Chapitre 1
Introduction
Chapitre 2
QU’EST-CE QUE LE PVT ? - Les principes du PVT
Chapitre 3
Les différentes façons de vivre son PVT
Chapitre 4
Le PVT au Canada pour les personnes en situation de handicap
Chapitre 5
Comment choisir sa destination ?
Chapitre 6
Paroles de pvtistes
Chapitre 7
Le Canada, province par province
Chapitre 8
Faire sa demande de PVT
Chapitre 9
Quelques conseils pour une bonne préparation
Chapitre 10
Comment choisir son assurance ?
Chapitre 11
Une fois le PVT en main : commencer les préparatifs
Chapitre 12
Avant de s’envoler : encore quelques démarches
Chapitre 13
II. LE CANADA, ENFIN ! - Le passage à l'immigration canadienne
Chapitre 14
La demande du NAS/SIN
Chapitre 15
S’inscrire au consulat de votre pays
Chapitre 16
Ouvrir un compte en banque et transférer son argent par internet
Chapitre 17
Internet, téléphonie : bien choisir
Chapitre 18
Faire ses courses
Chapitre 19
III. LES CHOSES SERIEUSES COMMENCENT - Améliorer son anglais
Chapitre 20
Trouver un logement
Chapitre 21
Le travail : un autre pays, des codes différents
Chapitre 22
Comment chercher un emploi ?
Chapitre 23
Une autre façon de travailler : le WWOOFing et le HelpX
Chapitre 24
Acheter une voiture ou un van
Chapitre 25
La culture canadienne
Chapitre 26
Un souci de santé : comment se soigner ?
Chapitre 27
Un coup de déprime ou des soucis financiers : que faire ? 
Chapitre 28
HASTA LA VISTA BABY ! -Partir en voyage : quel moyen de transport choisir en Amérique du Nord ?
Chapitre 29
 Voyager : les destinations clés des pvtistes
Chapitre 30
Les formalités pour aller aux Etats-Unis
Chapitre 31
MON PVT EST FINI. ET MAINTENANT ? - Le retour après un PVT, des sentiments contrastés
Chapitre 32
Les formalités administratives en rentrant
Chapitre 33
Et pour repartir (au Canada ou ailleurs ?)
Chapitre 34
Conclusion et ressources importantes
3Les différentes façons de vivre son PVT

Il y a mille raisons de partir en PVT : l’envie de voir ce qu’il se passe ailleurs, la soif de voyage et de découverte, l’envie de fuir une situation déplaisante, d’apprendre une langue, d’acquérir une expérience professionnelle internationale… Et aucune de ces raisons n’est mauvaise. Il n’y a, en effet, pas qu’une seule façon d’envisager son PVT, il y a autant d’expériences différentes que de pvtistes !

Loin de nous l’idée de vouloir faire entrer dans des cases les milliers de pvtistes qui s’envolent au Canada chaque année, mais quelques « profils » de pvtistes se distinguent.

Être un pvtiste sédentaire

Les pvtistes sédentaires s’installent durablement dans une ville et vont chercher un emploi dans leur domaine pour acquérir de nouvelles expériences professionnelles pertinentes qui leur permettront de lancer leur carrière, de l’approfondir ou même de la redynamiser. De retour en France ou en Belgique, une expérience professionnelle internationale est un réel plus sur un CV. Beaucoup de pvtistes sédentaires profitent de leur PVT pour, pourquoi pas, envisager de s’installer au Canada sur le long terme, en solitaire ou en famille. Le PVT peut être, dans ce cas, une passerelle vers une immigration permanente.

D’autres pvtistes sédentaires sont tout simplement tombés amoureux d’une ville canadienne et y sont tellement bien qu’ils vont rarement la quitter tout au long de leur PVT ! On peut tout à fait vivre un PVT intensément et s’enrichir de mille découvertes et rencontres extraordinaires en restant dans un même lieu.

Être un pvtiste nomade

L’expérience professionnelle n’est pas la pierre angulaire du PVT nomade. Les pvtistes qui ont la bougeotte combinent généralement des road trips et des expériences de volontariat avec des petits boulots de serveur/plongeur pour renflouer les caisses.

Ils traversent le continent américain dans un van, en squattant les parkings du Walmart, ou alors ils optent pour les transports en commun (et les 6 jours de traversée transcontinentale grâce à Greyhound ou Viarail).

