Le tourisme en Nouvelle-Zélande est très axé sur la nature. Ce petit pays, en superficie, offre une telle multiplicité de paysages et d’activités qu’il va vous être difficile de tout voir et de tout faire. Il vous manquera sûrement du temps, mais aussi de l’argent : certaines de ces activités coûtent assez cher. Heureusement, la première activité que nous allons vous présenter, la randonnée, est l’une des plus abordables.
La randonnée
La Nouvelle-Zélande regorge de centaines de sentiers de randonnée à travers tout le pays. Tout y est très bien organisé et géré, pour l’essentiel par le Departement of Conservation (DoC), le ministère en charge de la préservation du patrimoine naturel et historique de la Nouvelle-Zélande. On trouve des sentiers en forêt, au bord de la mer, en montagne… bref, un peu partout !
En Nouvelle-Zélande, pour parler de randonnée, on emploie le mot tramping au détriment de hiking, utilisé dans les autres pays anglo-saxons. Bien que certains chemins soient privés (comme le Banks Peninsula Track), l’essentiel des randonnées de Nouvelle-Zélande se trouve sur des terres gérées par le DoC.
Pour trouver des idées de randonnées, vous pouvez tout d’abord vous rendre sur le site du DoC qui propose une carte interactive de ses randonnées. Vous pouvez également retrouver les descriptifs de toutes les randonnées sur cette page : Tracks and walks. Sur la route, rendez-vous dans les isites et les Visitor Centers (des centres de ressources touristiques). Vous pouvez y obtenir toutes les informations utiles sur organiser vos randonnées dans la région. Enfin, des magazines spécialisés dans les activités outdoor vous donnent aussi de bons conseils sur les randonnées à ne pas rater. Les deux magazines de référence sont Wilderness Magazine et Walking New Zealand.
Les niveaux de difficulté
Les randonnées sont classées selon 6 niveaux de difficulté.
Easy access short walk
Parcours très simple de moins d’une heure, avec peu de pentes et très accessible (même aux personnes à mobilité réduite).
Short walk
Parcours facile de moins d’une heure, accessible à un large public.
Walking track
Promenade simple de moins d’une journée. Dédiée aux personnes moyennement sportives. L’utilisation de chaussures de marche est recommandée.
Great walk / Easy tramping track
Randonnée plutôt facile de plusieurs jours, accessible aux personnes assez sportives avec une expérience de randonnée limitée. Prévoir de bonnes chaussures de marche ou des chaussures de randonnée.
Tramping track
Randonnée difficile de plusieurs jours, accessible aux personnes assez sportives et ayant une bonne expérience de la randonnée. Le sentier est irrégulier, mais reste balisé. Prévoir des chaussures de randonnée imperméables et éventuellement des guêtres.
Route
Randonnée très difficile accessible aux randonneurs et/ou alpinistes très expérimentés. Il n’y a plus de sentier, mais un marquage léger pour s’orienter. Prévoir des chaussures d’alpinisme, une carte et une boussole.
Sans avoir une énorme expérience de la randonnée, vous pouvez envisager de faire les quatre premiers niveaux de difficulté. Les deux derniers sont plutôt réservés aux randonneurs aguerris, en particulier les «routes» pour lesquelles une véritable expérience d’alpinisme est nécessaire. Pour les tramping tracks, prenez quand même soin de faire plusieurs randonnées plus simples au préalable afin de vous mettre en jambe.
Les personnes les plus physiques n’auront aucun mal à effectuer les randonnées dans un délai moins long que celui indiqué sur les différents panneaux d’information présents en début de sentier. Toutefois, sur certaines randonnées, le temps de parcours réel et celui affiché sont identiques. Prévoyez donc suffisamment de temps pour ne pas être pris au dépourvu (par la tombée de la nuit, par exemple).
Témoignage de Pamela :
« Passer du temps en nature, ça s’apprend. Il y a beaucoup de choses auxquelles on ne pense pas forcément et qui peuvent rendre notre voyage un peu plus difficile. Mais c’est aussi ce qui fait la beauté de la nature. Alors, si vous aussi, vous êtes tombé amoureux de la nature mais que, comme moi, vous avez grandi loin d’elle, ne désespérez pas. Prenez votre temps, évaluez vos capacités, dépassez les limites dépassables mais surtout respectez-les aussi. Allez-y petit à petit, une rando à la fois, une montée à la fois. Soyez patients mais soyez fiers de vous. Et qui sait, peut-être que dans quelques années, je vous retrouverai autour d’une partie de Uno dans une hutte perchée sur un sommet de Nouvelle-Zélande. »
Certaines compétences peuvent être utiles avant de se lancer en randonnée :
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- L’orientation : vous devez savoir comment lire une carte voire comment utiliser une boussole, en particulier pour les randonnées les plus difficiles.
- Les situations de survie : en cas de problème, il est utile de connaître les réflexes de survie comme garder son calme, évaluer les options et les conséquences de chacune d’entre elles. En cas de problème, il faut connaître les moyens pour trouver rapidement de l’eau, trouver ou construire un abri, et rester au chaud.
- Une connaissance des gestes de premier secours peut vous être particulièrement utile en cas de problème, comme faire un strapping (bandage de contention) en cas d’entorse ou reconnaître les premiers signes d’une hypothermie.
- Traverser un cours d’eau : privilégiez toujours les ponts. S’il n’y en a pas, vous devez être très prudent (en particulier à la fin de l’hiver s’il y a eu de fortes pluies). Si vous êtes plusieurs, vous devez progresser ensemble en vous tenant les uns les autres. La traversée de cours d’eau est la première cause d’accident en randonnée. Ne les sous-estimez donc pas !
- La météo : le temps est variable et peut changer extrêmement rapidement en Nouvelle-Zélande, et ce, quelle que soit la saison. Vous devez savoir observer le ciel et repérer les éventuels indices d’un important changement de conditions météorologiques.
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Se préparer
Avant d’entamer une randonnée, renseignez-vous sur son niveau de difficulté, sa durée, sur la météo et sur les difficultés que vous pourriez rencontrer sur le chemin.
Le Outdoor Safety Code : 5 précautions à prendre pour une randonnée optimale
Le DoC a défini 5 règles (le Outdoor Safety code) à suivre avant de partir en randonnées pour éviter toute mauvaise surprise.
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- Plan your trip : planifiez votre périple. Renseignez-vous sur le trajet, le temps à prévoir, les difficultés que vous pourriez rencontrer, la route prévue et les éventuelles routes alternatives. Demandez-vous si vous aurez besoin de connaître des techniques particulières (comme la traversée d’une rivière) pour effectuer votre randonnée. Vérifiez aussi l’heure du coucher de soleil pour ne pas être surpris par la nuit.
- Tell someone : prévenez quelqu’un de votre départ. En cas de problème (chute, blessure ou autre), quelqu’un doit savoir où vous vous trouvez. N’hésitez pas à prévenir un proche de vos jours de départ et de retour prévus, de l’itinéraire que vous prévoyez de suivre, des lieux où vous comptez dormir, etc. Dès votre retour, prévenez ce proche que vous êtes bien rentré.
- Be aware of the weather : soyez conscient de la météo et surtout des changements de météo qui pourraient survenir pendant votre randonnée. Avant de partir, vérifiez donc la météo sur Metservice, par exemple.
- Know your limits : connaissez vos limites. Si vous randonnez avec d’autres personnes, demandez-vous si elles pourront suivre l’itinéraire défini, si vous êtes tous suffisamment en forme pour faire la randonnée et apprenez à connaître les signes d’un malaise, d’une déshydratation ou d’une hypothermie.
- Take sufficient supplies : prévoyez suffisamment de provisions pour toute votre randonnée. Si vous partez pour plusieurs jours, pensez à prendre des provisions supplémentaires pour le cas où vous seriez bloqué à un endroit. Retrouvez une vidéo de présentation sur le sujet sur YouTube.
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L’équipement nécessaire pour une randonnée
Il est important de toujours partir avec de l’eau, de la nourriture et des vêtements adaptés à la randonnée. Pour la nourriture, prévoyez des aliments légers qui peuvent être aisément consommés (nourriture lyophilisée, barres de céréales, fruits secs). Pour l’eau, vous devez prévoir une gourde, une bouteille ou une poche à eau et des pastilles de purification si vous ne pouvez pas la faire bouillir.
Sur les randonnées les plus populaires, vous pouvez parfois trouver de l’eau potable au début et à la fin du parcours. Il est parfois possible d’en trouver aussi dans les huts (abris présents sur le sentier), mais ça n’est pas toujours garanti.
Vous devez pouvoir rester au chaud et au sec pendant tout votre parcours. Par conséquent, on vous recommande d’avoir toujours deux tenues : l’une pour marcher pendant la journée, et une pour vous changer le soir. Les vêtements de journée doivent pouvoir sécher rapidement. On évite ainsi d’emporter des jeans, des t-shirts en coton ou des sweatshirts qui mettent trop de temps à sécher. Privilégiez plutôt les vêtements techniques ou les pulls en polaire qui vous tiennent au chaud et sèchent assez rapidement. La laine (mérinos) et les vêtements en polypropylène sont particulièrement populaires pour ce type d’activités.
Pour les chaussures, privilégiez de vraies chaussures de randonnée, plus ou moins légères selon le niveau de difficulté choisi. Elles doivent être confortables et, dans la mesure du possible, imperméables. Pensez également à emporter des tongs («gougounes» pour nos amis québécois) ou des chaussures de type Crocs pour le soir ; vous voudrez résolument abandonner vos grosses chaussures de rando après une longue journée de marche. Si vous êtes en hut, il est même régulièrement demandé de laisser vos chaussures à l’extérieur des parties communes. Pour le reste de votre équipement, vous devez l’adapter à la durée de votre randonnée, au milieu (montagne, côtes, forêt…), à la saison (quoique la météo reste toujours très variable) et à votre mode d’hébergement (hut, camping, bivouac).
