Chapitre 1
Introduction
Chapitre 2
Qu'est-ce que le PVT ?
Chapitre 3
Les différentes façons de vivre son PVT
Chapitre 4
Destination Nouvelle-Zélande
Chapitre 5
Quelque conseils pour une bonne préparation
Chapitre 6
La demande de PVT en ligne
Chapitre 7
Une fois le PVT en main : commencer les préparatifs
Chapitre 8
Comment choisir son assurance ?
Chapitre 9
Avant de s’envoler : encore quelques démarches
Chapitre 10
Le passage de la douane néo-zélandaise
Chapitre 11
Les démarches auprès du ministère des Affaires étrangères
Chapitre 12
Ouvrir un compte en banque et transférer son argent
Chapitre 13
La demande du numéro IRD
Chapitre 14
Téléphoner et avoir accès à Internet
Chapitre 15
Trouver un logement
Chapitre 16
Faire ses courses
Chapitre 17
Le travail : un autre pays, des codes différents
Chapitre 18
Le marché du travail néo-zélandais
Chapitre 19
Les impôts
Chapitre 20
Chercher un emploi
Chapitre 21
Le travail saisonnier : fruit picking, saison de ski...
Chapitre 22
Le tourisme, l’hôtellerie et la restauration
Chapitre 23
Le volontariat (WWOOFing, HelpX, Workaway)
Chapitre 24
Achat et location d’une voiture ou un van
Chapitre 25
Les transports en commun
Chapitre 26
Faire du stop ou du covoiturage
Chapitre 27
Équiper son van
Chapitre 28
Camper / Se loger sur la route
Chapitre 29
Rester propre, laver ses vêtements, faire la vaisselle
Chapitre 30
La culture et la société néo-zélandaise
Chapitre 31
Nature et sports de plein air
Chapitre 32
Les lieux incontournables
Chapitre 33
Les lieux de tournage
Chapitre 34
Un souci de santé : comment se soigner ?
Chapitre 35
Sécurité
Chapitre 36
Un coup de déprime ou des soucis financiers : que faire ?
Chapitre 37
Les formalités avant de quitter la Nouvelle-Zélande
Chapitre 38
Prolonger son séjour en Nouvelle-Zélande
Chapitre 39
Les formalités administratives en rentrant
Chapitre 40
Le retour après un PVT, des sentiments contrastés
Chapitre 41
Repartir avec un autre PVT
Chapitre 42
Conclusion
Chapitre 43
Répertoire des sites importants
30La culture et la société néo-zélandaise

La culture néo-zélandaise : un mélange de cultures

La culture néo-zélandaise est caractérisée par son melting pot : au départ, il s’agissait d’un mélange entre la culture maorie (et plus largement polynésienne) et la culture britannique des colons. Aujourd’hui, c’est une culture encore plus globalisée et multiculturelle (avec une présence importante de populations asiatiques et polynésienne). Le territoire néo-zélandais a été colonisé très tardivement par les Maoris puis par les Européens. Aucun homme n’avait encore posé le pied sur cette terre il y a encore 1 100 ans.

La civilisation maorie est restée prédominante jusque les années 1840, quand une vraie colonisation de peuplement a eu lieu, au départ de l’Europe (les tous premiers colons britanniques ne partaient pas avec femmes et enfants). À partir de 1860, la découverte de quelques mines d’or en Otago, dans la péninsule de Coromandel et dans la région de la West Coast crée une ruée vers l’or attirant des Européens et des Chinois. Très rapidement, la population maorie se retrouve moins nombreuse que les colons, essentiellement britanniques. En 2018, un peu plus de 16,5 % de la population néo-zélandaise a déclaré appartenir à l’ethnie maorie.

La culture maorie

Aujourd’hui, la culture maorie est très valorisée en Nouvelle-Zélande. Elle fait partie de l’identité tout entière du pays. Toutefois, cela n’a pas toujours été le cas. Surtout, bien que cette culture soit largement mise en avant, une certaine forme d’exclusion demeure à l’encontre des Maoris.

Structures de la société maorie

Avant l’arrivée des Européens, les Maoris étaient constitués en “iwi”, que l’on pourrait traduire par peuple, ou tribu au sens large du terme. Les personnes composant un iwi se revendiquent d’une histoire et d’un ancêtre commun. Au sein des iwi se regroupent plusieurs “hapu”, une sous-unité des iwi que l’on pourrait traduire par clan. Les liens entre les individus formant un hapu sont forts et leurs territoires sont clairement définis. Enfin, au sein d’un hapu, on retrouve plusieurs “whanau”, c’est-à-dire, des groupes familiaux élargis. À l’arrivée des Européens, l’organisation sociale des Maoris a été fortement perturbée. Auparavant, le groupe le plus important était le hapu. Aujourd’hui, les deux entités organisationnelles importantes chez les Maoris sont les iwi (dans le cadre des discussions avec l’État néo-zélandais, par exemple) et les whanau, la famille. C’est au sein d’un whanau que les liens qui unissent les individus sont les plus forts. Les ancêtres et les personnes divorcées sont toujours vues comme faisant partie du whanau. Chaque membre a un rôle à tenir et des responsabilités, il y a une généalogie, une histoire (“whakapapa”) et une spiritualité commune.

Maoris et Pakehas : la question de la terre

La création de la Nouvelle-Zélande dans la légende maorie

Dans une des légendes maori, la Nouvelle-Zélande a été créée par Maui, un héros légendaire et un demi-dieu polynésien. À bord de son waka (te Waka a Maui = le canoë de Maui), il aurait pêché un poisson géant (te ika a Maui = le poisson de Maui). L’Île du Nord et l’Île du Sud sont, dans cette légende, respectivement le poisson de Maui et le canoë de Maui. Stewart Island serait quant à elle l’ancre du canoë de Maui (Te Punga o Te Waka a Maui).

