Chapitre 1
Introduction
Chapitre 2
QU’EST-CE QUE LE PVT ? - Les principes du PVT
Chapitre 3
Les différentes façons de vivre son PVT
Chapitre 4
Le PVT au Canada pour les personnes en situation de handicap
Chapitre 5
Comment choisir sa destination ?
Chapitre 6
Paroles de pvtistes
Chapitre 7
Le Canada, province par province
Chapitre 8
Faire sa demande de PVT
Chapitre 9
Quelques conseils pour une bonne préparation
Chapitre 10
Comment choisir son assurance ?
Chapitre 11
Une fois le PVT en main : commencer les préparatifs
Chapitre 12
Avant de s’envoler : encore quelques démarches
Chapitre 13
II. LE CANADA, ENFIN ! - Le passage à l'immigration canadienne
Chapitre 14
La demande du NAS/SIN
Chapitre 15
S’inscrire au consulat de votre pays
Chapitre 16
Ouvrir un compte en banque et transférer son argent par internet
Chapitre 17
Internet, téléphonie : bien choisir
Chapitre 18
Faire ses courses
Chapitre 19
III. LES CHOSES SERIEUSES COMMENCENT - Améliorer son anglais
Chapitre 20
Trouver un logement
Chapitre 21
Le travail : un autre pays, des codes différents
Chapitre 22
Comment chercher un emploi ?
Chapitre 23
Une autre façon de travailler : le WWOOFing et le HelpX
Chapitre 24
Acheter une voiture ou un van
Chapitre 25
La culture canadienne
Chapitre 26
Un souci de santé : comment se soigner ?
Chapitre 27
Un coup de déprime ou des soucis financiers : que faire ? 
Chapitre 28
HASTA LA VISTA BABY ! -Partir en voyage : quel moyen de transport choisir en Amérique du Nord ?
Chapitre 29
 Voyager : les destinations clés des pvtistes
Chapitre 30
Les formalités pour aller aux Etats-Unis
Chapitre 31
MON PVT EST FINI. ET MAINTENANT ? - Le retour après un PVT, des sentiments contrastés
Chapitre 32
Les formalités administratives en rentrant
Chapitre 33
Et pour repartir (au Canada ou ailleurs ?)
Chapitre 34
Conclusion et ressources importantes
22Comment chercher un emploi ?

Le domaine dans lequel vous souhaitez travailler va en partie déterminer la façon dont vous allez procéder à votre recherche d’emploi. Il est évident qu’un serveur ne va pas postuler de la même façon qu’un développeur informatique. Certains outils leur seront communs, d’autres leur seront propres. Voici comment entamer une recherche de travail pro-active !

Le porte-à-porte

C’est une démarche qui n’effraiera pas certains pvtistes mais qui en terrorisera d’autres, d’autant qu’elle peut s’avérer rapidement décourageante. Vous pouvez à la fois déposer votre CV dans tous les restaurants et magasins de votre quartier, comme choisir de n’entrer que dans les commerces ayant affiché dans la vitrine de leur magasin « Help wanted » ou « On embauche ». Présentez-vous au manager avec le sourire et en ayant l’air motivé. S’il est absent, demandez à quel moment vous pouvez revenir pour vous entretenir avec lui. Pensez également à éviter les périodes de fortes activités, l’heure du déjeuner dans un restaurant, par exemple. Le manager n’aura pas de temps à vous consacrer.

Attendez-vous à un entretien informel au moment de déposer votre CV et préparez-vous en ce sens, en particulier si vous postulez à un emploi en anglais ! Sachez répondre à des questions simples comme « what are your main skills? » (quelles sont vos compétences ?) et « why do you want to join the team? » (pourquoi voulez-vous rejoindre notre équipe ?).

Vous pourrez également faire une recherche par domaine de compétences et avoir accès à des offres actuellement disponibles et aux salaires proposés sur le site gouvernemental Guichet Emplois.

