Le guide des pvtistes en Nouvelle-Zélande

La revente de votre véhicule

Si vous avez acheté un véhicule, il va falloir le revendre. Prévoyez de le mettre en vente plusieurs semaines avant votre départ. Même si vous n’avez pas eu de difficulté à acheter un véhicule, il est conseillé de ne pas s’y prendre à la dernière minute car la revente peut être plus difficile, en particulier pendant la période hivernale (entre juin et août). En effet, pendant cette période, très peu de backpackers arrivent en Nouvelle-Zélande. Or, ce sont eux les premiers acheteurs de véhicules (en particulier les vans et les voitures aménagées). Les seconds acheteurs, ce sont les “car dealers” qui vont essayer d’acheter votre van au prix le plus bas pour pouvoir le revendre à un bon prix quelques mois plus tard quand la période sera plus propice (ce qui leur permet de faire de gros bénéfices). Nous allons vous donner, dans ce chapitre, quelques conseils pour la revente de votre véhicule.

Mettez en vente votre van suffisamment à l’avance : n’attendez pas la dernière semaine pour le faire. Sinon, vous allez stresser et risquer de ne trouver aucun acheteur (ou bien à des prix très bas). Si à l’inverse, vous trouvez un acheteur très rapidement, vous pourrez négocier avec lui de garder votre van pendant quelques jours/semaines avant de finaliser la vente.

Mettez une annonce sur les vitres de votre véhicule : inscrivez les principales caractéristiques de votre van (notamment son année, le nombre de kilomètres au compteur et son prix) ainsi que votre numéro de téléphone sur des petites affichettes, à coller sur vos vitres lorsque vous vous garez quelque part. Il n’est pas vraiment utile de les laisser quand vous roulez (en plus, cela peut gêner votre visibilité).

Mettez une annonce sur Internet : vous avez l’embarras du choix, TradeMe (annonces payantes), Backpackerboard (annonces gratuites), ou encore Facebook. Postez des photos de votre véhicule et rédigez un texte qui informe au mieux les potentiels acheteurs tout en leur donnant envie de vous contacter. Surveillez également les annonces de personnes qui cherchent un véhicule.

Déposez des annonces dans les auberges de jeunesse ou dans les supermarchés du coin : les auberges de jeunesse proposent souvent des panneaux d’affichage ou des classeurs où l’on peut déposer une annonce. Préparez un stock d’annonces et faites le tour des auberges pour en déposer. Bien sûr, si vous prévoyez de quitter dans les prochains jours la ville dans laquelle vous vous trouvez, pour parcourir 500 kilomètres, il n’est peut-être pas utile de déposer toutes ces annonces (sauf si vous êtes prêt à revenir en cas d’acheteur intéressé).

Étudiez l’option des car markets : ce sont des endroits où vous pouvez mettre en vente votre véhicule. Il y a les car markets permanents (comme à Auckland ou Christchurch, par exemple) et ceux qui se tiennent toutes les semaines (comme le Ellerslie car market, tous les dimanches à Auckland). Pour y mettre en vente votre van, vous devez payer des frais de 35 $/jour en moyenne. Si vous optez pour un car market permanent, n’attendez pas que les responsables le vendent à votre place. Restez près de votre van pendant les heures d’ouverture pour pouvoir discuter directement avec les potentiels acheteurs.

Soyez prêt à bien baisser le prix de votre véhicule pendant la basse saison (juin-août). Ca vous fera sans doute mal au cœur de brader votre van, mais vous devez être conscient que cette période est la pire pour revendre son véhicule (en particulier les véhicules pour backpackers). Pour en savoir plus, consultez cette discussion de notre forum : Retour d’expérience sur la revente de son van.

Attention aux arnaques ! Même en revendant votre véhicule, vous pouvez avoir affaire à arnaqueurs. Si un acheteur ne pose que peu de questions sur le véhicule, s’il accepte de l’acheter sans l’inspecter ou négocier le prix ou encore s’il vous dit qu’il est à l’étranger (parce qu’il est soldat, en mission humanitaire, ou tout simplement pour son travail), cela ressemble beaucoup à une arnaque (où vous finirez, d’une façon ou d’une autre, par envoyer de l’argent). Ne perdez pas votre temps avec ce type de propositions. Pour en savoir plus, consultez notre dossier sur les arnaques en PVT.

Quitter son logement

Si vous louez un logement fixe en Nouvelle-Zélande, vous allez devoir contacter votre propriétaire. Si vous avez signé un contrat de location, la durée du préavis est normalement inscrite dessus.