La problématique des terres en Nouvelle-Zélande est une question absolument centrale dans les rapports entre les Maoris et les Pakehas (c’est-à-dire les Néo-Zélandais d’origine européenne et anglo-saxonne). Les Maoris sont arrivés avant les Européens (entre le 10e et le 13e siècle selon les sources). Les territoires étaient alors partagés entre les différents iwi présents sur le territoire, et les limites se faisaient et se défaisaient au gré des conflits, des mariages et de la diplomatie. Les rapports entres Maoris et Pakehas sont plutôt bons à l’arrivée des Européens à partir du 19e siècle.

Les Maoris sont plutôt en conflit entre eux, et l’arrivée des mousquets avec les Européens n’arrange rien : on constate des conflits violents entre Maoris entre 1807 et 1845. Mais les choses vont se tendre avec les Européens avec la signature du traité de Waitangi en 1840, un traité constitué de 3 articles :

      • Le premier article proclame la souveraineté de l’Empire britannique sur l’ensemble du territoire néo-zélandais.
      • Le deuxième article donne un droit exclusif de préemption de la terre à la Couronne britannique.
      • Le troisième article assure l’égalité des droits entre les Maoris et les sujets de la Couronne britannique et assure une protection égale de l’ensemble des sujets.

Toutefois, les versions anglaise et maorie du traité ne sont pas interprétées de la même façon : pour les Maoris, les droits de la Couronne britannique sur leur terre sont temporaires (la Couronne peut utiliser la terre mais ne la possède pas), les Maoris restant propriétaires exclusifs de la terre. Entre 1840 et 1845, les relations se tendent entre les Maoris et l’autorité coloniale. Une série de conflits armés vont avoir lieu jusqu’à 1872 entre certaines tribus maorie et l’autorité britannique. Pendant ces conflits, énormément de terres sont confisquées (sans compensation) à un certain nombre d’iwi.

En 1890, les Maoris n’avaient plus que 40 % des terres de l’Île du Nord et 1 % des terres de l’Île du Sud. À la fin du 19e siècle, des scientifiques estimaient que les Maoris étaient une ethnie vouée à l’extinction. Les revendications des terres des Maoris ne commenceront à être prises au sérieux qu’à partir des années 1970 à la suite de mouvements de protestation en faveur des Maoris. Ces mouvements dénonçaient principalement le traité de Waitangi, la spoliation des terres et le racisme dont les Maoris étaient victimes. En 1975, le gouvernement néo-zélandais mit en place le tribunal de Waitangi, chargé d’arbitrer les revendications des iwi maoris. En 2014, environ 1,8 milliard de dollars néo-zélandais ont été versés à des groupes maoris par l’État néo-zélandais, en compensation.

Des négociations sont toujours en cours pour des milliers de cas. Bien qu’Elisabeth II ait présenté des excuses publiques en 1995 pour les terres injustement spoliées et les souffrances infligées aux Maoris, une part infime des terres spoliées ont été aujourd’hui restituées aux Maoris depuis 1975. Toutefois, les mouvements de protestation des années 1970 permirent de mettre sous les projecteurs les Maoris et leur culture. Aujourd’hui, la culture maorie est valorisée et respectée en Nouvelle-Zélande, elle fait la fierté de l’ensemble des Néo-Zélandais. Elle est même devenue un véritable atout touristique !

Le ministère du Tourisme néo-zélandais estime ainsi qu’un touriste étranger sur quatre venant en Nouvelle-Zélande fera une activité en lien avec la culture maorie, pour approfondir ses connaissances sur le sujet.

Malgré cette valorisation, l’exclusion d’une bonne partie des Maoris est encore aujourd’hui une réalité. Ceux-ci restent au bas de l’échelle socio-économique de la société néo-zélandaise. Bien qu’ils constituent 16.5 % de la population, ils représentent la moitié de la population carcérale du pays et 52 % des condamnations.

La présence de gangs en ville et en milieu rural reste un problème récurrent dans la société néo-zélandaise. Les Maoris sont aussi les plus pauvres : il y a deux fois plus de chômage dans la population maorie et les revenus de ces ménages ne dépassent pas 88 % de la moyenne nationale. Même si des efforts sont faits pour améliorer l’éducation des Maoris (avec notamment un plan engagé en 2013), les Maoris restent souvent moins éduqués et moins nombreux à accéder à l’enseignement supérieur. Leur espérance de vie est moins élevée que celles des Pakehas et ils sont plus nombreux à souffrir d’obésité.

Quelques éléments de la culture maorie à connaître

Mana

Terme polynésien qui désigne à la fois le prestige, l’influence, l’efficacité, le charisme, le pouvoir, l’honneur ou la volonté d’une personne.

Marae

Lieu sacré dédié aux activités du groupe maori, qu’elles soient politiques, religieuses ou encore familiales. Il n’est pas permis de pénétrer dans l’enceinte d’un marae sans y avoir été formellement invité.

Powhiri

C’est la cérémonie traditionnelle de bienvenue des visiteurs d’un marae. Très protocolaire, le powhiri implique des discours, des chants et des danses.

Hongi

C’est le salut traditionnel maori. Cela consiste à presser son nez et son front contre ceux d’une autre personne et à partager une respiration.

Hangi

C’est une méthode traditionnelle de cuisson à la vapeur qui consiste à creuser un trou dans le sol et à y faire un four avec des pierres chaudes pour y cuire les aliments. La nourriture est placée dans le trou contenant des pierres chaudes puis recouverte de tissus humides et de terre pour cuire ensuite entre 3 h 30 et 4 h 30 environ.

