Chapitre 1
Introduction
Chapitre 2
QU’EST-CE QUE LE PVT ? - Les principes du PVT
Chapitre 3
Les différentes façons de vivre son PVT
Chapitre 4
Le PVT au Canada pour les personnes en situation de handicap
Chapitre 5
Comment choisir sa destination ?
Chapitre 6
Paroles de pvtistes
Chapitre 7
Le Canada, province par province
Chapitre 8
Faire sa demande de PVT
Chapitre 9
Quelques conseils pour une bonne préparation
Chapitre 10
Comment choisir son assurance ?
Chapitre 11
Une fois le PVT en main : commencer les préparatifs
Chapitre 12
Avant de s’envoler : encore quelques démarches
Chapitre 13
II. LE CANADA, ENFIN ! - Le passage à l'immigration canadienne
Chapitre 14
La demande du NAS/SIN
Chapitre 15
S’inscrire au consulat de votre pays
Chapitre 16
Ouvrir un compte en banque et transférer son argent par internet
Chapitre 17
Internet, téléphonie : bien choisir
Chapitre 18
Faire ses courses
Chapitre 19
III. LES CHOSES SERIEUSES COMMENCENT - Améliorer son anglais
Chapitre 20
Trouver un logement
Chapitre 21
Le travail : un autre pays, des codes différents
Chapitre 22
Comment chercher un emploi ?
Chapitre 23
Une autre façon de travailler : le WWOOFing et le HelpX
Chapitre 24
Acheter une voiture ou un van
Chapitre 25
La culture canadienne
Chapitre 26
Un souci de santé : comment se soigner ?
Chapitre 27
Un coup de déprime ou des soucis financiers : que faire ? 
Chapitre 28
HASTA LA VISTA BABY ! -Partir en voyage : quel moyen de transport choisir en Amérique du Nord ?
Chapitre 29
 Voyager : les destinations clés des pvtistes
Chapitre 30
Les formalités pour aller aux Etats-Unis
Chapitre 31
MON PVT EST FINI. ET MAINTENANT ? - Le retour après un PVT, des sentiments contrastés
Chapitre 32
Les formalités administratives en rentrant
Chapitre 33
Et pour repartir (au Canada ou ailleurs ?)
Chapitre 34
Conclusion et ressources importantes
6Paroles de pvtistes

Toronto, Montréal et Vancouver sont de belles destinations… Mais comment ça se passe, quand on choisit de s’établir quelque temps dans des villes moins courues ?

Du côté des stations de ski

Laurence, 33 ans, à Mont-Tremblant

« Je viens quand même de la ville donc me retrouver perdue au milieu de pas grand-chose a été assez compliqué au début. Et puis je me suis rendu compte que Montréal n’est qu’à une heure de route et au fil des mois je vois bien qu’on trouve presque tout ici !

Avec mon conjoint, nous travaillons tous les deux dans la restauration et là les mots me manquent pour raconter à quel point il est facile de décrocher le job dont tu as envie ! On a des bars sympas, des restos variés et tellement d’activités d’extérieur…»

Guillaume, 26 ans, à Whistler (Colombie-Britannique)

 « Même si les Rocheuses (Banff et Lake Louise) m’ont laissé sans voix pour leur beauté paradisiaque, mon chemin continuait à Whistler, et là, coup de foudre !

La station attache beaucoup d’importance au contact entre locaux et touristes, et c’est ce qui la rend aussi chaleureuse et attachante. Il est hélas juste difficile d’y trouver un logement abordable à moins de faire beaucoup de route… »

Thomas, 29 ans, à Lake Louise (Alberta)

« Je suis parti de Vancouver pour Lake Louise/Banff. Coup de poker car aucune garantie d’y trouver un travail en plein milieu de la saison d’hiver. J’ai eu énormément de chance car un hôtel recherchait un réceptionniste et j’ai commencé moins d’une semaine après mon arrivée. Point positif par rapport à Whistler : vous êtes en plein parc national, ce qui signifie que les logements privés n’y sont pas autorisés. Du coup, vous êtes logés par votre employeur ! Je n’ai pas rencontré de locaux à proprement parler. Il n’y a néanmoins que très peu de Français parmi les saisonniers, du coup je parle 90 % du temps en anglais, vu que la majorité des clients viennent de Calgary ou d’Edmonton ! »

Mia et Nico, 32 et 31 ans, à Rossland (Colombie-Britannique)

« Située dans les Kootenays, Rossland est une ville très dynamique l’hiver et de plus en plus touristique l’été. Les gens sont très accueillants (très grosse communauté de Québécois, notamment). La ville est très mignonne, et offre pas mal d’activités (yoga, pilates, concerts, théâtre…) en plus du ski et des raquettes (on a repéré une famille de lynx comme ça !).

