Chapitre 1
Introduction
Chapitre 2
QU’EST-CE QUE LE PVT ? - Les principes du PVT
Chapitre 3
Les différentes façons de vivre son PVT
Chapitre 4
Le PVT au Canada pour les personnes en situation de handicap
Chapitre 5
Comment choisir sa destination ?
Chapitre 6
Paroles de pvtistes
Chapitre 7
Le Canada, province par province
Chapitre 8
Faire sa demande de PVT
Chapitre 9
Quelques conseils pour une bonne préparation
Chapitre 10
Comment choisir son assurance ?
Chapitre 11
Une fois le PVT en main : commencer les préparatifs
Chapitre 12
Avant de s’envoler : encore quelques démarches
Chapitre 13
II. LE CANADA, ENFIN ! - Le passage à l'immigration canadienne
Chapitre 14
La demande du NAS/SIN
Chapitre 15
S’inscrire au consulat de votre pays
Chapitre 16
Ouvrir un compte en banque et transférer son argent par internet
Chapitre 17
Internet, téléphonie : bien choisir
Chapitre 18
Faire ses courses
Chapitre 19
III. LES CHOSES SERIEUSES COMMENCENT - Améliorer son anglais
Chapitre 20
Trouver un logement
Chapitre 21
Le travail : un autre pays, des codes différents
Chapitre 22
Comment chercher un emploi ?
Chapitre 23
Une autre façon de travailler : le WWOOFing et le HelpX
Chapitre 24
Acheter une voiture ou un van
Chapitre 25
La culture canadienne
Chapitre 26
Un souci de santé : comment se soigner ?
Chapitre 27
Un coup de déprime ou des soucis financiers : que faire ? 
Chapitre 28
HASTA LA VISTA BABY ! -Partir en voyage : quel moyen de transport choisir en Amérique du Nord ?
Chapitre 29
 Voyager : les destinations clés des pvtistes
Chapitre 30
Les formalités pour aller aux Etats-Unis
Chapitre 31
MON PVT EST FINI. ET MAINTENANT ? - Le retour après un PVT, des sentiments contrastés
Chapitre 32
Les formalités administratives en rentrant
Chapitre 33
Et pour repartir (au Canada ou ailleurs ?)
Chapitre 34
Conclusion et ressources importantes
11Une fois le PVT en main : commencer les préparatifs

Obtenir son PVT c’est bien, mais le préparer correctement, c’est mieux ! Un départ tel que celui-ci inclut un certain nombre d’étapes importantes à ne pas négliger. Nous vous proposons un dossier qui peut être utilisé en complément du guide des pvtistes au Canada : Préparer son départ au Canada.

Faire sa demande d’AVE (Autorisation de Voyage Électronique)

En 2016, le Canada a mis en place une Autorisation de Voyage Électronique (plus ou moins similaire à l’ESTA américaine). Depuis cette date, les touristes à destination du Canada doivent impérativement demander une AVE (au coût de 7 $) avant de prendre l’avion. Sans cette AVE, l’entrée sur le territoire canadien leur sera refusée.

Depuis le 1er août 2015, tous ceux qui obtiennent un permis d’étude ou de travail obtiennent automatiquement une AVE, ils n’ont aucune démarche supplémentaire à faire.

Par conséquent, une AVE vous est normalement délivrée en même temps que votre PVT. Cependant, il arrive que ça ne soit pas le cas. Pour être sûr de bien en avoir une, rendez-vous sur votre interface sur le site des autorités canadiennes. Dans le tableau en bas de page, sous la ligne consacrée à votre permis de travail, vous devez voir apparaître des informations sur votre AVE. Si ce n’est pas le cas, vous devez faire une demande d’AVE.

Trouver son billet d’avion

Trouver un billet d’avion, c’est le passage obligé de tous les pvtistes, à moins que vous vouliez faire l’expérience d’un départ en PVT sans prendre l’avion.

Les tarifs et services

Les compagnies reliant la France et la Belgique au Canada sont nombreuses. Sans grande surprise, les compagnies nationales telles qu’Air France ou Air Canada proposent des billets au coût plus élevé mais également un service de meilleure qualité. Vous aurez par exemple accès à des films, de la musique et des jeux sur un écran personnel depuis votre siège, alors qu’avec certaines compagnies low cost, comme Air Transat ou Corsair, ce n’est pas toujours le cas ! Vous pouvez également y être un peu plus à l’étroit que dans les avions de grandes compagnies.

Si vous avez un budget serré ou si vous n’êtes pas très regardant sur ce type de confort, préférez les compagnies low cost ou un vol avec une, voire deux escales sur une compagnie nationale.

Pour consulter notre sondage « Compagnies aériennes » ou pour toute autre question sur les billets d’avion, nous vous invitons à consulter notre sous-forum Choisir son billet d’avion qui y est entièrement consacré. Vous pouvez aussi consulter notre dossier Comment trouver le meilleur billet d’avion pour son PVT.

Les types de billets

L’aller simple vous permet de rentrer chez vous ou de repartir dans un autre pays, quand vous le voulez, de n’importe quelle ville canadienne, et même de n’importe quel pays.

Ce n’est pas l’option la plus économique puisque deux allers simples reviennent souvent plus cher qu’un aller-retour, mais c’est, à votre départ, une dépense moindre et une grande liberté d’action pendant votre PVT. Vous pourriez vouloir voyager ailleurs avant de rentrer en France ou en Belgique ou tout simplement décider de rester au Canada.