Haka

C’est un waiata twahito, c’est-à-dire un chant traditionnel maori. Il existe plusieurs types de haka, allant de la danse cérémonielle à l’appel du guerrier en passant par la danse divinatoire. Le haka Ka Mate est le plus connu puisque c’est celui qui est le plus souvent fait par l’équipe légendaire de rugby néo-zélandaise : les All Blacks.

Tā moko / Kirituhi

C’est le tatouage traditionnel maori. Ce type de tatouage revêt un caractère sacré et raconte le passé, la généalogie et le statut social de son porteur. Si vous souhaitez réaliser un tatouage maori, vous n’aurez pas un Tā moko, uniquement réservé aux Maoris. Vous aurez plutôt un Kirituhi (qui signifie art sur la peau), qui ne revêt pas le même caractère sacré.

Plus généralement, le tatouage (qu’il soit maori ou non) est extrêmement courant en Nouvelle-Zélande, que ce soit chez les Maoris, les autres Polynésiens ou les Pakehas. Il n’est pas rare de voir des gens tatoués dans la rue ou occupant tout type d’emplois. Porter un tatouage n’est absolument pas mal vu en Nouvelle-Zélande (les tatouages sur le visage restent toutefois stigmatisants).

Témoignage de Côme

« Pour obtenir la management licence [une licence facultative utile quand on travaille dans la restauration ou la vente d’alcool], j’ai dû passer un entretien pour savoir si j’étais quelqu’un de responsable, qui comprenait bien les règles en matière de licence d’alcool. J’ai été surpris de voir que mon interlocuteur, un représentant de la région, avait d’imposants tatouages visibles sur ses bras et son cou. »

Des pvtistes échangent sur les lieux où réaliser un tatouage en Nouvelle-Zélande dans cette discussion de notre forum : Où faire son tatouage ?

La langue maorie

Reconnue langue officielle en 1987, la langue maorie trouve ses origines en Polynésie. Sans qu’il soit nécessaire d’apprendre à parler maori lors d’un séjour en Nouvelle-Zélande, il peut être intéressant de connaître quelques mots. La langue maorie utilise 15 lettres : 10 consonnes (h, k, m, n, ng, p, r, t, w, wh) et 5 voyelles (a, e, i, o, u).

Les voyelles

      • Le A se prononce comme le “a” en français.
      • Le E se prononce plutôt comme le “é” français.
      • Le I se prononce comme le “i” français (quand il est seul).
      • Le O se prononce comme “awe” en anglais (pas comme le “o” rond français).
      • Le U se prononce comme le “ou” en français.
      • L’ensemble AU se prononce souvent à mi-chemin entre le “o” et le “e” français.
      • L’ensemble AI se prononce comme la plante “ail”.

Quand les voyelles comportent une barre sur le dessus (un macron), cela signifie que la voyelle doit être allongée dans sa prononciation.

Les consonnes

      • Le R n’est pas vraiment aussi dur qu’en français, il est plus “roulé”. Il est parfois décrit comme une sorte de ronronnement.
      • Le T se prononce différemment selon les voyelles auxquelles il est associé.
      • L’ensemble WH se prononce le plus souvent comme le “f” français.
      • Le W se prononce comme le “w” de wallaby.
      • L’ensemble NG est plus nasal et est difficilement descriptible pour des francophones.

Voici quelques mots qu’il peut être utile de connaître si vous vous intéressez à la langue maorie :

      • Hui : rassemblement, rencontre
      • Manuhiri : invité, visiteur
      • Koha : cadeau
      • Whare paku : toilettes
      • Aroha : amour
      • Raupatu : pris par la force, confisqué
      • Rohe : territoire, limites du territoire d’un iwi ou d’un hapu
      • Tapu : sacré (on évite ainsi d’entrer dans les lieux “tapu”)
      • Whakapapa : généalogie
      • Pakeha : Européen, Britannique
      • Iti : petit
      • Tanariki : enfant
      • Tane : homme / mari
      • Wahine : femme / épouse
      • Tamahine : fille / jeune fille
      • Tipuna/tupuna : ancêtre
      • Waka : canoë
      • Awa : rivière>
      • Maunga : montagne
      • Motu> : île
      • Puke : colline
      • Roto : lac
      • Wai : eau
      • Whanga : baie
      • Kia Ora : bonjour / salut
      • Meri Kirihimete : joyeux Noël
      • Waiatata : chant
      • Kai : nourriture
      • Ka pai : ok (dans le sens “all good”, tout va bien)
      • Tangihanga : funérailles

Liens et films pour en savoir plus sur la culture et la société maorie

Liens

Films

      • Whale rider (Paï : l’élue d’un peuple nouveau en France, La Légende des baleines au Québec) – 2010 : c’est un film contant l’histoire d’une petite fille qui souhaite prendre la tête de son clan contre l’avis de son grand-père. Ce film aborde les traditions maories et la place des femmes dans la culture maorie.
      • Once were warriors (L’âme des guerriers en France, Nous étions guerriers au Québec) – 1994 : à voir en version originale ! Ce film retrace la vie d’une famille urbaine maorie touchée par la pauvreté, la violence domestique, le chômage et l’alcoolisme du père. Comme vous l’imaginez, c’est un drame social très fort et brutal. Il ne va en aucun cas vous présenter les traditions maories (loin de là !) mais ce film retrace les difficultés de certains Maoris déracinés et exclus de la société.
      • Boy – 2010 : une comédie dramatique sur la vie d’un jeune garçon maori en milieu rural dans les années 1980, avec sa grand-mère et ses cousins.

La Nouvelle-Zélande, laboratoire social et idées progressistes

La Nouvelle-Zélande est un pays ayant une tradition assez progressiste en terme de droits sociaux et humains. Pendant longtemps, il a été considéré comme un véritable laboratoire social du monde, en particulier entre les années 1890 et les années 1920.

