d’orienter sa conclusion vers une proposition d’entrevue. Mentionnez que vous êtes disponible pour une rencontre, cela montrera votre sérieux. Écrivez que vous avez d’autres compétences dont vous pourriez parler au cours d’une entrevue. En bref, donnez au recruteur l’envie de prendre son cellulaire pour vous appeler !

Quelles sont les erreurs à éviter ?

  • Les fautes d’orthographe : votre lettre risque d’être écartée avant d’être lue… donc on se relit.
  • On évite de répéter « bêtement » les informations présente dans le CV. C’est inutile, voire contre-productif. N’oubliez pas que le recruteur possède votre CV !
  • Attention aux formules de politesse qui pourraient rendre la lettre peu conviviale, voire distante (différence culturelle France/Amérique du Nord) mais soyez poli.
  • Attention à la longueur des phrases et des paragraphes, qui peuvent décourager la lecture. Là aussi, on y est très sensible au Canada. Montrez votre esprit de synthèse.!
  • Utiliser le format A4 : ce format n’existe pas au Canada. Vous devez imprimer ou envoyer votre lettre par courriel au format « lettre ».
  • Ne pas bien marquer son intérêt : le recruteur tient à comprendre ce qui vous attire dans le poste et quelles sont les raisons de votre intérêt.
  • Ne pas montrer à l’employeur qu’il est important pour vous : il doit sentir que cette lettre a été écrite spécialement pour lui.
  • Évitez les flatteries.
  • Évitez les clichés tels que : « entreprise mondialement connue » ou « entreprise leader dans son secteur ». Si c’est le cas, le recruteur le sait. Si ce n’est pas le cas, bonjour les dégâts, vous vous êtes mal renseigné ! « Entreprise dynamique », c’est encore inadapté ! Quelle est l’entreprise qui va se définir comme une entreprise non dynamique ?! Il vaut mieux privilégier une formule qui représente bien l’entreprise.

Le mot de la fin

En résumé, rédiger une bonne lettre de présentation est un défi car vous devez marquer l’esprit du recruteur en quelques lignes concises.

Il est nécessaire de montrer que vous avez bien compris les besoins de l’entreprise. L’employeur doit sentir que vous avez choisi son offre parmi tant d’autres et qu’il est important à vos yeux.

Rappelez-vous que, sauf consigne contraire spécifiquement mentionnée dans l’offre d’emploi, un CV ne doit jamais être envoyé sans une lettre de présentation. C’est cette dernière qui vous permettra de vous démarquer de l’ensemble des candidats.

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Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(87) Commentaires

Olivia1103 I |

PVT peut on avoir un contrat par une entreprise qui dépasse la durée de notre PVT? Peut on négocier pour obtenir la ramq

Olivia1103 I |

Bonjour si on a un PVT et qu’une entreprise souhaite nous faire un contrat à distance Est ce qu’elle peut nous faire un contrat au delà de la durée de notre PVT ? Peut on négocier de l’entreprise d’obtenir la ramq ? merci

Julie I |

Bonjour Olivia, en PVT tu ne peux pas bénéficier de la RAMQ, l’employeur ne peut rien y faire et si l’employeur te fait un contrat au delà de la validité de ton PVT, ça ne changera rien car de toute façon on ne te demande pas d’avoir un travail pour le PVT, il faudra que tu trouves une solution pour rester après ton PVT (un autre permis de travail : https://pvtistes.net/permis-de-travail-canada/) 🙂

Béatrice I |

Bonjour,

Est-ce recommandé de trouver du travail avant ou après l’arrivée au Canada ? Est-ce que c’est possible de faire une demande de NAS en ligne ou uniquement au territoire canadien ?

Merci 🙂

Julie I |

Bonjour Béatrice, ce n’est pas forcément évident de trouver un emploi avant de partir donc plein de gens attendent d’être sur place car c’est plus simple. Pour le NAS, il faut avoir validé son permis de travail et donc être au Canada : https://pvtistes.net/dossiers/obtenir-son-nas-sin/

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Lauryn I |

Bonjour, je me demandais si on trouve un travail avant de partir et avant d’avoir fait la demande de PVT, le PVT est il accepter direct ou doit on aussi passer par un tirage au sort ?

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Enola I |

Bonjour Lauryn,

Si tu veux obtenir un PVT, même si tu as trouvé un travail avant tu dois être tiré au sort pour pouvoir déposer une demande. Avoir un travail ne te garantit pas d’avoir un PVT.
Par contre, il existe le permis jeune pro https://pvtistes.net/comparaison-jeunes-professionnels-pvt-canada/ qui lui nécessite d’avoir un travail en amont.