Pensez notamment à prendre un petit réchaud et des ustensiles de cuisine, les campings et les huts n’ont souvent pas l’équipement nécessaire pour cuisiner. Enfin, lors de votre randonnée, vous pouvez facilement vous retrouver sans réseau de téléphonie mobile. Pour certaines randonnées (en haute montagne ou sur des sentiers peu empruntés), il est fortement recommandé de partir avec une radio ou une balise personnelle : le Personal Locator Beacon (PLB). Vous pouvez louer ces appareils auprès des centres du DoC.
Retrouvez tous nos conseils en matière d’équipement dans notre dossier La randonnée en Nouvelle-Zélande : mode d’emploi.
En randonnée de plusieurs jours, où dormir ?
Alors que certaines randonnées ne vous laissent pas le choix (pour la randonnée du Milford Track, vous devez obligatoirement dormir en hut), il arrive le plus souvent que vous puissiez choisir de dormir en hut, en camping ou même de bivouaquer sur le chemin. Le DoC dispose d’un dense réseau de huts à travers le pays (presque 1 000).
Le confort varie d’une hut à l’autre :
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- Les Great Walks huts : ce sont probablement les huts les mieux équipées avec des matelas, des réserves d’eau, des toilettes, des lavabos et même du chauffage en hiver. Comptez entre 25 et 110 $ la nuit.
- Les Serviced huts : ces huts sont les mieux équipées en dehors des Great Walks. Comptez 25 $ la nuit.
- Les Standard huts sont équipées d’un matelas, d’une réserve d’eau et de toilettes. Comptez environ 10 $ pour la nuit.
- Les Basic huts ou bivvies sont gratuites mais ne constituent qu’un simple abri.
- Les Individually-priced huts et les Club huts : ces huts se trouvent dans des endroits particulièrement populaires ou appartiennent à des clubs alpins comme le New Zealand Alpine Club. Les tarifs varient d’une hut à l’autre et ne définissent pas leur niveau d’équipements et de confort.
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La plupart du temps (exception faite des huts des Great Walks), le système des huts repose sur des tickets que vous achetez dans les bureaux du DoC et que vous déposez dans les urnes des huts dans lesquelles vous dormez. Il est d’usage de nettoyer la hut et de remettre tout le matériel en place avant de la quitter.
Sur certaines randonnées, vous avez aussi l’option de dormir dans un camping (mais là, vous devez avoir avec vous tout l’équipement nécessaire). Ces campings se trouvent sur le chemin de randonnée, le plus souvent à proximité des huts. Le prix, variable, tourne autour de 5 $ en basse saison. Sur les Great Walks, pendant la haute saison, le prix peut monter à 20 $ la nuit. Là aussi, vous achetez un ticket au DoC que vous mettez dans une urne.
Dans certaines situations, il est également possible de faire du bivouac, notamment si vous vous éloignez de plus de 500 mètres des installations du DoC, que ce soit les huts, les campings, les sentiers ou les panneaux vous interdisant de camper. Renseignez-vous bien sur les espaces où vous êtes autorisé à bivouaquer car si vous le faites dans un endroit non autorisé, vous risquez une amende de 400 $ (voire plus !). Vous voilà prévenu !
Vous pouvez consulter, le long des chemins de randonnée, un ensemble de règles qu’il convient de respecter scrupuleusement !
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- Take only pictures : vous avez vu une fleur magnifique sur votre chemin ? Vous avez envie d’emporter un petit caillou ou un végétal avec vous, en souvenir ? Laissez-le là où il est. Profitez pleinement de votre randonnée, prenez des photos en souvenir si vous le souhaitez, mais ne ramenez rien avec vous. D’une part, pour laisser aux prochains randonneurs la joie d’admirer le paysage tel que vous l’avez aimé, mais aussi et surtout parce que vous pourriez emporter des pollens ou des graines qui n’ont rien à faire dans d’autres environnements. En revanche, si vous voyez des détritus sur le chemin (papiers, plastique…) et que vous avez la possibilité de les emporter avec vous, là, bien entendu, vous pouvez les prendre et les jeter.
- Leave only footprints : vous serez surpris de constater que sur l’ensemble des chemins de randonnée, il n’y a aucune poubelle où jeter ses détritus. Le but est d’encourager les gens à garder leurs déchets avec eux et à les jeter à leur retour de randonnée. Les déchets attirent les nuisibles comme les rats ou les souris, par exemple. Pas question, dès lors, de laisser des emballages plastiques ni même des épluchures de fruits, des pépins, des mégots de cigarettes ou du gras de jambon, par exemple !
- Attention à la propagation de la didymo : cette algue marron pollue de nombreux cours d’eau en Nouvelle-Zélande. Elle se répand facilement si les gens ne prennent pas de mesures d’hygiène assez simples : nettoyer régulièrement ses chaussures et tout autre équipement mis en contact avec de l’eau polluée pour éviter de diffuser l’algue dans des régions non polluées.
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Retrouvez l’ensemble de nos conseils dans notre dossier : La randonnée en Nouvelle-Zélande : mode d’emploi.
Les Great Walks
Dans les années 1980, la Nouvelle-Zélande a sélectionné neuf randonnées parmi les centaines que compte le pays, et les a nommées les “Great Walks”. En 2019, une dixième randonnée s’est ajoutée à cette belle liste. Sept de ces Great Walks se trouvent sur l’Île du Sud et trois se trouvent sur l’Île du Nord.
Les Great Walks de l’Île du Sud
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- Abel Tasman Coastal Track : une randonnée de 55 kilomètres entre forêts et plages paradisiaques de sable doré le long de la baie d’Abel Tasman. Admirez, pendant 3 à 5 jours, les falaises de granite, les cascades et le bleu de la mer qui contrastent avec les collines verdoyantes. Vous avez même la possibilité de faire un peu de kayak de mer ou de vous baigner pendant votre parcours. Consultez notre guide complet d’Abel Tasman
- Heaphy Track : une grosse randonnée de 78,4 kilomètres à effectuer sur 4 à 6 jours. Elle démarre en montagne, puis vous rejoignez la côte ouest de l’Île du Sud. Une excellente occasion d’admirer des paysages différents sur plusieurs jours : montagnes, prairies, forêt et bord de mer. Sur le chemin, vous tomberez aussi sur des grottes, des cascades et des arbres comme les étonnants cabbage trees, les kōwhai ou les palmiers de Nikau. Et puis, vous aurez peut-être la chance d’entendre des kiwis pendant la nuit. En savoir plus…
- Routeburn Track : une randonnée de 32 kilomètres à faire en 2 à 4 jours. Vous aurez l’opportunité d’admirer des vues époustouflantes sur les Alpes néo-zélandaises, en passant des cols, en traversant des forêts ou en longeant des rivières et des lacs d’altitude. Le dénivelé reste modéré et la randonnée est faisable en été par toute personne en bonne santé. Petite particularité : 300 kilomètres séparent le début et la fin du parcours par la route ! En savoir plus…
- Milford Track : une randonnée de 53,5 kilomètres à réaliser en 4 jours. Cette randonnée est extrêmement populaire en Nouvelle-Zélande et attire aussi bien les touristes que les locaux. Pour vous permettre de réaliser cette belle randonnée sans trop subir la foule, le DoC a fixé un nombre limité de randonneurs sur le parcours. Pendant l’été, il est ainsi souvent nécessaire de réserver sa place plus de 6 mois en avance pour avoir la chance de découvrir cette partie du Fiordland, de s’extasier devant les cascades, les montagnes qui tombent à pic dans la mer, ou encore d’arriver tout au bout de la randonnée, à Milford Sound, probablement l’un des lieux les plus emblématiques de la Nouvelle-Zélande. Le Milford Track fait également partie des randonnées les plus coûteuses puisqu’il est obligatoire de dormir dans les huts sur le chemin (162 $ pour les trois nuits pendant la haute saison – 45 $ hors-saison) et il faut aussi prévoir des frais supplémentaires pour être récupéré au bout de la randonnée par un bateau. En savoir plus…
- Kepler Track : une randonnée de 60 kilomètres à réaliser en 3 ou 4 jours. En quittant les bords du lac Te Anau, vous remontez à travers la forêt pour admirer un paysage alpin au sommet. Les vues sur les Lac Te Anau et Manapouri y sont exceptionnelles. Même si le temps est nuageux à Te Anau ou Manapouri, vous remontez suffisamment haut au dessus des nuages pour apprécier pleinement l’expression du “long nuage blanc”, souvent utilisée pour désigner la Nouvelle-Zélande. Après avoir parcouru les sommets en passant de crêtes en crêtes, la descente se fait le long de plusieurs vallées. Les prix des huts s’envolent aussi pour cette randonnée pendant la haute saison (heureusement, il y a également des campings disponibles à un prix plus abordable). En savoir plus…
- Paparoa Track : une randonnée de 55 km qui vous fait traverser des sommets alpins, des paysages de karst calcaire et des forêts tropicales florissantes. Le long de ces 3 jours, cette randonnée vous offrira des vues à couper le souffle. En savoir plus…