      • En 1867, le gouvernement néo-zélandais entérine le droit de vote des Maoris (procédure entamée dès 1852) et devient ainsi l’une des premières autorités colonisatrices à donner le droit de vote aux indigènes colonisés.
      • En 1893, la Nouvelle-Zélande est le premier pays du monde à avoir accordé le droit de vote aux femmes. Ce droit a été obtenu sous l’impulsion du mouvement des suffragettes menées notamment par Mary Ann Müller et Kate Sheppard après une lutte d’une vingtaine d’années.
      • Dès 1840, de nouveaux colons, fraîchement arrivés du Royaume-Uni, exigent (et obtiennent) la journée de travail de 8 heures. En 1894, la Nouvelle-Zélande est le premier pays à mettre en place des règles permettant l’arbitrage des conflits sociaux, tout en encourageant la création de syndicats de travailleurs.
      • En 1898, la Nouvelle-Zélande est le premier pays à mettre en place un petit système de pension de retraite.
      • En 1926, la Nouvelle-Zélande est également le premier pays à instaurer un système d’allocations familiales en attribuant des aides aux familles ayant trois enfants ou plus.

La Nouvelle-Zélande a aussi été à la pointe de la protestation et de la revendication dans un certain nombre de domaines comme la lutte contre le risque nucléaire (le pays a interdit la présence d’armes et de sous-marins nucléaires sur l’ensemble de son territoire et de ses eaux, il n’y a donc aucune centrale nucléaire en Nouvelle-Zélande), la lutte contre la politique d’Apartheid de l’Afrique du Sud (des mouvements de protestations – parfois très violents – sont venus perturber la tournée néo-zélandaise de l’équipe de rugby sud-africaine en 1981 dans une campagne intitulée Stop the Tour) ou encore l’environnement (actuellement, plus d’un tiers du pays est classé parc naturel protégé).

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’Histoire de la Nouvelle-Zélande, vous pouvez consulter les sites Te ara (l’encyclopédie en ligne de la Nouvelle-Zélande) et le site New Zealand History. Si vous souhaitez lire un livre complet sur le sujet, nous vous recommandons l’ouvrage de Michael King, un prolifique historien néo-zélandais, intitulé The Penguin History of New Zealand.

Religion

En 2018, plus de 48 % de la population néo-zélandaise déclarait n’avoir aucune religion (ce nombre ne cesse d’augmenter depuis plus de 20 ans). La religion n’a, en effet, que peu d’importance pour une bonne partie de la population. Il n’y a pas de religion officielle en Nouvelle-Zélande. Toutefois, l’anglicanisme reste la religion du monarque de la Nouvelle-Zélande : le roi Charles III. Pour rappel, la Nouvelle-Zélande reste, au même titre que l’Australie et le Canada, par exemple, un pays du Commonwealth dont le roi Charles III est le souverain. Le christianisme (catholiques, anglicans, presbytériens, méthodistes…) est la religion revendiquée par un peu moins de la moitié des habitants néo-zélandais, bien qu’ils ne soient pas pratiquants dans la plupart des cas.

L’hindouisme est la seconde religion du pays, avec un petit peu plus de 2,6 % de la population qui se déclarent appartenir à cette religion, suivi par l’islam (1,3 %) et les croyances et philosophies maories. Le bouddhisme représente, quant à lui, 1,1 % de la population et le judaïsme 0,1 %. Environ 1,9 % des Néo-Zélandais déclarent appartenir à des croyances, philosophies ou religions non identifiées, dont 20 400 Jedi (oui, oui, la Force, comme dans Star Wars).

Passons maintenant à des aspects plus légers de la culture néo-zélandaise : la nourriture, le sport, les festivals et l’anglais kiwi !

La nourriture et les boissons néo-zélandaises

Outre la cuisine maorie (et en particulier le hangi), la cuisine traditionnelle néo-zélandaise est fortement influencée par la cuisine anglaise : scones, tourtes à la viande, muffins et fish&chips sont largement répandus.

La Nouvelle-Zélande propose aussi une cuisine très internationale, avec notamment des restaurants japonais, thaïlandais ou encore indiens. Le pays a aussi son lot de fast food américains, avec McDonald’s, Burger King et Wendy’s. Si vous souhaitez goûter des burgers d’une gamme légèrement supérieure, nous vous recommandons les chaînes Murder Burger et Burger Fuel. Pour les fanas de burgers, ne ratez pas Fergburger à Queenstown, une institution dans le pays. La Nouvelle-Zélande a néanmoins développé ses propres produits et plats traditionnels. Nous vous en proposons un petit aperçu.

La Marmite

La Marmite est à la Nouvelle-Zélande ce que la Vegemite est à l’Australie. C’est une pâte à tartiner salée à base de levure de bière initialement importée du Royaume-Uni.

Les Néo-Zélandais se sont détachés du joug anglais en 1919 en créant leur version modifiée de la Marmite (produite par Sanitarium). Elle se consomme sur du pain ou sur des crackers. Son goût est assez éloigné de ce à quoi nous sommes habitués et vous serez nombreux à ne pas aimer, mais il faut tout de même tester si vous en avez l’occasion !

La Marmite est très populaire au petit-déjeuner, en NouvelleZélande. En 2011, suite aux tremblements de terre de Christchurch, l’usine de fabrication de la Marmite a dû fermer en novembre et les stocks restants ont rapidement été épuisés au début de l’année 2012. Des pots de Marmite se revendaient sur TradeMe à 60 $ (soit 15 fois le prix normal). Cet épisode, appelé par les médias le Marmageddon, se termina au début de l’année 2013 quand l’usine de fabrication de Marmite put réouvrir.