Coralie I |

Bonjour, j’aimerais savoir, est-ce que en tant que freelance au Canada cela compte pour les deux ans de travail au Canada pour demander une résidence permanente ? Merci d’avance !

Julie I |

Bonjour Coralie, non malheureusement ça ne compte pas…

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Noumi I |

Bonjour Mme!
Je suis actuellement entrain de poursuivre une formation en entretien Générale d’immeuble (programme de 900h) et j’ai récemment appris que avec un diplôme de 900h je ne peux par être éligible à la Rp.
bientôt ma formation va finir et je suis entrain de cherche un permis de travail fermée

Naïs I |

Bonjour,
Je ne suis pas sure d’exercer mon métier (profession medicale) lors de mon pvt au Canada.
Dans le doute, vaut-il mieux que je me déclare profession médicale pour pouvoir l’exercer si besoin ? Est ce que cela pourrait m’empêcher de faire un autre boulot ?
Je vous remercie pour votre aide

Julie I |

Salut Naïs, si tu déclares travailler dans ce domaine, je te rassure tu auras le droit de faire tous les boulots que tu veux 🙂 L’inconvénient c’est de payer 200/300 euros de visite médicale. L’avantage c’est de pouvoir travailler dans le domaine hospitalier ou avec des enfants.

Si tu ne passes pas la visite médicale et que sur place on te propose un boulot dans ces domaines, qui t’aurait intéressée, soit tu devras dire non, soit tu devras passer une visite médicale sur place (certainement plus chère qu’en Europe) et tu devras faire changer ton PVT (ça coûte dans les 100 $ il me semble).

Leonard I |

Bonjour,

Je suis actuellement à la recherche d’un poste à Montréal en tant que superviseur de production.
De nombreux postes exigent une expérience dans le milieu syndiqué canadien.
Auriez-vous des retours d’expériences concernant ces exigences et quelles sont les différences en terme de management dans un milieu syndiqué français et canadien?

Merci d’avance,

Claire I |

Bonjour 🙂 vu l’attente plutôt longue pour avoir notre visa (et donc accéder à l’emploi au Canada), faut-il privilégier les annonces dont les jobs commencent deux voire trois mois plus tard ou bien est-ce possible de négocier les dates de début du contrat (par exemple, un recruteur est prêt à nous engager maintenant, mais on ne peut pas à cause des délais de traitement de notre dossier, donc on lui demande s’il est possible de commencer à travailler dans plus longtemps, sans que nous-même sachions exactement la date…) Je ne sais pas si je suis parvenue à me faire comprendre ! Merci d’avance !

Annelise I |

Salut ! C’est à toi de voir directement avec l’employeur en effet 🙂 Certains recherchent des salariés pour 2 ou 3 mois plus tard, dans ce cas c’est OK. Si l’emploi commence plus tôt, tu peux en discuter avec l’entreprise en leur expliquant que tu peux arriver vers telle date et voir s’ils sont quand même intéressés. (On a un article qui peut t’aider à bien expliquer la situation : https://pvtistes.net/employeurs-pvtistes-canada-2021/). 🙂

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Claire I |

Merci beaucoup pour ta réponse !! 🙂

michel I |

Bonjour à tous! Quelqu’un peut m’aider à m’envoyer un modèle de CV canadien merci

Annelise I |

Salut ! On donne des conseils ici : https://pvtistes.net/dossiers/trouver-du-travail-au-canada/6/ et également dans cette vidéo : https://pvtistes.net/semaine-emploi-canada/ 🙂

Sena I |

Bonjour,
Je recherche dans le domaine du magasinage gestion de stock j’ai les caces 1-3-5 et plus de 10 d’expérience dans différente boîte actuellement je travail pour Nokia si vous avez des pistes dites moi svp

Julie I |

Bonjour, tu trouveras ici des sites qui te permettront – je te le souhaite – de trouver des offres au Canada : https://pvtistes.net/liens-utiles-trouver-emploi-canada/

Noumi I |

Salut à tous!
je suis récemment arriver au Québec avec un permis d’étude de moins d’un an ( 900h), mais j’ai récemment appris que avec ma formation de 900h, je ne pourrais par être éligible à la RP et que si jamais je souhaitais être éligible je devais d’abord trouver un permis de travail fermée.
j’ai besoin de la listes des entreprises au Québec ou en région pouvant me donner un contrat de travail fermée sur 2 ans afin que je puisse rester au canada après mes études et obtenir ma RP svp!! besoin d’aide svp!!

je suis technicien en Bâtiment avec plusieurs d’expériences dans mon pays d’origine et je suis entrain de suivre une formation en entretiens générale d’immeuble

N.B: je suis ouvert à tout types d’emploi ou contrat de travail fermée !