Avec le PVT, vous êtes tout à fait autorisé à n’acheter qu’un aller simple, à condition d’avoir, en plus des 2 500 $ exigés par les autorités canadiennes, suffisamment d’argent pour vous acheter un billet retour (environ 700 €).

Si vous envisagez de passer par un autre pays avant de vous rendre au Canada, aux États- Unis, par exemple, vous pouvez opter pour un billet multi-destinations. Il s’agit en réalité de plusieurs allers simples achetés en une fois. Cette option est souvent plus intéressante que l’achat indépendant de deux ou trois allers simples.

L’aller-retour est idéal pour les pvtistes qui savent d’ores et déjà qu’ils repartiront de la même ville canadienne par laquelle ils ont commencé leur PVT. Une fois le billet acheté, vous avez la garantie de ne pas manquer d’argent en fin de PVT pour acheter un billet retour, ce qui est plutôt confortable. En revanche, si vous souhaitez repartir d’une autre ville canadienne ou si vous décidez de rentrer plus tôt ou plus tard, vous risquez de vous sentir coincé par ce billet d’avion.

Moyennant finances, il est possible de prendre un billet d’avion avec retour modifiable : c’est de loin la meilleure option pour avoir plus de liberté, mais malheureusement ce n’est envisageable que si vous restez au Canada un an maximum, les billets d’avion n’étant valables qu’un an.

Réserver sur Internet ou en agence de voyages ?

Chercher un billet d’avion sur Internet, cela permet de comparer très vite une grande quantité de billets et de procéder à l’achat très rapidement. Vous pourrez aussi bien y acheter un aller simple qu’un aller-retour ou encore un billet multi-destinations.

En revanche, il est impossible d’acheter des billets avec date de retour modifiable en ligne. Seules les agences de voyages peuvent vous en vendre. En bref, lorsque vous avez des attentes un peu hors du commun, il est préférable de passer par une agence de voyages.

La meilleure période d’achat et de départ

Il n’y a pas de dates d’achat stratégiques vraiment fiables, même s’il est recommandé d’acheter ses billets d’avion à l’avance plutôt que d’attendre la dernière minute. Certains parviennent à trouver des billets peu chers quelques jours avant leur départ, mais quand on part en PVT pour un an ou deux, on a plutôt tendance à vouloir connaître sa date de départ un minimum à l’avance. S’il n’y a pas de dates d’achat qui se démarquent, il y a en revanche des dates de départ plus ou moins intéressantes. Si vous partez au Canada en été, votre billet vous coûtera plus cher que si vous partez en hiver. De même, il est préférable d’éviter les vacances scolaires.

Retrouvez tous nos conseils pour acheter votre billet d’avion dans notre article Comment trouver un billet d’avion à un prix intéressant ?

Réserver une auberge de jeunesse ou un logement sur une plateforme entre particuliers

Pour arriver au Canada dans les meilleures conditions possibles, il est préférable de s’organiser un minimum pour savoir où dormir les premières nuits. Certains choisissent de trouver un appartement à distance quand d’autres préfèrent attendre d’être sur place pour pouvoir procéder à des visites. Si vous faites partie de cette deuxième catégorie de personnes, voici les différentes options qui s’offrent à vous à votre arrivée.

Se loger en auberge de jeunesse ou à l’hôtel

Même si ce n’est pas obligatoire, réserver vos premières nuits de logement avant de partir peut vous épargner quelques casse-tête. En arrivant à l’aéroport, après un long voyage, vous serez sans doute heureux de ne pas avoir trop à réfléchir et de ne pas avoir à courir les rues pour savoir où vous allez dormir !

Pour vos premiers jours au Canada, voici les différentes options de logement qui s’offrent à vous.

Selon votre budget et le confort que vous voudrez trouver une fois sur place, optez plutôt pour un hôtel ou pour une auberge de jeunesse (ou hostel). Ces deux types d’hébergement sont généralement localisés dans le centre- ville, ce qui facilite vos démarches : demande du NAS/SIN (on vous en parle plus bas dans le guide), ouverture d’un compte en banque, recherche d’un logement ou encore d’un véhicule si vous prévoyez de quitter votre ville d’arrivée rapidement.

En plus d’être moins chère, l’auberge de jeunesse a l’avantage de vous faire rencontrer d’autres voyageurs venus d’un peu partout dans le monde.

À nouveau selon votre budget et le niveau de confort recherché, en auberge, vous pouvez opter pour une chambre double, si vous êtes en couple ou avec un ami et que vous souhaitez un minimum d’intimité, ou pour un dortoir de 4, 6, 8 ou 12 lits, voire plus dans certaines auberges « usines », où les rencontres sont moins évidentes mais où les prix sont souvent compétitifs.

En dortoir, pas d’intimité et aucune garantie de bien dormir, notamment si des fêtards rentrent tard dans la nuit ou si l’un de vos voisins ronfle. C’est le choix le plus économique mais pas forcément le plus confortable. Autre inconvénient : la sécurité de vos affaires !

Les vols d’affaires personnelles sont courants dans certaines auberges, surtout celles qui ne sont pas pourvues de casiers.

Il ne faut pas craindre particulièrement les auberges de jeunesse, mais pour plus de sécurité, n’optez que pour des auberges proposant des casiers ou des coffres que l’on peut fermer avec un cadenas ou un code.

Certaines auberges prêtent ou louent des cadenas, d’autres n’en mettent pas à disposition (il faudra alors venir avec le vôtre ou en acheter un !).