Assez rapidement, les pvtistes voyageurs deviennent des experts des auberges de jeunesse, ou, s’ils sont moins citadins, des experts du plantage de tente dans les campings des parcs nationaux. Certains pvtistes nomades sont de grands solitaires (voyager seul, c’est l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes ou tout simplement de se retrouver soi-même), d’autres partent en couple ou en troupe, ce qui peut être l’occasion de renforcer des liens. Si c’est ce type de PVT que vous vous apprêtez à faire, voici ce qui vous attend : Tu sais quand tu es backpacker quand…

Être un pvtiste polyvalent

Il y a toujours un entre-deux… Et ce sont les pvtistes « polyvalents » qui peuvent s’installer 6 mois dans une ville puis expérimenter la vie dans une autre ville canadienne. Ou alors voyager énormément, pendant de courts ou moyens séjours, mais en ayant toujours le même point d’attache. Elise est un bon exemple d’une pvtiste entre nomadisme et sédentarité !

Pourquoi partir en PVT au Canada ?

Les raisons pour partir en PVT au Canada sont multiples. Et elles sont toutes légitimes ! Il n’y a pas de bon ou de mauvais projet de PVT.

En 2017, nous avions réalisé un sondage afin de mieux connaître vos motivations pour partir en PVT (toutes destinations confondues).

Pourquoi êtes-vous parti en PVT ?

  • 9 % Parce que j’avais envie d’acquérir une expérience professionnelle à l’étranger, qui serait un plus sur mon CV, et de découvrir un autre monde du travail.
  • 3 % : Parce que j’avais envie d’ouvrir mon horizon professionnel (faire une reconversion, essayer d’autres métiers).
  • 3 % : Parce que je ne trouvais pas d’emploi dans mon pays.
  • 26 % : Parce que j’avais envie de faire de nouvelles découvertes, d’expérimenter une nouvelle culture, de rencontrer d’autres gens.
  • 17 % : Parce que je voulais apprendre une autre langue ou améliorer mes capacités linguistiques.
  • 20 % : Parce que j’avais envie de voyager et de barouder.
  • 6 % : Parce que j’étais amoureux-se du pays de destination et que je voulais y aller ou y retourner plus longtemps
  • 12 % : Parce que j’avais besoin de faire une « pause » dans ma vie
  • 2 % : Parce que je voulais y rejoindre des amis, de la famille, un-e conjoint-e

Des envies de découvertes personnelles, professionnelles, linguistiques, des envies de voyage… Tout s’entremêle souvent, en PVT. Le Canada est ancré dans l’imaginaire des voyageurs comme le pays des grands espaces, où la nature tient une place prépondérante… Le Canada c’est aussi le pays de villes dynamiques et attractives, comme Toronto, Montréal ou Vancouver, où la culture a une place importante, dans une économie prospère.

Effectivement, le Canada est un pays qui offre de nombreuses opportunités aux jeunes francophones mais il ne faut pas idéaliser cette destination, souvent présentée comme « parfaite » dans de nombreux reportages. Ce pays pourrait être celui de vos rêves… ou pas. Attendez d’y résider pendant quelques mois en PVT avant de vous mettre la pression pour y rester éventuellement quelques années supplémentaires !

Les + du PVT Canada

  • Un grand pays très varié qui offre des cadres de vie très différents.
  • Un sentiment de sécurité un peu partout.
  • Un pays où il est facile de se déplacer au moins entre les grandes villes : transports en commun, van ou en « faisant du pouce » !
  • Une destination PVT où il est possible de rester sur le long terme en passant sur un autre statut légal (études, résidence permanente, permis de travail…)
  • La seule destination où il est possible de parler français (au Québec et dans les communautés francophones du Canada).
  • La possibilité d’avoir de belles opportunités professionnelles.
  • Un pays idéal pour les amateurs de plein air (en toutes saisons !).
  • La possibilité de passer la frontière et de visiter les États-Unis.
  • La possibilité de pouvoir partir en PVT avec ses enfants (le Canada est le seul pays du PVT qui vous le permet).

