- Âge : 27 ans
- PVT Japon en solo
- Domaine professionnel: Manutentionnaire en supermarché
- Économies prévues : 7 000 €
Le Japon, une grande passion
J’ai vu le Japon sur la liste des pays accessibles au PVT, et je me suis dit « Ok, c’est ce que je veux faire l’année prochaine ! ».
Le Japon, c’est une grande histoire d’amour, je l’ai découvert il y a dix ans, je crois. Je pense que c’est comme tout le monde, je l’ai découvert via les mangas et les animés*. J’ai des bouquins à gogo, j’ai lu énormément de choses sur le Japon. Je m’intéresse toujours autant à tout, la culture, autant moderne qu’ancestrale. Le mélange de ces deux cultures, dans un même pays, je trouve ça énorme. C’est génial ! J’ai envie de découvrir, de voir ça de mes propres yeux, de voir comment vivent les Japonais, comment est l’architecture. Tout m’attire là-bas, autant le comportement des Japonais que le pays en lui-même.
Le PVT comme échappatoire d’un quotidien qui ne plait plus
Le déclic s’est fait lorsqu’une de mes amies, qui travaille avec moi, m’a dit qu’elle allait partir car elle en avait marre. Moi aussi j’en avais marre de travailler là, parce que c’était très éprouvant physiquement, je me levais très tôt tous les matins (entre trois et quatre heures). Et surtout, dans ce travail-là, on est un peu comme des numéros. Si on fait bien le travail, ils sont contents mais ils ne nous félicitent pas, par contre, si on fait mal le travail, ils nous tapent sur les doigts. Malheureusement, j’ai envie de dire que c’est un peu partout pareil, mais ce n’est pas comme ça que j’aurais voulu travailler.
Du coup, comme je ne sais absolument pas ce que je veux faire après, parce que je n’ai pas vraiment de diplôme et ça n’est pas vraiment dans ce domaine que j’ai envie de finir, je me suis dit que sans cette attache amicale dans l’entreprise, je pourrais partir moi aussi pour faire quelque chose dont j’ai envie et couper net avec ce train-train quotidien.
Je compte partir seule. Je n’ai personne autour de moi qui est attiré par le Japon et qui envisage de partir comme ça un an, à l’aventure.
Objectif budget !
Je m’étais fixée un minimum de 10 000 euros mais je n’ai pu économiser que 7 000 euros avant de partir. Pour commencer, il y a eu la vente de ma voiture sur laquelle j’avais un prêt. Ça fait bizarre, parce que j’adorais cette voiture, mais en même temps, je sais que c’est le premier gros pas pour finaliser ce projet, et c’est génial. Ensuite, il y a la fin de l’année. Vu que je travaille en grande surface, au mois de décembre, on travaille toujours plus, et on travaille le dimanche. Du coup, ça rapporte plus d’argent. J’envisage aussi de mettre de côté mon treizième mois et de vendre plusieurs meubles, même si ça ne va pas me rapporter grand-chose. Je vais aussi retourner quelques mois chez mes parents.
Un peu de stress…
C’est le stress du départ, le stress de me dire « Comment ça va se passer là-bas, est-ce que je vais arriver à communiquer, à trouver un logement, un travail ? », parce que j’en suis seulement à mon troisième cours avec une prof de japonais. C’est du stress un peu inutile, parce que je ne sais pas encore ce qu’il va en être. Je stresse trop à l’avance, je suis un peu comme ça. Mais c’est là-bas qu’il va falloir que je stresse, pas ici !
Pensées avant le grand départ
Au niveau du travail, je ne me limite pas parce que, de toute façon, dans ce genre de voyage, dans ce genre de périple, il ne faut pas faire la fine bouche. Parce que si on veut un peu d’argent pour se nourrir, il faut le prendre là où il y en a.
En fait, je me dis que si je devais faire passer un message, ça serait que peu importe les contraintes (parce que des contraintes j’en ai eu et j’en ai encore !), si on a envie de faire quelque chose (et je m’étonne moi-même de dire ça, jamais je n’aurais dit ça il y a quelques années), il faut foncer ! Et je me le dis aussi à moi-même. Il faut vraiment que je fonce pour aller réaliser ce rêve et cette aventure qui va être à mon avis très enrichissante.
Et puis si ça se trouve, en partant au Japon, je trouverais une voie, je trouverais un projet dans lequel je pourrais vraiment m’investir sur plusieurs années.
* Les animés sont des films ou séries d’animation en provenance du Japon, l’un des pays pionniers dans ce domaine.
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