La Pavlova

La pavlova est une des rares spécialités locales sauf que… sa paternité est disputée par l’Australie ! La pavlova est un gâteau meringué agrémenté de coulis de fruits rouges. Il est traditionnellement servi pendant les repas de fête. Pour voir à quoi ressemble ce gâteau et pour en connaître la recette, consultez notre article On a testé le Christmas pavlova australien et néo-zélandais.

Le Flat White

Bien qu’inventé en Australie (mais un NéoZélandais en revendique la paternité), le flat white est une institution en Nouvelle-Zélande. Servi dans une tasse en céramique, cette boisson est composée d’un shot d’expresso auquel est mélangé un peu de lait chauffé à la vapeur que l’on a fait très légèrement mousser (à l’inverse d’un capuccino). Les Néo-Zélandais en sont fans et les barista ont développé tout un ensemble de techniques pour que le mélange du café avec le lait crée de jolies formes comme celles d’une rosette ou d’une fougère.

Le Lolly log

Le lolly log est une spécialité néo-zélandaise qui n’est disputée par aucun autre pays. Il s’agit d’une bûche très sucrée faite à base de bonbons à la guimauve, de biscuits au lait malté (malt biscuit), de lait concentré sucré et de beurre (vous comprenez pourquoi il n’est pas disputé…). Les biscuits sont réduits en miettes et mélangés avec du beurre fondu et le lait concentré sucré. Les bonbons (de la marque Eskimo) sont coupés en petits morceaux et ajoutés à la mixture. Ensuite, le tout est roulé en forme de bûche, assaisonné ou non de poudre de noix de coco puis placé au réfrigérateur. Il est ensuite servi en tranches.

La glace Hokey Pokey

Hokey Pokey est un parfum de glace créé en Nouvelle-Zélande et composé de vanille et d’éclats de toffee (caramel au beurre). Inventé dans les années 1980, ce parfum de glace est très populaire en Nouvelle-Zélande, devançant même les goûts fraise et chocolat !

L&P (Lemon & Paeroa)

Lemon & Paeroa est une boisson populaire en Nouvelle-Zélande, à base d’eau pétillante au citron. La boisson était initialement produite à partir de 1907 dans la petite ville de Paeroa dans la région de Waikato. C’est ici que l’on trouvait les sources d’eau minérale utilisée pour produire la boisson. Vous pourrez d’ailleurs y apercevoir, si vous passez par là, une bouteille géante de la marque à l’est de la rue principale.

La Kiwi onion dip

Contrairement à ce qu’on pourrait le croire, il ne s’agit pas d’une sauce au kiwi et à l’oignon. Puisque l’Australie revendique de nombreuses spécialités néo-zélandaises, les Kiwis se sont assurés qu’on ne leur volerait pas leur précieuse “sauce” à l’oignon en y ajoutant le mot Kiwi. Cette spécialité, très populaire en apéro pour y tremper vos chips et crackers, n’est en fait qu’un mélange de crème fraîche, d’un sachet de soupe à l’oignon (oui, oui, comme les sachets de soupe Royco) et d’un peu de vinaigre.

Les Kiwis et le sport

Quand on pense au sport et à la Nouvelle-Zélande, on pense naturellement aux All Blacks et au rugby. Il y a bien sûr le rugby à 15 (rugby union) que nous connaissons tous, mais il y a également le rugby à 13 (rugby league), un peu moins populaire, mais qui attire aussi de nombreux spectateurs. Le rugby à 15 est élevé au rang de sport national, et les victoires de l’équipe néo-zélandaise (ils sont les premiers dans l’histoire du rugby à 15 à avoir gagné trois Coupes du Monde en 1987, en 2011 et en 2015) font la fierté de ce petit pays souvent ignoré du reste du monde.

Pendant votre séjour, n’hésitez pas à assister à un ou plusieurs matchs de rugby, que ce soit des petits matchs amateurs le samedi ou le dimanche ou bien des matchs de la ligue professionnelle Super Rugby ou de la ligue semi-pro Mitre 10 cup.

D’autres sports sont aussi populaires en Nouvelle-Zélande. Pour beaucoup, leur popularité trouve son origine dans la colonisation britannique. C’est par exemple le cas du cricket. En 2015, la Nouvelle-Zélande a accueilli conjointement la Coupe du Monde de cricket, avec l’Australie. Les deux équipes se sont d’ailleurs affrontées en finale (première finale pour la Nouvelle-Zélande). Même si les Néo-Zélandais se sont finalement inclinés contre l’Australie, la Coupe du Monde a permis au cricket de connaître un regain de popularité auprès des Kiwis.

Le cricket est l’un des sports pratiqués dans le pays avec plus de 170 000 personnes en Nouvelle-Zélande inscrites dans un club de cricket en 2022.

Chez les femmes, l’un des sports les plus populaires est le netball, un dérivé du basket. Il se joue à 7 par équipe (au lieu de 5 pour le basket) et les passes sont essentielles dans le jeu (le dribble n’étant pas permis). Le netball est ainsi un mix entre la passe à 10 et le basket, le but restant d’envoyer le ballon dans le panier. En 2022, le sport comptait plus de 150 000 licenciés, des femmes pour l’essentiel.

Parmi les autres sports populaires, on peut aussi citer le surf, la voile, le golf et les sports d’hiver.

Pour en discuter, n’hésitez pas à consulter la section Le sport en Nouvelle-Zélande de notre forum.

L’attitude des Néo-Zélandais

Il est difficile de dresser un portrait général des Néo-Zélandais, puisque comme chacun le sait, toute généralité n’est pas bonne à prendre. Cependant, il n’y a malheureusement qu’avec des généralités que l’on peut vous décrire, au moins un petit peu, la façon de vivre des Néo-Zélandais. Les Néo-Zélandais sont généralement plutôt accueillants et amicaux lors d’une première rencontre. Ils vous demanderont souvent d’où vous venez. Cependant, comme dans toutes les sociétés anglo-saxonnes, les relations amicales peuvent paraître superficielles et il peut être compliqué de se lier d’amitié avec des Néo-Zélandais.