Les – du PVT Canada

  • Aucune garantie d’obtenir ce PVT du fait des quotas.
  • Les frais médicaux très élevés.
  • Un climat rigoureux, parfois peu propice aux road trips. L’hiver est très long et les deux belles saisons sont courtes (printemps et automne). L’été peut être caniculaire avec sont lot de bébêtes en tout genre qui piquent sévèrement !
  • Les imbroglios administratifs concernant la validité du permis de conduire entre les provinces.
  • La difficulté de trouver une assurance auto pour les road trippers.
  • Les punaises de lit (bedbugs).
  • Les conversations très récurrentes orientées argent au Canada.
  • L’excès de liberté (!) en PVT : les possibilités sont si nombreuses et vastes qu’on peut être frustré de faire un choix, avec la sensation de passer à côté de plein de choses !
  • Une destination plutôt chère (niveau de vie élevé dans certaines villes et transports coûteux pour les voyageurs)
  • La difficulté à trouver un emploi dans certaines villes (Toronto et Vancouver, notamment).

Voyager seul-e ?

Faute de compagnon de voyage ou tout simplement parce qu’ils ont envie de voyager seul-e, de nombreux pvtistes se lancent sur les routes canadiennes en solo. S’il est parfois plus difficile de se lancer, à cause de l’appréhension, partir en PVT en solitaire vous fera appréhender le voyage d’une façon extrêmement différente et tout aussi enrichissante (si ce n’est plus ?!).

En outre, le Canada est un pays où l’on se sent en sécurité, même en voyageant seul-e !

À lire : Récit de pvtiste : partir seul·e en PVT

Témoignage de Laetitia Larmarcq :

« Je n’avais jamais voyagé seule et n’étais jamais partie au long cours. Le défi du premier pas était donc colossal. L’idée avait rapidement germé : le Canada était une évidence. Ce pays était synonyme d’évasion, de simplicité et de sécurité. Il représentait à mes yeux un terrain de jeu accessible, d’une grandeur infinie et d’une beauté intemporelle incroyable. Les Canadiens, réputés accueillants et généreux, m’attiraient. Je voulais comprendre leurs pratiques et leurs cultures, celles qu’on trouve au plus proche de la nature. Quelques barrières entravaient l’idée : j’avais toujours vécu dans la région lilloise, j’étais seule, je ne connaissais rien aux « grands espaces » et mon anglais se limitait à trois pauvres mots de vocabulaire ! J’étais donc une vraie newbie du voyage : 100 % néophyte, 0 % polyglotte… On allait bien se marrer ! »

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Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(194) Commentaires

Vic94 I |

Bonjour
j’essaye de payer mon assurance avec ma carte débit mais j’arrive pas comment faire svp ? je pars pour bientôt au canada

Enola I |

Bonjour,

Si tu parles de l’assurance GlobePVT, tu peux les contacter directement pour qu’ils puissent t’aider. Tu trouveras leur contact sur cette page https://pvtistes.net/assurance-pvt/ 🙂

Hugues I |

Bonjour, si avec les cartes de débit on ne peut pas payer sur internet, comment est-il possible de le faire donc ?

Merci d’avance pour la réponse ! 🙂

Yoan I |

La nouvelle génération de carte de débit ont cette option. Elles possèdent désormais un code à 16 chiffres, une date de validité et un code à 3 chiffres au dos.
Dans le passé, il fallait posséder une carte de crédit (VISA) pour les achats en ligne.

Julie I |

Bonjour Hugues, je me suis renseignée auprès de quelques banques canadiennes, et toutes n’ont pas encore les carte de débit dont parlent Yoan donc il est possible, selon la banque que tu choisis, que tu ne puisses pas payer en ligne avec une carte de débit.

Lenouille I |

Bonjour,

Je suis totalement perdu concernant la domiciliation. Je suis belge et actuellement domicilié à Bruxelles.

Ma commune me dit que je dois me faire radier si je pars plus de 3 mois. Certains disent que c’est avantageux de se faire radier (pour toucher le chômage en rentrant). D’autres disent que je dois être domicile quelque part, et que je ne peux pas le faire au Canada, qu’il est donc obligatoire de rester domicilié à Bruxelles.

Pourriez-vous m’éclairer s’il vous plait?

Julie I |

Bonjour, nous avons récemment mis à jour notre dossier sur la préparation au départ au Canada, que je t’invite à lire : https://pvtistes.net/dossiers/preparer-son-depart-au-canada/, au chapitre 11, on parle justement de la mutuelle, du chômage, etc. 🙂

Tristan I |

Super intéressant !
Que des informations importantes !
Merci Grace à vous j’ai trouver des infos que je galérais à trouver !

