Pour que vous soyez éligible au PVT, l’immigration néo-zélandaise exige que vous souscriviez à une assurance maladie et hospitalisation pour toute la durée de votre séjour (“You must have a full medical insurance for the length of your stay”).
Pourquoi une assurance ?
Bien que ce contrôle ne soit pas systématique, votre justificatif d’assurance peut vous être demandé à la douane, lors de votre arrivée en Nouvelle-Zélande. Vous devez donc être en mesure de produire ce document à la moindre demande des services d’immigration (pas seulement à votre arrivée). De plus, les frais de santé en Nouvelle-Zélande sont élevés.
Vous ne bénéficiez ni de l’assurance maladie néo-zélandaise ni de la sécurité sociale française (à moins d’avoir souscrit à la CFE, dont on vous parle un peu plus tard dans ce guide). Il en est de même pour la Mutuelle belge et l’assurance-santé canadienne. Dès lors, en cas de problème de santé, vous devez tout payer de votre poche. Si le coût d’une consultation pour une angine (d’une centaine de dollars environ) vous paraît acceptable comparé au prix d’une assurance, il n’en sera sans doute pas de même s’il vous arrive quelque chose de plus grave.
Une fracture, une longue maladie, une hospitalisation en urgence… Ce sont des milliers de dollars qu’il vous faudra débourser ! Vous pouvez par exemple lire le cas de cette pvtiste partie sans assurance. L’hôpital où elle s’est rendue lui a réclamé 11 000 $, sous peine d’emprisonnement ou d’expulsion. Bien que cet exemple ait eu lieu au Canada, la situation serait la même en Nouvelle-Zélande qui applique les mêmes pratiques en terme d’assurance. Amélie, pvtiste en Nouvelle-Zélande, a constaté que son hospitalisation suite à une crise d’appendicite aurait pu lui coûter 12 000 $ si elle n’avait pas été assurée. Aurélien, qui s’est gravement blessé à la main pendant un volontariat en Nouvelle-Zélande, a lui aussi été soulagé d’avoir une assurance, autant pour les frais de santé que pour les conseils et le soutien des médecins français qui ont assuré un suivi par téléphone avec lui.
C’est votre santé qui doit vous motiver à prendre une assurance, plus encore que l’obligation stipulée par l’immigration néo-zélandaise ! Personne n’est à l’abri d’un accident et il est primordial d’être couvert. L’assurance est effectivement un budget, mais un budget indispensable pour éviter les mauvaises surprises. Pour plus d’informations consultez notre page Assurance PVT.
Témoignage de Clément, qui a bien fait de partir couvert !
« Comme tout le monde avant son départ, on se demande le réel intérêt d’une assurance vu qu’on est jeune, en bonne santé et jamais malade. Si on peut économiser 350 €, c’est toujours ça ! [J’étais dans ce cas.] Mais par précaution j’ai pris une assurance, et je suis pas déçu de l’avoir fait ! En neuf mois en NZ, je suis allé à l’hôpital pour une chute à vélo (170 €), voir un médecin (100 €), je me suis fait hospitaliser une dizaine de jours pour maladie (15 000 €) et ai dû bénéficier du rapatriement médicalisé en France (… €)… Je sais que mon cas est plutôt rare MAIS comme j’ai pu le constater, ça n’arrive pas qu’aux autres ! Et c’est là qu’une assurance est utile ! »
Les questions à se poser pour choisir une assurance
La lecture des dizaines de notices d’assurance pour pouvoir choisir celle qui vous correspond le mieux est une étape souvent très fastidieuse. C’est néanmoins la seule solution pour savoir si vous serez bien couvert !
Nous avons réalisé un comparatif des principales assurances adaptées au PVT : retrouvez-le sur notre site.
Voici les points les plus importants à vérifier lorsque vous faites votre sélection :
1. Est-ce que l’assurance vous couvre en Nouvelle-Zélande ?
2. Est-ce qu’elle vous couvre également en cas de séjour hors de Nouvelle-Zélande (escale en Asie, Australie, îles du Pacifique, Nouvelle-Calédonie, etc.) ?