Du point de vue de l’ambiance et des rencontres en revanche, c’est un choix très judicieux, qui peut vous laisser d’excellents souvenirs !

Le choix de votre auberge de jeunesse peut se faire sur différents critères.

Son prix

Quand on part avec juste ce qu’il faut d’économies, le prix est un critère essentiel. Attention cependant à ne pas opter pour une auberge de jeunesse de trop mauvaise qualité ou très mal placée.

Sa localisation

Beaucoup d’auberges se trouvent en centre- ville mais il en existe également dans des quartiers plus excentrés. L’avantage du centre- ville, c’est d’être à deux pas de tout, ce qui n’est pas négligeable lorsqu’on recherche un appartement, un emploi ou qu’on aime sortir.

Comme dans la plupart des villes, plus on s’excentre, plus on dépend des transports en commun pour rejoindre les quartiers animés. Et pour rentrer le soir, ça peut être un peu galère… ou il faudra prévoir des dépenses supplémentaires (si on prend un taxi). Ceci étant dit, en s’éloignant du centre, on peut intégrer dans un quartier calme, sympa ou typique, selon les cas, et ça peut être l’occasion de découvrir une ville différemment.

Si on ne cherche pas absolument à vivre en centre-ville, ça peut également être très stratégique de se loger quelques jours en auberge dans un quartier réputé pour une qualité de vie qui nous intéresse. Il n’y aura alors plus qu’à chercher un logement aux alentours. Pour le travail ? Tout dépend du quartier et de son activité mais il est tout à fait possible de trouver un emploi en dehors du centre-ville !

Il faut noter que dans bon nombre de villes nord-américaines, le centre « géographique » de la ville n’est pas forcément le quartier le plus dynamique. Le centre-ville a tendance à être vivant pendant les heures de bureau (jusqu’à 17 h) puis se vide subitement. Les villes peuvent avoir plusieurs « centres », et le centre-ville n’est pas forcément celui où l’on sort le soir !

Sa taille

Il arrive, en centre-ville, de trouver de grandes auberges de jeunesse, souvent surnommées « usines » car les dortoirs y sont immenses (jusqu’à 16 personnes) et nombreux. Ces auberges sont souvent assez froides, peu conviviales et il n’est pas toujours évident de faire connaissance avec d’autres personnes que ses voisins de lit. Ces auberges sont souvent bien placées et/ou moins chères que les autres.

Les plus petites auberges ont l’avantage d’être avant tout un lieu de rencontre. Une auberge où une vingtaine de personnes passe la nuit, donne l’occasion de prendre un petit-déjeuner de groupe et souvent, de sortir le soir. Les gens se croisent, se recroisent et prennent généralement le temps de se poser pour échanger.

Certaines de ces rencontres donnent lieu à de réelles amitiés, d’autres à quelques semaines de complicité ou à un road trip en commun, quand d’autres ne donnent rien de plus qu’un échange sympathique dans une auberge de jeunesse. Et quand on arrive dans un nouveau pays et qu’on ne connaît personne, c’est déjà pas mal !

Sa propreté

Il est important de lire les avis laissés sur Internet avant de réserver son auberge. Certaines auberges peuvent être décrites comme des taudis, des lieux de fête avec des vieux matelas ou des douches délabrées. Autant les éviter ! Vous trouverez bien une autre auberge, propre et calme, si c’est ce que vous recherchez.

Le CouchSurfing

Le CouchSurfing, c’est avant tout un état d’esprit. Comme son nom l’indique, il s’agit de dormir sur le canapé d’étrangers prêts à vous héberger, mais derrière ce nom se cache une communauté très active qui ne se limite pas qu’à ça.

Lorsque vous arrivez dans une ville ou que vous y passez quelques jours, vous pouvez, après vous être inscrit sur le site CouchSurfing, formuler des demandes auprès d’hôtes qui résident dans votre ville de destination. Sur leur profil, ces hôtes précisent s’ils peuvent vous héberger ou s’ils sont simplement disposés à vous faire visiter la ville ou à aller boire un café avec vous.

L’air de rien, ces deux aspects ne sont pas négligeables quand on est un nouvel arrivant. Cela permet de se faire une première connaissance et, pourquoi pas de visiter des quartiers hors des sentiers battus.

Si vous souhaitez être logé, ne contactez que ceux qui sont disposés à vous accueillir. Sur leur profil, vous trouverez également le nombre de personnes qui peuvent être logées, donnée importante si vous partez en couple ou entre amis. Les hôtes donnent également des informations sur eux : leurs passe-temps, leur profession, les voyages qu’ils ont faits, etc.

Une fois que vous trouvez un profil qui vous intéresse, envoyez un e-mail à l’hôte en lui précisant vos dates d’arrivée et de départ et en parlant un peu de vous. Les messages très courts et de toute évidence envoyés en masse à tous les hôtes d’une même ville ont moins de chance d’aboutir à une réponse positive.

Évidemment, vous pouvez envoyer quasiment le même message à un grand nombre d’hôtes pour multiplier vos chances, mais essayez d’ajouter une phrase sur une passion que vous avez en commun ou sur une caractéristique de leur profil qui vous a plu par exemple, pour leur montrer que vous les avez choisis eux et pas un autre.

De votre côté, prenez le temps de renseigner votre profil et mettez une photo sympa. Il faut savoir que quand on est hôte, on reçoit un nombre de requêtes incroyables quand on vit dans une grande ville. Distinguez-vous pour ne pas vous noyer dans la masse.

Notez qu’il est possible de voir son compte vérifié par le site CouchSurfing pour environ 60 € (vérification valide à vie).