- Rakiura Track : une randonnée de 32 kilomètres à parcourir en trois jours. Cette dernière randonnée de l’Île du Sud a la particularité de ne pas se trouver sur l’Île du Sud, mais sur Stewart Island, au large de Bluff. La randonnée est plutôt simple avec peu de dénivelé, essentiellement dans la forêt et au bord de la mer. C’est surtout sur cette randonnée que vous aurez peut-être la chance de voir un kiwi, puisque l’espèce se trouvant sur Stewart Island a la particularité de sortir aussi en pleine journée. En savoir plus…
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Les Great Walks de l’Île du Nord
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- Tongariro Northern Circuit : une randonnée de 43 kilomètres à effectuer en 3 ou 4 jours. À travers des paysages volcaniques et des lacs en altitude au sein du Tongariro National Park, suivez les traces de Frodon en faisant le tour du Mont Ngauruhoe, qui a servi de décor pour les prises de vue du Mont du Destin dans Le Seigneur des anneaux de Peter Jackson. Il vaut mieux faire cette randonnée entre fin octobre et fin avril. Pendant les saisons d’automne et d’hiver, cette randonnée est plutôt réservée aux randonneurs très aguerris (chutes de neige et risque d’avalanches). En savoir plus…
- Lake Waikamoana : une randonnée de 46 kilomètres à réaliser en 3 ou 4 jours, au cœur de la forêt néo-zélandaise. Au programme de cette randonnée : forêts luxuriantes, beaucoup d’oiseaux natifs de Nouvelle-Zélande et une vue splendide au sommet du Panekire Bluff à 1 180 mètres. Un petit détour vous mènera même aux Korokoro Falls, une cascade de 22 mètres de haut. Emportez un maillot de bain, il est possible de se baigner à différents endroits sur le parcours ! En savoir plus…
- Whanganui Journey : une randonnée de 145 kilomètres à réaliser en 3 à 5 jours (le trajet est plus court si vous ne faites que 3 jours car il y a plusieurs points de départ) au fil de l’eau ! Pour cette Great Walk, vous aurez plus besoin de vos bras que de vos jambes puisqu’elle se réalise en canoë ou en kayak ! Muni de vos pagaies, descendez le long de la rivière Whanganui, passez quelques rapides (la difficulté est modérée mais attention au tout dernier rapide !), arrêtez-vous pour explorer le Bridge To Nowhere et les petites grottes qui se trouvent sur le chemin. Des campings sont présents à différents endroits le long de la rivière. L’été, pensez à réserver votre place dans l’un des campings et arrivez tôt sur place pour avoir un bon espace. Vous n’êtes pas équipé ? Pas de problème, des entreprises de la région proposent de vous louer tous les équipements dont vous pourriez avoir besoin pendant la randonnée. Demandez aux visitor centres et aux isites de vous fournir les coordonnées de ces entreprises. En savoir plus…
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Activités marines
Observation des baleines et des dauphins
Beaucoup de mammifères marins comme les baleines ou les dauphins barbotent dans les eaux néo-zélandaises. On peut parfois apercevoir des dauphins depuis la terre et pour les plus chanceux, il est même possible de nager avec eux dans leur environnement naturel. Toutefois, pour certains mammifères, il faut souvent prévoir de faire une excursion en bateau pour les observer. La région la plus populaire pour voir des baleines reste les alentours de Kaikoura. Un certain nombre de tours opérateurs proposent des expéditions pour aller observer les baleines ou les dauphins dans cette région.
Il est possible d’aller à la rencontre des dauphins par soi-même, notamment au sud de l’Île du Sud. En vous mettant à l’eau tôt le matin (pendant l’été) à Curio Bay ou à Te Waewae Bay, vous pourriez vous retrouver à nager avec quelques dauphins.
Témoignage de Stéphane, à la rencontre des dauphins de Great Barrier Island
« Je confirme qu’on peut nager avec des dauphins en toute liberté. Je l’ai fait sur Great Barrier Island (que je vous conseille d’ailleurs) dans la Blind Bay près d’Okupu. C’était fin novembre, je nageais tranquillement et là, j’ai vu à une centaine de mètres, plein de dauphins. J’ai même pu les filmer et je pense qu’au final, il y en avait une vingtaine. Pour moi, cette expérience sans recourir à une agence, c’est vraiment encore plus magique, ça ne fait pas attrape-touristes. »
Dans la région de Kaikoura
Particulièrement renommée, la région de Kaikoura est un bon spot pour observer les baleines tout au long de l’année (avec d’autres animaux comme des phoques ou des dauphins). La présence d’un grand canyon sous-marin de 60 kilomètres de long et d’environ 1 200 mètres de profondeur, situé à seulement quelques centaines de mètres des côtes, favorise la venue de grands mammifères, qui cherchent à s’y nourrir.
Vous pourriez ainsi apercevoir les espèces suivantes :
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- Le grand cachalot (sperm whale) : on peut l’observer à peu près toute l’année. C’est l’espèce que vous avez le plus de chances de voir. Vous avez encore plus de chances d’en voir entre juin et juillet, en plein milieu de la saison des migrations.
- La baleine à bosse (humpback whale) : elle peut être observée surtout en juin et juillet.
- Les orques (orcas) : on les aperçoit surtout entre novembre et février (pendant l’été).
- Le dauphin obscur (dusky dolphin) est observable toute l’année (en particulier en automne et en hiver).
- Le dauphin Hector (hector’s dolphin) est aperçu plus rarement que le dauphin obscur.
- D’autres espèces de baleines sont aussi observables comme les baleines pilotes, les baleines franches australes (southern right whales), voire les baleines bleues. Toutefois, ces dernières sont beaucoup plus rares et vous auriez énormément de chance d’en voir. En savoir plus…
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Dans la région de Bay of Plenty
Il est possible d’observer des dauphins dans cette région pendant les mois d’été, entre novembre et avril en particulier. Il est même possible de nager avec eux ! En hiver, Il est parfois possible d’observer des baleines (notamment des baleines à bosse), en chemin vers le sud de l’Océan Pacifique.
Dans le golf d’Hauraki (Auckland)
Vous pourrez voir des dauphins, des orques et même quelques baleines. Certaines orques se baladent même parfois dans le port d’Auckland, à proximité du rivage ! Vous avez plus de chances d’observer des baleines à bosse dans le golf d’Hauraki pendant l’été et pendant l’hiver. Les rorquals de Birdy peuvent être aperçus tout au long de l’année.
Dans la région de Bay of Islands
Située dans le Northland, la région de Bay of Islands accueille des dauphins entre janvier et juin. Il est possible d’observer des orques entre avril et octobre et des rorquals de Birdy plutôt entre mai et juillet. D’autres espèces de baleines sont également observables pendant les périodes de migration, c’est-à-dire entre février et avril, puis entre août et septembre. Célia a même eu l’occasion de travailler comme deckhand sur un catamaran à Paihia. Elle nous en parle dans son récit.
La région d’Akaroa
Il est possible d’observer, dans la péninsule d’Akaroa et à proximité, les très rares dauphins Hector, la plus petite race de dauphins au monde (1,40 mètre en moyenne). Ils restent dans cette région pendant toute l’année.
Plongée sous marine
La plongée sous-marine est évidemment possible en Nouvelle-Zélande. Il y a pas mal de spots de plongées sur tout le territoire. En voici quelques-uns.
La plongée sur épave
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- Le Rainbow Warrior : en 1985, un commando sur ordre des autorités françaises de l’époque fait exploser le vaisseau amiral de Greenpeace (en campagne contre les essais nucléaires faits par la France dans le Pacifique). Ce triste épisode causa la mort d’un photographe qui se trouvait à bord. Quelques années plus tard, l’épave a finalement été coulée à proximité des îles de Cavalli pour devenir un récif naturel et un refuge pour une grande diversité d’espèces sous-marines. Il est donc possible d’aller faire de la plongée autour de cette épave mythique.
- Certains navires de la marine néo-zélandaise ont été coulés pour devenir des refuges pour la faune marine. Des plongées sont organisées sur certains d’entre eux comme le Canterbury (113 mètres de long) à Deep Water Cove (Bay of Islands), le Waikato (113 mètres de long) et le Tui, au large de Tutukaka.
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Poor Knights Islands
C’est LE spot le plus connu pour la plongée en Nouvelle-Zélande. Cette réserve marine est située dans le Northland et les courants chauds qui la balayent favorisent la présence de nombreux poissons subtropicaux. Vous aurez une meilleure visibilité en hiver, mais les poissons y seront moins nombreux. Au programme : vivaneaux, maomaos, kingfish, mérous, poissons-globes, coraux, éponges, anémones multicolores, murènes…
On peut aussi y apercevoir des requins et des raies. Au total, on y trouve plus de 125 espèces. Il est aussi possible d’y faire du snorkeling (plongée avec des palmes, un masque et un tuba). Pas étonnant que le commandant Cousteau ait considéré que c’était l’un des 10 meilleurs spots de plongée au monde. Il y a beaucoup d’autres spots à découvrir en Nouvelle-Zélande, comme celui de White Island, qui vous donne l’occasion de plonger à proximité d’un volcan marin encore en activité. Pour en savoir plus et pour en discuter, consultez cette discussion de notre forum : Plongée sous-marine en Nouvelle-Zélande.