3. Est-ce qu’elle vous couvre bien jusqu’à 12 mois ?
4. Est-ce bien une assurance maladie et hospitalisation comme demandé par l’immigration ?
5. Est-ce qu’il y a des franchises ?
6. Est-ce que vous êtes remboursé sur la base de la sécurité sociale française, de la mutuelle belge ou de l’assurance-maladie canadienne ou à frais réels ?
7. Est-ce que vous êtes remboursé dès le premier dollar ?
8. Quels sont les plafonds de remboursement ?
9. Quelles sont les exclusions de la couverture ?
Attention aux franchises ! Parfois, votre assurance vous demandera de payer une franchise obligatoire pour le remboursement de chaque acte médical. Par exemple, pour un rendez-vous chez le médecin, si vous en avez pour 100 $, la franchise peut s’élever à l’équivalent de 50 $. Faites le calcul, c’est comme si vous n’étiez remboursé qu’à 50 % ! Préférez une assurance sans franchise.
Attention également aux assurances qui demandent qu’un document précis soit remis par le médecin. Certains médecins facturent la délivrance de ce document (jusqu’à 60 $, non remboursés ensuite par l’assurance).
Depuis près de 20 ans, sur pvtistes.net, on vous recommande l’assurance Globe PVT, qui vous propose une couverture très complète pour 428,40 euros l’année.
Les plafonds de remboursement
Chaque assurance possède un plafond maximal de remboursement pour les différents actes pris en charge. Par exemple, les frais dentaires seront remboursés à raison d’une certaine somme au maximum, idem pour les frais d’hospitalisation, etc. Les frais de santé sont coûteux en Nouvelle-Zélande, il faut donc faire attention à ce que le plafond ne soit pas trop bas. C’est en tout cas une condition importante à prendre en compte lorsque vous faites votre choix d’assurance !
Le taux de remboursement
Le taux de remboursement est également un élément primordial : est-ce qu’il est bien précisé que les soins seront remboursés à 100 % des frais réels ? Parfois, les assurances remboursent à 100 % des prix de la sécurité sociale française ou de la mutuelle belge, ce qui n’est pas du tout avantageux pour vous puisque ce sera forcément plus cher en Nouvelle-Zélande qu’en France ou en Belgique. Donc, au final, vous ne serez presque pas remboursé.
Pour quelles activités / quels soins n’est-on pas couvert ?
Il faut savoir que les assurances voyage ne couvrent pas tous les soins. Il y a une exclusion de garantie qui est toujours la même, pour toutes les assurances voyage : les conséquences de maladies ou affections antérieures au départ ne seront pas couvertes une fois sur place.
Pour les pvtistes français ayant des maladies chroniques, référez-vous au chapitre ci-dessous à propos de la CFE. De plus, certains sports « à risque » ne sont pas toujours pris en charge. Chez certains assureurs, il vous faudra payer un supplément. Si vous comptez faire, par exemple, de la plongée sous-marine, du quad ou un saut en parachute, vérifiez bien qu’en cas d’accident, vous serez assuré. Si vous pratiquez un sport dans un club, on vous proposera certainement une assurance dans le cadre de votre licence.
Et la responsabilité civile ?
La plupart des assurances voyage couvrent la responsabilité civile. Bien que cet aspect ne soit pas une condition pour l’obtention de votre visa, il est extrêmement important. En France, la responsabilité civile est généralement couverte par votre assurance habitation. Or, en partant en PVT, vous quittez votre logement, donc votre contrat est résilié. Vous risquez ainsi de vous retrouver sans assurance responsabilité civile.
En arrivant en Nouvelle-Zélande, il n’est pas certain que vous trouviez un logement tout de suite. Si vous habitez dans une colocation, celle-ci sera peut-être déjà couverte, sans pour autant que votre propre responsabilité civile le soit. Dans la majorité des cas de figure, votre assurance voyage sera votre seule garantie de responsabilité civile, il est donc important que votre choix se porte sur une offre qui vous protège sur cet aspect également.
Quand et comment souscrire à une assurance ?