Les candidatures spontanées

Il y a des entreprises dans lesquelles vous aimeriez vraiment travailler. Vous pouvez dans ce cas décider d’envoyer une candidature spontanée. Il est alors préférable de joindre à votre CV une lettre de motivation, appelée lettre de présentation (ou cover letter) au Canada, afin de bien montrer à votre potentiel futur employeur votre motivation et vos qualifications.

Les sites de recherche d’emploi

Les deux sites de recherche d’emploi les plus couramment utilisés au Canada sont Monster et Workopolis et Linkedin  ainsi que les sites de petites annonces Craigslist et Kijiji sont de bonnes ressources.

Sur Monster, vous pouvez à la fois consulter des offres d’emploi et mettre votre CV en ligne, ce qui aboutira peut-être, selon votre domaine et vos compétences, à des appels rapides d’employeurs ou d’agences d’intérim.

De nombreuses offres sont également postées par des pvtistes et des employeurs dans notre section Offres d’emploi.

Pour avoir une bonne synthèse des sites qui peuvent vous être utiles dans votre recherche d’emploi, n’hésitez pas à consulter notre article Liste des sites utiles pour trouver un emploi au Canada.

Enfin, nous vous recommandons vivement de consulter le site gouvernemental Guichet Emplois
qui, en plus de vous proposer des offres d’emploi, vous fournit des informations sur les opportunités (plus ou moins bonnes) dans votre domaine, province par province, sur les salaires proposés aux quatre coins du pays et sur la réglementation de certaines professions.

Pour accéder à toutes ces informations, rendez-vous sur le site guichetemplois.gc.ca et cliquez sur le bouton « Explorer le marché ».

Vous pouvez également utiliser Google pour trouver des sites spécialisés dans un domaine en y écrivant par exemple « Job + votre domaine ». Enfin et surtout pour une information complète lisez notre dossier Trouver du travail au Canada.

Attendez-vous à être contacté par des agences de placement cherchant à agrandir leur base de données de candidats et parfois, par des arnaqueurs.

Pour retrouver des informations précises sur l’emploi au Canada, consultez ces quelques liens :

Les agences de placement

Quel que soit le domaine dans lequel vous recherchez un emploi et surtout si vous travaillez dans l’administration, l’informatique ou encore la finance, il est recommandé de se rendre dans les différentes agences de placement de votre ville pour qu’elles aient toutes votre CV et puissent avoir la possibilité de vous placer dans une entreprise. Cette étape, surtout si vous faites le tour des agences, est assez laborieuse et peut être décourageante car vous allez faire exactement les mêmes tests dans toutes les agences.

Les tests que l’on vous fera passer dépendront du poste que vous souhaitez occuper mais également des compétences que vous avez dit avoir dans votre CV. De ce fait, si vous savez utiliser Word, Excel et Powerpoint, vous passerez les tests de ces trois logiciels.

Si vous ne maîtrisez que Word, vous n’en passerez qu’un. S’ajoutent à cela le test d’écriture, pour déterminer votre vitesse de frappe ou encore le test de pavé numérique, pour déterminer votre vitesse à saisir des séries de chiffres (numéros de téléphone par exemple). Ces petits tests concernent majoritairement les jobs de saisie ou d’assistanat. Si vous êtes prêt à occuper toutes sortes de postes, l’agence vous fera sans doute passer ces tests.

Avant de passer ce test, pensez à vous entraîner à la saisie sur un clavier QWERTY car vous risquez de faire un grand nombre d’erreurs. Votre vitesse habituelle de frappe peut également s’en ressentir !

S’inscrire dans une agence de placement est gratuit. L’agence facture le client (c’est-à-dire l’employeur) et non le candidat ! Voici une liste non exhaustive des agences de placement présentes au Canada :

Voici une liste non exhaustive des agences de placement présentes au Canada :

  • Adecco
  • Kelly Services
  • Manpower
  • Quantum
  • Randstad
  • Altis HR

Il ne suffit pas de se rendre dans ces agences et de faire leurs tests pour être sûr de trouver un emploi. Il est important de rappeler votre conseiller régulièrement, tous les lundis matins par exemple pour lui confirmer que vous êtes toujours à la recherche d’un emploi et pour lui demander s’il a quelque chose pour vous. Si vous ne donnez pas de nouvelles régulièrement à votre conseiller, votre CV se perdra dans la masse et vous diminuerez vos chances d’être placé, à moins d’avoir des compétences spécifiques ou remarquables.