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Julie I |

Super, merci pour ton retour, ça fait plaisir ! 🙂

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Leopoldine I |

Bonjour, j’aimerais savoir s’il existe au Canada des cartes préparées équivalentes à ce qu’on a en France. J’ai gardé mon smartphone avec mon numéro français mais j’ai apporté un vieux téléphone pour être joignable sur un numéro canadien et pouvoir appeler si besoin, de manière secondaire à mon forfait français. Merci d’avance pour votre retour 🙂

Juliette I |

Moi j’ai pris Lucky mobile, t’en trouve chez Dollarama 🙂

Leopoldine I |

Merci Juliette pour ton retour ! Mais du coup, tu as acheté une carte sim là ? Et comment tu fais pour la créditer ? Désolée je ne comprends pas grand chose à ça haha.

Juliette I |

Tu seras crédité tout les mois sur ta carte de crédit, quand tu achètera ta carte tu auras un numéro qu’il faudra que tu rentre sur le site internet, tu auras plusieurs choix de forfaits 🙂

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Florent I |

Bonjour,
je pars dans 1 mois et demi au Canada avec mon PVT, et je me posais une question concernant mon statut fiscal français.
Dois-je signaler mon départ à l’étranger aux impôts et donc ne plus avoir mon domicile fiscal en france ?
Merci d’avance pour votre aide

Mathieu I |
Florent I |

Merci !

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Maxence I |

Bonjour je voudrais savoir par rapport à la banque si cl un de vous etait deja passé par my french banque by laposte pour le Canada et si oui est ce que c etait suffisant pour un PVT ou si il fallaitbouvrir absolument un compte dans une banque canadienne?

Marie I |

Salut Maxence,
Tu dois ouvrir un compte en banque canadien si tu souhaites travailler et être payé au Canada. Les employeurs canadiens voudront certainement effectuer un virement vers un compte canadien et non une application mobile ou un compte français.

Juliette I |

Bonjour,
Pour la recherche de logement vous parlez de trouver un agent immobilier à son compte, comment faire pour le trouver ? 🙂
Merci d’avance !

isa I |

Coucou,
Il vaut mieux se faire recommander quelqu’un par des connaissances ou des collègues sur place, sinon il y a des publicités un peu partout dans la presse, mais tu ne sais pas sur qui tu vas tomber !

Grégoire I |

Bonjour,

Après avoir signé mon bail, je dois souscrire à Hydro Québec pour avoir un contrat d’électricité.

Il faut savoir que de souscrire par téléphone coûte 25$ alors que la souscription en ligne est gratuite.

Petit hic : ils demandent le NAS qui, je le rappelle, ne doit être communiqué qu’au gouvernement, à la banque et à l’employeur (liste exhaustive).
Il est impossible de souscrire un contrat avec eux sans leur fournir le NAS et leur argument est qu’Hydro Québec est une entreprise nationale, et donc le gouvernement.

Qu’en pensez-vous? Est ce que je peux sans crainte leur communiquer mon NAS?

D’avance merci.

Marie I |
Krys I |

bonjour
vous pourrais me dire ou je dois envoyer tout les papier que l on a besoin pour faire une demande de pvt ? je suis de belgique

Julie I |

Bonjour Krys, tu peux consulter notre tutoriel : https://pvtistes.net/dossiers/tutoriel-eic-stage-jp-pvt-canada/ 🙂

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Krys I |

j ai fait une demande en demandant la clegs et il mon dit que je n etait pas admissible sa veux dire que j ai pas droit au pvt ?

Marie I |

Salut Krys,
Est-ce que tu as suivi le tutoriel pas à pas (que Julie t’a donné en lien), en suivant les conseils concernant les réponses à fournir aux différentes questions ?
Car là, tu parles d’une demande de cléGC alors que la CléGC ne se demande pas. La CléGC, c’est uniquement la création d’un compte sur l’interface de l’immigration au moyen d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe.
Ensuite, tu réponds effectivement aux questions d’un questionnaire, mais si tu ne réponds pas correctement à certaines questions que tu as mal comprises (ex : la première question sur l’objet de ton séjour au Canada où tu NE DOIS PAS CHOISIR TRAVAILLER), alors tu n’arriveras pas à présenter une demande.
Prend le temps de lire le tutoriel. Si tu es Français, âgé de 18 à 35 ans, alors il n’y a pas de raison que tu ne sois pas éligible dans le questionnaire initial.

Krys I |

merci beaucoup et non je suis pas Français mais belge sais pour sa que j aimerais savoir si il la beaucoup de chose qui change ?

Julie I |

Non c’est la même démarche et tu verras que quand il y a des différences entre les deux nationalités, on l’a précisé dans le tutoriel 🙂