L’assurance doit absolument être souscrite avant que vous quittiez le sol français, belge ou canadien (même si vous ne commencez pas votre PVT tout de suite et faites du tourisme ailleurs, par exemple). Si vous ne comptez pas prendre la totalité de votre assurance d’un seul coup et que vous souhaitez la renouveler par la suite, faites bien attention à ce que les assurances soient bien continues et qu’il n’y ait pas un seul jour sans assurance, c’est primordial, car si ce n’est pas le cas, vous serez exclu des garanties, et ne serez donc pas couvert !
La plupart des assurances peuvent être souscrites en ligne, via des formulaires informatiques, avec paiement sécurisé par carte bancaire. Vous recevez ensuite votre contrat par courrier électronique.
Combien ça coûte ?
Pour commencer, ce n’est pas parce qu’une assurance est plus chère qu’elle vous offre de meilleures garanties ! Il faut éplucher les notices et les offres de tous les assureurs susceptibles d’être intéressants. Le plus important, c’est de choisir une assurance qui convienne à vos besoins. De la même manière que vous prévoyez un budget billet d’avion, un budget logement et un budget nourriture, vous devez prévoir un budget assurance.
Comptez une trentaine d’euros par mois environ pour une assurance adaptée aux besoins d’un pvtiste. Si vos proches veulent vous offrir un cadeau de départ, ou si les fêtes de fin d’année ou votre anniversaire approchent, pourquoi ne pas suggérer que tout ou partie de votre assurance vous soit offert ?
Les assurances de cartes bancaires
Certaines cartes de crédit (Mastercard, Visa Premier, Visa Gold, pour ne citer qu’elles) incluent une assurance. Cependant, il faut bien vérifier les clauses de votre contrat car certaines assurances sont nulles si votre séjour à l’étranger dépasse 90 jours (parfois, c’est 180 jours). Dans ce cas, l’assurance de votre carte bancaire ne sera valable que si vous décidez de faire un PVT de trois mois.
En revanche, elle ne le sera pas si vous décidez de faire un PVT plus long : les trois premiers mois de votre séjour ne seront pas assurés par votre carte de crédit. Si votre assurance de carte de crédit fonctionne (c’est-à-dire, si vous avez le droit d’être couvert pendant les trois premiers mois même en restant à l’étranger pour une durée supérieure), vous pouvez faire démarrer votre assurance voyage à la fin de la période de garantie de votre carte de paiement.
Toutefois, l’assurance doit généralement être souscrite avant votre départ de votre pays d’origine (même si celle-ci commencera effectivement quelques mois plus tard). À noter que, pour que votre assurance de CB soit valide, vous devez avoir utilisé votre carte de paiement pour payer votre billet d’avion. Il faut également faire attention aux plafonds fixés par votre assurance de carte bancaire, et vérifier qu’il s’agit bien d’une assurance maladie / rapatriement / hospitalisation.
N’oubliez pas d’emporter avec vous vos contrats d’assurance pour les montrer à l’agent d’immigration, le cas échéant.
La Caisse des Français de l’Étranger
La Caisse des Français de l’Étranger (CFE) permet aux Français qui partent à l’étranger de bénéficier d’une couverture maladie identique à celle de la sécurité sociale. Cela veut dire que vos frais médicaux habituels seront remboursés, mais à hauteur des tarifs français. Par exemple, si vous devez aller voir un médecin pour une consultation à 75 $ (environ 60 €), la CFE est en mesure de vous rembourser à hauteur de 70 % des tarifs français (23 €), soit 16,10 €.
Souscrire à la CFE ne dispense en aucun cas de souscrire à une assurance maladie / hospitalisation / rapatriement. L’adhésion à la CFE coûte 31 ou 72 € par mois selon votre âge. Bien que non obligatoire, elle présente plusieurs avantages :
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- L’absence des exclusions habituelles des assurances voyage (et donc prise en charge partielle des maladies antérieures au départ, des visites de contrôle, des frais médicaux courants qui sont parfois exclus par certaines assurances voyage).