Les arnaques

De tout temps, vous verrez apparaître l’offre de rêve, dans votre domaine, très bien payée et en centre-ville. Ça existe ! Donc ne fermez pas immédiatement la fenêtre de votre navigateur. Soyez simplement vigilant ! Certaines offres ont pour objectif d’attirer des personnes à la recherche d’un emploi pour leur soutirer de l’argent.

Souvenez-vous toujours que vous ne devez ni payer pour travailler, ni travailler gratuitement ! Faites des recherches sur l’entreprise sur Google ou Glassdoor (un outil permettant de lire des avis anonymes des employés sur leur entreprise).

Nous vous invitons à consulter notre dossier Éviter les « arnaques » en PVT. Voici également deux discussions de pvtistes à ce sujet : Arnaque cabinet de recrutement et Arnaque aux chercheurs d’emploi.

Le réseautage

Nous avons abordé un peu plus tôt dans ce guide le pouvoir du réseautage et du bénévolat. Ce sont en effet des outils à part entière. Il ne s’agit pas de ne parler que de travail ou de votre recherche acharnée mais d’ouvrir la porte à une possible envie, de la part de votre interlocuteur, de vous aider dans votre recherche. Gardez en tête que bon nombre d’emplois sont pourvus sans qu’une annonce soit publiée. Il y a un vrai « marché caché » (hidden ou invisible job market).C’est aussi le cas en France et en Belgique, mais dans une moindre mesure. C’est là que réside l’importance du réseautage comme vous le confirmera cet article : PVT Canada, quand le succès est affaire de réseau !

La lettre de présentation

La forme

Il n’y a pas une seule façon de faire une lettre de présentation, comme il n’y a pas une seule façon de rédiger un CV, mais voici l’une des méthodes qui correspondent au modèle canadien. L’ensemble du texte de votre lettre doit être justifié ! Inscrivez tout d’abord vos nom, prénom, adresse, numéro de téléphone et courriel. Au-dessous, précisez la date, puis  le nom et l’adresse de votre destinataire et enfin l’objet, en laissant bien une ligne entre chaque élément. Si vous ne connaissez pas le nom du recruteur, faites en sorte de l’obtenir en appelant l’entreprise et en demandant le nom du ou de la responsable des ressources humaines. Nous vous proposons également un article d’aide à la rédaction de votre lettre de présentation.

Le fond

Passons maintenant au contenu de votre lettre : à l’instar de votre CV, elle doit être percutante. Expliquez ce qui vous amène à postuler dans cette entreprise, précisez pourquoi elle aurait tout intérêt à intégrer un nouvel élément tel que vous puis proposez un rendez-vous au destinataire de votre lettre.

Enfin, concluez comme vous le faites habituellement dans une lettre de motivation. Ajoutez vos nom et prénom et signez. Précisez « Pièce Jointe : CV (en français) / Resume (en anglais) » et votre lettre est terminée.

Attention, elle ne doit pas dépasser une page ! Il est également possible d’indiquer vos coordonnées sous vos nom et prénom en fin de lettre, et donc, de faire commencer votre lettre par la date, avant de préciser les coordonnées de votre destinataire.

Avant d’envoyer votre candidature, vérifiez qu’il n’y a aucune faute ou coquille dans votre lettre. Le gouvernement canadien vous propose quelques modèles.

La première expérience canadienne

Nous l’avons évoquée précédemment, cette première expérience est souvent indispensable ! Vous arrivez tout juste au Canada. Vous avez des compétences et peut-être même de l’expérience, mais cela ne suffit pas toujours car vous n’avez pas travaillé, étudié ou fait du bénévolat au Canada.