Sledge et riverboard
(nage en eau vive) Si vous préférez les activités à sensations fortes en eau douce, vous pourriez tester la nage en eau vive, appelée ici riverboarding ou sledging. Équipé d’un gilet de sauvetage, d’un casque, de palmes et d’une planche individuelle, vous descendez en surfant à plat ventre sur des rapides à vive allure. Il est possible de faire ce genre d’activités à Rotorua sur l’Île du Nord et à Queenstown sur l’Île du Sud. Il s’agit d’une activité assez physique, qui vous laissera peut-être quelques bleus. En savoir plus…
Le jetboat
Les jetboats sont des bateaux propulsés par un jet d’eau éjecté depuis l’arrière du bateau et qui font la fierté de la Nouvelle-Zélande, où ils ont été inventés dans les années 1950 pour pouvoir parcourir les eaux peu profondes. Les coins les plus populaires pour en faire en Nouvelle-Zélande sont Auckland, dans le Harbour (pleine mer) et autour de Queenstown sur la Shotover river et la Dart river où vous passez à vive allure entre les canyons. Il est aussi possible d’en faire un peu partout dans le pays, par exemple à Rakaia Gorge (près de Christchurch), à Taupo près des Huka Falls, ou encore à Wanaka. En savoir plus…
Le surf
Avec 15 000 kilomètres de côtes, il n’est pas difficile de trouver des spots pour faire du surf ou du kitesurf en Nouvelle-Zélande. Certes, l’eau y est plus fraîche qu’en Australie, mais les spots de surf n’en demeurent pas moins intéressants. Les endroits les plus populaires pour pratiquer ce sport se trouvent aux alentours de Raglan.
La ville est connue pour ses spots de surf notamment Indicators, Manu Bay, Vortex Bay et Whale Bay et un certain nombre d’écoles de surf y sont installées. Vous pouvez également regarder du côté de Piha, près d’Auckland. C’est là que le surf est apparu en Nouvelle-Zélande dans les années 1950. Gisborne, sur la côte est, est aussi un endroit de renommée pour les surfeurs de tout niveau : Waikanae Beach et Makorori pour les débutants, Midway Pipe pour les intermédiaires, ou encore Wainui Beach et Black Beach pour les confirmés. Sur l’Île du Sud, ceux qui décident de s’installer à Christchurch peuvent surfer aux spots de New Brighton ou Taylors mistake. Un peu plus loin, dans la péninsule d’Akaroa, Magnet Bay est aussi un spot apprécié.
Toujours sur l’Île du Sud, un spot populaire se trouve à proximité de Westport, à Tauranga Bay et un autre près de Kaikoura, à Meat Works (Clarence Point). Enfin, surnommé le Bali des eaux froides, Dunedin offre une dizaine d’opportunités de surf sur ses côtes. Dunedin est aussi la porte d’entrée des Catlin’s, une zone sauvage et incroyablement belle de la Nouvelle-Zélande. Si vous êtes chanceux, vous pourriez même y surfer avec des dauphins Hector. Pour le kitesurf, un pvtiste recommande Waiheke Island sur notre forum. Vous pouvez aussi le pratiquer dans les lagons de Mārahau (jardin du vent en Te Reo), à l’entrée d’Abel Tasman.
Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez consulter le blog de Chris on the beach, un fana de surf qui a eu l’occasion de tester pas mal de spots en Nouvelle-Zélande ! Vous pouvez également venir en discuter dans cette discussion de notre forum : Surf et windsurf en Nouvelle-Zélande.
Sports à sensations fortes
Adrénaline et Nouvelle-Zélande sont deux termes qui se conjuguent plutôt bien ! Le pays propose de nombreuses activités pour lesquelles votre cœur devra être bien accroché. Toutefois, ces activités coûtent souvent assez cher. Il faudra sûrement faire des choix !
Le saut à l’élastique et la swing
En Nouvelle-Zélande, le saut à l’élastique s’appelle le bungy jumping. En 1986, la Nouvelle-Zélande devient le premier pays à organiser des sauts à l’élastique commerciaux. Depuis, il est possible de faire le grand saut dans de nombreuses régions du pays comme Auckland, Taupo, Rotorua ou encore Hanmer Springs.
Mais c’est à Queenstown que vous trouverez le plus de sauts possibles depuis des plateformes ou des ponts. Le prix d’un saut à l’élastique varie selon le type de saut et la ville où vous vous trouvez. Il est même possible d’en réaliser certains en duo ! Comptez entre 150 et 400 $ environ selon les sauts : le plus cher et le plus impressionnant étant sans doute The Nevis, une chute libre de 8,5 secondes sur 135 mètres. Si vous souhaitez effectuer votre tout premier saut et que vous voulez vivre une expérience époustouflante, nous vous recommandons vraiment de vous tourner vers les sauts de la région de Queenstown. En savoir plus…
Il existe également des variantes du saut à l’élastique, souvent un peu moins coûteuses et qui peuvent vous procurer tout autant de sensations : la swing. Avec cette balançoire géante, vous ne sautez pas dans le vide, vous réalisez un très large arc de cercle, suspendu dans le vide. La plupart des entreprises proposant du bungee jumping proposent également des versions swing. Comptez entre 100 et 250 $ environ pour ce type d’expérience (toujours en fonction des emplacements). En savoir plus…
Le témoignage de Pamela
“Depuis toute petite, je suis une fan de balançoires. Alors, quand j’ai appris qu’il y avait la plus grande balançoire du monde à Queenstown, j’étais obligée de l’essayer ! Même si cela paraît moins impressionnant que le saut à l’élastique, la position statique en étant suspendue en l’air et en attendant la chute donne des sensations incroyables ! J’ai fini par tester plusieurs balançoires de la région qui proposent les positions les plus farfelues : en poirier, suspendue la tête en bas, en ayant la corde coupée progressivement par un couteau (ou une mini tronçonneuse). Ma préférée ? La roulette russe ! Dans cette dernière, on vous donne trois cordes à tirer vous-même. Seule une vous fera tomber, choisissez-bien !”
Le saut en parachute
Vous aussi, quand vous étiez petit, vous tentiez de courir le plus vite possible en espérant secrètement vous envoler ? Réalisez votre rêve en sautant en parachute en Nouvelle-Zélande ! De nombreuses compagnies dans le pays vous proposent de sauter en tandem (un instructeur s’occupe de tout, vous n’avez qu’à trouver le courage de monter dans l’avion !).
Il est également possible de suivre une formation pour apprendre à sauter seul. Le saut en parachute en tandem coûte lui aussi assez cher (la formation pour un saut en solo, encore plus). En tandem, comptez entre 330 et 750 $ selon les compagnies et la hauteur depuis laquelle vous sautez.
Même si les sauts en parachute restent des expériences uniques partout, deux régions se distinguent pour la beauté des paysages :
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- La région de Taupo sur l’Île du Nord avec la vue sur le lac Taupo, les volcans du Tongariro National Park et même la mer lors des journées dégagées. Un superbe panorama recherché par de nombreux visiteurs…
- La région de Queenstown sur l’Île du Sud avec des vues somptueuses sur les lacs et les Alpes néo-zélandaises. Une dizaine de compagnies proposent des sauts en parachute dans toute la NouvelleZélande.
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Notez qu’il n’est généralement pas possible d’apporter avec vous un appareil photo ou une caméra pendant votre saut. Les compagnies de parachutisme proposent toutefois des formules (payantes) incluant des photos et des vidéos pour immortaliser votre saut en photo ou en film. Pour en savoir plus, consultez notre dossier sur les activités à sensations fortes en Nouvelle-Zélande.
Le parapente (paragliding)
Moins impressionnant que le saut en parachute (vous devez quand même vous élancer d’une montagne !), le parapente (ou paragliding en anglais) vous permet d’avoir une belle expérience de la vie dans les airs avec des vues sur des paysages magnifiques ! Nelson et Queenstown sont des destinations privilégiées pour le parapente.
À Nelson, vous pourrez apprécier la baie de Tasman vue du ciel, tandis qu’à Queenstown, ce sont les Alpes néo-zélandaises et la ville de Queenstown que vous pourrez admirer depuis les airs. Renseignez-vous toutefois, les différentes compagnies qui opèrent à Queenstown ne disposent pas des mêmes autorisations concernant la localisation des sauts : demandez-leur où vous allez sauter et ce que vous allez voir.
Le parapente est souvent moins cher que le parachute : comptez environ 250 $ pour un vol de plusieurs minutes. En savoir plus…
Des réductions possibles ?
Comme vous avez pu le constater, beaucoup de ces activités ont malheureusement un coût assez élevé. Il existe toutefois quelques astuces pour les payer un peu moins cher.
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- Les deals “early bird” : ces offres s’adressent aux personnes qui réservent leur excursion plusieurs semaines ou plusieurs mois en avance. On trouve ce type de réductions sur les sites Internet des différentes compagnies.
- Les offres spéciales sur Internet : certaines compagnies veulent encourager les gens à réserver sur Internet en leur proposant des offres spéciales (comme 10 % de réduction, par exemple). Ces offres sont souvent disponibles quand les entreprises sont en situation de concurrence.
- Grabone / Bookme : ces organisations reposent sur le principe d’achats groupés à prix réduit. Une offre avec réduction est proposée et vise à attirer le plus grand nombre de participants. Vous avez ensuite une période définie pour utiliser votre offre. Pour BookMe, le principe est un peu différent : vous sélectionnez votre activité pour un jour à une plage horaire précise.
- Les last minute deals, c’est-à-dire les offres de dernières minutes.
- Les packages : si vous souhaitez faire plusieurs activités dans une même région, certaines compagnies proposent des packs d’activités qui, prises toutes ensemble, reviennent un peu moins cher. Par exemple, AJHackett, qui organise des sauts à l’élastique à Auckland et Queenstown proposent des deals si vous comptez faire plus d’un saut à l’élastique ou si vous combinez saut à l’élastique et swing. Autrement, ils ne proposent généralement pas d’offres spéciales ou de réduction sur un seul saut.