Loin de l’effervescence de Whistler, pas de file d’attente monstrueuse pour aller dévaler les pistes et parfait pour bosser.

On adore Rossland pour son côté « isolé mais pas trop », l’endroit parfait pour passer notre premier hiver canadien, sans la pluie de Vancouver ou le grand froid du Québec !

Le seul bémol est le prix des logements, il faut arriver assez tôt pour trouver des bons plans ! »

Anthony, 25 ans, à Banff (Alberta)

 « Banff, c’est la ville carte postale. C’est se réveiller au milieu des montagnes, voir des cerfs squatter la station-service le soir, dévaler les pentes de ski l’hiver et découvrir les fameux lacs bleu turquoise l’été (puis peut-être ses ours aussi… oups, prépare ton Bear spray !). Banff, c’est également une pure ville saisonnière parfaite pour faire la fête (le « Sunday Funday », tu découvriras…) !

Bon, Banff c’est aussi l’enfer pour se loger sauf si tu fais partie des chanceux qui obtiennent une staff accommodation (logement fourni par l’employeur)… mais ça vaut la peine d’essayer ! »

Mathieu, 29 ans, à Canmore et Banff (Alberta)

 « Pour la région de Canmore/Banff, ça recrute énormément aux mois de mai et septembre quand la plupart des backpackers partent aussi.

Je bosse dans l’hôtellerie-restauration, étant Maître d’hôtel en France, j’ai postulé en réception ici pour voir autre chose. J’ai trouvé un emploi de réceptionniste au bout d’une semaine. Cela fait 8 mois que je suis dans le même hôtel et je viens de passer Supervisor, l’équivalent de Premier de réception en France.

Ma copine est pâtissière et a trouvé dans un hôtel haut-de-gamme et travaille maintenant dans une pâtisserie à Canmore.

Pour le logement, c’est plus compliqué. Pas mal d’employeurs logent leur staff mais si vous êtes en couple, à vous de trouver, à moins de travailler au même endroit.

Sinon, la vie ici est super cool. Petite ville, station de ski pas loin. Les gens sont super accueillants, pas mal d’Australiens fêtards, surtout à Banff. Il est facile de se faire des amis avec les collègues du boulot et d’aller marcher/faire un BBQ avec eux. On côtoie les animaux et il n’est pas rare de croiser des cerfs/biches en allant en vélo au boulot et même des ours. Oui, attention, vous êtes dans la vallée des ours noirs et des grizzlys ! »

Du côté des villes méconnues 

Marie, 22 ans, à Chicoutimi, Saguenay (Québec)

 « La vie ici est géniale, les amoureux de plein air comme moi y trouveront leur bonheur à coup sûr. La région du Saguenay – Lac-Saint-Jean est magnifique et les activités à faire sont très nombreuses en toute saison. Quelques activités pêle-mêle que j’ai pu faire depuis mon arrivée : randonnées, chiens de traîneau, motoneige, ski de rando, chasse aux aurores boréales (chanceuse une fois !), regarder des matchs de hockey, apprendre à patiner, croisière aux baleines…

Petits points négatifs : la nécessité d’avoir une voiture pour profiter pleinement de la région et le climat difficile à supporter sur la durée : il faut s’attendre à des bons -20 °C/-25 °C entre décembre et février ! »

Kelly, 31 ans, à Whitehorse (Yukon)

 « Vivre au Yukon est une expérience différente et unique. Plongée au milieu de la nature, dans le silence des montagnes, j’erre souvent au gré de mes envies, à la découverte de vastes paysages et de la faune sauvage, plus nombreuse que les humains.

À Whitehorse, la capitale, c’est quelque peu différent. Le silence est moins présent, car même petite, la ville est agitée. Tout y est pourtant accessible à pied : écoles, épiceries, cinémas, bibliothèque… En somme, on y retrouve tous les services nécessaires, avec des prix néanmoins élevés et des choix restreints. Les gens sont chaleureux et décontractés. Vous savez, le côté « pas prise de tête » connu des Canadiens ? Ici, il est multiplié par 10.