Vous êtes ici temporairement, les résidents ont déjà une vie, des groupes d’amis et n’ont pas forcément envie de faire l’effort de vous connaître plus alors que vous allez partir dans quelques mois. Les Néo-Zélandais savent pertinemment que votre temps est compté en Nouvelle-Zélande. Au travail, les Néo-Zélandais sont plutôt relax. Le travail doit être fait et il faut être efficace, mais l’ambiance reste le plus souvent détendue. Les rapports avec les managers sont souvent beaucoup moins formels que ce à quoi les Français ou les Belges peuvent être habitués.

Les Néo-Zélandais et les Australiens partagent une expression, « No worries » (que l’on peut traduire par « t’inquiète » ou « t’en fais pas »). Une expression caricaturale, peut-être, mais pourtant bien représentative de la vie en Nouvelle-Zélande (et en Australie) ! Les Néo-Zélandais aiment beaucoup vivre à l’extérieur (surtout l’été). Ils adorent les activités de plein air, le camping et aiment pouvoir sortir de chez eux pour rapidement rejoindre la nature. Les baches (des cottages basiques situés près des plages) et l’attrait pour le camping sont des exemples flagrants de cet état d’esprit : les Kiwis sont tout à fait prêts à renoncer à une part de leur confort (réseau électrique performant, eau courante…) pour pouvoir profiter d’être ensemble, au bord de la plage ou d’un lac et de profiter d’un bon barbecue (surnommé barbie) en famille ou entre amis. Certes, des Néo-Zélandais partageant une bière fraîche autour d’un barbecue, c’est un peu cliché, mais ça n’en demeure pas moins une réalité.

Beaucoup de Néo-Zélandais aiment se balader en tongs (jandals) ou pieds nus, même en ville. Il n’est ainsi par rare de croiser à Auckland ou à Wellington des personnes marchant tranquillement dans la ville sans chaussure. Dans des coins ruraux, vous verrez sûrement des chaussures ou des bottes sales alignées à l’entrée des supermarchés : les clients déambulent dans les rayons en chaussettes… mais bon, il ne faut pas salir le supermarché ! C’est aussi ça la mentalité kiwi : il faut savoir garder l’esprit pratique en toute circonstance !

L’anglais de Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande dispose de trois langues officielles : l’anglais, le maori depuis 1987 et la langue des signes néo-zélandaise (NZSL) depuis 2006. L’anglais reste toutefois la langue la plus usitée. Nous avons déjà parlé un peu de l’accent néo-zélandais dans la partie consacrée à améliorer son anglais avant le départ.

Nous vous proposons ici de découvrir quelques mots et expressions appartenant au slang (argot) néo-zélandais, qu’il vous sera utile de connaître au quotidien.

      • Aussie : australien
      • Across the ditch : de l’autre côté de la mer Tasman (c’est-à-dire : l’Australie)
      • Oz : l’Australie
      • To be brassed off : être déçu / être embêté
      • Chips / Chippies : des chips (à ne pas confondre avec les frites, qui se disent “Hot chips”)
      • Sweet (as) : cool / bien
      • Tramping : randonnée (on emploie plutôt dans les autres pays anglophones)
      • Jandals : tongs
      • To be munted : être cassé/ ruiné (pour un objet), être saoul (pour une personne)
      • Togs : maillot de bain
      • Bach (prononcé “batch”) / crib : cottage rustique en bord de plage. Crib est utilisé dans l’Île du Sud
      • Wop wops : coin isolé / bled / trou perdu / au milieu de nulle part
      • Chocka : quelque chose de plein, de rempli
      • Dodgy : douteux / suspect
      • Suss : adjectif pour décrire une personne suspecte
      • All sussed : avoir compris, c’est réglé
      • To be stoked : être exalté / hyper heureux / excité par quelque chose
      • Dairy : petite épicerie / dépanneur (Québec)
      • Bro : (inspiré de brother) frère, bon ami. Le combo “Sweet as, bro” est assez populaire.
      • Ice block : glace (ice cream)
      • Nana : grand-mère
      • OE : Overseas Experience (expérience à l’étranger)
      • Longdrop : toilettes sèches
      • Chilly bin : glacière
      • Skull : cul-sec (boire une boisson cul-sec)
      • Bangers : saucisses
      • BYO (bring your own) : certains restaurants ont des licences d’alcool permettant aux clients d’apporter leurs propres bouteilles
      • Eh : expression mise à la fin d’une question réthorique
      • Sunnies : lunettes de soleil
      • Heaps : beaucoup
      • Ding : petit accident
      • Smoko : pause / pause cigarette
      • Mate : pote / ami
      • Chur Bro / cheers bro : cool mec !
      • JAFA : Just another fucking aucklander / Just another fantastic aucklander (selon le point de vue que vous avez sur les habitants d’Auckland)
      • Lollies : bonbons
      • Ta : diminutif pour “merci”
      • Yeah nah : non
      • nah yeah : oui
      • Oi : hey (pour appeler quelqu’un)
      • Knackered : très fatigué
      • I’m keen : je suis enthousiaste

Une année de fêtes et de festivals

Malgré sa petite taille, la Nouvelle-Zélande n’en est pas moins un pays festif. Tout au long de l’année, vous trouverez des événements et des festivals centrés autour de la nourriture, du vin, de la culture, du sport et, évidemment, de la musique. Toutefois, vous devez garder à l’esprit que, du fait de la taille du pays, les festivals auxquels vous pourriez assister sur place ne compteront pas à chaque fois plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. Cela reste, tout de même, un bon moyen de découvrir le pays, de goûter de la nourriture et de vivre à l’heure kiwi. Il serait difficile de lister tous les événements annuels du pays. Alors voici quelques exemples de certains des festivals les plus connus.