Quel que soit votre domaine de compétences, il est important, à votre arrivée, de trouver un job alimentaire ou même un emploi temporaire qui ne correspondent pas forcément à votre parcours, mais pour avoir une première expérience canadienne et donc une première recommandation locale. Lors de vos candidatures suivantes, vous pourrez alors indiquer les coordonnées de ce premier employeur afin qu’il vous présente comme un employé agréable et sérieux. Cherchez par exemple dans les bars, les restaurants, les magasins et les centres d’appels.

À défaut de trouver un job, optez pour le bénévolat ! Attention, cependant, il arrive que certains organismes qui recherchent des bénévoles imposent une durée minimale de présence avant de devenir une référence pour vous. Cela dit, il arrive également que des pvtistes trouvent immédiatement un emploi dans leur domaine, sans passer par la case job alimentaire !

L’entretien d’embauche

Il y a différents types d’entretien d’embauche. Par exemple, la pression ne sera pas la même pour un entretien en agence de placement et un entretien directement avec une entreprise.

Quand vous rencontrez un conseiller dans une agence de placement, vous devez être convaincant non seulement pour qu’il ait envie de vous placer mais également pour qu’il soit sûr de ce que vous valez. Il n’est pas rare d’être placé par une agence, sans entretien préalable avec l’employeur. Il est donc important de faire bonne impression.

Si vous trouvez que votre entretien n’a pas été fantastique, ne vous inquiétez pas, l’objectif de l’agence est avant tout de vous placer, la pression est moindre que pour un entretien direct. Si votre anglais a été votre point faible, par exemple, rien n’empêchera votre conseiller de vous placer sur un poste francophone, bilingue, ou encore là où vous n’aurez pas trop de relations directes avec le public.

Pour un entretien direct avec l’entreprise, l’exercice est forcément plus difficile. Il ne s’agit pas, pour eux, d’ajouter un CV à leur liste de candidatures mais de trouver le meilleur candidat possible. Voici donc quelques conseils qui vous aideront à réussir votre entretien.

La tenue vestimentaire

En règle générale, adaptez votre tenue au poste convoité. Il est évident que dans certains domaines il est inconcevable de venir en jean. Dans d’autres, c’est l’inverse, se présenter en costume trois pièces ou tailleur strict serait vraiment surprenant. Préférez toujours la sobriété le jour de votre entretien, quel que soit votre genre.

Si vous êtes embauché, vous en apprendrez plus sur les codes vestimentaires de votre entreprise. Beaucoup, par exemple, laissent leurs employés s’habiller comme ils le veulent tous les vendredis ou un vendredi sur deux, à l’occasion du casual Friday, le vendredi décontracté.

Le duo classique chemise et jupe/pantalon vous garantira une tenue correcte sans en faire trop. Même si, dans certains domaines, il est fréquent d’être habillé de façon décontractée et de ne pas être rasé pour les hommes, mieux vaut, dans le doute, faire bonne impression le jour J, sans pour autant être sur son trente-et-un. Cela évitera que votre employeur vous trouve négligé. Vous vous adapterez plus tard au style de vos collègues !

Pour plus de précisions sur la tenue vestimentaire, consultez notre dossier Préparation à l’entretien d’embauche.

L’entrevue

Pensez à apporter votre CV, pour vous appuyer dessus lorsque vous parlerez de vos expériences ou simplement pour le cas où l’employeur attend de vous que vous l’apportiez. Également, renseignez-vous bien en amont sur l’entreprise (nombre de salariés, activités, actualités…) en allant sur leur site, sur Google ou sur Linkedin.

Objectifs

Une fois de plus, vous allez devoir être convaincant. Développez vos réponses avec des faits marquants, des compétences et des chiffres. Il ne s’agit pas de lire votre CV à haute voix mais de résumer votre profil en une ou deux phrases, en fonction de la question.

Si on vous demande quels sont vos qualités et vos défauts, adaptez-les à l’emploi pour lequel vous postulez. Si vous allez travailler en équipe, évitez de dire que vous avez du mal à déléguer. Si vous allez travailler seul sur le poste, ne dites pas que vous n’êtes pas très autonome. Ces précisions sont normalement signifiées dans la description du poste.

