- Âge : 30 ans
- PVT Mexique en couple (2018)
- Domaine professionnel Ressources humaines
- Activités pendant le PVT Voyages
- Économies à l’arrivée8 000 €
Prendre le temps de travailler sur des projets personnels
On voulait être sédentaires, parce que le PVT était aussi devenu un projet professionnel. On fait tous les deux des jobs qui sont un peu nomades, moi je suis musicienne et mon copain travaille dans les jeux vidéo. On peut travailler un peu partout. Être sédentaires, c’était pour nous le moyen d’avoir la vie parfaite, parce qu’on a pu aller dans des endroits superbes tout en travaillant et en ayant très peu de frais comme la vie est très peu chère au Mexique.
C’était totalement un choix. À un moment donné, même si ça aurait été bien de trouver un travail pour connaître des gens sur place, on avait assez d’économies pour vivre toute l’année sans travailler.
Choisir une destination moins prisée des pvtistes
C’est tout bête mais on voulait être près de la mer, dans un endroit touristique mais pas trop ! On a tout de suite oublié Cancún ou Playa del Carmen, parce que tout le monde va là-bas. On a regardé un peu les villes côtières et au final, on s’est retrouvés dans la ville de Puerto Vallarta. On a commencé à se renseigner et toutes les infos qu’on trouvait nous intéressaient vachement, on a senti le truc et on s’est dit direct « On va là-bas ! ».
Ce qui a été cool pour mon copain, c’est qu’il a pu travailler avec des sociétés mexicaines, canadiennes et américaines parce qu’on était juste à côté. On était à deux heures d’avion de Los Angeles. L’environnement était tel que ça nous a vraiment aidés à nous sentir bien psychologiquement. Après, je ne sais pas si ça aurait été différent dans une autre ville au Mexique, mais on était vraiment très contents de notre choix.
Évoquer l’expérience au retour
Au retour en France, pendant l’entretien pour mon nouveau job, c’était une question qu’ils avaient : « Qu’est-ce que vous avez fait au Mexique ? » mais ce n’était pas tant pour comprendre ce que ça m’avait apporté du côté professionnel, c’était juste par curiosité, en fait. Ils voulaient savoir où j’étais allée, si j’avais aimé, mes recommandations, c’était vraiment un échange d’expérience plus qu’autre chose. J’ai senti qu’ils avaient aimé que ça fasse partie de ma personnalité, d’avoir envie de partir et de pouvoir me débrouiller quelque part. Quand on m’a présentée dans l’entreprise une fois que je suis arrivée, c’était « Voilà, c’est la Mexicaine, elle est partie un an au Mexique », c’était hyper positif !
« La vie, une question de perspective »
Avant le Mexique, j’étais une personne hyper anxieuse, j’avais besoin de tout prévoir, j’avais besoin de pouvoir me projeter hyper loin. C’est encore un besoin que j’ai de temps en temps, je ne vais pas mentir, mais le Mexique m’a vraiment appris à me détendre ! C’était vraiment « Détends-toi, tout va bien ». C’est la mentalité sur place qui m’a vachement influencée et peut-être aussi (mais ça n’a rien à voir avec le Mexique) le simple fait de m’être immergée aussi longtemps dans un autre pays.
Par exemple, je suis d’origine sénégalaise et congolaise et quand je suis en France, je sais que je ne réponds pas du tout aux standards de beauté, je suis noire et ce n’est pas forcément quelque chose de positif. Quand j’étais au Mexique, c’était quelque chose d’hyper positif, on m’arrêtait dans la rue on me disait « Wouah mais votre peau est magnifique ! » et je me disais que c’était quelque chose qui ne m’était jamais arrivé. Ça m’a permis de comprendre que la beauté, c’est vraiment une question de perspective, de culture et de choses qu’on nous a mises dans le cerveau et qu’en fait, ça n’a littéralement pas de valeur.
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