- Les Swingers : l’adrénaline vous a plu et vous avez envie de sauter à nouveau ? S’il s’agit du même jour, vous pouvez sauter une deuxième fois (ou troisième, voire plus !) pour environ 50 $. AJ Hackett et Shotover Canyon Swing proposent aussi tous les deux des réductions pour leurs “Swingers” passés (environ 20 %), ainsi qu’un “stand-by” rate (80 $).
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Observation de la faune et de la flore
Avant toute chose, il convient d’expliquer que la faune et la flore en Nouvelle-Zélande sont très particulières du fait de la situation géographique et de la constitution du territoire néo-zélandais. Le bout de terre qui allait devenir la Nouvelle-Zélande s’est séparé du supercontinent Gondwana il y a 80 millions d’années.
Quand les premiers hommes sont arrivés en Nouvelle-Zélande, le pays n’était habité par aucun mammifère terrestre natif à l’exception de quelques espèces de chauve-souris. En revanche, c’était le paradis des insectes et des oiseaux qui, sur un territoire constitué de forêts pour l’essentiel et sans gros prédateurs (à l’exception de l’aigle géant de Haast, aujourd’hui éteint), ont pu évoluer sereinement. Certains oiseaux, comme le fameux kiwi, ont alors perdu la capacité de voler. D’ailleurs, encore aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des oiseaux préférer sautiller plutôt que voler. Certaines espèces n’ont jamais réussi à se frayer un chemin jusqu’en Nouvelle-Zélande avant l’arrivée des hommes.
C’est pour cette raison que vous ne trouverez pas de serpent, de scorpions ou de sangsues sur votre chemin (et c’est plutôt une bonne nouvelle !). La Nouvelle-Zélande compte un nombre important d’espèces endémiques, c’est-à-dire des espèces que l’on ne trouve qu’en Nouvelle-Zélande. Cette isolation a mené à d’étonnantes évolutions et à de belles illustrations du phénomène de “gigantisme insulaire” : c’est en Nouvelle-Zélande que l’on retrouve le plus gros perroquet, le kakapo, et des espèces un peu hors-norme, comme l’escargot ambre (Powelliphanta), une espèce d’escargot carnivore dont la coquille peut mesurer jusqu’à 9 centimètres (prenez une règle pour voir à quoi cela correspond et imaginez la taille de l’animal !) ou encore le weta, qui fait partie des espèces d’insectes les plus grandes du monde. De même, certains animaux peuvent vivre étonnamment longtemps en Nouvelle-Zélande. C’est le cas du kiwi (certains individus ont vécu jusqu’à 30 ans) ou du kakapo, qui peut vivre jusqu’à 70 ans ! Les tuataras, une espèce de reptile endémique de Nouvelle-Zélande, peuvent vivre jusqu’à 85 ans, mais des scientifiques estiment que certains individus pourraient aussi avoir vécu jusqu’à 100 ans.
Il en est de même pour la flore de Nouvelle-Zélande, qui s’est développée de manière très isolée. Jusqu’à l’arrivée des hommes, l’essentiel du territoire était constitué de forêts de conifères et d’hêtres. Des dizaines d’espèces de fougères, d’arbres et de plantes étaient disséminées sur le territoire grâce à l’aide précieuse des insectes et des oiseaux. Mais l’arrivée des premiers hommes a mis à mal cet écosystème fragile : des espèces ont rapidement disparu à l’arrivée des Maoris, comme le moa (une grosse espèce d’oiseau ne pouvant pas voler) ou l’aigle géant de Haast.
L’arrivée des colons européens n’a rien arrangé. La déforestation et le défrichement à grande échelle ont profondément modifié le territoire et réduit les espaces de vie d’un certain nombre d’espèces. Les forêts ont fait place à de vastes pâturages : en 1920, les colons européens avaient aménagé près de 120 000 km2 de terres agricoles. De plus, les Maoris, comme les Européens, ont apporté leur lot d’animaux qui sont venus anéantir des espèces natives. Une partie de la faune et de la flore, ne pouvant rivaliser avec ces nouveaux prédateurs, a tout simplement disparu.
À titre d’exemple, près de 50 % des espèces d’oiseaux natifs de l’Île du Sud et de l’Île du Nord sont aujourd’hui éteintes. Les kauris, des arbres millénaires (pour certains) occupaient en 1840 au moins 10 % de l’espace de l’Île du Nord. Aujourd’hui, environ 4 % de cette forêt, qui s’étendait sur 12 000 km2 , a survécu. Bien que l’environnement n’ait pas été la préoccupation principale des Néo-zélandais pendant la première moitié du 20e siècle, l’essor du tourisme et de la randonnée a conduit certaines personnes à s’interroger sur la préservation de l’environnement. De plus, la question de la durabilité des ressources a commencé à poser problème (en particulier pour le bois et la conservation des sols). Des parcs nationaux ont peu a peu vu le jour, dans le but de protéger et de valoriser certains espaces.
Il faut toutefois attendre les années 1960 pour que l’environnement devienne une véritable question de société. Au travers de débats sur le nucléaire, la déforestation, la géologie ou encore l’installation de barrages hydroélectriques, la population néo-zélandaise s’est peu à peu saisie des problématiques environnementales. Dans les années 1980 et 1990, la société civile et les autorités ont véritablement pris conscience de l’impact de l’homme sur le territoire et de l’importance de le protéger. Désormais, l’accent est mis sur la biodiversité : protéger au maximum la faune et la flore natives de Nouvelle-Zélande, en s’assurant notamment que des espèces animales et des plantes dangereuses pour les espèces natives ne soient pas introduites.
Pour favoriser la biodiversité, les autorités néo-zélandaises ont mis en place des zones sans prédateur dans des endroits reculés (le plus souvent sur des îles au large de la Nouvelle-Zélande). Après avoir vidé ces îles des prédateurs et restauré un habitat naturel, les autorités ont réintroduit dans ces espaces sécurisés des animaux natifs pour qu’ils puissent s’épanouir et se reproduire tranquillement.
Les oiseaux natifs
Pour observer les oiseaux, le plus simple est de sortir des villes pour vous rendre dans les forêts, au bord de la mer ou au bord des rivières. Certaines espèces ne se trouvent que dans des régions spécifiques, d’autres sont présentes un peu partout sur le territoire. Nous vous proposons une liste de quelques espèces à découvrir lors de votre séjour, mais cette liste n’est pas exhaustive (un guide pourrait être entièrement dédié au sujet !). Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le chapitre consacré aux oiseaux dans notre dossier sur les animaux en Nouvelle-Zélande ainsi que les liens que nous listons plus bas.
À noter que certaines de ces espèces sont fortement menacées d’extinction.
Taille : de 35 à 65 cm
Où en voir dans la nature ? Dans les milieux forestiers du Northland, dans les larges forêts de l’Île du Nord, dans le Fiordland, un peu sur la côte ouest de l’Île du Sud et sur Stewart Island.
Particularité : c’est une étonnante idée qu’a eu la Nouvelle-Zélande de choisir comme emblème du pays cet animal extrêmement fragile, nocturne, en danger d’extinction et qui n’a pas la capacité de voler. Mais que voulez-vous, il est trop mignon !
Le fantail / pīwakaka (rhipidura)
Taille : de 11 à 21 cm
Où en voir dans la nature ? Partout en forêt, en dehors des régions de Marlborough et de Central Otago.
Particularités : il n’y a aucune difficulté pour l’observer, il adore suivre les randonneurs. Les pas de ces derniers permettent de révéler sa nourriture, cachée dans les feuilles (des insectes, notamment). Il a une jolie queue en forme d’éventail
Taille : de 45 à 50 cm
Où en voir dans la nature ? Dans les régions montagneuses de l’Île du Sud.
Particularités : ce perroquet extrêmement intelligent et curieux n’hésitera pas à mâchouiller vos chaussures laissées dehors ou des éléments de votre voiture. Les Néo-Zélandais le qualifient souvent de cheeky, du fait de son comportement provocateur et insolent.
Le New Zealand falcon / kārearea (faucon de Nouvelle-Zélande)
Taille : de 40 à 50 cm (les femelles sont plus grandes que les mâles)
Où en voir dans la nature ? Un peu partout sur l’Île du Nord et l’Île du Sud, notamment dans les forêts de pins.
Particularités : il peut voler jusqu’à 100 km/heure. Il ne faut pas le confondre avec le busard de Gould (swamp harrier) que l’on croise régulièrement en bord de route.
Taille : environ 30 cm
Où en voir dans la nature ? Un peu partout sur l’Île du Nord et l’Île du Sud (moins dans la région des alpes néo-zélandaises), dans les forêts natives.
Particularités : le tui est facilement reconnaissable grâce à son plumage bleu noir qui contraste avec les quelques plumes blanches qui se trouvent sur sa gorge et qui peuvent faire penser à un noeud papillon. Son chant est aussi assez particulier.
Le robin / toutouwai (miro de Garnot)
Taille : environ 18 cm
Où en voir dans la nature ? En forêt, un peu partout sur le territoire, plus particulièrement dans les forêts denses et quand des feuilles recouvrent le sol. On peut aussi en apercevoir en ville.
Particularités : comme le fantail, cet oiseau n’est pas timide et s’approche facilement des hommes. En randonnée, il pourrait même vous suivre sur plusieurs mètres.
Le tomtit / miromiro (miro mésange)
Taille : environ 13 cm
Où en voir dans la nature ? Il vit éloigné des villes, dans la forêt et les broussailles.
Particularités : il ressemble beaucoup au robin. Il est toutefois un peu plus petit et parfois difficile à apercevoir du fait de sa petite taille.