Il est possible que l’on vous demande d’illustrer un défaut ou une qualité ou encore un point que vous n’aurez pas abordé. « Vous est-il déjà arrivé de… et qu’avez-vous fait ? ».

Quitte à inventer quelques détails, servez-vous de tout ce que vous avez pu vivre, dans votre vie professionnelle, scolaire ou personnelle pour élaborer une réponse pertinente.

Attendez-vous à devoir évoquer une situation dans laquelle vous avez dû résoudre un problème et préparez-vous à détailler le travail que vous avez dû fournir pour arriver aux résultats que vous avez obtenus et ce que, avec le recul, vous auriez pu améliorer pour être meilleur.

Essayez au maximum d’avoir confiance en vous, vous avez les compétences pour le poste et si vous ne les avez pas toutes, vous espérez plus que tout avoir l’occasion de les acquérir en travaillant dans l’entreprise qui vous accueille pour un entretien. Soyez serein et vous aurez de grandes chances de convaincre votre interlocuteur.

L’anglais

Si vous vivez dans une province francophone, il est possible qu’on teste votre niveau d’anglais. Pensez à préparer une présentation de vous en anglais pour ne pas être pris au dépourvu. Vous avez quelques hésitations et n’êtes pas sûr de vous ? C’est toujours mieux que de ne pas oser parler ou d’être trop à l’aise et finalement de ne pas parler anglais si bien que ça !

Il se peut également qu’on teste votre français, à l’écrit généralement, parfois à l’oral, mais vous l’avez compris, ce n’est pas ça le souci ! C’est la partie en anglais de votre entretien qui peut être déterminante et ça se prépare ! Pensez aux différentes questions que votre interlocuteur pourrait être amené à vous poser, préparez vos réponses, et une fois sur place, tout ira bien.

Vous n’êtes pas à l’abri de ne pas comprendre une question ou de ne pas trouver le mot exact pour y répondre. Pas de panique, des milliers de pvtistes ont été dans la même situation avant vous. Votre langue maternelle est le français, on aura donc tendance à apprécier vos connaissances en anglais, plutôt qu’à les mépriser. Avec une bonne dose de motivation, vous pourrez convaincre votre interlocuteur de vous laisser le temps d’être à l’aise en anglais ! Nombre de pvtistes ont bénéficié de cette chance et ont pu améliorer sensiblement leurs compétences linguistiques.

Pour certains postes où un bon niveau d’anglais est exigé, il est évident que vous ne ferez pas l’affaire si vous n’êtes pas à l’aise ou n’avez pas un vocabulaire assez étendu, notamment dans le domaine concerné. Mais il n’y a pas de miracle, entraînez-vous, prenez des cours, faites des échanges linguistiques, occupez un autre poste pendant quelques semaines et reprenez rendez- vous avec la personne qui vous a reçu !

Fin de l’entrevue

Votre entretien est maintenant terminé, remerciez la personne qui vous a reçu et n’hésitez pas à lui confirmer votre intérêt pour le poste. Mais attention, ça ne s’arrête pas là. Vous avez également la possibilité de lui demander si vous pourrez l’appeler dans quelques jours pour savoir ce qu’il en est. Avec son accord, vous aurez toute la liberté de le faire.

L’après-entrevue

C’est bien connu, au Canada, l’entrevue n’est pas la dernière étape avant l’embauche. Si vous n’avez pas convenu avec votre interlocuteur d’une date où vous l’appelleriez, permettez- vous, deux jours après votre entretien par exemple, de le contacter pour savoir s’il a fait son choix. Il ne l’aura sans doute pas encore fait et verra par cet appel que vous êtes vraiment motivé par le poste. Évitez cependant de le rappeler trop souvent.

Il peut arriver que vous sortiez d’une entrevue euphorique car tout s’est très bien passé. Sachez que, globalement, beaucoup de gens sortent avec cette impression, mais quand on vient d’arriver au Canada, on ne le sait pas forcément. Alors, même si vos réponses vous ont semblé pertinentes vis-à-vis de votre recruteur, même si les sourires ont été nombreux, et même si on vous a laissé entendre que vous aviez de grandes chances d’avoir le poste, ne soyez sûr de rien avant que l’on vous annonce la bonne nouvelle. Un autre candidat a pu faire meilleure impression que vous.