Ce qui me plaît le plus, c’est la proximité avec ces étendues sauvages et ces montagnes à perte de vue.

Ce qui me plaît un peu moins, c’est la vie en toute petite communauté avec la perte de l’anonymat qu’elle entraîne : difficile de faire tout ce que l’on veut sans tomber sur quelqu’un que l’on connaît… »

Anne-Cécile, 28 ans, à Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest)

 « J’ai traversé le pays début mars en auto. Une première pour moi et l’expérience restera marquée à vie : 6 jours, 5 300 km à vivre dans ma Jeep. C’était MALADE ! La fierté et le soulagement d’arriver dans une petite ville hors du temps, au dépaysement le plus total. Le centre-ville est vraiment incroyable avec ses petites maisons bateaux colorées, ses habitants souriants, et aussi la route de glace sur Slave Lake qui mène à un petit village autochtone. En mars, vous pourrez vous émerveiller devant le château de glace avec son festival qui a lieu durant tout le mois. La vie ici est sereine, simple et reposante. Le temps est différent. J’étais comme une gamine en observant mes premières aurores boréales… Un spectacle de la nature à couper le souffle. Si tu es chanceux, tu pourras croiser la faune locale : bisons, renards, loups, coyotes, etc.

Autour de la ville : le néant, la toundra, la nature et aucune civilisation. La plus grosse ville est à 16 heures de route ! À savoir qu’ici, la communauté francophone est impressionnante : sur 20 000 habitants, 3 000 francos environ. De quoi te sentir tout de même à la maison, ou presque.

Couvrez-vous ! Le cercle arctique est à 400 km, tout de même. Fin mars, j’ai connu les -45 °C. Autant vous dire que ça pique ! Ce qui est incroyable ici, c’est ce ciel bleu et le grand soleil quasiment tous les jours. J’ai hâte de découvrir l’été ici avec les lacs d’une belle eau bleue, et le soleil présent 20 h / 24 h. »

Olivia, 31 ans, à Calgary (Alberta)

 « Calgary est une ville assez petite (environ 1,2 millions d’habitants), mais très étendue ! Proche des Rocheuses, ça en fait une ville très agréable pour les amoureux de la montagne. Avoir une voiture rend la vie plus facile, ici.

Au niveau culturel, il y a pas mal de festivals en été et en automne. Ils sont organisés pas les diverses communautés vivant à Calgary (petits festivals de musique et de cinéma). En hiver (qui dure jusqu’à huit mois), je trouve que la ville manque un peu d’activités. Heureusement que la montagne n’est pas loin !

Niveau travail, la ville se remet doucement de la crise pétrolière : trouver du travail reste assez difficile. »

Florent, 30 ans, à Sherbrooke (Québec)

 « Je suis arrivé ici en faisant du HelpX, pas mal présent dans les environs. Puis, mon voyage m’a fait rencontrer ma copine et j’ai décidé de changer littéralement mes plans pour tenter de m’établir ici…

Sherbrooke est une ville à taille humaine (plus de 160 000 habitants) où il fait clairement bon vivre !

Ce que j’aime c’est qu’ici, la nature devient urbaine avec ses nombreux parcs et promenades et ses deux lacs dont le Lac des nations, situé en plein cœur du centre-ville. Vous n’êtes qu’à 1 h 30 de Montréal et à 30 minutes de la frontière américaine…

À Sherbrooke, il y a une offre culturelle éclectique avec notamment un festival de blues et folk (concerts gratuits et payants), la fête du Lac des nations (concerts et pyrotechnie pendant une semaine) et un festival des traditions du monde (célébrations et traditions multiculturelles).

Côté loisirs : kayak, vélo, roller, course, ski, randonnées et géocaching (une folie, ici !), il y en a pour tous les goûts et pour tout le monde !

Il y a aussi 2 pôles universitaires qui attirent moult étudiants, faisant de Sherbrooke une métropole séduisante et dynamique !

Côté travail, il y a beaucoup de restaurants, d’activités de loisirs, donc ça embauche dans tous les corps de métiers (allant de l’ingénieur au serveur). »

Vincent, 23 ans, à Niagara-on-the-Lake (Ontario)

 « On dit que la région du Niagara est la côte d’Azur de l’Ontario ! La vie à Niagara on The Lake est moins chère qu’à Toronto, que ce soit le logement ou la nourriture (50 % des fruits et légumes sont produits dans la région !). Niagara est une ville très touristique en haute saison, un peu moins en basse saison. J’ai réussi à trouver un job en moins de trois semaines ! Lors de ma recherche d’emploi, j’avais beaucoup plus d’entretiens qu’à Toronto du fait que dans la région, du personnel bilingue est très recherché dans le domaine du tourisme.