Taille : entre 50 et 60 cm
Où en voir dans la nature ? Dans les régions non montagneuses de l’ouest de l’Île du Sud entre Marlborough et le Fiordland, dans le Northland et dans la région de Poverty Bay sur l’Île du Nord.
Particularités : souvent confondu avec le kiwi, le weka a un bec plus court que celui du kiwi et a un comportement beaucoup plus curieux et audacieux que ce dernier. Certes, il s’agit d’une espèce d’oiseau qui ne vole pas (avec ses ailes), mais ça n’en fait pas moins de lui un voleur ! Prenez donc garde à vos affaires lorsqu’ils rodent près de vous.
Taille : environ 50 cm
Où en voir dans la nature ? Il est possible d’apercevoir des takahēs dans les Murchison Mountains du Fiordland (quoique difficilement accessibles) mais en raison de leur statut d’espèce particulièrement protégée, il est recommandé de ne pas chercher à les approcher.
Particularité : le takahē a longtemps été considéré comme une espèce éteinte. La redécouverte de quelques individus dans les années 1980 a mené à la création d’un grand programme de réhabilitation de cette espèce d’oiseaux incapables de voler. En 2013, il restait 263 takahēs.
Taille : de 38 à 50 cm
Où en voir dans la nature ? Un peu partout dans le pays, à proximité des zones humides, des marais et des les zones herbeuses.
Particularités : il est souvent confondu avec le takahē. Pourtant, il est bien moins gros, a des pattes plus longues et sait voler !
Le paradise duck / pūtakitaki / pūtangitangi (tadorne de Paradis)
Taille : de 63 à 70 cm
Où en voir dans la nature ? Un peu partout où il y a de l’eau, sur les fleuves, au bord des grands lacs et des fiords.
Particularités : les femelles sont facilement reconnaissables, leur tête est toute blanche, tandis que celle des mâles est sombre. À l’inverse d’autres espèces, l’arrivée des hommes et l’aménagement de lacs artificiels a favorisé l’expansion du paradise duck.
Le blue duck / whio (canard bleu whio)
Taille : de 50 à 60 cm
Où en voir dans la nature ? Vous pourriez en apercevoir à Te Urewera, East Cape, au centre de l’Île du Nord et le long de la West Coast entre la ville de Nelson et la région du Fiordland.
Particularités : cette espèce est en déclin avec seuls quelques centaines de couples encore recensés dans le pays. Il s’agit du canard représenté sur les billets de 10 dollars néo-zélandais.
Le southern royal albatross (albatros royal)
Taille : 120 cm
Où en voir dans la nature ? Vous pourriez avoir la chance d’en apercevoir au bout de la péninsule d’Otago, à Taiaroe Head, près du Royal Albatross Centre.
Particularités : la taille de l’albatros est particulièrement importante. Une fois ses ailes déployées, il peut avoir une envergure de plus de 3 mètres !
Le little blue penguin / kororā (manchot pygmée)
Taille : 30 à 33 cm
Où en voir dans la nature ? Sur le Rakiura Track (Stewart Island) ou à Oamaru, à proximité du centre dédié aux manchots pygmées. Il est aussi possible d’en apercevoir dans les Marlborough Sounds et à Abel Tasman..
Particularités : c’est le plus petit manchot du monde ! Son plumage est bleu irisé et il est possible de l’observer à la tombée de la nuit.
Le yellow-eyed penguin / hoiho (manchot à oeil jaune)
Taille : environ 75 cm
Où en voir dans la nature ? Vous pouvez en observer en fin d’après-midi sur Bushy Beach, Katiki Point, Shag Point, Sandfly Bay, Nugget Point ou encore Curio Bay.
Particularités : avec ses yeux cerclés de plumes jaunes, le manchot à oeil jaune est un peu le Batman des manchots en Nouvelle-Zélande. Il s’agit aussi du pingouin le plus rare au monde.
Les manchots s’observent généralement en fin d’après-midi ou au coucher du soleil, quand ils reviennent sur le rivage pour passer la nuit. Ce moment est particulièrement stressant pour eux : ils doivent rejoindre leurs petits le plus rapidement possible pour les nourrir. À cet instant, ils sont potentiellement la proie de prédateurs. S’ils sentent une menace (vous), ils ne retourneront pas à leur nid, où des petits sont peut-être en train de les attendre, mettant ainsi leur progéniture en danger. Pour ces raisons, il est essentiel de rester éloignés d’eux et de leur lieu d’habitation. Suivez les consignes affichées sur les panneaux qui se trouvent à proximité des sites d’observation. Des abris d’observation peuvent être disponibles, ce qui vous permet d’observer les manchots tout en gardant vos distances. Pour mieux les observer, il est recommandé d’utiliser des jumelles.
Les centres de recherche, les sanctuaires et autres lieux protégés ouverts au public
Certaines de ces espèces étant particulièrement menacées, il peut être très difficile de les observer dans la nature. Certains oiseaux comme le kiwi sont particulièrement craintifs et ne sortent que la nuit, tandis que d’autres, comme le takahē, vivent essentiellement dans des coins très reculés ou complètement inaccessibles. Certains centres de recherche ou de reproduction permettent au public de s’informer et d’apercevoir certaines espèces en captivité, difficilement observables dans la nature. Des îles sont rendues accessibles au public dans un effort de sensibilisation à la biodiversité. Enfin, certains centres proposent en quelque sorte une privatisation de la nature à des fins économiques.
Les kiwis : il est possible de voir des kiwis dans pas mal d’endroits, que ce soit au zoo d’Auckland, à Whangarei, au zoo de Wellington, à Rotorua, à Pukaha (où se trouve notamment un kiwi albinos tout blanc), à Christchurch, à Franz Joseph ou encore à Queenstown. Pour les observer dans la nature, il est aussi possible de réserver un tour sur l’Île du Nord comme sur l’Île du Sud. En savoir plus…
Le takahē : le Pukaha Mount Bruce National Wildlife à une heure et demie de Wellington est une bonne option pour observer un couple de takahēs. Te Anau Wildlife Centre dans le Fiordland abrite lui aussi un couple et présente l’avantage d’être gratuit (une donation est bien entendu appréciée).
L’albatros royal : un centre de recherche sur les albatros permet d’accéder à la colonie située au bout de la péninsule d’Otago, à Taiaroe Head. Si vous ne pouvez pas les observer depuis l’extérieur, il sera toujours possible d’y effectuer une visite guidée (payante et assez cher…).
Le little blue penguin : à Oamaru, un centre dédié aux manchots pygmées permet de les voir rentrer le soir venu dans leur colonie située juste à côté (observation payante). Certains pvtistes s’installent simplement sur le parking et ont parfois la chance d’en apercevoir. Vous pouvez aussi aller à leur rencontre à l’Antarctica Centre de Christchurch. Ce centre soigne des pingouins avant de les réintroduire dans leur environnement. Les pingouins plus fragiles ou ayant des besoins spécifiques restent au centre pour y vivre une vie sans danger. Il y a même une femelle pingouin qui a peur de l’eau !
Certaines îles sans prédateur sont également accessibles au public et vous permettent d’aller à la rencontre de différents animaux endémiques vivant désormais en liberté. C’est notamment le cas de plusieurs îles dans le golf d’Hauraki, à proximité d’Auckland, où on peut apercevoir des kiwis et des takahēs. L’une de ces îles, Tiritiri Matangi, est accessible en ferry et il est possible d’y passer quelques jours (le camping y est toutefois interdit). Si vous allez à Stewart Island, vous pourrez également faire un détour vers Ulva Island, une île uniquement accessible en water-taxi depuis Stewart Island. Il n’est pas possible d’y passer la nuit, mais en journée, vous y croiserez peut-être des espèces rares comme le perroquet de Nouvelle-Zélande, le kaka ou encore des kiwis.
Précautions à prendre si vous visitez une île sans prédateur
Prenez bien soin de vérifier l’intégralité des affaires que vous emportez pour vous assurer qu’elles ne contiennent aucune forme de nuisibles : graines, terre, herbes, mousses, mais aussi rats, souris ou cafards… De même, respectez bien l’ensemble des consignes qui vous sont données à chaque endroit où vous vous rendez. Vous pourriez penser que certaines règles sont un peu extrêmes, mais si elles existent, c’est avant tout pour le bien de la faune et de la flore qui peuplent l’île sur laquelle vous vous rendez. Si vous n’êtes pas prêt à suivre ces consignes à la lettre, ces sanctuaires ne sont pas faits pour vous !
Quelques sites et applications utiles sur l’observation des oiseaux
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- NZ Bird Online : excellent site sur tous les oiseaux endémiques de Nouvelle-Zélande. La partie “Identify that bird” vous permet de donner des indications sur l’oiseau que vous avez aperçu pour retrouver son nom et en savoir plus sur lui. C’est un répertoire très complet sur l’ensemble des espèces présentes en Nouvelle-Zélande.
- La partie du site du Department of Conservation consacrée aux oiseaux : on y retrouve une liste de tous les oiseaux endémiques de Nouvelle-Zélande avec une petite présentation des actions du DoC pour les protéger.
- Le projet Quest for Kiwis : si vous avez la chance de croiser ou d’entendre un kiwi dans la nature, n’hésitez pas à le signaler sur le site collaboratif du projet Quest for Kiwi dont le but est de rassembler tous les éléments relatifs aux kiwis (chants de kiwis, empreintes, présence de kiwis…) pour relever leur présence sur le territoire néo-zélandais.
- Birdlife of New Zealand (sur Google play) : cette application gratuite recense 35 espèces d’oiseaux néo-zélandais. Elle vous propose des informations en tout genre sur ces oiseaux : le son qu’ils produisent, leur nourriture, s’ils sont protégés, où en voir, etc.