La durée du préavis peut varier en fonction du type de contrat que vous avez signé :

• • • Si vous avez signé un contrat périodique (periodic tenancy), c’est-à-dire sans réel engagement de durée, vous devez en principe donner votre préavis par écrit au moins 21 jours avant votre départ. Si le propriétaire est d’accord, ce préavis peut être plus court (dans ce cas, il vaut mieux établir cet accord par écrit).
    • Si vous avez signé un contrat pour une période déterminée (fixed-term tenancy), vous êtes normalement tenu d’aller au bout de votre contrat. Toutefois, vous pouvez y mettre un terme si votre propriétaire est d’accord. Vous avez aussi la possibilité de faire un changement de locataire (le contrat change alors de nom) si vous trouvez quelqu’un pour reprendre votre contrat. Une autre option (mais moins pratique une fois que vous avez quitté le pays) peut être la sous-location (sublet). Dans tous les cas, il faut l’accord préalable de votre propriétaire.

Avant de quitter votre logement, faites une inspection avec votre propriétaire pour vérifier que tout est en ordre, et n’oubliez pas de demander à récupérer votre dépôt (bond) si vous en avez fourni un au moment de votre emménagement. Si vous avez un abonnement à votre nom pour l’électricité, Internet ou le téléphone, c’est aussi le moment de résilier l’ensemble de vos contrats.

Régler la question des impôts auprès d’Inland Revenue

Lorsque vous travaillez en Nouvelle-Zélande, vous êtes directement prélevé à la source. Or, il arrive régulièrement que vous soyez trop imposé. Dans ce cas vous avez le droit à un retour d’impôts (généralement quelques centaines de dollars au maximum) à la fin de l’année fiscale. Vous avez le choix d’attendre la période des impôts (en avril) pour que la Nouvelle-Zélande vous indique si vous pouvez récupérer de l’argent ou de les contacter si vous quittez la Nouvelle-Zélande en cours d’année fiscale (par exemple, en octobre ou en novembre)

Rendez-vous dans un bureau de l’Inland Revenue Department (IRD) avant votre départ. Il suffit de leur demander le formulaire IR3 pour l’année fiscale en cours en leur précisant que vous quittez définitivement la Nouvelle-Zélande. Ils pourront alors vous remettre le formulaire de l’année précédente, qu’ils corrigeront en précisant la date et le jour. Vous aurez juste à remplir la première page, et à signer le formulaire. Le retour d’impôts (tax return), si vous le faites de manière anticipée, en cours d’année fiscale, peut prendre environ 10 semaines.

Si vous n’avez pas reçu votre argent avant votre départ, pensez à laisser votre compte en banque ouvert (si vous avez demandé à être réglé par virement, en Nouvelle-Zélande). Vous pouvez retrouver la liste des bureaux de l’IRD sur ce site. Il est également possible d’effectuer ces démarches sans se rendre dans un bureau de l’IRD (mais c’est moins pratique) en suivant les instructions indiquées ici par les autorités néo-zélandaises. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 5 de notre dossier sur les impôts néo-zélandais.

Fermer son compte en banque néo-zélandais

Si vous n’avez pas prévu de recevoir d’argent sur votre compte avant votre départ (salaire, retour d’impôts…), pensez à fermer votre compte en banque. Pour cela, rendez-vous directement à l’un des guichets de votre banque et demandez à clôturer votre compte et à récupérer vos fonds. Si vous souhaitez faire un virement ou un transfert de fonds, pensez à le faire suffisamment tôt pour pouvoir fermer votre compte en banque avant de partir.

Les méthodes pour rapatrier votre argent dans votre pays d’origine sont les mêmes que celles présentées plus tôt dans ce guide :

• • • Rapporter votre argent en cash.
    • Effectuer un virement interbancaire depuis votre compte néo-zélandais vers votre compte en banque français, belge ou canadien. • Effectuer un transfert de fonds via un organisme tel que Wise (premier transfert sans frais via pvtistes.net).
    • Si votre carte bancaire néo-zélandaise le permet, vous pourrez retirer votre argent une fois rentré dans votre pays d’origine, directement dans un distributeur automatique de billets.

Si vous ne pouvez/voulez pas fermer votre compte bancaire avant votre départ, il sera toujours possible de le fermer une fois reparti. Pour cela, assurez-vous de bien avoir accès à votre compte en ligne. De cette façon, vous pourrez contacter votre banque via le service de messagerie en ligne et demander à ce que votre compte en banque soit fermé.