Festivals musicaux

      • Rhythm and Vines à Gisborne : gros festival de musique sur trois jours entre le 29 et le 31 décembre pour célébrer la nouvelle année. Les tickets se réservent tôt.
      • Rhythm and Alps dans la Cardona Valley : festival de musique, petit frère de Rhythm and Vines, qui court sur 2 jours, dans l’Île du Sud.
      • Twisted Frequency : un festival de 5 jours pour le Nouvel An à Takaka.
      • Pasifika Festival à Auckland : festival qui célèbre les cultures du Pacifique et leur musique.
      • Splore à Auckland : festival en bord de plage, parfait pour un été à la kiwi.
      • One Love à Tauranga : festival reggae.
      • Earth Beat Aotearoa à Auckland : festival de musique et d’art avec des workshops sur le bien-être, l’écologie et d’autres sujets afin de partager, de discuter et d’ouvrir l’esprit.

Festivals culinaires

      • Northland Fritter Festival à Whangarei : festival culinaire organisé en mars s’articule autour de la dégustation de beignets et de vin et d’une bonne programmation musicale
      • Wellington Wine & Food Festival à Wellington : festival organisé en février sur le waterfront de Wellington, autour de la nourriture locale, du vin et de la bière artisanal
      • Bluff Oyster & Food Festival à Bluff : festival culinaire autour des huîtres de Bluff, en mai
      • Clyde Wine & Food Harvest Festival à Clyde : festival culinaire et viticole organisé tous les dimanches de Pâques et situé dans la région de l’Otago, pour célébrer la saison des récoltes
      • New Zealand Cider Festival à Nelson ou Hawke’s Bay : festival qui célèbre le cidre néo-zélandais.

Festivals artistiques et culturels

      • World Buskers festival à Christchurch : festival d’arts de rue en janvier.
      • Big Gay Out à Auckland : une journée de concerts et de festivités consacrée à la cause LGBTQIA+
      • Balloons Over Waikato à Hamilton : festival dédié aux montgolfières, pendant 5 jours, en mars.
      • Matariki festival dans le Northland : entre juin et juillet, des festivités sont organisées autour du nouvel an maori dans différentes villes.
      • New Zealand Tattoo and Art Festival à New Plymouth : à la fin du mois de novembre, festival sur deux jours dédié au tatouage et à l’art corporel.
      • LUMA à Queenstown : événement lumineux, artistique et sensoriel les soirées du King’s Birthday Weekend.

Festivals sportifs

      • Crankworx à Rotorua : course de VTT (qui continue ensuite en Australie, en France et au Canada !).
      • New Zealand Open à Queenstown : compétition de golf sur l’un des plus beaux terrains de Nouvelle-Zélande.
      • Ironman à Taupo : le fameux triathlon longue distance.
      • Et autres compétitions de sports moteurs, d’hiver, et évidemment, de rugby.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site 100% Pure New Zealand qui liste de nombreux festivals. Vous pouvez aussi retrouver les événements propres à chaque région sur leur site respectif.

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(55) Commentaires

Marine I |

Bonjour à tous,
Auriez vous un garage à me recommander sur Wellington pour faire l’entretien et vidange de la voiture svp ? Merci 🙂

Pamela I |

Salut Marine,

Personnellement, je n’en ai pas mais n’hésite pas à publier sur notre groupe Facebook pvtistes / Francophones / Français en Nouvelle-Zélande https://www.facebook.com/groups/307851156806574

Belle journée,

Pamela

David I |

Bonjour, nous sommes en PVT en NZ depuis octobre 2023. Nos visas expirent donc dans moins de 3 mois. Nous aimerions continuer de travailler jusqu’en octobre et ensuite demander un visitor visa pour finir de visiter le pays pendant un mois. Est ce possible ? Nous savons qu’il faudra payer 211 nzd ce visa si nous demandons depuis la NZ. Je voudrais simplement être sûr que c’est possible après un PVT sans quitter le territoire.
Merci d’avance

Pamela I |

Salut 🙂

Oui, il est tout à fait possible de demander un visitor visa sans quitter le pays.

Belle journée,

Pamela

David I |

Super ! Merci 🙂

Giuseppe I |

Bonjour, le lien pour le compte wise est-il toujours bon car lorsque je rentre ce lien je suis dans votre page d’accueil je l’ai rentré sur mon téléphone car je n’ai pas de pc sur moi

Enola I |

Hello,

Oui, le bon plan fonctionne toujours. Il faut bien passer par le lien du bon plan ici pour sa première inscription https://pvtistes.net/bonsplans/wise/ 🙂

Anonyme I |

Bonjour,
Je vois qu’il n’y a pas eu de commentaires depuis un moment, je tente quand même.
J’aurai 55 ans en juillet et j’envisage d’aller en NZ cet été ou à l’automne.
J’aurais aimé prendre un visa tourisme-travail ne sachant pas quelle durée de séjour je vais avoir.
Est-ce possible ?
Sinon, puis-je démarrer par un visa tourisme et le transformer en visa travail si j’trouve un job sur place pour prolonger mon séjour ?
Un grand merci d’avance pour votre réponse,
Nathalie

Juliadf I |

Bonjour, pour avoir le visa working Holliday il faut avoir maximum 31 ans.

Anaïs I |

Bonjour, est-il possible de commander ce guide en livre? Merci pour votre réponse!

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Marie I |

Bonjour Anais,
Malheureusement non, nous ne proposons pas actuellement une version papier de ce guide.