Vous n’avez pas forcément les compétences requises mais le recruteur ne vous l’a pas dit pour ne pas vous froisser, alors un peu de patience et de relance et vous aurez une réponse claire et précise !

Pour plus d’informations, consultez cet article très utile : L’entrevue (entretien d’embauche) au Canada.

L’embauche

Ça y est, vous êtes embauché, félicitations !

Vous ne signerez pas forcément de contrat de travail, il n’y a pas à s’inquiéter. Pour savoir ce qu’il convient de faire dans ces cas-là ou encore pour connaître les différents documents qui vous seront demandés au moment de votre embauche, consultez notre dossier Trouver du travail au Canada.

Vous travaillerez, à temps plein, entre 35 et 40 heures, à des horaires de bureau traditionnels ou à des horaires décalés, notamment si vous travaillez dans des centres d’appels, où il est possible de terminer assez tard.

Les congés

Les congés, c’est l’un des points qui effraient le plus les pvtistes qui envisagent un PVT sédentaire ! Ne pas pouvoir profiter du V du PVT, c’est dommage tout de même !

En effet, les congés payés s’élèvent à deux semaines par an. Il est cependant possible de prendre des congés sans solde, si votre patron est d’accord, bien sûr. Beaucoup d’entreprises ferment pendant les fêtes ou pendant les vacances scolaires et vous imposeront des congés à ces périodes. Avant de poser vos congés, renseignez-vous pour savoir si certains jours sont imposés à tous les employés, sinon vous risquez de devoir poser des congés sans solde si vous avez déjà utilisé tous vos congés payés.

Le travail autonome

Pendant un PVT, il est tout à fait possible de travailler à son compte, autrement dit de devenir travailleur autonome, en complément d’une activité salariée ou en activité principale. Vous pouvez travailler pour des clients du monde entier ! Les démarches administratives sont allégées : si vous ne gagnez pas plus de 30 000 $ par an dans le cadre de votre activité autonome, vous n’êtes (dans la plupart des cas) pas assujetti aux taxes et vous n’avez pas d’obligation d’obtenir un statut particulier pour pouvoir émettre des factures. Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez notre article Être travailleur autonome au Canada (freelance).

N’oubliez pas toutefois de mettre assez d’argent de côté pour payer votre impôt sur le revenu (si concerné) à la fin de l’année fiscale.

Quel salaire ?

Notez que différents outils fournis par le gouvernement canadien vous permettent d’avoir une idée du salaire auquel vous pouvez prétendre.

Sur le site Guichet Emplois (dans l’onglet “Explorer des carrières”), vous trouverez les salaires minimum, médians et maximaux de chaque emploi, province par province.

Vous pourrez également faire une recherche par domaine de compétences et avoir accès à des offres actuellement disponibles et aux salaires proposés sur le site gouvernemental Travailler au Canada.

Les petites annonces d’emploi pourront également vous donner une idée de la fourchette de salaire auquel vous pouvez prétendre, lorsque celle-ci est indiquée.

Des exemples de salaires courants pour les pvtistes :

Il faut savoir que le salaire est très variable en fonction de la province ou du territoire, de la ville, de votre expérience, de votre niveau d’étude, de l’entreprise dans laquelle vous postulez, etc. Difficile, dans ce cas, d’établir des généralités, et les indications ci-dessous restent vagues ! Le salaire est généralement annoncé à l’année pour les postes les plus élevés (par souci de comparaison, nous avons retranscrit tous les salaires en salaires horaires).