Sachez cependant que même sans cette vérification, vous pourrez tout à fait trouver des hôtes partout dans le monde !

En vous faisant loger, vous laissez entendre que lorsque ce sera possible pour vous de le faire, vous accueillerez, vous aussi, des voyageurs au budget serré et à la forte envie de rencontrer des locaux ou d’autres voyageurs comme vous ! Si vous ne souhaitez pas loger d’autres CouchSurfers, n’oubliez pas que vous pouvez vous balader avec eux dans votre ville ou les emmener boire un verre !

Ce concept est l’occasion de faire de belles rencontres, de visiter les alentours avec quelqu’un qui saura où vous emmener et de ne pas se retrouver seul en arrivant dans une nouvelle ville. Plutôt sympa !

Sites d’annonces de logement chez l’habitant

L’idée de dormir dans un dortoir de 12 lits ne vous tente pas plus que ça et l’hôtel fait exploser votre budget car en plus du prix de la chambre, vous n’aurez pas la possibilité de cuisiner ?

Loger chez l’habitant peut être un bon compromis pour vous !

Via des sites tels que Airbnb, vous pourrez louer pendant quelques nuits une chambre dans un appartement ou une maison à un prix intéressant.

Ces sites offrent des hébergements très variés, du studio indépendant à la chambre chez l’habitant. Si vous souhaitez rencontrer des locaux, optez plutôt pour une chambre dans un logement habité plutôt que pour une location touristique.

En plus, en réglant via ces sites, vous bénéficiez de garanties de remboursement si votre hôte annule votre séjour, par exemple. Certains hôtes optent également pour un mode d’annulation ou de modification souple, c’est-à-dire que vous pouvez être remboursé intégralement en cas de changement de projet. Renseignez- vous bien avant chaque réservation ! Si vous partez à plusieurs, cette option peut également s’avérer plus intéressante financièrement que l’hôtel.

Vous pouvez également opter pour la sous-location. En effet, de nombreux pvtistes sous-louent leur chambre ou leur logement entier pendant leur absence, pour 1 semaine, 1 mois ou plus. Vous pourrez trouver ces annonces sur les nombreux groupes Facebook de location.

Faire ses bagages : valise ou sac à dos ? Que mettre dedans ?

Valise ou sac à dos ? Ce choix dépend de votre budget mais également de votre projet.

Le choix de votre bagage

La valise contient plus qu’un sac, elle permet une meilleure organisation et ne vous fait pas mal au dos. Pour que ce dernier point soit valable, il est préférable d’acheter une valise de qualité, qui supportera vos affaires pendant deux ans et qui ne vous laissera pas tomber pendant vos voyages. Une roulette qui se casse et c’est terminé, votre valise devient un fardeau !

En plus de ne pas poser ce type de problème, le sac à dos restera un bagage fiable et pratique même si vous marchez sur un terrain qui n’est pas plane, mais pour ceux qui ont des problèmes de dos, la valise reste le choix le plus judicieux ! Veillez à ranger votre sac de façon optimale pour trouver vos affaires quand vous en avez besoin et pour protéger votre dos. Mettez au fond de votre sac des affaires moyennement lourdes, au-dessus placez les affaires les plus lourdes, pour finir par le plus léger sur le dessus. Sa contenance est moindre mais vous avez une plus grande liberté de mouvement.

À l’inverse de la valise, il est possible d’acheter un sac de qualité moyenne sans pour autant le regretter, sauf pour les randonneurs invétérés qui devront s’offrir un équipement de qualité afin que leur dos puisse supporter de longs kilomètres ! On a tendance à attribuer la valise aux pvtistes qui envisagent d’insister sur le T du « PVT » et le sac à dos à ceux qui favoriseront l’aspect Vacances, mais ce n’est pas systématique !

Valise

La choisir

  • Examiner la qualité des roues et du mécanisme.
  • S’assurer de la qualité de la fermeture éclair.
  • Choisir la valise la plus légère possible.
  • Choisir une valise rigide ? Les valises rigides résistent plus facilement aux chocs, notamment à l’aéroport, mais elles sont généralement bien plus lourdes. Il faut généralement investir une belle somme pour trouver une valise rigide légère.
  • Choisir une valise en toile ? Plus légères que les valises rigides, elles peuvent être moins solides, et sont rarement imperméables. On en trouve de bonne qualité à prix raisonnables.
  • Les poches et sangles intérieures peuvent être très pratiques pour organiser vos affaires. Une sangle peut être un bon achat pour maintenir votre valise fermée pendant le transport aérien. Elle sera aussi d’une grande aide si jamais vos fermetures cassent (true story!).

La remplir

Ce n’est pas parce que vous avez droit à une vingtaine de kilos en avion qu’il faut forcément bourrer votre  valise ! Laissez-vous de la place pour que son poids ne devienne pas un fardeau, et pour pouvoir rapporter des souvenirs !

Sac à dos

Le choisir

  • Choisir, de préférence, un sac à dos qui s’ouvre par le milieu (et non par le haut !) pour ne pas avoir à sortir toutes vos affaires à chaque ouverture.
  • Choisir un sac à dos adapté à votre morphologie. Essayez-le toujours (bien rempli !) avant de l’acheter.
  • N’ayez pas les yeux plus gros que le ventre, choisissez un sac dont le litrage correspond à votre résistance physique.
  • Il n’y a en réalité pas de « sac à dos homme » ni de « sac à dos femme ». Tout dépend de votre physique.
  • Choisissez un sac qui propose plusieurs poches, pratiques pour ranger ses affaires ! Un couvre-sac imperméable pour ranger votre sac à dos peut être un bon achat si vous comptez vous en servir pour la randonnée ou pour visiter des zones pluvieuses. Une sangle pour le maintenir en place peut être utile.