Le gros inconvénient : pour se déplacer, il faut avoir une voiture. Si vous n’en avez pas, c’est très difficile ! Il n’y a pas non plus énormément d’activités une fois que l’on a fait le tour de tous les lieux touristiques de la région. Cependant, j’aime vraiment la tranquillité de la ville, qui ne va pas à 200 à l’heure comme Toronto ! »

Diane, 29 ans, à Peterborough (Ontario)

 « Après un tour à Montréal et Toronto, j’ai décidé de m’installer dans cette ville de taille moyenne à 1 h 30 de Toronto et c’est à mon goût un bon compromis. La ville n’est ni trop petite ni trop grande, il y a une vraie communauté, les gens sont fiers de leur ville et s’y investissent. Ils sont chaleureux, amicaux, et toujours prêts à vous aider. Bref, il y fait bon vivre !

Il y a tout ce dont vous aurez besoin ici : restaurants en tout genre, bars, cafés, petites boutiques, marché local, salle de sport, studio de yoga, salles de spectacle, un petit zoo… et puis au pire, Toronto n’est pas si loin !

Et quel plaisir de vivre au bord de l’eau ! Grâce à l’université de Trent et au Fleming College, il y a pas mal d’étudiants, ce qui rend la ville jeune et dynamique.

Et puis dès que vous sortez de la ville, la magnifique région du Kawartha s’offre à vous, avec des lacs partout, le parc Algonquin n’est pas très loin, ainsi que la Georgian Bay.

Il y a un centre dédié aux nouveaux arrivants étrangers : le New Canadians Centre. En tant que nouvel habitant, vous pouvez demander un « Welcome Pass » qui vous permettra de bénéficier de 3 mois gratuits à une salle de sport avec piscine, de billets pour les spectacles, musées et festivals en ville, ainsi qu’une boisson gratuite dans l’un des plus chouettes cafés de la ville avec vue sur la rivière… Enfin bref, Peterborough vous accueille à bras ouverts ! Venez tester les petites villes du Canada, ça vaut le coup ! »

Noémie, 26 ans, à Penticton (Colombie-Britannique)

 « Pour ma part j’ai choisi d’aller (ou plutôt j’ai été envoyée) à Penticton, en BC, dans la vallée de l’Okanagan. Je ne suis pas en PVT mais en VIE, il s’agit juste d’une différence de permis mais l’expérience reste la même.

Alors que je cherchais plutôt une expérience dans une grande ville comme Montréal ou Vancouver, j’ai eu cette opportunité à Penticton, ville de 40 000 habitants dont je n’avais jamais entendu parler ! J’ai donc débarqué de Paris à Penticton en plein milieu de l’hiver 2017 avec mon copain. Et depuis, nous profitons de l’expérience d’une petite ville de Colombie-Britannique à 100 %.

Penticton est une petite communauté entourée de deux grands lacs, de vignobles, et de moyennes montagnes sur lesquelles on peut skier en hiver et faire de la randonnée et du VTT en été. Le cadre est un paradis pour les amoureux de sport de plein air comme moi, et il y en a pour toutes les saisons.

Ce que j’apprécie particulièrement ici c’est d’avoir une vie même après une journée de travail. Ce n’est plus la routine métro-boulot-dodo comme à Paris. Au contraire, après une longue journée de travail je peux encore aller faire un plongeon dans le lac en été, faire du kayak ou partir faire du VTT sur les collines alentours. Tout est à portée de main !

Et puis il y a la météo qui est vraiment agréable : en été, la vallée est considérée comme l’un des endroits les plus chauds du Canada, il n’est pas rare qu’il fasse plus de 35 °C pendant plusieurs semaines. C’est chaud, certes, mais le lac est là pour se rafraîchir (un des lacs les plus chauds du pays, 25 °C en été !). Et en hiver, il ne fait pas aussi froid qu’à l’est mais suffisamment pour avoir des chutes de neige conséquentes qui raviront les fans de sports de neige. Le climat de la région explique la forte présence de vignobles et de vergers dans le coin. L’été, les meilleurs fruits du pays sont tout frais, à portée de main. Et en toute saison on peut aller faire un tour des vignobles et des dégustations !

