Découvrez le récit captivant de Jennifer, une jeune réceptionniste en hôtellerie qui a exploré la Nouvelle-Zélande et le Japon grâce au programme Pvtiste. Après une expérience libératrice en Nouvelle-Zélande, Jennifer s'est lancée dans un PVT au Japon en 2018, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. Confrontée à un environnement de travail rigide et à un manque de liberté de mouvement, elle a trouvé le Japon magnifique mais restrictif, ce qui l'a poussée à rentrer plus tôt que prévu. Malgré les défis, elle chérit les moments passés et envisage de retourner au Japon, mais seulement en tant que touriste. Son aventure lui a aussi permis de découvrir le "slow travel", une manière de voyager qui lui convient parfaitement, lui permettant de s'immerger pleinement dans la culture et la vie locales. Pour Jennifer, le PVT est plus qu'un simple séjour; c'est une transformation, un mode de vie qu'elle souhaite continuer à explorer. Pour en savoir plus sur les hauts et les bas de son expérience et comment elle envisage son futur de voyageuse, lisez l'article complet! Vous y trouverez inspiration et conseils si vous envisagez vous-même un PVT.
Retours d’expériences - Jennifer, pvtiste en Nouvelle-Zélande et au Japon
Jennifer
Âge : 27 ans
PVT Nouvelle-Zélande avec une amie (2015) PVT Japon avec une amie (2018)
Domaine professionnel : Réceptionniste en hôtellerie
Activités pendant le PVT : WWOOFing et Workaway dans des auberges de jeunesse et job dans un motel
Économies à l’arrivée : 5 000 € pour la Nouvelle-Zélande et 4 500 € pour le Japon
Une expérience contrastée
En 2018, après un PVT en Nouvelle-Zélande, j’ai fait un PVT au Japon, mais ça ne s’est pas déroulé exactement comme je l’aurais souhaité. C’était plus compliqué que ce que j’avais imaginé.
Le Japon, c’est un pays plutôt tourné vers le travail, c’est bien pour ceux qui veulent rester par la suite, mais le côté vacances est moins représenté. Et puis, on ne peut pas bouger comme on veut, contrairement à la Nouvelle- Zélande où on est plus libre, on peut louer un van et faire le tour du pays. Le Japon est un pays compliqué pour se déplacer. En tant que touriste, on a le droit à des pass, mais en tant que pvtiste on est très limité, les transports sont très chers. Il y a beaucoup de règles qu’il faut respecter, c’est très cadré. Pour trouver du travail, c’est aussi assez compliqué, mais les réseaux de volontariat WWOOFing et Workaway marchent beaucoup, j’ai pu en faire deux mois à Kyoto. C’était une belle expérience.
Le Japon, ce n’est pas un pays que je conseillerais pour un premier PVT.
La liberté, c’est quelque chose qui m’a manqué au Japon. La mentalité néo-zélandaise est top, pour le travail, tout le monde te donne ta chance, tu n’as pas vraiment à te poser de questions, c’est un état d’esprit, alors qu’au Japon, il y a ce manque de liberté, il faut suivre des règles imposées, se conformer à la société. Le Japon, c’est un pays magnifique, c’est un monde à part, une belle culture. Comme dans tous les pays, il y a forcément des choses qu’on aime et d’autres qu’on aime moins. Par exemple, il y a une chose que je ne savais pas, c’est que la femme au Japon n’a pas une bonne place.
« Au final, je suis rentrée plus tôt que prévu de ce PVT. Il y avait des choses qui me frustraient et j’avais peur d’être déçue ou de me forcer à rester, c’est quelque chose que je ne voulais pas faire.»
Le Japon, c’est un pays que j’aime, j’adore sa culture, je ne voulais pas me dégoûter du pays. Je sais que j’y retournerai, mais en voyage. J’ai voulu tester le PVT au Japon pour être sûre que je ne voulais pas y vivre, ça m’a confirmé l’idée que j’avais du pays, tandis que la Nouvelle-Zélande, c’est un pays de liberté et de nature, c’est vraiment un endroit où je pourrais vivre.
Le Japon est un pays magnifique, plein de contrastes. Je pense que ce PVT n’est pas fait pour tout le monde, il ne l’était pas pour moi, mais ça reste une belle expérience !
La découverte du « slow travel »
Mon premier PVT m’a ouvert les yeux. Maintenant, j’ai du mal à visiter un pays si je n’y reste pas assez longtemps. J’ai l’impression de survoler sans vraiment découvrir.
Pour moi, le PVT, c’est le voyage, ce n’est pas rester un an dans une ville. Je travaille deux ou trois mois, après je reprends la route puis je retravaille… Le PVT, c’est découvrir le pays, ses valeurs, sa culture et son patrimoine. La partie « travail » est importante aussi, ça permet de se poser quelques temps et d’établir des liens un peu plus forts dans la ville où on s’installe.
Une expérience comme ça, ça te change. Tu en ressors différente. Ça m’a confortée dans l’idée que je ne pourrais jamais me contenter d’une vie sédentaire. Je vais toujours avoir ce besoin de partir à l’aventure, de voyager. Je ne suis pas fixe.
« Pour certaines personnes, le PVT c’est une super aventure et après ils reprennent leur vie. Moi, je ne peux pas retourner en arrière. »
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