- Âge : 34 ans
- PVT Canada en couple (depuis mars 2017)
- Domaine professionnelTechnicien de laboratoire
- Activités pendant le PVT Technicien de laboratoire
- Économies à l’arrivée2 500 €
Des démarches engagées pour rester au Canada
On a décidé de faire les démarches pour rester après notre PVT ! On a fait la demande de CSQ via le PEQ*. On a fait cette demande en passant par une avocate française trouvée sur pvtistes.net. Au début, on voulait se lancer tous seuls, mais par hasard Mégane est allée voir une avocate pour poser des questions, et comme ça paraissait compliqué au niveau de l’immigration, apparemment ils peuvent tilter sur n’importe quoi et te dire non sans aucune raison, on a préféré se faire représenter par une avocate, quitte à payer plus cher. Là, c’est en cours.
Une arrivée inattendue…
Il y a un an, on apprenait que Mégane était enceinte, ce n’était pas forcément volontaire mais on était contents ! Bon, on a été contents pendant disons… deux jours ! Et puis après, on a été très inquiets ! En fait, il faut savoir que quand tu es en PVT, tu as une assurance privée. Ces assurances ne prennent pas en charge les grossesses** donc c’était ça le problème. Au Québec, ils ont une sorte de sécurité sociale, la RAMQ, mais on n’était pas éligibles en tant que pvtistes. On a dû payer pour toutes nos consultations. Déjà, il a fallu trouver un gynécologue, parce que tous les médecins te disent qu’ils ne prennent pas de nouveaux patients, puis après, au niveau des tarifs, c’est un peu comme ils veulent…
La première consultation, c’était 150 $ et rien que pour obtenir cette première consultation, il fallait qu’on verse un dépôt de 3 000 ou 3 500 $. Heureusement, on a pu récupérer cette somme par la suite.
Là on s’est dit « Qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on accouche ici ? L’avantage, si on accouche ici, c’est que notre fils sera canadien, il aura la double nationalité directement, au moins c’est réglé, mais le risque c’est aussi que ça ne se passe pas bien en salle d’accouchement… ». En fait, si ça se passe bien, c’est trois jours d’hôpital, ce qui fait une facture de 6 000 à 10 000 $, donc ça reste gérable… Mais si ça se passe mal, ça peut monter à 100 000 $ ou 150 000 $ au Canada !
On a décidé que Mégane aille accoucher en France, donc à sept mois, elle est rentrée. Par contre, en tant que pvtiste, au Canada, tu n’as pas droit à l’assurance maladie, mais avec le RQAP (le Régime Québécois d’Assurance Parentale) tu as le droit au congé maternité et au congé paternité. Tu as deux options : tu peux être payé moins cher et avoir plus de congés ou être payé plus cher et avoir moins au Canada. de congés. Et tu as aussi le congé parental en supplément ! C’est un an, qui peut être partagé entre les parents.
Mégane était en congé maternité jusqu’au début du mois de décembre, elle s’occupait donc de notre fils, Marcel, à la maison. Depuis, on a trouvé une garderie pas loin de chez nous. Dans les garderies, ils n’ont pas l’habitude d’avoir des enfants si jeunes. Généralement, ici, quand les femmes sont enceintes, elles prennent leur congé d’un an pour s’en occuper. À chaque fois qu’on allait dans une garderie en disant « Il a un mois », ils trouvaient que c’était super jeune.
Marcel a un visa qui est rattaché au mien ou à celui de Mégane, il a, comme nous, un permis de séjour dans son passeport, agrafé, et bien sûr c’est écrit qu’il n’a pas le droit de travailler ! (rires)
* Respectivement, le Certificat de Sélection du Québec et le Programme de l’Expérience Québécoise, qui permettent d’obtenir la résidence permanente au Canada par le biais de la province du Québec.
** Les assurances PVT ne prennent pas toujours en charge (ni suffisamment bien) la grossesse dans le cas d’un PVT
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