Alors non je ne regrette pas du tout d’avoir atterri à Penticton. La grande ville me manque un peu parfois, mais Vancouver n’est qu’à 4 heures de route, ce qui à l’échelle du Canada n’est vraiment pas grand-chose ! »

Kenza, 29 ans, Winnipeg (Manitoba)

 « Winnipeg a plusieurs surnoms tout aussi charmants les uns que les autres : Winterpeg, car les – 40°C y sont fréquents, MosquitoPeg, car on se fait dévorer l’été de jour comme de nuit ou encore MurderPeg car la ville a longtemps été la capitale du crime au Canada…

Mais Winnipeg a plus à offrir que des piqûres de moustiques et de la délinquance. Il y a une vraie qualité de vie, dans les salaires (majorés pour les bilingues en général), les loyers plus abordables que dans d’autres grandes villes et la nature omniprésente. Chaque quartier a son identité et son centre névralgique, et on trouve plus de rues résidentielles que de grandes tours. Dès qu’on sort de la ville, les Prairies s’étendent à perte de vue avec des champs, le ciel très bas et des couchers de soleil sublimes. La scène culturelle n’est pas en reste non plus, avec de nombreux festivals culturels, cinématographiques ou musicaux en toutes saisons, du théâtre en anglais et en français, des semaines culinaires, des musées…

Enfin, il est possible à Winnipeg de travailler dans sa branche et/ou de travailler en français, les services en français sont quasiment systématiques, et je vous promets que le froid… on s’y habitue ! »

Yoan, 33 ans, à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)

 « Charlottetown, ma belle ! Cette ville, qui m’était inconnue avant mon arrivée, a su me surprendre par la richesse des activités nocturnes et musicales de son centre- ville. Nombreux sont les bars restaurants à proposer des scènes le soir venu. Tout ce qu’il me fallait ! Entouré par l’eau, vous serez toujours à deux pas d’une marche au bord de la mer ou à travers le parc Victoria où il est bon de prendre un bain de soleil. M’intégrer, trouver un travail, cela n’a pas été difficile, la communauté acadienne et francophone est là pour vous accueillir dès les premiers pas. L’Î.- P.-É. est la plus petite province, certes, mais elle a beaucoup à offrir ! »

Johanna, 33 ans, à Moncton (Nouveau-Brunswick)

 « Moncton est la plus « grosse » ville du Nouveau-Brunswick et les francophones y sont presque aussi nombreux que les anglophones, ce qui a motivé notre choix pour se donner plus de chances au niveau de l’emploi !

Mais je pense que le vrai point fort du Nouveau-Brunswick, ce sont ses habitants ! Nous avons reçu un accueil ultra chaleureux. Il y a beaucoup d’emplois mais une grande partie d’entre eux sont en centre d’appel ou en restauration, les emplois plus qualifiés sont plus durs à obtenir.

Pour résumer, je ne peux pas parler d’un coup de foudre pour Moncton, mais plus d’une relation qui se construit petit à petit, le charme d’une ville à taille humaine avec un vrai esprit de communauté et de bonne humeur !»

Solène, 26 ans, Red Deer (Alberta)

 « Les Prairies (Alberta, Manitoba et Saskatchewan) sont rarement les premières destinations auxquelles on pense pour s’installer et pourtant elles ont beaucoup d’attraits !

Troisième ville d’Alberta avec ses quelque 100 000 habitants, Red Deer n’est peut-être pas la ville la plus attrayante mais elle est relativement bien située : à mi-chemin entre Calgary et Edmonton, avec sa propre petite station de ski, à tout juste 2 h 30 des Rocheuses et des parcs nationaux de Banff, Jasper, Yoho, Kootenay et de nombreuses stations de ski !

L’Alberta possède également quatre Dark-Sky Preserves (ou Réserves de ciel étoilé) dont Wood Buffalo qui est le plus grand parc national canadien et la plus grande réserve de ciel étoilé au monde.

Loin de la vie agitée des grandes villes, j’apprécie l’accueil de la population et la facilité d’accès à ces grands espaces naturels si caractéristiques du Canada. C’est un tout autre style de vie, et bien que Red Deer soit classé parmi les villes les plus dangereuses au Canada, je n’y ressens pas l’insécurité.

