- Âge : 27 ans
- PVT Nouvelle-Zélande avec une amie (2015)
PVT Japon avec une amie (2018) - Domaine professionnel : Réceptionniste en hôtellerie
- Activités pendant le PVT : WWOOFing et Workaway dans des auberges de jeunesse et job dans un motel
- Économies à l’arrivée : 5 000 € pour la Nouvelle-Zélande et 4 500 € pour le Japon
Une expérience contrastée
En 2018, après un PVT en Nouvelle-Zélande, j’ai fait un PVT au Japon, mais ça ne s’est pas déroulé exactement comme je l’aurais souhaité. C’était plus compliqué que ce que j’avais imaginé.
Le Japon, c’est un pays plutôt tourné vers le travail, c’est bien pour ceux qui veulent rester par la suite, mais le côté vacances est moins représenté. Et puis, on ne peut pas bouger comme on veut, contrairement à la Nouvelle- Zélande où on est plus libre, on peut louer un van et faire le tour du pays. Le Japon est un pays compliqué pour se déplacer. En tant que touriste, on a le droit à des pass, mais en tant que pvtiste on est très limité, les transports sont très chers. Il y a beaucoup de règles qu’il faut respecter, c’est très cadré. Pour trouver du travail, c’est aussi assez compliqué, mais les réseaux de volontariat WWOOFing et Workaway marchent beaucoup, j’ai pu en faire deux mois à Kyoto. C’était une belle expérience.
Le Japon, ce n’est pas un pays que je conseillerais pour un premier PVT.
La liberté, c’est quelque chose qui m’a manqué au Japon. La mentalité néo-zélandaise est top, pour le travail, tout le monde te donne ta chance, tu n’as pas vraiment à te poser de questions, c’est un état d’esprit, alors qu’au Japon, il y a ce manque de liberté, il faut suivre des règles imposées, se conformer à la société. Le Japon, c’est un pays magnifique, c’est un monde à part, une belle culture. Comme dans tous les pays, il y a forcément des choses qu’on aime et d’autres qu’on aime moins. Par exemple, il y a une chose que je ne savais pas, c’est que la femme au Japon n’a pas une bonne place.
Le Japon, c’est un pays que j’aime, j’adore sa culture, je ne voulais pas me dégoûter du pays. Je sais que j’y retournerai, mais en voyage. J’ai voulu tester le PVT au Japon pour être sûre que je ne voulais pas y vivre, ça m’a confirmé l’idée que j’avais du pays, tandis que la Nouvelle-Zélande, c’est un pays de liberté et de nature, c’est vraiment un endroit où je pourrais vivre.
Le Japon est un pays magnifique, plein de contrastes. Je pense que ce PVT n’est pas fait pour tout le monde, il ne l’était pas pour moi, mais ça reste une belle expérience !
La découverte du « slow travel »
Mon premier PVT m’a ouvert les yeux. Maintenant, j’ai du mal à visiter un pays si je n’y reste pas assez longtemps. J’ai l’impression de survoler sans vraiment découvrir.
Pour moi, le PVT, c’est le voyage, ce n’est pas rester un an dans une ville. Je travaille deux ou trois mois, après je reprends la route puis je retravaille… Le PVT, c’est découvrir le pays, ses valeurs, sa culture et son patrimoine. La partie « travail » est importante aussi, ça permet de se poser quelques temps et d’établir des liens un peu plus forts dans la ville où on s’installe.
Une expérience comme ça, ça te change. Tu en ressors différente. Ça m’a confortée dans l’idée que je ne pourrais jamais me contenter d’une vie sédentaire. Je vais toujours avoir ce besoin de partir à l’aventure, de voyager. Je ne suis pas fixe.
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