Le remplir

  • Prenez bien le temps de répartir le poids de vos affaires dans votre sac à dos (le plus lourd au milieu).
  • Ne remplissez jamais votre sac au maximum. Vous pouvez par exemple choisir un sac de 70 litres en ne le remplissant pas au maximum : vous aurez ainsi plus de marge pour ranger vos affaires que si vous choisissez un sac de 50 litres. Il sera moins compact, ceci dit ! Il faut savoir, néanmoins, qu’un sac de 70 litres, c’est déjà énorme !

Le contenu de votre bagage

Aujourd’hui, avec les contrôles aériens qui sont effectués avant chaque vol, on ne parvient pas toujours à savoir ce que l’on peut mettre dans ses bagages. En plus de vous donner des précisions à ce sujet, nous allons lister ce que vous ne devez surtout pas oublier pour valider et entamer votre PVT dans les meilleures conditions.

Les interdictions

En soute comme en cabine : un certain nombre de matières et de produits toxiques ou inflammables, entre autres choses, sont interdits.

En cabine : dans votre bagage en soute, pensez bien à mettre tous les flacons, cosmétiques et aérosols contenant plus de 10 cl de liquide. Seuls les liquides de moins de 10 cl peuvent être transportés en cabine. Important : il faut les placer dans un unique sac (en plastique transparent et refermable) d’une capacité maximale d’un litre.

Il en va de même pour les couteaux et les briquets. Ils n’ont pas leur place dans votre bagage à main ! Attention si vous en possédez un de qualité ou auquel vous tenez, vous ne pourrez pas retourner au bureau d’enregistrement pour le glisser dans votre bagage en soute. S’il est considéré comme dangereux, il sera jeté ! Si vous avez des médicaments à prendre qui ne correspondent pas aux règles imposées en cabine, emportez avec vous l’ordonnance. Ainsi, ils ne vous seront pas retirés.

Emporter de la nourriture

Quand on part en PVT, ou quand des amis ou de la famille viennent en visite, il y a toujours la tentation d’emporter quelques produits bien typiques de chez nous qui risquent de nous manquer au Canada.

Un outil est mis à votre disposition par l’Agence Canadienne d’Inspection des Aliments pour déterminer si vous êtes en droit, ou non, de faire entrer un produit au Canada. Notez par exemple que vous ne pouvez pas entrer dans le pays avec des fruits ou des légumes. Le foie gras n’est accepté que s’il est en conserve et non sous vide. La charcuterie ne remportera pas un franc succès, tout comme le fromage.

Mais comme il s’agit d’une question sanitaire, il existe parfois de légères nuances entre deux produits qu’on aurait tendance à mettre dans le même panier. Prenez donc quelques minutes pour utiliser cet outil du gouvernement du Canada qui vous est proposé. Pensez également à consulter notre article Avec quels produits puis-je voyager au Canada ? (fromage, saucisson, vin…).

Autres réglementations

Si vos médicaments sont délivrés sous ordonnance, vous avez le droit de les emporter avec vous tant que votre stock ne dépasse pas 3 mois de traitement. Transportez-les toujours dans leur boîte originale. Vous pouvez également emporter avec vous des médicaments « communs », comme le paracétamol ou l’aspirine mais sachez que vous trouverez la majorité d’entre eux en vente libre au Canada.

Concernant votre éventuelle pilule contraceptive (ou autre dispositif contraceptif), voici ce que vous devez faire, en théorie :

  • Vous ne devez arriver qu’avec 6 mois de traitement, avec votre ordonnance et la boîte d’origine.
  • Vous devrez vous faire envoyer par la Poste vos prochaines plaquettes (6 mois max. à chaque fois) mais devrez obtenir, au préalable, une ordonnance canadienne (les autorités vous recommandent de l’envoyer à votre proche qui se chargera de l’envoi, afin qu’il la joigne au colis).

Ceci étant dit, la majorité des pvtistes dans ce cas ne semblent pas déclarer leur pilule et ont tendance à partir avec un traitement pour 6 ou 12 mois. Concernant la contraception, le plus simple semble d’obtenir une prescription canadienne avec un équivalent local. Cependant, les boîtes de médicaments ne vous seront pas remboursées. À vous de voir !

Si vous avez un traitement tout au long de l’année, vous pouvez vous faire envoyer certains médicaments (renseignez-vous quant aux quantités limites autorisées) ou aller chez le médecin sur place pour vous faire prescrire ces médicaments.

Attention, les assurances PVT ne couvrent pas ce type de dépenses dans la mesure où il s’agit d’une maladie connue avant le départ. Il peut être intéressant, selon le coût de vos médicaments, de vous inscrire à la CFE (si vous êtes français) en complément de votre assurance PVT. De façon générale, il est recommandé d’arriver au Canada en ayant laissé les médicaments dans leur boîte pour que les autorités puissent facilement vérifier de quels médicaments il s’agit. En cas de problème de santé, il pourra également être utile de vous rendre avec vos boites et notices de médicaments chez le médecin, une fois sur place.

Vos papiers et objets de valeur 

Même chose pour votre ordinateur portable, votre appareil photo ou encore votre téléphone. Les vols sont malheureusement plus fréquents qu’on ne le croit et un cadenas ne suffit parfois pas à éloigner les personnes mal intentionnées.