Même si Red Deer est une ville relativement petite, il y a quand même tout ce dont on a besoin. J’apprécie également le fort esprit de communauté. C’est très canadien de manière générale mais je trouve que c’est encore plus prononcé ici et dans les Prairies. Les habitants de Central Alberta sont vraiment tournés vers l’autre et le bénévolat, donner leurs bons tuyaux, partager, donner, ça fait partie de leur quotidien ! Et la communauté francophone est vraiment présente et ravie d’avoir de nouveaux arrivants. En espérant que davantage de pvtistes et touristes viennent découvrir ces grandes prairies qui ont tant à offrir ! »

Anne, 36 ans, à Chéticamp (Nouvelle-Écosse)

 « Chéticamp est un village acadien du Cap-Breton, dans le nord de la Nouvelle- Écosse. On y parle autant français qu’anglais. En apparence, le village n’a rien d’extraordinaire : sa vraie richesse, c’est cette petite communauté de 3 000 âmes pour laquelle j’ai eu un profond coup de cœur. Ici, tout le monde se connaît, se tutoie, s’entraide. On ne ferme pas sa maison à clé quand on s’en va. On laisse ses clés de voiture sur le contact, le temps de faire ses courses. Le soir, on joue de la musique traditionnelle à la taverne et tout le monde danse. On dirait un village de Schtroumpfs qui vit là, en retrait. En y passant six mois en hiver, j’ai pu m’imprégner de la culture acadienne et de toutes ses richesses : son accent, son Histoire, ses traditions incroyables qui perdurent (comme la Mi-Carême), son amour inconditionnel pour la musique et ses nombreux musiciens de talent, son artisanat local – notamment les tapis hookés – et sa solidarité en toutes circonstances.

Certes, en hiver, il n’y a vraiment pas beaucoup de travail, hormis quelques rares possibilités en restauration. C’est lors de la saison touristique que de nombreux postes (non qualifiés) sont à pourvoir, même si la priorité est donnée aux locaux. L’anglais est obligatoire pour être embauché, le français reste un plus. Chéticamp vaut donc le détour, non pas pour y travailler, mais pour plonger dans la culture des Acadiens. Ceux-ci sont vraiment accueillants et chaleureux, et le lien qui se tisse n’a rien de superficiel ni d’hypocrite. Si, en plus, vous jouez de la musique, cela vous aidera beaucoup ! »

Fanny, 27 ans, à Kingston (Ontario)

 « Kingston est à mi-parcours du trajet de bus Montréal-Toronto, j’étais la seule à y descendre. La gare de bus est au milieu de nulle part, je me demandais dans quel bled j’avais atterri ! Kingston est assez étalée mais le centre-ville fait quatre blocs. J’ai privilégié la localisation pour mon appart, que j’ai pris en coloc dans l’artère principale de la ville pour tout avoir à proximité. Une fois qu’on s’éloigne un peu, il faut vraiment une voiture. J’y ai passé un an. C’est une ville agréable à vivre, le centre a beau être petit, il est très riche en bars et restaurants. L’architecture est très jolie : les maisons sont de style victorien et les immeubles ne dépassent pas 3 étages. De plus, la ville est au bord du lac Ontario donc ça donne une petite ambiance « côtière », très agréable aussi. J’ai adoré mes longs footings en longeant le lac.

Mais c’est vrai que pour moi qui aime plutôt les grandes villes, Kingston est un peu petite. J’y ai passé une super année mais je n’aurais pas prolongé plus. Finalement, tu vas toujours aux mêmes endroits. Il n’y a pas de vie culturelle, pas de concerts, etc. C’est peut-être aussi le fait d’avoir vécu à Montréal qui biaise un peu mon jugement. On est plus dans l’ambiance petite ville calme. Comme partout, il y a plus de choses à faire l’été, tu profites plus de l’extérieur, des terrasses, du lac, des 1 000 îles. Mais en automne-hiver, les week-ends peuvent vite être longs. J’ai tendance à dire quand je parle de Kingston que ce n’est pas vraiment the place to be, mais que j’y ai quand même passé une très bonne année. Après, c’est vraiment mon point de vue personnel et mes goûts, beaucoup de mes amis étaient européens et ils adoraient leur vie à Kingston ! C’était une super expérience, j’ai adoré passer mes deux hivers canadiens avec le froid qui brûle le visage, ça  fait partie de l’aventure aussi ! J’ai même joué au hockey ! Puis l’environnement anglophone était parfait, là-bas personne ne parle français donc la progression est fulgurante. »