- La continuité au regard de la sécurité sociale : adhérer à la CFE revient dans la pratique à un changement de CPAM. Au retour, la réaffiliation à la sécurité sociale française se fait de la même façon. Une souscription à la CFE vous permettra d’être certain de n’avoir aucun délai de carence au retour, qu’il soit anticipé ou non.
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Certaines assurances privées vous proposent une formule de remboursement en complément de la CFE, mais il est en réalité possible de s’inscrire à la CFE et, en complément, de souscrire à n’importe quelle assurance. Vous devez donc faire votre choix en deux temps.
D’une part, posez-vous la question de savoir si vous souhaitez adhérer à la CFE et d’autre part, celle de savoir quelle assurance voyage vous souhaitez prendre : il s’agit là de deux démarches de réflexion indépendantes.
Pourquoi choisir Globe PVT ?
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- Un tarif abordable (environ 1 € par jour en PVT)
- Possibilité de payer votre assurance Globe PVT en 2, 3 ou 4 fois
- Une plateforme d’assistance joignable 24 h/24, 7 j/7
- Des demandes de remboursement de soins en quelques clics pour les dépenses de 500 € ou moins (au-delà, la démarche est par courrier mais reste rapide)
- Aucune avance de frais dès une nuit d’hospitalisation
- Couverture de nombreux sports : plongée sous-marine, ski sur piste, surf, randonnée…
- Remboursement des mois d’assurance non-utilisés en cas de retour définitif, que vous ayez ou non demandé un remboursement de soins pendant votre PVT (sous conditions) !
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Nous conseillons l’assurance Globe PVT : nous pensons que c’est celle qui offre un meilleur rapport qualité-prix et une meilleure assistance. Globe PVT coûte 428,40 € pour un an (soit 35,70 € par mois), et si vous avez la moindre question, vous pouvez la poser à Sandra, de Globe PVT, qui répond quotidiennement à toutes vos questions sur l’assurance, sur notre forum.
(55) Commentaires
Bonjour à tous,
Auriez vous un garage à me recommander sur Wellington pour faire l’entretien et vidange de la voiture svp ? Merci 🙂
Salut Marine,
Personnellement, je n’en ai pas mais n’hésite pas à publier sur notre groupe Facebook pvtistes / Francophones / Français en Nouvelle-Zélande https://www.facebook.com/groups/307851156806574
Belle journée,
Pamela
Bonjour, nous sommes en PVT en NZ depuis octobre 2023. Nos visas expirent donc dans moins de 3 mois. Nous aimerions continuer de travailler jusqu’en octobre et ensuite demander un visitor visa pour finir de visiter le pays pendant un mois. Est ce possible ? Nous savons qu’il faudra payer 211 nzd ce visa si nous demandons depuis la NZ. Je voudrais simplement être sûr que c’est possible après un PVT sans quitter le territoire.
Merci d’avance
Salut 🙂
Oui, il est tout à fait possible de demander un visitor visa sans quitter le pays.
Belle journée,
Pamela
Super ! Merci 🙂
Bonjour, le lien pour le compte wise est-il toujours bon car lorsque je rentre ce lien je suis dans votre page d’accueil je l’ai rentré sur mon téléphone car je n’ai pas de pc sur moi
Hello,
Oui, le bon plan fonctionne toujours. Il faut bien passer par le lien du bon plan ici pour sa première inscription https://pvtistes.net/bonsplans/wise/ 🙂
Bonjour,
Je vois qu’il n’y a pas eu de commentaires depuis un moment, je tente quand même.
J’aurai 55 ans en juillet et j’envisage d’aller en NZ cet été ou à l’automne.
J’aurais aimé prendre un visa tourisme-travail ne sachant pas quelle durée de séjour je vais avoir.
Est-ce possible ?
Sinon, puis-je démarrer par un visa tourisme et le transformer en visa travail si j’trouve un job sur place pour prolonger mon séjour ?
Un grand merci d’avance pour votre réponse,
Nathalie
Bonjour, pour avoir le visa working Holliday il faut avoir maximum 31 ans.
Bonjour, est-il possible de commander ce guide en livre? Merci pour votre réponse!
Bonjour Anais,
Malheureusement non, nous ne proposons pas actuellement une version papier de ce guide.
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