Notez que pour les vols à destination des États-Unis, les cadenas TSA sont les seuls autorisés. Ces cadenas permettent aux autorités, et à personne d’autre, d’ouvrir votre bagage puis de le refermer sans l’abîmer. Pour le Canada, ces cadenas ne sont pas obligatoires, mais si vous prévoyez de voyager aux États-Unis pendant votre PVT, pensez-y absolument. Les cadenas TSA les moins chers coûtent une dizaine d’euros.

Pour dormir tranquillement dans l’avion et à l’auberge de jeunesse une fois arrivé, vous pouvez opter pour une pochette à mettre en bandoulière sous votre veste, où vous pourrez ranger vos documents les plus importants, à savoir votre argent et vos différents papiers d’identité. Nous vous proposons une liste de documents indispensables et facultatifs à apporter avec vous !

Les documents indispensable à emporter avec vous

La lettre d’introduction

Il s’agit de la lettre que vous avez reçue sur votre interface en ligne, celle qui vous confirme que vous avez obtenu votre PVT ! Vous devrez en montrer une copie à l’agent d’immigration.

L’attestation d’assurance

Souscrire à une assurance pour la durée de votre PVT est obligatoire, n’oubliez pas d’emporter l’attestation avec vous ! Certains ont fait les frais de cette obligation et n’ont obtenu qu’un PVT de quelques mois comme ils l’expliquent dans la discussion Attention, assurance de 3 mois, PVT de 3 mois de notre forum. Pour faire un PVT de 2 ans, vous devez donc souscrire à une assurance de 2 ans.

Votre passeport

Sans passeport, pas d’entrée au Canada et pas de PVT !
Si vous changez de passeport entre l’obtention de votre permis et votre départ au Canada (vol, perte ou expiration), aucun problème !
Faites une copie des pages d’identification du passeport avec lequel vous avez obtenu votre PVT, demandez un nouveau passeport et lors de votre passage à l’immigration canadienne, précisez bien à l’agent qui vous accueille que vous avez changé de passeport (et ayez sur vous la copie de votre ancien passeport).

Le relevé de compte

Il doit dater de moins d’une semaine et doit apporter la preuve que vous avez au moins 2 500 $ d’économies sur vos comptes (hors comptes bloqués de type PEL), peu importe le pays dans lequel se trouve votre banque (ce qui compte c’est que vous ayez des économies). Imprimez un extrait de compte en ligne ou demandez-en un au guichet de votre banque quelques jours avant de partir au Canada. Si vous partez avec un aller simple, prévoyez d’avoir quelques centaines de dollars en plus pour justifier que vous êtes en mesure de vous payer un billet d’avion retour.

Pour plus d’informations sur le passage à l’immigration canadienne, consultez notre dossier Préparer son arrivée au Canada.

Les documents facultatifs

Votre carte d’identité

Certains préféreront emporter avec eux passeport et carte d’identité en PVT. Si vous êtes dans ce cas, essayez de ne pas avoir les deux documents rangés au même endroit. Si on vous vole votre sac, qu’au moins on ne vous vole pas tous vos papiers d’identité en une fois. Votre carte d’identité peut vous servir pour des démarches non officielles (rentrer dans un bar) ou pour vous identifier en cas de problème (auprès du consulat, par exemple), mais elle ne remplacera pas votre passeport.

Vous pouvez la garder sur vous si vous préférez laisser votre passeport chez vous par exemple, pour plus de sécurité, mais elle n’aura aucune autre utilité au Canada.

Votre permis de conduire et permis de conduire international

Si vous êtes titulaire d’un permis de conduire, emportez-le ! Même si vous ne comptez pas acheter de voiture, vous aurez peut-être l’occasion d’en louer une ou de conduire la voiture d’un ami. Notez qu’au Canada, on conduit à droite. Pas de grosse différence de conduite, donc, à part en ville, où les feux tricolores se trouvent après le croisement, et non avant !

À lire : Code de la route : ce qui change au Canada.

Avant de partir, faites une demande de permis de conduire international (attention aux délais, peuvent être très longs) : celui-ci est une traduction officielle de votre permis et vient en complément. Vous pourriez avoir à montrer les deux conjointement en cas de contrôle des forces de l’ordre.

Vos diplômes

Pour certaines professions, il vous sera peut-être nécessaire d’obtenir une équivalence de vos diplômes et, dans ce cas, vous devrez produire les originaux obtenus en France et en Belgique avec parfois des relevés de notes et les descriptifs de cours. Renseignez- vous avant de partir sur la profession que vous aimeriez exercer afin de savoir si certaines démarches seront nécessaires. Pour plus d’informations, retrouvez notre dossier L’équivalence des diplômes au Canada.

Les vêtements, que choisir ?

Ça dépend vraiment de vous ! Votre projet (installation VS road trip) ainsi que votre degré de coquetterie seront déterminants.

En ce qui concerne les vêtements chauds, si vous êtes déjà équipé d’une doudoune imperméable chaude (par exemple pour les sports d’hiver), il n’est pas forcément nécessaire de s’équiper plus, au moins dans un premier temps. Si vous avez déjà de bonnes chaussures ou un manteau chaud, emportez- les et mettez-les à l’épreuve, ils feront sans doute l’affaire !