Nathan, 26 ans, à Québec (Québec)

 « Québec semble être le parfait compromis pour les pvtistes qui cherchent à s’installer dans une ville dynamique, sans pour autant se sentir oppressés par l’immensité des grandes métropoles nord-américaines. Le centre historique se visite en une après-midi, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’y a rien à faire à Québec. Assister à un concert, faire du patin ou du ski de fond dans les Plaines d’Abraham, déguster une bière dans l’une des nombreuses microbrasseries de la ville ou manger une poutine fumante devant un match d’improvisation sont autant d’activités qu’il est possible de faire sans passer son temps dans les transports en commun (à condition bien sûr d’avoir préféré le charme et le loyer plus qu’abordable d’un vieil appartement du centre-ville à la maison pavillonnaire de la lointaine banlieue).

Pour ceux qui sont véhiculés, il suffit de conduire une petite demi-heure pour profiter pleinement de la nature sauvage du Québec. Et pour ceux qui ne le sont pas, la Chute Montmorency est accessible en bus et reste impressionnante quelle que soit la saison. »

Caroline, 34 ans, à Dawson (Yukon)

« Le changement a été brutal après Paris ! J’ai eu une réelle connexion, ne serait-ce qu’en descendant de l’avion. Ces -35 °C ressentis, c’était pour moi du jamais vu ! E t bizarrement j’ai adore cette sensation. Dawson, c’est une ville tellement atypique !

Il y a beaucoup de vie culturelle (concerts, expos…) et sportive (j’ai appris à jouer au curling !) si l’on s’investit dans la communauté et ses activités. Un communauté très accueillante, parfois intimidante, car il y a de fortes personnalités. Mais on s’y sent réellement libre, car il n’y a pas de jugement. J’ai rencontré des gens formidables, accueillants, loin de la froideur des grandes villes ! »

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Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(194) Commentaires

Vic94 I |

Bonjour
j’essaye de payer mon assurance avec ma carte débit mais j’arrive pas comment faire svp ? je pars pour bientôt au canada

Enola I |

Bonjour,

Si tu parles de l’assurance GlobePVT, tu peux les contacter directement pour qu’ils puissent t’aider. Tu trouveras leur contact sur cette page https://pvtistes.net/assurance-pvt/ 🙂

Hugues I |

Bonjour, si avec les cartes de débit on ne peut pas payer sur internet, comment est-il possible de le faire donc ?

Merci d’avance pour la réponse ! 🙂

Yoan I |

La nouvelle génération de carte de débit ont cette option. Elles possèdent désormais un code à 16 chiffres, une date de validité et un code à 3 chiffres au dos.
Dans le passé, il fallait posséder une carte de crédit (VISA) pour les achats en ligne.

Julie I |

Bonjour Hugues, je me suis renseignée auprès de quelques banques canadiennes, et toutes n’ont pas encore les carte de débit dont parlent Yoan donc il est possible, selon la banque que tu choisis, que tu ne puisses pas payer en ligne avec une carte de débit.

Lenouille I |

Bonjour,

Je suis totalement perdu concernant la domiciliation. Je suis belge et actuellement domicilié à Bruxelles.

Ma commune me dit que je dois me faire radier si je pars plus de 3 mois. Certains disent que c’est avantageux de se faire radier (pour toucher le chômage en rentrant). D’autres disent que je dois être domicile quelque part, et que je ne peux pas le faire au Canada, qu’il est donc obligatoire de rester domicilié à Bruxelles.

Pourriez-vous m’éclairer s’il vous plait?

Julie I |

Bonjour, nous avons récemment mis à jour notre dossier sur la préparation au départ au Canada, que je t’invite à lire : https://pvtistes.net/dossiers/preparer-son-depart-au-canada/, au chapitre 11, on parle justement de la mutuelle, du chômage, etc. 🙂

Tristan I |

Super intéressant !
Que des informations importantes !
Merci Grace à vous j’ai trouver des infos que je galérais à trouver !