Shana I |

Bonjour,
Mon compagnon et moi même comptons partir en PVT en nouvelle Zélande l’année prochaine, dans un éventuel espoir de poursuivre sur une demande de visa permanent. Seule hombre au tableau, si pour ma part j’aurais 26 ans, Mon compagnon lui en aura 30. Nous savons que ça sera la limite pour obtenir un PVT, mais quand sera t il pour un visa permanent étant donné qu’il fêtera ses 31 ??!
Nous sommes inquiets de voir notre rêve s’effondrer ?… si vous avez une réponse ? Merci !

Marie I |

Bonjour Shana,
Il n’y a pas de limites d’âge à 30 ans pour la résidence permanente…
Quand il y a une limite d’âge, celle-ci est généralement de 55 ans. Information que vous pouvez trouver sur le site de l’immigration néo-zélandaise quand vous cherchez des informations sur la résidence permanente en Nouvelle-Zélande en regardant les différentes options possibles 😉 (https://www.immigration.govt.nz/new-zealand-visas/options/live-permanently/all-resident-visas).

Charline I |

Bonjour,

J’ai passé les douanes sans faire valider mon visa. (Non volontaire bien sûre, tout est allé vite j’avais sortie tous les papiers pourtant bref s’est arrivé). Quel moyen pour faire valider mon pvt? Je pensais aller voir à l’aéroport demain.

Merci Charline

Marie I |

Saut Charline,
Tu as validé ton visa automatiquement à ton arrivée :). Pas besoin d’aller à l’aéroport.

Charline I |

Ah merci !!

Renaud I |

Bonjour,
Le 24 septembre 2018, je vais avoir 31ans.
Je suis français et je suis en train de faire ma demande de WHV pour la Nouvelle-Zélande.
Ma question est la suivante:
Si je reçois ma confirmation de WHV avant le 24 septembre prochain, cela veut dire que je pourrais arriver en NZ jusqu’au 23 septembre 2019 et donc profiter de mon voyage jusqu’au 23 septembre 2020?
Merci d’avance pour vos retours.
Renaud

Marie I |

Salut Renaud,

Oui, c’est ça.
Alors ensuite, cela dépend de ton âge. Si tu n’as pas encore 30 ans, autant demander ton PVT Nouvelle-Zélande quand tu es vraiment près à partir, quelques mois avant ton départ envisagé.
Les choses sont un peu différentes si tu vas bientôt avoir 31 ans. En effet, dans ce cas, fait-le relativement rapidement. Si c’est ton cas, et que tu veux attendre le dernier moment pour faire ta demande, il y a deux choses à prendre en compte :
– Le décalage horaire : si tu fais ta demande la veille de tes 31 ans, fais très attention car ils tiendront compte de l’heure néo-zélandaise. Ainsi, si tu fais ta demande en soirée, la veille de tes 31 ans, on sera déjà le lendemain avec le décalage horaire et tu seras alors trop vieux.
– La durée du trajet : tu arriveras automatiquement le lendemain de ton départ. Cela signifie donc que tu ne dois pas partir, dans ton exemple, le 23 septembre

Enfin, je te recommanderais de ne pas attendre le tout dernier jour pour prendre ton visa, ou partir : il peut y avoir des soucis techniques sur le site de l’immigration, une maintenance ou des choses de ce type. Idem, il peut y avoir des éléments extérieurs qui pourraient t’empêcher d’arriver au bon moment (annulation de vol, tempête, retards de vol, tu te blesses juste avant le départ).

Renaud I |

Salut Marie,
Et bien super!!!
Merci beaucoup pour ton retour.
J’ai fait ma demande de WHV hier, j’attends maintenant l’email d’acceptation de celui-ci.
J’ai 31ans dans 8 jours!!!
Ça va passer tout juste, je l’espère!!!
Pour ensuite pouvoir partir au mois d’août 2019.
À bientôt.
Renaud

Marie I |

La date qui compte est celle du dépôt de la demande.

Charline I |

Bonjour,
Petite question sommes nous obligés de prendre un billet aller retour ? Pour le pvt nz ?

Marie I |

Salut Charline,
Non, ça n’est pas obligatoire. Tu peux avoir un aller-simple si tu le souhaites. Mais si tu optes pour cette option, nous te recommandons EXTRÊMEMENT FORTEMENT de toujours garder les fonds pour te payer un billet retour à n’importe quel moment. Genre, tu gardes par exemple cette somme sur ton compte français et tu n’y touches que si tu décides de rentrer.

Anonyme I |

Bonjour !

J’ai une question svp. Alors ce n’est peut-être pas ici qu’il faut poser cette question mais bon.
J’ai un visa pour la NZ que je dois l’utiliser avant le 6 juillet 2018. Je voudrais savoir est-ce que je dois vraiment partir avant le 6 juillet ou alors puis-je partir le jour-même donc le 6 juillet ?
Merci pour toutes vos réponses.

bise

Marie I |

Salut Tony,
Je dirais que cela dépend du visa avec lequel tu souhaites partir… Tu pars avec un PVT (Working Holiday visa) ?
Attention toutefois, Si tu pars le 6 juillet, tu as de grandes chances d’arriver au moins le 7 juillet en Nouvelle-Zélande…

Anonyme I |

Salut Marie,

Heureusement que je demande car j’avais oublié ces détails. Merci pour ta réponse qui m’aide beaucoup. Je me permets stp de t’en poser une deuxième si tu veux bien ? On est bien d’accord qu’il est impossible d’annuler le working holiday NZ visa pour en avoir un autre ? Il n’y a aucune exceptions ?

Merci Marie,

Marie I |

Salut Toni et désolée pour le délai.
Non, il n’y a aucune exception (du moins, on n’en a jamais vu). Si tu n’entres pas en Nouvelle-Zélande, tu perds ton PVT Nouvelle-Zélande pour toujours. PAr contre, rien ne t’empêchera de faire un autre PVT dans un autre pays.