Si vous n’en avez pas avant de partir, vous pouvez décider d’attendre d’être sur place pour acheter des vêtements très bien adaptés au froid canadien (surtout pendant les soldes et le Boxing Day, notamment).
Si vous souhaitez vous équiper en France ou en Belgique, il existe aujourd’hui des collections très chaudes (thermiques, en polaire, etc.) et très abordables (souvent moins chères qu’au Canada !), notamment à Uniqlo ou à Decathlon.

Pas besoin d’investir des centaines d’euros pour un manteau que vous n’utiliserez qu’un an ou deux, à moins de vous implanter dans le Grand Nord canadien ! Pour la durée d’un PVT, ce n’est généralement pas la peine d’acheter un manteau à 500 $, la « technique de l’oignon » (porter plusieurs couches de vêtements !) est largement suffisante. De plus, votre manteau et vos bottes de neige seront rapidement éprouvés par le sel présent sur la chaussée…

Pensez également au marché de l’occasion. En fin d’hiver ou avant la saison hivernale, il est facile de trouver des affaires d’hiver sur les sites de petites annonces ou dans les magasins de seconde main ! Votre budget équipement en sera d’autant réduit…

À lire : Comment s’habiller l’hiver au Canada ? (manteau, chaussures, bonnet…)

D’autres objets utiles

Tout d’abord, il est bon de préciser qu’il y a peu de chances que vous ne trouviez pas tout ce dont vous avez besoin au Canada, donc inutile de trop vous charger, surtout que vous serez tenté de rapporter une tonne de souvenirs quand vous partirez ! Un mot d’ordre : voyagez léger ! Voici cependant une petite checklist d’objets utiles (ou moins utiles) à emporter dans votre valise

Vos chargeurs

D’appareil photo, de téléphone, de caméra… et pourquoi pas un chargeur allume-cigare si vous prévoyez de beaucoup voyager en voiture !

Un disque dur externe et/ou une clé USB

Que ce soit pour vos démarches professionnelles ou pour protéger vos dossiers personnels, notamment vos nombreuses photos du Canada, ce sera très utile !

Un ou deux adaptateurs de prise

Il n’est pas nécessaire d’acheter un convertisseur de courant : au Canada vous aurez du 110V au lieu du 220V en Europe. Certains de vos appareils européens marcheront au ralenti, mais pour la grande majorité d’entre eux, tout fonctionnera comme d’habitude. Ceci dit, si vous souhaitez que votre sèche-cheveux ou votre épilateur fonctionne à une vitesse normale, un convertisseur sera le bienvenu. Sinon, vous pourrez aussi en acheter sur place !

Une petite trousse de couture

Un entretien d’embauche dans une heure et vous découvrez que votre chemise a un trou ? Rien que pour ça, vous aurez bien fait de prendre cette trousse !

Une petite trousse de santé

Avec vos médicaments habituels, pour assurer la transition avec les médicaments canadiens (vous trouverez globalement les équivalents).

Pensez à votre pilule contraceptive si vous en prenez une. Pensez également à scanner vos ordonnances si vous avez une maladie chronique, ça pourrait être utile si vous êtes amené à consulter un médecin au Canada.

Du matériel de camping

Si vous prévoyez d’en faire : sac de couchage et lampe torche entre autres. Vous trouverez du matériel sur place mais si vous êtes déjà bien équipé, pourquoi ne pas emporter ce qui n’est pas trop encombrant ?

Le matériel de plein air, comme les chaussures de randonnée ou la toile de tente, est généralement bien plus cher au Canada qu’il ne l’est en France, à qualité égale. Il peut donc être intéressant de leur faire une petite place dans votre valise si vous en possédez déjà. Si vous profitez de l’offre Air Transat offrant 23 kg de bagage supplémentaire, ou de l’offre Air Canada avec 2 bagages inclus, vous pouvez apporter votre matériel de camping sans hésiter !

Pour plus de précisions sur tous les points abordés précédemment, consultez notre dossier Faire ses bagages pour le Canada.

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Julie

Cofondatrice de pvtistes.net, j'ai fait 2 PVT, au Canada et en Australie. Deux expériences incroyables ! Je vous retrouve régulièrement sur nos comptes Insta et Tiktok @pvtistes avec plein d'infos utiles !
Cofounder of pvtistes.net. I went to Canada and Australia on Working Holiday aventures. It was amazing!

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(194) Commentaires

Vic94 I |

Bonjour
j’essaye de payer mon assurance avec ma carte débit mais j’arrive pas comment faire svp ? je pars pour bientôt au canada

Enola I |

Bonjour,

Si tu parles de l’assurance GlobePVT, tu peux les contacter directement pour qu’ils puissent t’aider. Tu trouveras leur contact sur cette page https://pvtistes.net/assurance-pvt/ 🙂

Hugues I |

Bonjour, si avec les cartes de débit on ne peut pas payer sur internet, comment est-il possible de le faire donc ?

Merci d’avance pour la réponse ! 🙂

Yoan I |

La nouvelle génération de carte de débit ont cette option. Elles possèdent désormais un code à 16 chiffres, une date de validité et un code à 3 chiffres au dos.
Dans le passé, il fallait posséder une carte de crédit (VISA) pour les achats en ligne.

Julie I |

Bonjour Hugues, je me suis renseignée auprès de quelques banques canadiennes, et toutes n’ont pas encore les carte de débit dont parlent Yoan donc il est possible, selon la banque que tu choisis, que tu ne puisses pas payer en ligne avec une carte de débit.

Lenouille I |

Bonjour,

Je suis totalement perdu concernant la domiciliation. Je suis belge et actuellement domicilié à Bruxelles.