- NZ Fauna (sur l’App store) : cette application, elle aussi gratuite, recense 110 animaux en Nouvelle-Zélande (y compris de nombreux oiseaux) et propose des présentations de chacune des espèces, des informations sur leur cri, des liens vers des vidéos YouTube sur le sujet, etc.
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Les mammifères marins
Nous avons déjà présenté les régions où vous pouvez observer un certain nombre de baleines et de dauphins. Voici une petite présentation des différentes espèces de mammifères marins présents en Nouvelle-Zélande.
Le Hector’s dolphin (dauphin d’Hector)
Poids : environ 60 kilos.
Où en observer ? Sur l’Île du Sud, essentiellement entre Haast et Farewell Spit à l’ouest, dans la Banks Peninsula et entre Te Waewae Bay et Porpoise Bay dans le sud.
Particularités : ce dauphin de très petite taille a un aileron dorsal arrondi et est très menacé par l’activité humaine. Le cas d’une sousespèce, le maui dolphin, est encore plus critique puisqu’il resterait moins de 50 individus.
Poids : de 2,5 à 7 tonnes.
Où en observer ? Sur toutes les côtes de la Nouvelle-Zélande et plus particulièrement dans le harbour de Wellington, Kaikoura ou sur la côte de Kapiti.
Particularités : considérée comme le prédateur apex de l’océan, l’orque est l’une des plus intelligentes espèces de dauphin. Si le doux nom de killer whale est parfois utilisé en anglais, c’est parce ce que ce mammifère chasse non seulement des poissons mais aussi d’autres mammifères comme les phoques, les dauphins, voire les baleines bleues ! Toutefois, les groupes d’orques en Nouvelle-Zélande s’intéressent plutôt aux raies.
Le dusky dolphin (dauphin obscur)
Poids : 69 à 78 kilos.
Où en observer ? Le principal lieu d’observation est Kaikoura. Pendant l’hiver, vous pourrez aussi en apercevoir à Admiralty Bay dans les Marlborough Sounds.
Particularités : le dauphin obscur tire son nom des nuances de couleurs présentes sur sa peau, passant du blanc au gris foncé avec des courbes blanches qui s’entremêlent avec le gris.
La pilot whale (baleine pilote)
Poids : de 1,3 à 2,3 tonnes.
Particularités : à l’instar de l’orque, la baleine pilote est en réalité un espèce de dauphins. De couleur gris sombre, la baleine pilote est reconnaissable à son large front bombé. Les baleines pilotes se déplacent le plus souvent en groupe (pod).
Le sperm whale (grand cachalot)
Poids : 15 tonnes environ. Où en observer ? Dans la région de Kaikoura. Particularités : la grosse tête et le corps rectangulaire gris sombre du cachalot est facilement reconnaissable. Les grands cachalots vivent le plus souvent en groupe.
La humpack whale (baleine à bosse)
Poids : 25 tonnes en moyenne.
Où en observer ? Le long de la côte est de l’Île du Sud, en particulier dans la région de Kaikoura et dans le détroit de Cook.
Particularités : plutôt rare, cette baleine est extrêmement massive, de couleur gris sombre et a un ventre plutôt blanc. Elle est connue pour faire des sauts impressionnants hors de l’eau.
La New Zealand fur seal (otarie à fourrure de Nouvelle-Zélande)
Poids : 126 kilos en moyenne.
Où en observer ? Tout autour de la Nouvelle-Zélande, sur les côtes rocheuses où elles viennent se prélasser. Il y a plusieurs colonies aux alentours de Kaikoura, Cape Palliser et sur Adele Island à Abel Tasman.
Les lieux privilégiés pour observer ces mammifères restent sans doute les nombreuses réserves marines que compte la Nouvelle-Zélande. Environ 35 espaces ont été sanctuarisés sur le territoire. Dans ces réserves, la pêche et les prélèvements de toute plante ou coquillage sont formellement interdits. En savoir plus…
Une flore peu habituelle
La flore va participer au sentiment de dépaysement que vous pourrez avoir une fois sur place. En arrivant en Nouvelle-Zélande, vous serez peut-être frappé par le contraste entre le climat – similaire à celui auquel les Européens et les Canadiens peuvent être habitués – et les arbres et plantes qu’il est possible d’observer : palmiers, podocarpes, kahikatea, pohutukawa, cabbage tree, kauri. Découvrez ici quelques espèces endémiques que vous pourrez croiser sur votre route.
Ces vieux conifères ont des troncs très larges et une durée de vie très longue (pour ceux qui n’ont pas été abattus à l’arrivée des Maoris puis des colons européens), allant jusqu’à 2 000 ans. Pouvant mesurer jusqu’à 50 mètres de haut, ils sont aujourd’hui présents en nombre restreint, et bien qu’ils ne soient plus abattus, ils restent menacés par une maladie (la Phytophthora taxon Agathis – PTA) qui continue de se répandre dans le nord de l’Île du Nord (du fait notamment de la présence de l’homme).
Où en observer ? Dans les forêts de Waipoua, Puketi et Omahuta dans le Northland, dans les Waitakere Ranges à proximité d’Auckland et dans la péninsule de Coromandel.
Le cabbage tree (cordyline australe)
Ces arbres, qui ressemblent beaucoup à des palmiers, n’en sont pourtant pas. On les retrouve souvent seuls, au milieu de nulle part, dans des grands espaces ouverts. Leur nom vient de leur forme : les colons européens trouvaient qu’ils avaient une forme de chou.
Où en observer ? Un peu partout en Nouvelle-Zélande, surtout dans les grands espaces ouverts et à proximité des marais.
Les palmiers Nikau peuvent mesurer de 10 à 15 mètres. À l’instar des cabbage trees, les feuilles du palmier Nikau ont été utilisées pendant longtemps par les Maoris pour leurs maisons, leurs chapeaux ou encore leurs paniers.
Où en observer ? Près des côtes sur l’Île du Nord et dans le nord de l’Île du Sud. Vous aurez tout le loisir d’en voir dans le parc national de Pararoa et sur le Heaphy Track.
Le pohutukawa (l’arbre de Noël)
Les pohutakawa sont de grands arbres poussant sur les plages ou près des côtes. Ils tirent leur nom des fleurs rouge vif qui fleurissent pendant la période de Noël. Ces arbres sont sacrés pour les Maoris qui voient dans leurs fleurs le sang de Tawhaki, un guerrier maori mort en souhaitant venger la mort de son père.
Où en observer ? Sur les côtes de l’Île du Nord, sur des plages comme celle de Mt Maunganui Beach. Vous aurez grosso modo l’occasion d’en apercevoir partout dans le pays.
La New Zealand fern (fougère de Nouvelle-Zélande)
La Nouvelle-Zélande dispose de près de 200 variétés différentes de fougères. 40 % d’entre elles sont endémiques en Nouvelle- Zélande. L’une d’elles, la ponga, est particulièrement connue dans le monde grâce au drapeau des All Blacks : le dessous de ses feuilles, argenté, la rend facilement reconnaissable. Quand les feuilles sont jeunes, elles sont enroulées en spirales, appelées “koru” en maori. La plus grande des espèces, la Mamaku, peut mesurer jusqu’à 20 mètres !
Où en observer ? Dans toutes les forêts néo-zélandaises et dans les zones humides.
Quelques mots de vocabulaire utiles dans la nature
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- Beech forest : forêt de hêtres
- Wetland forest : forêt de zones humides
- Swamp : marais / marécage
- Peatland / Bog : tourbière / marais
- Native : indigène (naturellement présent, non planté par l’homme)
- Endemic : endémique (qui n’est présent que dans cette région / ce pays)
- Tussock : touffe d’herbe
- Podocarp tree : arbre podocarpe (type de conifère)
- Sandstone : grès (roche)
- Ridge : crête
- Meadow : prairie / pré
- Landscape : paysage
- Farmland : terres agricoles
- Bush : buisson
- Rugged : rocailleux
- Waterfall : cascade
- Wāhi tapu : un lieu sacré pour les Maoris
- Lush forest : forêt luxuriante
- Limestone : calcaire
- Riverbed : lit de rivière
- Mist : brouillard
- Grassy : herbeux
- Sheltered : abrité
- Waterways : voies navigables
- Shore : rive
- Saddle : col / passe
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Les espèces introduites par l’homme : une menace pour la biodiversité néo-zélandaise
Certaines espèces introduites par l’homme représentent une menace pour la biodiversité. Petit tout d’horizon des plus grosses menaces pour la nature néo-zélandaise.
Initialement importé au 19e siècle d’Australie pour le commerce de la fourrure, l’opossum australien s’est rapidement multiplié. On compte désormais des millions d’individus.
Que menacent-ils ? Les arbres (ils se nourrissent des feuilles et de bourgeons en très grandes quantités), les oiseaux (concurrence en matière d’alimentation / attaque des oeufs dans les nids) et les élevages laitiers (ils sont vecteurs de maladies).
Ces chèvres ont été importées notamment pour aider à l’aménagement du territoire lors de la colonisation européenne. Devenues inutiles, elles ont alors été libérées volontairement par l’homme.
Que menacent-elles ? Les arbres et les plantes (dont elles se nourrissent).
Les hermines ont elles aussi été introduites pour le commerce de la fourrure.
Que menacent-elles ? Les oiseaux natifs de Nouvelle-Zélande. Elles sont en concurrence avec les oiseaux pour la nourriture et mangent les oeufs des oiseaux dans les nids. Elles mangent également les escargots natifs.