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Julie I |

Super, merci pour ton retour, ça fait plaisir ! 🙂

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Leopoldine I |

Bonjour, j’aimerais savoir s’il existe au Canada des cartes préparées équivalentes à ce qu’on a en France. J’ai gardé mon smartphone avec mon numéro français mais j’ai apporté un vieux téléphone pour être joignable sur un numéro canadien et pouvoir appeler si besoin, de manière secondaire à mon forfait français. Merci d’avance pour votre retour 🙂

Juliette I |

Moi j’ai pris Lucky mobile, t’en trouve chez Dollarama 🙂

Leopoldine I |

Merci Juliette pour ton retour ! Mais du coup, tu as acheté une carte sim là ? Et comment tu fais pour la créditer ? Désolée je ne comprends pas grand chose à ça haha.

Juliette I |

Tu seras crédité tout les mois sur ta carte de crédit, quand tu achètera ta carte tu auras un numéro qu’il faudra que tu rentre sur le site internet, tu auras plusieurs choix de forfaits 🙂

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Florent I |

Bonjour,
je pars dans 1 mois et demi au Canada avec mon PVT, et je me posais une question concernant mon statut fiscal français.
Dois-je signaler mon départ à l’étranger aux impôts et donc ne plus avoir mon domicile fiscal en france ?
Merci d’avance pour votre aide

Mathieu I |
Florent I |

Merci !

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Maxence I |

Bonjour je voudrais savoir par rapport à la banque si cl un de vous etait deja passé par my french banque by laposte pour le Canada et si oui est ce que c etait suffisant pour un PVT ou si il fallaitbouvrir absolument un compte dans une banque canadienne?

Marie I |

Salut Maxence,
Tu dois ouvrir un compte en banque canadien si tu souhaites travailler et être payé au Canada. Les employeurs canadiens voudront certainement effectuer un virement vers un compte canadien et non une application mobile ou un compte français.

Juliette I |

Bonjour,
Pour la recherche de logement vous parlez de trouver un agent immobilier à son compte, comment faire pour le trouver ? 🙂
Merci d’avance !

isa I |

Coucou,
Il vaut mieux se faire recommander quelqu’un par des connaissances ou des collègues sur place, sinon il y a des publicités un peu partout dans la presse, mais tu ne sais pas sur qui tu vas tomber !

Grégoire I |

Bonjour,

Après avoir signé mon bail, je dois souscrire à Hydro Québec pour avoir un contrat d’électricité.

Il faut savoir que de souscrire par téléphone coûte 25$ alors que la souscription en ligne est gratuite.

Petit hic : ils demandent le NAS qui, je le rappelle, ne doit être communiqué qu’au gouvernement, à la banque et à l’employeur (liste exhaustive).
Il est impossible de souscrire un contrat avec eux sans leur fournir le NAS et leur argument est qu’Hydro Québec est une entreprise nationale, et donc le gouvernement.

Qu’en pensez-vous? Est ce que je peux sans crainte leur communiquer mon NAS?

D’avance merci.

Marie I |
Krys I |

bonjour
vous pourrais me dire ou je dois envoyer tout les papier que l on a besoin pour faire une demande de pvt ? je suis de belgique

Julie I |

Bonjour Krys, tu peux consulter notre tutoriel : https://pvtistes.net/dossiers/tutoriel-eic-stage-jp-pvt-canada/ 🙂

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Krys I |

j ai fait une demande en demandant la clegs et il mon dit que je n etait pas admissible sa veux dire que j ai pas droit au pvt ?

Marie I |

Salut Krys,
Est-ce que tu as suivi le tutoriel pas à pas (que Julie t’a donné en lien), en suivant les conseils concernant les réponses à fournir aux différentes questions ?
Car là, tu parles d’une demande de cléGC alors que la CléGC ne se demande pas. La CléGC, c’est uniquement la création d’un compte sur l’interface de l’immigration au moyen d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe.
Ensuite, tu réponds effectivement aux questions d’un questionnaire, mais si tu ne réponds pas correctement à certaines questions que tu as mal comprises (ex : la première question sur l’objet de ton séjour au Canada où tu NE DOIS PAS CHOISIR TRAVAILLER), alors tu n’arriveras pas à présenter une demande.
Prend le temps de lire le tutoriel. Si tu es Français, âgé de 18 à 35 ans, alors il n’y a pas de raison que tu ne sois pas éligible dans le questionnaire initial.

Krys I |

merci beaucoup et non je suis pas Français mais belge sais pour sa que j aimerais savoir si il la beaucoup de chose qui change ?

Julie I |

Non c’est la même démarche et tu verras que quand il y a des différences entre les deux nationalités, on l’a précisé dans le tutoriel 🙂