Ma commune me dit que je dois me faire radier si je pars plus de 3 mois. Certains disent que c’est avantageux de se faire radier (pour toucher le chômage en rentrant). D’autres disent que je dois être domicile quelque part, et que je ne peux pas le faire au Canada, qu’il est donc obligatoire de rester domicilié à Bruxelles.

Pourriez-vous m’éclairer s’il vous plait?

Julie I |

Bonjour, nous avons récemment mis à jour notre dossier sur la préparation au départ au Canada, que je t’invite à lire : https://pvtistes.net/dossiers/preparer-son-depart-au-canada/, au chapitre 11, on parle justement de la mutuelle, du chômage, etc. 🙂

Tristan I |

Super intéressant !
Que des informations importantes !
Merci Grace à vous j’ai trouver des infos que je galérais à trouver !

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Julie I |

Super, merci pour ton retour, ça fait plaisir ! 🙂

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Leopoldine I |

Bonjour, j’aimerais savoir s’il existe au Canada des cartes préparées équivalentes à ce qu’on a en France. J’ai gardé mon smartphone avec mon numéro français mais j’ai apporté un vieux téléphone pour être joignable sur un numéro canadien et pouvoir appeler si besoin, de manière secondaire à mon forfait français. Merci d’avance pour votre retour 🙂

Juliette I |

Moi j’ai pris Lucky mobile, t’en trouve chez Dollarama 🙂

Leopoldine I |

Merci Juliette pour ton retour ! Mais du coup, tu as acheté une carte sim là ? Et comment tu fais pour la créditer ? Désolée je ne comprends pas grand chose à ça haha.

Juliette I |

Tu seras crédité tout les mois sur ta carte de crédit, quand tu achètera ta carte tu auras un numéro qu’il faudra que tu rentre sur le site internet, tu auras plusieurs choix de forfaits 🙂

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Florent I |

Bonjour,
je pars dans 1 mois et demi au Canada avec mon PVT, et je me posais une question concernant mon statut fiscal français.
Dois-je signaler mon départ à l’étranger aux impôts et donc ne plus avoir mon domicile fiscal en france ?
Merci d’avance pour votre aide

Mathieu I |
Florent I |

Merci !

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Maxence I |

Bonjour je voudrais savoir par rapport à la banque si cl un de vous etait deja passé par my french banque by laposte pour le Canada et si oui est ce que c etait suffisant pour un PVT ou si il fallaitbouvrir absolument un compte dans une banque canadienne?

Marie I |

Salut Maxence,
Tu dois ouvrir un compte en banque canadien si tu souhaites travailler et être payé au Canada. Les employeurs canadiens voudront certainement effectuer un virement vers un compte canadien et non une application mobile ou un compte français.

Juliette I |

Bonjour,
Pour la recherche de logement vous parlez de trouver un agent immobilier à son compte, comment faire pour le trouver ? 🙂
Merci d’avance !

isa I |

Coucou,
Il vaut mieux se faire recommander quelqu’un par des connaissances ou des collègues sur place, sinon il y a des publicités un peu partout dans la presse, mais tu ne sais pas sur qui tu vas tomber !

Grégoire I |

Bonjour,

Après avoir signé mon bail, je dois souscrire à Hydro Québec pour avoir un contrat d’électricité.

Il faut savoir que de souscrire par téléphone coûte 25$ alors que la souscription en ligne est gratuite.

Petit hic : ils demandent le NAS qui, je le rappelle, ne doit être communiqué qu’au gouvernement, à la banque et à l’employeur (liste exhaustive).
Il est impossible de souscrire un contrat avec eux sans leur fournir le NAS et leur argument est qu’Hydro Québec est une entreprise nationale, et donc le gouvernement.

Qu’en pensez-vous? Est ce que je peux sans crainte leur communiquer mon NAS?

D’avance merci.

Marie I |
Krys I |

bonjour
vous pourrais me dire ou je dois envoyer tout les papier que l on a besoin pour faire une demande de pvt ? je suis de belgique

Julie I |

Bonjour Krys, tu peux consulter notre tutoriel : https://pvtistes.net/dossiers/tutoriel-eic-stage-jp-pvt-canada/ 🙂

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Krys I |

j ai fait une demande en demandant la clegs et il mon dit que je n etait pas admissible sa veux dire que j ai pas droit au pvt ?

Marie I |

Salut Krys,
Est-ce que tu as suivi le tutoriel pas à pas (que Julie t’a donné en lien), en suivant les conseils concernant les réponses à fournir aux différentes questions ?
Car là, tu parles d’une demande de cléGC alors que la CléGC ne se demande pas. La CléGC, c’est uniquement la création d’un compte sur l’interface de l’immigration au moyen d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe.
Ensuite, tu réponds effectivement aux questions d’un questionnaire, mais si tu ne réponds pas correctement à certaines questions que tu as mal comprises (ex : la première question sur l’objet de ton séjour au Canada où tu NE DOIS PAS CHOISIR TRAVAILLER), alors tu n’arriveras pas à présenter une demande.
Prend le temps de lire le tutoriel. Si tu es Français, âgé de 18 à 35 ans, alors il n’y a pas de raison que tu ne sois pas éligible dans le questionnaire initial.

Krys I |

merci beaucoup et non je suis pas Français mais belge sais pour sa que j aimerais savoir si il la beaucoup de chose qui change ?

Julie I |

Non c’est la même démarche et tu verras que quand il y a des différences entre les deux nationalités, on l’a précisé dans le tutoriel 🙂