Les rats ont été introduits par l’homme avec l’arrivée des bateaux de colons maoris et européens. Les Maoris ont importé le kiore, le rat du Pacifique tandis que les Européens ont introduit le rat brun (rat commun).
Que menacent-ils ? Les oiseaux natifs et leurs oeufs dont ils aiment se nourrir.
D’autres espèces sont vues comme des nuisibles pour la Nouvelle-Zélande. C’est par exemple le cas des cerfs, introduits pour le plaisir de la chasse, qui mangent les plantes natives du pays ou encore des thars himalayens (introduits pour les mêmes raisons), qui mangent les plantes natives lorsqu’ils ne sont pas élevés par l’homme. Les hérissons représentent un risque pour les nids d’oiseaux natifs. Les animaux domestiques comme les chats et les chiens sont également vus comme une menace pour les animaux natifs : les chats chassent les oiseaux. De leur côté, les chiens mettent en danger les kiwis : en voulant jouer avec eux, ils les blessent ou les tuent. Il existe même des programmes d’éducation canine pour que les chiens apprennent à ne pas s’approcher des kiwis et les pingouins :.
Pour lutter contre les opossums et les rats, la Nouvelle-Zélande répand régulièrement un poison appelé 1080. Ce poison est biodégradable et tue effectivement les opossums et les rats de manière très efficace. Toutefois, les opposants dénoncent le caractère nocif et non discriminatoire du produit, qui tue tout être vivant qui en ingérerait. Le 1080 s’avèrerait notamment dangereux pour les enfants ou les chiens qui en avaleraient par accident. À proximité des lieux où a été répandu le poison, on trouve des panneaux avec des têtes de mort qui ne laissent aucun doute quant à la toxicité du produit. Les associations opposées au poison 1080 sont particulièrement contre l’épandage de poison par voie aérienne, qui serait trop aléatoire.
(55) Commentaires
Bonjour à tous,
Auriez vous un garage à me recommander sur Wellington pour faire l’entretien et vidange de la voiture svp ? Merci 🙂
Salut Marine,
Personnellement, je n’en ai pas mais n’hésite pas à publier sur notre groupe Facebook pvtistes / Francophones / Français en Nouvelle-Zélande https://www.facebook.com/groups/307851156806574
Belle journée,
Pamela
Bonjour, nous sommes en PVT en NZ depuis octobre 2023. Nos visas expirent donc dans moins de 3 mois. Nous aimerions continuer de travailler jusqu’en octobre et ensuite demander un visitor visa pour finir de visiter le pays pendant un mois. Est ce possible ? Nous savons qu’il faudra payer 211 nzd ce visa si nous demandons depuis la NZ. Je voudrais simplement être sûr que c’est possible après un PVT sans quitter le territoire.
Merci d’avance
Salut 🙂
Oui, il est tout à fait possible de demander un visitor visa sans quitter le pays.
Belle journée,
Pamela
Super ! Merci 🙂
Bonjour, le lien pour le compte wise est-il toujours bon car lorsque je rentre ce lien je suis dans votre page d’accueil je l’ai rentré sur mon téléphone car je n’ai pas de pc sur moi
Hello,
Oui, le bon plan fonctionne toujours. Il faut bien passer par le lien du bon plan ici pour sa première inscription https://pvtistes.net/bonsplans/wise/ 🙂
Bonjour,
Je vois qu’il n’y a pas eu de commentaires depuis un moment, je tente quand même.
J’aurai 55 ans en juillet et j’envisage d’aller en NZ cet été ou à l’automne.
J’aurais aimé prendre un visa tourisme-travail ne sachant pas quelle durée de séjour je vais avoir.
Est-ce possible ?
Sinon, puis-je démarrer par un visa tourisme et le transformer en visa travail si j’trouve un job sur place pour prolonger mon séjour ?
Un grand merci d’avance pour votre réponse,
Nathalie
Bonjour, pour avoir le visa working Holliday il faut avoir maximum 31 ans.
Bonjour, est-il possible de commander ce guide en livre? Merci pour votre réponse!
Bonjour Anais,
Malheureusement non, nous ne proposons pas actuellement une version papier de ce guide.
Bonjour,
Mon compagnon et moi même comptons partir en PVT en nouvelle Zélande l’année prochaine, dans un éventuel espoir de poursuivre sur une demande de visa permanent. Seule hombre au tableau, si pour ma part j’aurais 26 ans, Mon compagnon lui en aura 30. Nous savons que ça sera la limite pour obtenir un PVT, mais quand sera t il pour un visa permanent étant donné qu’il fêtera ses 31 ??!
Nous sommes inquiets de voir notre rêve s’effondrer ?… si vous avez une réponse ? Merci !
Bonjour Shana,
Il n’y a pas de limites d’âge à 30 ans pour la résidence permanente…
Quand il y a une limite d’âge, celle-ci est généralement de 55 ans. Information que vous pouvez trouver sur le site de l’immigration néo-zélandaise quand vous cherchez des informations sur la résidence permanente en Nouvelle-Zélande en regardant les différentes options possibles 😉 (https://www.immigration.govt.nz/new-zealand-visas/options/live-permanently/all-resident-visas).
Bonjour,
J’ai passé les douanes sans faire valider mon visa. (Non volontaire bien sûre, tout est allé vite j’avais sortie tous les papiers pourtant bref s’est arrivé). Quel moyen pour faire valider mon pvt? Je pensais aller voir à l’aéroport demain.
Merci Charline
Saut Charline,
Tu as validé ton visa automatiquement à ton arrivée :). Pas besoin d’aller à l’aéroport.
Ah merci !!
Bonjour,
Le 24 septembre 2018, je vais avoir 31ans.
Je suis français et je suis en train de faire ma demande de WHV pour la Nouvelle-Zélande.
Ma question est la suivante:
Si je reçois ma confirmation de WHV avant le 24 septembre prochain, cela veut dire que je pourrais arriver en NZ jusqu’au 23 septembre 2019 et donc profiter de mon voyage jusqu’au 23 septembre 2020?
Merci d’avance pour vos retours.
Renaud
Salut Renaud,
Oui, c’est ça.
Alors ensuite, cela dépend de ton âge. Si tu n’as pas encore 30 ans, autant demander ton PVT Nouvelle-Zélande quand tu es vraiment près à partir, quelques mois avant ton départ envisagé.
Les choses sont un peu différentes si tu vas bientôt avoir 31 ans. En effet, dans ce cas, fait-le relativement rapidement. Si c’est ton cas, et que tu veux attendre le dernier moment pour faire ta demande, il y a deux choses à prendre en compte :
– Le décalage horaire : si tu fais ta demande la veille de tes 31 ans, fais très attention car ils tiendront compte de l’heure néo-zélandaise. Ainsi, si tu fais ta demande en soirée, la veille de tes 31 ans, on sera déjà le lendemain avec le décalage horaire et tu seras alors trop vieux.
– La durée du trajet : tu arriveras automatiquement le lendemain de ton départ. Cela signifie donc que tu ne dois pas partir, dans ton exemple, le 23 septembre
Enfin, je te recommanderais de ne pas attendre le tout dernier jour pour prendre ton visa, ou partir : il peut y avoir des soucis techniques sur le site de l’immigration, une maintenance ou des choses de ce type. Idem, il peut y avoir des éléments extérieurs qui pourraient t’empêcher d’arriver au bon moment (annulation de vol, tempête, retards de vol, tu te blesses juste avant le départ).
Salut Marie,
Et bien super!!!
Merci beaucoup pour ton retour.
J’ai fait ma demande de WHV hier, j’attends maintenant l’email d’acceptation de celui-ci.
J’ai 31ans dans 8 jours!!!
Ça va passer tout juste, je l’espère!!!
Pour ensuite pouvoir partir au mois d’août 2019.
À bientôt.
Renaud
La date qui compte est celle du dépôt de la demande.
Bonjour,
Petite question sommes nous obligés de prendre un billet aller retour ? Pour le pvt nz ?
Salut Charline,
Non, ça n’est pas obligatoire. Tu peux avoir un aller-simple si tu le souhaites. Mais si tu optes pour cette option, nous te recommandons EXTRÊMEMENT FORTEMENT de toujours garder les fonds pour te payer un billet retour à n’importe quel moment. Genre, tu gardes par exemple cette somme sur ton compte français et tu n’y touches que si tu décides de rentrer.
Bonjour !
J’ai une question svp. Alors ce n’est peut-être pas ici qu’il faut poser cette question mais bon.
J’ai un visa pour la NZ que je dois l’utiliser avant le 6 juillet 2018. Je voudrais savoir est-ce que je dois vraiment partir avant le 6 juillet ou alors puis-je partir le jour-même donc le 6 juillet ?
Merci pour toutes vos réponses.
bise
Salut Tony,
Je dirais que cela dépend du visa avec lequel tu souhaites partir… Tu pars avec un PVT (Working Holiday visa) ?
Attention toutefois, Si tu pars le 6 juillet, tu as de grandes chances d’arriver au moins le 7 juillet en Nouvelle-Zélande…
Salut Marie,
Heureusement que je demande car j’avais oublié ces détails. Merci pour ta réponse qui m’aide beaucoup. Je me permets stp de t’en poser une deuxième si tu veux bien ? On est bien d’accord qu’il est impossible d’annuler le working holiday NZ visa pour en avoir un autre ? Il n’y a aucune exceptions ?
Merci Marie,
Salut Toni et désolée pour le délai.
Non, il n’y a aucune exception (du moins, on n’en a jamais vu). Si tu n’entres pas en Nouvelle-Zélande, tu perds ton PVT Nouvelle-Zélande pour toujours. PAr contre, rien ne t’empêchera de faire un autre PVT dans un autre pays.
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