  • Serveur-se à Montréal : 15 $ + pourboires (le salaire fixe est le salaire minimum provincial car l’essentiel de la rémunération vient des pourboires (tips)).
  • Assitant-e de vente dans un magasin de vêtements à Winnipeg : 19 $ de l’heure (expérience de 2 ans.
  • Co-équipier-e dans un fast-food à Whitehorse : 19 $ de l’heure.
  • Commis-Réceptionniste expérimenté-e en station de ski, à Canmore : 20 $ de l’heure.
  • Développeur-se (informatique) à Toronto : 30 – 35 $ de l’heure (expérience de 2 ans)
  • Import-Export à Vancouver (transportation coordinator) : 27 $ de l’heure (pour un débutant)
  • Caissier-e à Saskatoon : 13 $ de l’heure
  • Employé-e dans un cali center à Fredericton : 14 $ de l’heure (pour un débutant)

Ces salaires indicatifs sont bruts.

Les impôts

Lorsque vous travaillez au Canada, certains impôts sont prélevés directement sur votre paie. Chaque année, avant le 30 avril, tous les pvtistes qui se trouvaient au Canada l’année précédente doivent remplir une déclaration de revenus.

Avec votre statut de pvtiste, vous avez de grandes chances de toucher de l’argent qui vous aura été prélevé en trop. Mais attention, il est également possible, notamment si vous avez beaucoup travaillé et plutôt bien gagné votre vie, que vous deviez payer un impôt sur le revenu.

Que vous fassiez votre déclaration au Canada ou depuis la France ou la Belgique, vous avez le choix de la faire vous-même ou en faisant appel à un comptable. Pour plus d’informations, consultez notre article La déclaration d’impôts au Canada.

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Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(194) Commentaires

Vic94 I |

Bonjour
j’essaye de payer mon assurance avec ma carte débit mais j’arrive pas comment faire svp ? je pars pour bientôt au canada

Enola I |

Bonjour,

Si tu parles de l’assurance GlobePVT, tu peux les contacter directement pour qu’ils puissent t’aider. Tu trouveras leur contact sur cette page https://pvtistes.net/assurance-pvt/ 🙂

Hugues I |

Bonjour, si avec les cartes de débit on ne peut pas payer sur internet, comment est-il possible de le faire donc ?

Merci d’avance pour la réponse ! 🙂

Yoan I |

La nouvelle génération de carte de débit ont cette option. Elles possèdent désormais un code à 16 chiffres, une date de validité et un code à 3 chiffres au dos.
Dans le passé, il fallait posséder une carte de crédit (VISA) pour les achats en ligne.

Julie I |

Bonjour Hugues, je me suis renseignée auprès de quelques banques canadiennes, et toutes n’ont pas encore les carte de débit dont parlent Yoan donc il est possible, selon la banque que tu choisis, que tu ne puisses pas payer en ligne avec une carte de débit.

Lenouille I |

Bonjour,

Je suis totalement perdu concernant la domiciliation. Je suis belge et actuellement domicilié à Bruxelles.

Ma commune me dit que je dois me faire radier si je pars plus de 3 mois. Certains disent que c’est avantageux de se faire radier (pour toucher le chômage en rentrant). D’autres disent que je dois être domicile quelque part, et que je ne peux pas le faire au Canada, qu’il est donc obligatoire de rester domicilié à Bruxelles.

Pourriez-vous m’éclairer s’il vous plait?

Julie I |

Bonjour, nous avons récemment mis à jour notre dossier sur la préparation au départ au Canada, que je t’invite à lire : https://pvtistes.net/dossiers/preparer-son-depart-au-canada/, au chapitre 11, on parle justement de la mutuelle, du chômage, etc. 🙂

Tristan I |

Super intéressant !
Que des informations importantes !
Merci Grace à vous j’ai trouver des infos que je galérais à trouver !

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Julie I |

Super, merci pour ton retour, ça fait plaisir ! 🙂

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Leopoldine I |

Bonjour, j’aimerais savoir s’il existe au Canada des cartes préparées équivalentes à ce qu’on a en France. J’ai gardé mon smartphone avec mon numéro français mais j’ai apporté un vieux téléphone pour être joignable sur un numéro canadien et pouvoir appeler si besoin, de manière secondaire à mon forfait français. Merci d’avance pour votre retour 🙂

Juliette I |

Moi j’ai pris Lucky mobile, t’en trouve chez Dollarama 🙂

Leopoldine I |

Merci Juliette pour ton retour ! Mais du coup, tu as acheté une carte sim là ? Et comment tu fais pour la créditer ? Désolée je ne comprends pas grand chose à ça haha.

Juliette I |

Tu seras crédité tout les mois sur ta carte de crédit, quand tu achètera ta carte tu auras un numéro qu’il faudra que tu rentre sur le site internet, tu auras plusieurs choix de forfaits 🙂

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Florent I |

Bonjour,
je pars dans 1 mois et demi au Canada avec mon PVT, et je me posais une question concernant mon statut fiscal français.
Dois-je signaler mon départ à l’étranger aux impôts et donc ne plus avoir mon domicile fiscal en france ?
Merci d’avance pour votre aide

Mathieu I |
Florent I |

Merci !

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Maxence I |

Bonjour je voudrais savoir par rapport à la banque si cl un de vous etait deja passé par my french banque by laposte pour le Canada et si oui est ce que c etait suffisant pour un PVT ou si il fallaitbouvrir absolument un compte dans une banque canadienne?

Marie I |

Salut Maxence,
Tu dois ouvrir un compte en banque canadien si tu souhaites travailler et être payé au Canada. Les employeurs canadiens voudront certainement effectuer un virement vers un compte canadien et non une application mobile ou un compte français.

Juliette I |

Bonjour,
Pour la recherche de logement vous parlez de trouver un agent immobilier à son compte, comment faire pour le trouver ? 🙂
Merci d’avance !

isa I |

Coucou,
Il vaut mieux se faire recommander quelqu’un par des connaissances ou des collègues sur place, sinon il y a des publicités un peu partout dans la presse, mais tu ne sais pas sur qui tu vas tomber !

Grégoire I |

Bonjour,

Après avoir signé mon bail, je dois souscrire à Hydro Québec pour avoir un contrat d’électricité.

Il faut savoir que de souscrire par téléphone coûte 25$ alors que la souscription en ligne est gratuite.

Petit hic : ils demandent le NAS qui, je le rappelle, ne doit être communiqué qu’au gouvernement, à la banque et à l’employeur (liste exhaustive).
Il est impossible de souscrire un contrat avec eux sans leur fournir le NAS et leur argument est qu’Hydro Québec est une entreprise nationale, et donc le gouvernement.

Qu’en pensez-vous? Est ce que je peux sans crainte leur communiquer mon NAS?

D’avance merci.

Marie I |
Krys I |

bonjour
vous pourrais me dire ou je dois envoyer tout les papier que l on a besoin pour faire une demande de pvt ? je suis de belgique

Julie I |

Bonjour Krys, tu peux consulter notre tutoriel : https://pvtistes.net/dossiers/tutoriel-eic-stage-jp-pvt-canada/ 🙂

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Krys I |

j ai fait une demande en demandant la clegs et il mon dit que je n etait pas admissible sa veux dire que j ai pas droit au pvt ?

Marie I |

Salut Krys,
Est-ce que tu as suivi le tutoriel pas à pas (que Julie t’a donné en lien), en suivant les conseils concernant les réponses à fournir aux différentes questions ?
Car là, tu parles d’une demande de cléGC alors que la CléGC ne se demande pas. La CléGC, c’est uniquement la création d’un compte sur l’interface de l’immigration au moyen d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe.
Ensuite, tu réponds effectivement aux questions d’un questionnaire, mais si tu ne réponds pas correctement à certaines questions que tu as mal comprises (ex : la première question sur l’objet de ton séjour au Canada où tu NE DOIS PAS CHOISIR TRAVAILLER), alors tu n’arriveras pas à présenter une demande.
Prend le temps de lire le tutoriel. Si tu es Français, âgé de 18 à 35 ans, alors il n’y a pas de raison que tu ne sois pas éligible dans le questionnaire initial.

Krys I |

merci beaucoup et non je suis pas Français mais belge sais pour sa que j aimerais savoir si il la beaucoup de chose qui change ?

Julie I |

Non c’est la même démarche et tu verras que quand il y a des différences entre les deux nationalités, on l’a précisé dans le tutoriel 🙂